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MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE ϟ ELIAS

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Anonymous
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2016-02-23, 20:10
des ardeurs de géhenne
musiqueEt tout à coup, tu t'arrêtes. Ton souffle est totalement désemparé, tu prends appui sur le mur le plus proche et pose ta main contre ton oreillette. Morgan ? Morgan ? Tu m'entends ? Je dois aller par où ? Allô ?! Putain. La connexion ne passe pas, tu ne parviens à joindre ni Somnifère, ni votre Odin. Te voilà dans de beaux draps. Tu serres l'enveloppe dans le creux de ta main et fixe la ruelle avec appréhension. Il faut drôlement sombre par rapport aux autres rues illuminées par les phares des véhicules. Tu aurais dû enregistrer la carte sur ton téléphone, ton client va faire la gueule si tu prends encore autant de temps à retrouver ton chemin. Tu plisses les yeux et t'aventures presque à pas de loup. Allôôôô... ? Tu insistes, un peu par défaut, par témérité ou tout simplement par lâcheté parce que tu es angoissé à l'idée de te retrouver tout seul dans un endroit aussi sombre et humide. Tu n'as jamais été à l'aise dans le noir à vrai dire. Tu préfères les endroits lumineux mais cela se devine à ton expression faciale toujours béate. Gamin. Éclaircissant ta gorge pour combler le silence, tu parviens difficilement à distinguer une silhouette. C'est vraiment angoissant. Hum... Monsieur Atkins ? J'ai un message pour vous de la part de-

Tu te stoppes, à nouveau, figé. Ce n'est certainement pas ledit Atkins, ce gars est trop jeune. Tu parviens enfin à distinguer les traits de son visage : ils sont froids, durs. Ses yeux ne dégagent rien de bon, cachés derrière la transparence de ses verres. Il est plus grand que toi, plus robuste. Oh... Ahah... Tu ris avec embarras, nerveusement, et cherches à fuir son regard. Mais il se tient.
Pas de doute : Ragnarök. Morgan... Morgan, Somni, si vous m'entendez j'ai un petit souci... Marmonnes-tu. Mais toujours rien, que des interférences. Ton sourire ne s'efface pas pour autant mais il est incroyablement inquiet, perdu, paniqué. C'est bien la première fois que tu te retrouves face à eux. Tu n'y étais pas prêt. Pas ainsi. Même les simulations étaient moins effrayantes.

Bon eh bien... Bonne soirée... Tu tournes les talons mais tu ne perds pas une seconde pour te mettre à courir à toute vitesse. Tu tires l'une des poubelles pour la mettre au milieu du chemin au passage en espérant que l'escalade le fasse ralentir. Que tu es naïf, Nau'.
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Elias Kavinsky
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2016-02-23, 20:31

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

Tu l'avais repéré assez rapidement. A vrai dire il n'avait pas été très discret. Tout sur son visage, dans son attitude, criait la suspicion. Et quand il s'était mit à parler tout seul, cela avait été sa fin. Il était désormais ta proie. Tu l'avais suivit un moment, t'assurant de laisser entre vous assez de distance, d'être assez discret pour que rien ne se sache, pour rester dans l'ombre, dans l'inconnu, pour ne pas te découvrir tout de suite. Lentement, tel le loup guettant sa proie. Si il y avait un animal dont tu voulais retenir la technique de chasse, c'était bien lui. Intelligent, il fonctionnait autant par plan que par instinct. Tu étais le loup polonais de Ragnarök.
Ton observation t'a déjà livré beaucoup sur lui. Tu sais qu'il est plus âgé, son visage ne présentant plus les traits encore poupons de l'adolescence, mais pas de beaucoup. Traits fins, presque féminins, s'en est troublant, mais son style vestimentaire, sa manière de bouger, de se comporter montre que peu importe ce qu'il est, il vit tel un homme. Tu sais qu'il fume, il a été trahit par des cendres présentes sur ses vêtements. Cela te donnera un avantage sur le long terme. Tu sais tant de choses sur lui déjà, alors qu'il ignore jusqu'à ta présence. Et ce qu'il ignore aussi, c'est qu'il se dirige vers l'une des nombreuses zones d'Equilibrium où le réseau est mauvais. Tu le sais, tu connais la carte de la ville par coeur, chaque recoin, chaque rue, tout est présent dans ton cerveau. Si tu n'avais pas un organe palpitant qui battait dans ton torse, tu serais un ordinateur vivant.

C'est à ce moment que tu décides de te montrer Elias. Ou plutôt de le laisser venir à toi. Tu peux sentir son hésitation, la peur pointant dans sa voix, le malaise. Monsieur Atkins tu n'es pas, et tu peux lire sur son visage le moment où il le comprend. Si tu savais sourire, sans doute tes lèvres se seraient étirées, mais tu restes de marbre, tu ne bouges pas d'un pouce, tu le laisses faire le premier pas. Politesse ? Que nenni, il s'agit juste là de réfléchir, de laisser l'adversaire avancer le premier pion pour construire toute ta tactique autour. Au moment où il se retourne pour courir, tu t'élances à ton tour. Le rush d'adrénaline parcours ton corps, tes muscles se tendent, la chasse commence. Tu sautes par dessus cette poubelle mise en vain sur ton chemin, mais alors que tu te rapproches, tu décides de tourner par la ruelle sur ta gauche, tout droit, à droite puis à gauche à nouveau. Tu connais la ville par coeur non ? Et comme prévu, c'est devant lui que tu déboules, lui coupant le chemin.
"Cela ne sert à rien de fuir" déclares-tu, comme si c'était la chose la plus évidente au monde. "Tu es à moi maintenant."
.


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2016-02-23, 22:04
des ardeurs de géhenne
musiqueTu es à moi maintenant. Ton cœur s'arrête de battre, le temps de s'écouler. Tu es désemparé, la bouche entrouverte. Tu voudrais parler, te défendre, t'expliquer, t'en sortir, mais ta gorge te serre. Tu étouffes un peu plus tandis qu'il dévore la distance qui vous séparait jusqu'alors. Tu n'as pas d'autre réflexe que de faire quelques pas en arrière mais tu heurtes la paroi la plus proche, manque de glisser sur une flaque d'eau et surtout, surtout ne parviens pas te détacher de ses yeux. Ils sont hypnotisant et tranchants comme des couteaux. Même penser te semble impossible. Tu as les songes qui s'embrouillent, aucune échappatoire en vue. Tu peux bien tenter une esquive sur le côté droit ou lui asséner un coup quelque part mais tu es connu pour pouvoir te faufiler, pour ta souplesse et ta rapidité mais certainement pas pour ta dextérité et ta force. Tu déglutis et tu prends une grande bouffée d'air. Il y a un mal-entendu, je crois...

Le mensonge ce n'est sûrement pas dans tes cordes non plus. La mission... La mission ! Il ne faut surtout pas que tu te laisses emporter par tes sentiments et tes craintes, tu dois faire passer la mission avant toute chose. S'il y a bien une chose que le Valhalla t'a appris face aux soldats du Ragnarök c'est de ne jamais cracher le morceau ni même vendre une seule information. Certaines peuvent être secret défense, avoir un poids lourd sur la société et la politique de la ville qui serait bien pire que les tortures que ces types peuvent réserver aux Valkyries attrapés. Discrètement tu glisses ta main dans la poche de ton jean et en sort un briquet. Rapidement, tu enflammes l'enveloppe qui se consume entre vous avant que tu ne balances le dernier morceau par terre. Vous n'obtiendrez rien de moi, j'espère que vous en avez conscience. Tu lui adresses un sourire, et cette fois, personne ne pourrait deviner sa sincérité ou sa fausseté. Un véritable mystère.
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Elias Kavinsky
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2016-02-23, 23:06

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

C'était presque trop facile. Voilà l'animal qui panique, qui se fige, qui n'ose plus fuir. Il recule, manque de glisser, il est prit au piège. Il avait pourtant au moins 5 échappatoires différents, as-tu calculé, pour avoir les différentes options qui s'offraient à toi. Tu aurais jubilé si tu le pouvais, sourit à nouveau si tu le savais, mais tu ne fais rien de tout ça, tes yeux ne quittent pas les siens et tu essayes de deviner ce qu'il va faire, d'anticiper ses actions, de savoir, de prévoir. Tu calcules, comme tu n'as de cesse de le faire. Mais si tu savais être déçu, tu l'aurais été. Essayer de mentir, c'était l'une des possibilités, mais pas celle que tu aurais choisie, car comment, sauf en cas de pouvoir spécial, réussir à convaincre dans cette situation. Vous saviez tous les deux parfaitement qui était l'autre, que voulait l'autre, le mensonge ne servait à rien, à peine à gagner une poignée de secondes. Tu rajoutais à tes connaissances qu'il n'avait probablement aucun pouvoir, car quelque chose d'aussi utile que cela aurait déjà été utilisé. Peut-être comme toi n'en voyait-il pas l'intérêt, ou alors n'avait-il pas eu l'occasion, tu ne savais pas, les deux options étaient possible. Mais cela le rendait aussi humain que toi, si on pouvait utiliser ce terme pour parler de toi Elias.

Sous tes yeux, il brule cette lettre, cette information que tu voulais lui voler. Inutile, tu saurais le faire parler, cela lui fait juste gagner du temps. C'était un bon choix, tu dois le reconnaitre, une bonne idée. Tu te rapproche de lui, vos corps presque au contact, marchant sur l'enveloppe brulée.
"C'est ce qu'ils disent tous" lâches-tu d'une voix monotone. C'était presque la vérité; les plus lâches suppliaient depuis le début, mais la plus part essayaient de montrer un peu de fierté, de bluff. Comme si cela allait t'arrêter Elias. Tu poses ta main sur sa gorge, l'enserrant, le pouce sur les cordes vocales, bougeant légèrement, comme une caresse, puis tu la retires aussi vite qu'elle y est arrivée. Tu prends les menottes qui pendent à ton pantalon et va pour se saisir de ses mains. "Ne rends pas ça difficile, ça vaut mieux pour toi." Tu essaierais presque d'y mettre quelques sentiments, comme un bon conseil, mais ce qui sort de ta bouche Elias, ce n'est la vérité, nue et glaciale.

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2016-02-24, 17:02
des ardeurs de géhenne
musiqueC'est ce qu'ils disent tous.
Comme toujours, tu ne fais preuve d'originalité. C'est fou comme l'on redevient humain si aisément face à une situation du genre – bien loin de toi l'idée de te comparer à Dieu ou à une quelconque entité, tu as parfaitement conscience de qui tu es et ce que tu vaux, la modestie, ça a du bon pour mettre des points sur les i. Mais peut-être que de la perdre de temps à autre te permettrait de te sortir de situation comme celle-ci. Ton cœur tambourine contre ta poitrine, tu as les jambes figées, tu as l'impression que tu vas y passer. Si c'est le cas, la dernière chose que tu vas entendre sera le grésillement de l'oreillette et la dernière chose que tu vas voir, c'est ce regard coupant. Tu n'as pas spécialement envie de crever comme ça ; tu n'as que vingt ans et une famille derrière toi, puis sans doute des millions de choses à accomplir. C'est long, une vie, mine de rien. On peut faire des millions de choses en une seule journée et... Ah. Tu ne devrais pas y penser, on dirait un enfant. C'est naïf, idiot. Tu t'es pourtant juré de ne plus voir ton existence de la sorte. Tu es un adulte maintenant, n'est-ce pas ?

Tu tentes presque de fusionner avec le mur mais en vain, il s'approche un peu plus de toi et tu remarques les menottes du coin de l'oeil. Fuir, fuir. Il faut que tu trouves un moyen pour fuir. Il te suffit d'une bouffée d'adrénaline pour bouger. Tu te mords la lèvre inférieure et tu te baisses, glisses sur le côté en tombant par terre et recules sur les fesses. Mh. Désolé c'est pas trop mon délire, les menottes, tout ça...
Ton sourire renaît de ses cendres et tu lèves les mains en l'air en te relevant doucement. Tu ne veux surtout pas le provoquer et te prendre des coups. Tu es rapide et agile mais tu ne connais pas la ville comme ta poche. Tu lui parles comme tu parlerais à un chien prêt à te sauter à la gorge : On peut en discuter ? J'veux dire... Pas besoin d'en arriver là, n'est-ce pas ? T'as pas l'air bien vieux en plus ! Ca te dit qu'on aille boire un verre et... Je t'offre une cigarette aussi ! Comme si ça allait te sortir de la situation.
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Elias Kavinsky
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2016-02-24, 17:45

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

Ses pupilles sont dilatées, tu peux y lire la peur. Tu sais qu’il est terrifié Elias car son corps te le crie, tu analyse ses mouvements, ses crispations, son souffle trop rapide. Ses pupilles ne sont qu’un détail supplémentaire dans ton analyse. De toute manière, c’est une réaction logique. La plus logique de toutes. Aurais-tu peur, dans sa situation Elias ? Ton corps réagirait sans doute ; après tout, il était programmé pour ça. L’homme n’avait pas toujours été chasseur, il avait aussi été proie. Il l’était toujours d’ailleurs, la preuve s’affolait devant toi. La peur était donc quelque chose d’ancrée dans tes gènes, tout comme elle l’était dans les gènes de celui en face de toi. La peur était justifiée par une fuite de la mort cependant, une crainte de cette dernière, et la mort n’était pour toi qu’un des chemins possibles qu’offrait la vie. Alors aurais-tu pu avoir réellement peur Elias ? Cela faisait partie des questions auxquelles tu n’avais aucune réponse.

Il tente quelque chose mais c’est un échec. Tu le regarde tomber sur le sol et essayer l’humour. Vraiment ? Penses-t-il être capable de te faire rire ? Oh mais tu ne demanderais que ça Elias, de rire, mais sa remarque ne te fait rien, elle glisse sur toi comme un vent d’hiver. Il sourit. Pourtant il a peur. Ce n’est pas cohérent. Pourquoi sourit-il ? Est-il fier de sa réflexion ou essaye-t-il de se montrer confiant. De t’amadouer ? Deuxième option, c’est plus probable. La façon dont il te parle serait navrante si tu pouvais être navré. Mais tu  le regarde sourire sans exprimer la moindre chose, le moindre ressentit. Son sourire te marque cependant. Il a presque l’air confiant. Ne sait-il pas qu’il n’a qu’un pourcentage très bas de s’en sortir ainsi ? Ses chances sont quasi nulles et pourtant il essaye quand même. Il ne possède clairement pas ton intelligence.
" J’ai 17 ans" Il parle de ton âge, mais il n’est pas assez précis, alors tu préfères ajouter le détail, et puis les réactions face à ton âge sont souvent intéressantes. "Je ne fume et ne bois pas" lui fais-tu remarquer calmement après sa proposition d’achat. Une cigarette et un "coup" ne valaient pas les informations qu’il avait faites brûler, peut-être aurait-il dû y réfléchir avant. " Mais on peut discuter. Tu sais très bien ce qu’il faut que tu me dises non ?" Il le sait, il sait comment éviter l’inévitable, et pourtant il tente autre chose. Si tu réussis à le faire parler maintenant, cela te fera indéniablement gagner du temps pour autre chose. C’est un bon calcul, alors si il veut parler, pourquoi pas, même si tu te doutes qu’il parlera d’autre chose.


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2016-02-24, 21:11
des ardeurs de géhenne
musiqueLorsqu'il t'annonce son âge, tu ne peux pas t'empêcher de rire nerveusement avec les yeux grands ouverts. Dix-sept ans et déjà un monstre ? À quoi joues-tu, Equilibrium ? Tu portes tellement bien ton petit surnom, Daftland. Tu es du genre pessimiste, contrairement à ce que tes sourires laissent penser. Tu n'as ni foi en l'humanité, ni foi en cette cité qui t'a bercé. Tu la sais corrompue mais comme bien d'autres citoyens, tu fais le choix de fermer les yeux car à quoi bon se battre pour une cause perdue ? Tu as rejoint le Valhalla dans l'espoir de trouver goût à la liberté pour mieux t'engager à l'encontre de cette politique débauchée. La vérité ? Tu y as trouvé de la liberté, c'est vrai, mais pas de la motivation. Après tout, Valhalla est neutre : tu as bien choisi ton appartenance.

Tu es surpris des mots qui suivent : tu sais très bien ce qu'il faut que tu me dises, non ? Tu aurais parié qu'il t'aurait sauté à la gorge sans plus attendre mais à la place, il accepte de parler. Tu n'es pas certain de comprendre ce qu'il veut avant de remettre les choses dans l'ordre dans ta pauvre petite tête. Les informations. C'est ce qu'il veut. Tu fronces les sourcils et te pinces les lèvres. Tu n'es pas idiot, pas à ce point. Comme tu n'es pas un lâche.

T'as l'air d'être quelqu'un d'intelligent mais franchement... Tu crois sérieusement que je suis au courant de ce qu'il y avait marqué sur ce bout de papier ? Tu hausses les épaules et souris doucement. Mon boulot c'est d'faire la livraison, tu sais. Je sais pas ce que ça contenait.

Tu tentes de faire un pas vers lui, les mains toujours relevées par peur qu'il ne bondisse sur toi comme un canidé enragé. Tu n'arrives pas à lire dans ses yeux, il est imprévisible. Les gens froids te mettent tous mal à l'aise. Alors si tu veux me faire parler de ça... C'est peine perdue. À moins que tu ne veuilles entendre que des mensonges mais hey.. Tu as dix-sept ans, tu devrais pas... Tu avales goulûment ta salive. Peut-être que tu devrais en profiter pour fuir mais non. Tu ne bouges pas, tu restes planté au milieu de la ruelle. Tu devrais pas profiter de la vie plutôt que de me courser pour ces choses là... ?
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Elias Kavinsky
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2016-02-25, 14:02

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

L’option la plus probable se produit, il essaye de parlementer. Perte de temps. Tu le feras parler, quoi qu’il en soit. Si il choisit la méthode la plus longue et la plus douloureuse pour lui, ce n’est pas ton problème. Tu n’auras pas pitié de lui, tout comme tu ne t’acharneras pas plus que nécessaire ; comme d’habitude tu resteras dans le juste milieu, pierre angulaire de la neutralité, toujours aussi froid. Son petit rire face à ton âge est un jugement. Un jugement mal à l’aise. Il doit penser que tu es trop jeune pour ce genre de chose, mais on est jamais trop jeune pour rien, tout dépend du vécu. Et tu as vécu plus que ce que tu n’aurais peut-être dû, Elias. Tu n’es pas devenu comme ça sans raisons, sans motifs. Peut-être les traits étaient-ils en toi depuis le début ; on considère souvent la génétique dans ce genre de cas, mais il y avait eu un élément déclencheur qui avait donné le résultat final ; ta froideur éternelle, ta monstruosité.

Peut-être dit-il la vérité, peut-être ne sait-il pas vraiment ce que contenait l’enveloppe qui git en cendres à leurs pieds, sur le sol humide. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a aucune valeur.
" Tu sais des choses qui peuvent m’être utile." Qui a envoyé, qui est ce destinataire, le poids de l’enveloppe. Il y avait tant de détails dont il était au courant sans même se rendre compte qui pouvaient être intéressantes, et ça, uniquement pour le cas de sa mission du jour, on ne parlait même pas de tout ce qu’il pouvait confesser des fois précédentes. Quand on intercepte un message, il faut toujours s’intéresser au messager. Qui est-il, pourquoi a-t-il été choisi, lui, que sait-il. Rien que pour ça, il est d’une valeur exploitable.

" Profiter de la vie m’est inutile." Utile/Inutile, tu parles comme un homme d’affaire. Mais tu penses ce que tu dis, tu ne vois que peu d’intérêt à la vie, qui n’est qu’une expérience parmi les autres et la raison absolue de ta présence ici. Sortir en boite, voir des gens, vivre tel que l’entendait la plèbe, tout cela te dépassait, tu étais au-dessus de ça, tu n’en voyais pas l’intérêt. " Il n’y aura pas de mensonges, tu me diras la vérité." Ils le faisaient tous, ou presque, et quand tu n’en obtenais rien, c’est qu’il n’avait rien à obtenir. Et ton instinct te disait que de ce garçon, il y avait beaucoup à apprendre. Aussi tu le plaquas brutalement contre le mur afin de lui passer les menottes ; si il ne se débattait pas, ça serait rapide, sinon, tu avais les moyens de faire ce que tu voulais, ça prendrait juste plus de temps.




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2016-02-25, 21:27
des ardeurs de géhenne
musiqueIl n'y aura pas de mensonges, tu me diras la vérité.
Il a l'air si convaincu que cela t'effraie. Tellement convaincu qu'il puisse n'extirper de toi que ce qu'il souhaite et quelque part, tu n'arrives pas à en douter. Tu passes ta langue sur tes lèvres, t'es pris au piège, comme un rat. Tu ne fais pas fière allure, mais tu ne baisses pas la tête pour autant. Tu te retrouves la face contre le mur et les mains croisées dans le dos. L'espace d'un instant, tu renonces. Tu ne cherches ni à te débattre, ni à discuter. Tu ne ferais qu'aggraver ton cas, c'est ce qu'il insinué, n'est-ce pas ? Ah. Tu es tellement pessimiste Nausicaa, surtout lorsqu'on parle de survie. Tu souffles fort. Sa poigne est un peu douloureux, tu sais très bien que si tu avais fait vingt centimètres de plus et que tu avais pesé pas loin d'une trentaine de kilos de plus également, tu aurais pu t'en défaire. Mais voilà, t'es qu'un p'tit gars pas plus gros qu'un haricot et t'es pas le héros d'un film, ni d'un roman : t'es pas d'ceux qui s'en sortent facilement ou par miracle, ni d'ceux qu'on sauvera parce qu'après tout : tu n'es pas grand chose. Tu es d'ceux dont le visage est si vite oublié, tellement banal. Tu es d'ceux dont les mots ne marquent pas parce qu'ils sont toujours un peu creux.
Oui, t'es pas grand chose. Mais est-ce vraiment pour cette raison que tu dois abandonner ?

Tu tentes malgré tout un léger mouvement vers l'arrière mais tu rencontres aussitôt la façade. Tu lâches un grognement et te pinces les lèvres. Tu entends ta respiration haletante et ton cœur tambouriner.

Je ne vais pas me débattre. Annonces-tu de but en blanc. Je n'en ai pas l'air mais je ne suis pas un idiot... Je sais que je ne gagnerais pas. Tu restes regardé les briques humides sous tes yeux pendant quelques secondes. Tes poignets sont déjà douloureux. Mais tu fais une grosse erreur. Une très grosse erreur.

Ton sourire renaît. Il est plus triste, plus distant mais pas moqueur, encore moins sadique. Alors fais ça vite, s'il te plaît.
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Elias Kavinsky
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2016-03-02, 14:44

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

Il se laisse faire, créature vaincue, proie captive, prisonnier de la crainte. C'est plus facile ainsi, c'est la meilleure des choses à faire, il a eu raison. Ni toi ni lui ne semblaient vouloir compliquer les choses et c'était mieux comme ça. Tu lui passes les menottes sans rien ajouter, sans y mettre plus de violence que ce qui est indispensable. Tu ne fais pas dans la violence gratuite, tu fais dans la violence nécessaire; il y a plus qu'une nuance, c'est une frontière qui sépare les deux. De toute manière il ne se débat pas, ça simplifie tout. Si seulement ils pouvaient tous être comme ça. Tu te doutes cependant qu'il ne parlera pas si facilement. Il avait l'air assez convaincu de lui-même, cependant tu sais parfaitement que chaque homme à ses limites, et tu es roi pour les trouver.

Il s'avoue vaincu, votre petite chasse est terminée, elle aura été bien courte. Il va cependant dire quelque chose de différent, quelque chose d'inattendu. Tu aurais fait une erreur Elias ? Quand ? Tu as beau essayer de trouver, tu ne vois pas; la situation actuelle n'est que la suite logique de chacune de tes actions, et aucune ne s'est trouvée être erronée. Alors où as-tu fauté ? Car ce qu'il vient de dire avait comme le ton de la vérité, ce n'est pas du bluff; si c'est bel et bien une tentative d'atténuer ce qui va arriver, il semble être convaincu de ce qu'il dit, sans avoir un égo surdimensionné. Alors comment, et quand t'es-tu trompé Elias ? Quelle grosse erreur vas-tu faire ? Tu ne sais pas. Tu ne sais pas tout, tu n'as pas cette capacité, même si tu sais beaucoup de choses. Aussi décides-tu de ne pas prendre cette phrase en compte....pour l'instant, car elle reste dans ton cerveau qui la tourne et la retourne, essayant d'y mettre un sens, une vérité. Mais cela t'éloigne de ce que tu as à faire. Tu sors un sac de la poche de ton manteau et retourne ta victime pour qu'elle te fasse face.


"Comment tu t'appelle ?" Connaitre leur nom est un atout, mais tu ne te battras pas pour cette information. Montant le sac à la hauteur de son visage, tu lui explique sur un ton neutre ce que tu vas lui faire. "Je vais te poser des questions. Si tu ne réponds pas, je mettrais ce sac sur ton visage jusqu'à que tu sois au bord de la mort, puis je le retirerais et reposerais ma question. Cela n'aura de fin que quand j'aurais une réponse." Tu pensais avoir été suffisamment clair. L'erreur de la plus part des bourreaux était de se précipiter, de ne pas expliquer. Or parfois la simple explication suffisait à faire parler. "Qui était l'expéditeur ?"




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2016-03-03, 22:05

to the happy few
musique – Ca y est, attaché au fond d'une ruelle sombre. On n'ferait pas pire comme scénario de film porno – et si seulement ça pouvait en être un, ta vie serait tellement plus simple. Tu prends une grande bouffée d'air et l'expires – elle vrille, part en trémolo. Tu te tortures les lèvres de tes dents comme à chaque fois que le stress monte. Si seulement tu pouvais être lâche – idiot ou courageux ? - tu penserais à lui coller ton genoux entre les jambes et partir à toute allure. Mais avec ton manque de bol, tu finirais par te faire attraper et peut-être même que tu n'aurais pas le temps de faire trois pas qu'il en aurait fini avec toi. Mais il veut des réponses.
Il veut des réponses et tant qu'il ne les aura pas, il ne te tuera pas. Tu te réconfortes dans l'idée que tu ne vas sans doute pas y passer ce soir mais peux-tu vraiment te permettre de te soulager ?

Combien ont imploré la mort face à leurs bourreaux ? Ah. Merde. Ca y est, tu angoisses. Tu déglutis alors qu'il te demande ton nom. « Nau-... Nausicaa. »

Il agite le sac sous ton nez et explique les règles du jeu. Tu souris, timidement, mais tu souris. Pourquoi souris-tu ? Tu l'ignores. Ca ne te sauvera pas cette fois, Nausi'. Qui était l'expéditeur ?

« Aucune idée, j'ai pas la mémoire des noms... Ni des têtes... J'suis vraiment dans la Lune haha. Et de toute façon, on m'donne le papier et je livre, je cherche pas plus loin. »

Visiblement, tu as choisi l'option du sac. Tu fermes les yeux à l'avance.


ma bouche aura des ardeurs de géhenne
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Elias Kavinsky
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2016-03-03, 22:24

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

Tu ne saurais pas dire si c'est du courage ou de la folie. Pour toi Elias, les deux sont un peu pareil, si semblables, la nuance, la frontière étant faible. Mais le fait est qu'il décide de ne pas parler. Ou plutôt de parler pour dire autre chose. Il ne répond pas à ta question; il fait le choix de la torture.
Tu ne fais jamais ça par plaisir, mais plutôt par obligation; c'est une équation simple: tu poses une question, on te répond correctement, la personne s'en sort, on te répond quelque chose qui sonne faux ou qui sonne brave, applique la solution pour obtenir la réponse. Or ici la solution, c'est le sac. Tu ne dis rien, tu n'affiches rien, ta face est aussi froide et inexpressive que toujours.

Tu l'obliges à s’asseoir, car de toute manière il tombera à cause du traitement que tu vas lui faire subir, tu lui passes le sac sur la tête, tu serres avec tes mains autour du cou. De tes paumes tu peux sentir le coeur qui s'affole tandis que le corps lutte pour respirer, se crispe. Tu ne bouges pas d'un pouce. Tu sais parfaitement combien de temps cela doit durer, quand arrêter, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il y ait plus dégâts que la douleur infligée. Le but n'est pas de tuer ou d'handicaper gravement, c'est juste de le faire parler. Tu retires le sac aussi brusquement que tu l'as mit et le laisses reprendre son souffle. Tu vas même, d'une main, essuyer les larmes qui ont coulées le long de ses joues. C'est tendre comparé à ce que tu viens de lui faire. Tu tournes son visage vers le tiens et repose ta question.


"Quelle erreur suis-je en train de faire ?" Ce n'est pas la même. Tu n'as pas posé la question que tu devais poser, mais celle que tu voulais poser. Tu as fauté, mais ne te corriges pas. Car au fond de toi, tu as besoin de savoir, les raisons de ce petit sourire et de cette réflexion. Tu ne vois aucune erreur et pourtant il dit qu'il y en a une. Tu ne sais pas ce qui t'y pousses, mais tu dois savoir. C'est plus fort que toi, et c'est extrêmement rare.





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Anonymous
Invité
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2016-03-03, 22:47

to the happy few
musique – Tu sens le plastique entouré ton visage comme une auréole divine. Tu n'oses pas ouvrir les yeux, tu ne veux pas voir un paysage voilé par ta torture. Tu lui offres presque ton cou lorsque tu sens ses doigts glisser le long de ta jugulaire et de la presser, presser, presser. Ton corps bouge de lui-même, lutte pour sa survie. Tu tentes de reprendre ta respiration qui t'est privée, le film immaculé en suit les mouvements, s'écrasant puis s'écartant de ta bouche à plusieurs reprises tandis que tes épaules et tes jambes cherchent un moyen de souffler elles aussi.
Tu ne peux pas vraiment le cacher : tu souhaites qu'il arrête. Tu combats sans le vouloir alors que dans le fond de ton crâne, tu t'es résigné à te laisser faire. Ta gorge est incroyablement douloureuse alors qu'il retire sa poigne de cette dernière. Tes poumons se remplissent et coulent, ta respiration siffle et tu as les yeux grands ouverts. Tu aimerais te laisser tomber sur le côté pour te reposer un instant mais il ne t'en laisse pas le droit. Il essuie tes larmes – pourquoi ?

Tu lâches un rire.

Quelle erreur suis-je en train de faire ? Tiens ? Curieuse question, tu ne t'y attendais pas.

« C'est la première question qui semble vraiment t'intéresser depuis le début... »

Tu murmures dans un sourire, peinant à retrouver ta voix. Tu ne sais pas vraiment quoi lui répondre, peut-être que tu bluffais, peut-être que tu étais sérieux. Tu souffles encore. « Mais bon, tu le sauras tôt ou tard. »

Tu appuies ta tête contre le mur derrière toi et refermes les paupières. « Allez, second round. Je suis prêt ! » Tu ris. Difficilement, oui, mais tu ris. Non pas par bonté de coeur mais parce que c'est tout ce que tu sais faire.


ma bouche aura des ardeurs de géhenne
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Elias Kavinsky
Elias Kavinsky
MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE ϟ ELIAS Tumblr_n8vffaJgvW1rvva9so5_r1_500
2016-03-03, 23:02

MA BOUCHE AURA DES ARDEURS DE GEHENNE

Il marque un point. Tu as marqué de l'intérêt. La réponse à cette question t'obsèdes désormais. Car il n'y a pas répondu, alors que c'est tout ce que tu voulais savoir. Ô comme il est rare que ton coeur s'emplisse de désir. Es-ce du désir ou de la frustration ? Tu ne saurais pas le dire. Mais il y a comme quelque chose qui vient brûler en toi, là où il n'y avait qu'un calme glacial avant. Tu as besoin de savoir. D'habitude tes erreurs coulent sur toi comme la pluie sur une vitre. Tu n'en as que faire. Tu es humain après tout. Oh mais Elias, peut-être est-ce car tu es humain que cette fois-ci, cette unique fois, cela ne te laisse pas de marbre. Car tu n'es pas un robot et que ton coeur n'est pas fait de fils, mais de chair et de sang, comme tout le monde. Alors comme tout le monde, tu peux ressentir. C'est ce que tu devrais croire Elias, mais tu n'y penses pas, tu refuses d'y croire, n'ayant jamais eu à expliquer ce qui passait à travers ton âme.

Tu lui remets immédiatement le sac sur la figure, comme si tu voulais faire disparaitre ce sourire qui est sien, comme si tu voulais le faire disparaitre ? Non, cela n'était pas dans tes plans. Tu ne devais pas, cela n'allait pas dans la logique des choses. Pendant que lui perdait son souffle, peut-être appuyais-tu plus fort que la première fois mais tu reprenais le tiens. Tu retrouvais ton calme. Et la glace reprenais sa place. Encore une fois tu retiras les larmes qui parcouraient son visage, prenant plus ton temps que la première fois pour le faire. Peut-être il y en avait-il plus ? Tu te rapproches de lui, vos visages à quelques centimètres seulement, tu peux voir le rouge dans ses yeux, les traces de tes mains qui commencent à apparaitre sur son cou. Et cette fois-ci tu poses la seule question qui semble vraiment compter.


"Quelle est mon erreur ?" Car Elias, tu veux savoir. Tu n'en démordras pas. Même si tu sais que tu t'éloignes de ce qu'il te faut savoir, de ta mission. Impossible d'y revenir. Si ? Tu le dois pourtant. Tu es calme à nouveau, tu te souviens ? "Oublie ça. Donne-moi l'expéditeur" dis-tu en éloignant ton visage du sien, en détournant le regard pour la première fois. Est-ce un regret, Elias ?





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Anonymous
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2016-03-03, 23:30

to the happy few
musique – Il est déstabilisé, tu peux le sentir, tu n'es pas un imbécile, tu es doué d'empathie. Tu le regardes, à mi chemin entre la satisfaction et l'excitation mais très vite ces émotions s'évaporent. Elles se font étouffées à nouveau. Il serre plus fort, il laisse le sac plus longtemps. Tu vas crever, tu vas crever. C'est tout ce qui te traverse l'esprit. Non, tu ne vas pas crever. A ta grande surprise, tu ouvres les yeux. Son visage est voilé, trouble. Tu peines à faire face à ta torture. Combien de temps dure-t-elle ? Des minutes, des heures ? Non, elle ne dure que des secondes et pourtant, tu as l'impression d'avoir la tête dans le plastique depuis des années pourtant...

Il le retire. Tes larmes dégringolent sans que tu puisses les contrôler. Non. Ce soir c'est lui qui te contrôle tout entier. Tu commences à avoir les pensées brouillées, le corps relâché. Ton sourire ne perdure pas bien longtemps, peu importe combien tu luttes pour tenter de le faire demeurer. Tu fermes les yeux quelques secondes. C'est interminable, répétitif. Tu comprends mieux pourquoi les victimes demandent à être achevées si vite. Et ce n'est que le début...

Quelle est mon erreur ? Oublie ça. Donne moi l'expéditeur. Tu restes fixé le sol un moment – peut-être trop longtemps ? Tes lèvres son sèches et ta jugulaire est douloureuse. Rictus. Comment peux-tu... ?

« Tu le saurais si tu savais qui je suis. »

Tu ne prends même pas la peine de répondre à la question que sa fonction lui oblige à poser. Tu l'as oublié, ton expéditeur. Ou alors, tu agis comme une bonne recrue : tu te bats pour tes valeurs.


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