❝ is anyone at all alive inside of me } zephyr

Elle n’a pas l’air convaincue par ce que Zephyr lui a dit. Pourtant, malgré son hilarité, il était extrêmement sérieux quant à réduire cette ville en cendres. Il ne désirait rien de plus. Il n’avait pas forcément de tendance pyromanes, bruler était une expression, un moyen d’exprimer dans quel état il voulait voir Equilibrium à la fin. Malade ? Oui, il l’était, mais après ce qu’il avait vécu, qui n’aurait pas laissé une partie de son esprit quelque part dans le passé, ou le futur, ça dépendait du point de vue temporel. Il la regarda faire la sceptique, se moquer avant d’essayer de partir. Alalah, Bambi ma petite, si tu crois que tu vas pouvoir filer comme ça. Il claqua à nouveau des doigts, endormant complètement le corps de la demoiselle. Son corps, pas son esprit, elle était toujours consciente, elle ne pouvait juste plus bouger le moindre membre. Zephyr lâcha un long « tsssss » avant d’aller la soulever du sol et la poser sur le fauteuil miteux du salon. Il s’accroupit en face d’elle et l’observa avec un sourire. « Tu penses partir comme ça ? Alors qu’on a même pas fini de parler, tu me déçois beaucoup Bambi » fanfaronne-t-il avant de se redresser. Elle avait fait l’erreur de l’insulter alors qu’il avait été si gentil avec elle. Et Zephyr, en plus d’apprécier la politesse, était d’une rancœur sans nom.

« Tu penses que je suis fou, tu as peut-être raison, mais qui t’as dit que j’étais seul dans ce combat ? » Oh ça il connaissait beaucoup de Moonstrucks qui rêvaient de détruire le système, et des anarchistes, il n’y en avait pas que dans les rangs de ceux qui avaient remonté le temps, des personnes voulant tout détruire, on en trouvait par centaine, il fallait juste savoir où chercher. « Quand je parle de bruler, c’est pas forcément au sens littéral tu sais, ça veut juste dire détruire, déconstruire, et il y a plein de moyen de faire tomber un gouvernement » il sort la dague et joue avec en parlant « peut-être que je mourrais, mais je n’ai pas peur de la mort » d’un mouvement il la lance en direction du fauteuil mais elle va se ficher dans le mur derrière, ce n’est pas passé très loin cependant. « Quant au fait qu’il n’y aura peut-être pas de futur après que l’on ait détruit le gouvernement, c’est faux ; il y aura un futur, pas le mien, mais un futur sans Equilibrium, ce qui est peut-être la meilleure chose qui puisse arriver, tu ne penses pas. Après tout, c’est cette ville qui a fait de toi ce que tu es aujourd’hui, et ça n’a pas forcément l’air de te plaire. » Il remue le couteau dans la plaie, c’est gratuit, mais Bambi l’a offensé. Elle n’avait qu’à pas poser cette question si la réponse n’était pas à sa convenance !

« Pour en revenir à la base, tout brûler, tu sais que c’est bien plus facile qu’il n’y parait ? » Il se dirigea vers la cuisine et arracha le tube du gaz qui commença à se répandre dans la pièce. « Par exemple, un endroit confiné rempli de gaz, si il n’y a qu’une étincelle, disons celle du four, que je vais programmer pour dans trente minutes, c’est très simple, ça fait BOUM et puis y’a du feu partout. » Il fit exactement ce qu’il disait avant de se diriger vers la porte, la laissant dans le fauteuil. Il s’inclina légèrement sans se départir de son sourire ; « à une prochaine fois, ce fut un plaisir, n’hésites pas à faire appel à mes services de nouveau » et il claqua la porte et s’éloigna en sifflotant. Ce que Bambi ne savait pas, c’est que les pouvoirs de Zephyr avaient une limite de distance, et que quand il serait à plus de 30m de la maison, ces derniers commenceraient à se dissiper. Lui serait loin, et elle s’en sortirait en vie. Le mec qui pionçait dans la douche pourrait peut-être même avoir la vie sauve si quand il se réveillerait d’ici une dizaine de minute, l’odeur de gaz lui hurlait de fuir. Sinon il mourrait, mais cela serait faute d’avoir été intelligent, pas celle de Zephyr.