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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-10, 22:10

i can see us there Waving unaware This i do declare Trust me i'll be there
musique – Depuis ton retour à Equilibrium, ton humeur est maussade. Tu passes ton temps à regarder par-dessus ton épaule en espérant ne jamais finir nez à nez avec un canon. Les jours s'écoulent, la vie reprend son train, tout le monde continue sa petite vie merdique parce que c'est ainsi que c'est écrit. Pourtant il n'a fallut que d'un simple appel pour éveiller en toi une chaleur qui t'avait semblé méconnu depuis la dernière fois : la voix de Jack résonne encore dans ton crâne et tu te sens tellement idiot à sourire. Demain, l'anniversaire d'Aurore se fêtera à la maison. Enfin... Chez Jack. Tu n'es pas spécialement enjoué à l'idée de devoir faire les préparatifs d'une fête pour une gamine de cinq ans d'autant plus que tu aurais aimé avoir un moment discuter en tête à tête avec Jack sans que la petite se manifeste d'une manière ou d'une autre – même si elle ne sera pas présente physiquement ce soir, mais tout de même. C'est difficile de te l'avouer mais il te manque. Il te manque cruellement et tu t'es retenu ces trois derniers jours de ne pas débarquer à l'improviste. Pour tout avouer, tu devrais refuser son offre mais... Mais c'est plus fort que toi. Tu oses espérer que ta paranoïa ne se confirme pas et que tout se passera bien cette fois-ci.

Tu resserres ta cravate autour de ton coup et ajustes les lunettes de soleil sur ton nez – oui, tu es en costume aujourd'hui. Depuis que ta maison est réduite en cendres, tu as été obligé de suivre Zephyr dans ses mésaventures à droite à gauche, dans les habitations d'inconnus. Tu t'es permis de voler quelques vêtements – il vivait de façon relativement aisé, il pourra s'en repayer, tu en es certain. Tu n'es pas à l'aise dans un tel accoutrement. Tu n'en as pas porté depuis tes fiançailles et tu as vraiment du mal à concevoir qu'on puisse être attirant avec des vêtements aussi peu confortables. Au moins, ce gars a du goût – tu aurais pu avoir une tenue verte, violette et orange à la fois (vous savez, la mode de nos jours...) mais à la place, tout était sobre, gris, blanc, bleu. Tu passes presque incognito, toi qu'on a l'habitude de voir vêtu de jean et de t-shirts en mauvais état comme un bad boy.
Comment vas-tu bien pouvoir expliquer à Jack que tu n'as pas eu le choix et que, non, tu n'as pas voulu en faire trop pour l'anniversaire de sa fille. C'est vraiment pas ton genre, en plus.

Tu toques à la porte de son appartement, elle s'ouvre peu après. Tu découvres Jack face à toi qui a l'air relativement occupé à cuisiner au vu de l'état de son pantalon. Tu retires tes lunettes et prends un sourire qui se veut presque charmeur avant de t'appuyer contre l'encadrement de l'entrée. « Salut. » Tu ne peux pas t'empêcher de rire. Tu te trouves ridicule, un vrai pingouin.

« Dans cette tenue personne ne peut se douter que ma cavalière a du poil au menton. »

Tu n'attends pas davantage et sautes à ses lèvres. Tu ne te drogues pas mais depuis que tu as goûté à ses baisers, tu imagines facilement cette sensation de dépendance dévorante. Ta main se glisse dans ses cheveux tandis que l'autre – bandée - préfère restée à l'abri des regards et du contact. Tu reprends une légère distance et rentres dans l'appartement.

« Je sais ce que tu vas dire. Que le costume, c'est trop. Pour ma défense, je n'ai plus rien à me mettre et... »

Tu te stoppes au milieu du couloir et de ta phrase avant d'avoir l'air un peu inquiet. « ... La cravate c'est moche, c'est ça ? » Depuis quand tu te soucies des apparences, franchement ?


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Carbone
Carbone
COLONEL // PREDATOR
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2016-02-10, 23:56

HOW TO MAKE PANCAKES

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Bordel où sont les oeufs ? Je pensais pourtant en avoir acheté la veille... Ils ne se sont tout de même pas volatilisés ? Ah ! Je sais, au dessus du tiroir à couverts.

Je ne sais pas pourquoi je suis aussi paniqué, je n'ai aucune raison de l'être après tout. L'envie de vouloir trop bien faire peut-être ? Je ne veux absolument pas rater mes tartes et mes pancakes. Il faut qu'Aurore soit comblée, c'est le premier anniversaire depuis ses deux ans que je vais fêter. Mon dieu, voilà que je parle comme un papy. Vraiment Jack, tu te gâtes.

Mon pantalon est recouvert de tâches et ma chemise en jean est bien plus blanche que bleue. Mon plan de travail est un chantier ! Vivement qu'Hannibal arrive, que mon stress retombe. Je soupire.

Je ne l'ai pas vu depuis notre escapade houleuse dans les plaines. Dieu sait que je me suis fais violence pour ne pas l'appeler tous les jours. S'inquiéter ne justifie pas de le déranger... Je crois ? Pourtant j'ai cédé en lui demandant de venir m'aider ce soir. La piètre excuse. J'aurais évidement pu me débrouiller tout seul et l'inviter seulement pour le repas d'anniversaire. Mais il me manque maladivement... C'est valable comme excuse pour le coup, non ?

Tiens, on sonne. Quand on parle du loup ! Je me précipite à la porte, l'ouvre et me fige, bouche-bée. « Salut. » Un costume ? « Dans cette tenue personne ne peut se douter que ma cavalière a du poil au menton. » Son petit numéro de charme est mignon. Mais, le voir en  costume, c'en est trop pour mon sérieux. J'éclate de rire.

D'un baiser il me fait taire et c'est avec verve que j'approfondis ce dernier en l'entourant de mes bras.

Heureux de vous voir Monsieur Somerset.

Me moquer n'est pas très gentil mais c'est trop tentant. Je m'écarte et si je me sens déjà orphelin de sa chaleur, je n'en montre rien. D'ailleurs, vu mon accoutrement de commis de cuisine, j'ai plus d'intérêt à me la fermer qu'à remuer le couteau dans la plaie. « ... La cravate c'est moche, c'est ça ? » Je ris une nouvelle fois. Il me déconcerte, sérieusement.

Elle n'est pas moche. C'est un peu bizarre de te voir habillé comme ça mais... Tu es beau.

D'un geste vif je tire la cravate et l'attire à moi pour l'embrasser furtivement.

Elle est utile en plus d'être jolie.

Plutôt fier, je le délaisse et songe à toutes les taquinerais que je lui ferais subir ce soir. En tous cas, beau, il l'est, assurément. Je suppose que même s'il portait un chiffon, je le trouverais beau. Ah Jack, la cavalière qui a du poil au menton a surtout du rose dans les mirettes.

Je m'affaire derrière le comptoir, sortant poêles, ingrédients, ustensiles... La tarte au citron est terminée mes les pancakes restent à faire. Avant tout, à boire ! Je sors deux bières fraîches du réfrigérateur et lui en tend une, trinque puis souris.

Tu aurais dû me demander pour les fringues. Je t'en prête si tu veux.

Je suppose que nous faisons approximativement la même taille même s'il semble plus carré au niveau du buste. C'est incroyable à quel point sa chemise met en valeur ce dernier. Mh, non Jack, ne le fixe pas, dégage tes pensées impures de là.

Contournant le comptoir assassin - je me rappelle encore que trop bien qu'Hannibal s'y était durement cogné - je m'arrête, arrivé au salon. Cela manque de musique ! Plutôt que d'allumer ma chaîne, j'opte pour mon vieux lecteur vinyles. Une antiquité certes mais au son exceptionnel.

Monsieur Somerset est-il disposé à m'aider à préparer la pâte à pancakes ? dis-je en passant à côté de lui, mimant également une petite révérence.

La mélodie jazzy s'écoule dans la pièce et je m'allume une première cigarette. Je dégage le plan de travail et sort le papier où est inscrite la recette puis le pose à sa vue.

À part ça... Tu vas bien ?  

Je me demande si sa main a guérie, s'il a toujours des bleus dus à mes coups. Mh...J'ai l'impression de l'avoir quitté des mois alors que cela ne fait que quelques jours.

Pour être honnête, en cet instant, et du fait de sa présence, je me sens à l'égal d'un nuage flottant sur un océan de quiétude et de gaité. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressentis ce genre de sentiments. J'avais presque oublié, comment c'est, d'être amoureux.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-11, 00:41

i can see us there Waving unaware This i do declare Trust me i'll be there
musiqueTu es beau te dit-il avant de t'attraper par la cravate et t'embrasser. Ah, c'est vrai que tu n'y avais pas pensé. Vu comme ça, elle te plaît beaucoup plus. Tu lui rends son sourire et ne fais penser qu'à l'embrasser, l'étouffer dans tes bras et dévorer son corps tout entier. Tu as l'impression d'être un adolescent de seize ans avec sa première copine qui s'excite au moindre faits et gestes. Cela te demande d'ailleurs beaucoup de self control et tu peines à demeurer le plus sérieux possible. Tu décides de le suivre pour distraire ton esprit perverti jusqu'à la cuisine où tu pouvais constater l'ampleur des dégâts. Un vrai champ de bataille mais voir Jack dans cet environnement avec de la saleté partout sur lui t'attendrit. Il est comme un gamin à l'idée de fêter l'anniversaire d'Aurore et tu imagines bien qu'il veut que tout soit parfait. Tu mets de côté toutes les idées impures que te procurent la nourriture ou bien ce foutu comptoir pour venir lui donner un coup de main. Ca semble tellement lui tenir à cœur que tu te sentirais mal de le distraire davantage.

Tu ne te fais pas prier pour te mettre derrière les fourneaux même s'il est difficile de comprendre.. Ce que tu dois faire. Les instructions sont pourtant clair mais les noms des instruments et des actions à exécutées sont tellement conceptuelles que tu as l'impression d'être revenu au collège face au théorème de Pythagore. C'est quoi tout ça ? Faut compter en plus ? Franchement... Tu grommelles un peu et essayes de te faire violence pour t'y mettre. La musique t'envoûte assez pour te donner un peu plus de motivation tandis que tu balances ta veste vers le canapé et remontes les manches de ta chemise – il va falloir que tu veilles à ne pas trop forcer sur ta main. Tu vas bien ? Tu lèves les yeux vers lui.

« Oh. Euh. Oui. Je crois. »

Tu préfères vite passer à autre chose. Bien sûr que tu vas bien, tu es avec Jack. Mais bien sûr que tu te sens mal, ta maison est un cadavre noirci au milieu du bidonville désormais et tu vis avec la constante peur de te faire égorger au premier tournant.
Tu chasses vite tout ça de ta tête et attrapes le saladier pour y verser les différents ingrédients. « Et pour tes vêtements je ne sais pas si c'est une bonne idée. Tu commences à fouetter ce qu'il y a dans le récipient et continues : J'ai déjà du mal à te faire sortir de ma tête alors si c'est pour que tu m'colles à la peau... »

Tu plisses les yeux et regardes la note attentivement. « Dis donc tu as une écriture de fille... » Tu pouffes un peu et lui lances un regard taquin. Tu espères qu'il ne te demandera jamais d'écrire en guise de vengeance car pour le coup, tu serais bien dans la merde – tu n'as pas changé de style d'écriture depuis la primaire et c'est moche (vraiment moche).
Tu verses le beurre fondu et le lait d'une façon un peu gauche, lâchant un grognement quand tu manques d'en mettre à côté. Bordel tu es vraiment mauvais pour ça. « C'est bon ou pas ? T'as marqué que faut attendre maintenant alors... »

Tu ne tiens pas une seconde de plus et dévores la maigre distance qui vous sépare. Tes doigts s'entremêlent dans ses cheveux et caressent le haut de sa nuque. « Alors va falloir s'occuper. » Si Aurore avait été là, elle aurait débarqué maintenant en disant on doit finir le gâteau au chocolat pour bien te couper dans ton élan, comme à chaque fois. Mais elle est absente et c'est bien le moment pour en profiter...
Tu le fais basculer contre la table et lui embrasses la mâchoire. Puis tu craques. Il faut que tu le fasses, maintenant, tout de suite.

Tu lui verses un œuf dessus et tu exploses de rire en t'écartant d'un coup. Tu en ris aux larmes, tu mets ta main devant ta bouche par réflexe – comme si tu avais besoin de cacher ton sourire. Hannibal, huit ans et demi.


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COLONEL // PREDATOR
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2016-02-11, 12:16

HOW TO MAKE PANCAKES AND LOVE

carbone x hannibal

M U S I Q U E

J'ai un peu de mal à démouler le gâteau marbré, tout juste cuit et sortit du four. Je manque de me brûler et secoue ma main à la manière d'un chiffon. En fait, mieux vaut attendre qu'il refroidisse. Je le pose près de l'évier et observe du coin de l'oeil Hannibal s'occuper de la tâche que je lui ai confié. Je pouffe dans ma barbe, il est un peu gauche, cela ne m'étonne pas. Bon, j'exagère peut-être en souhaitant faire autant de desserts mais... Mh... J'aime vraiment cuisiner, je suppose.

« J'ai déjà du mal à te faire sortir de ma tête alors si c'est pour que tu m'colles à la peau... » Je me sens rougir jusqu'aux oreilles et évite du coup de me retourner face à lui. Le pire ? Il le dit avec tant de naturel que j'en perds le mien. Du coup, et bénis soient-elles, je m'occupe de peler les mandarines. Oui, je compte en plus de tout le reste, faire une salade de mandarines. Non, je n'en fais absolument pas de trop.

« Dis donc tu as une écriture de fille... » Là, pour le coup, je me retourne et le fustige d'un regard revolver. D'où j'ai une écriture de fille ? Elle est très bien mon écriture, très linéaire et...Elle est très bien quoi. Je lui donne une pichenette sur le front et lui tire la langue avant de retourner à mes mandarines.

Toi, j'suis sûr que t'as une écriture de bébé !

C'est qui le bébé au juste là ? Jack, sérieux.

Tout de même, Hannibal, tu devrais surveiller tes paroles. S'il continue à osciller entre moqueries et mots doux, je vais fondre comme le beurre... Le beurre, qu'il... verse maladroitement. Je me retiens une nouvelle fois de pouffer. À un centimètre près, il manquait le saladier. En plus des leçons de guitare, dois-je lui donner des cours de cuisine ?

Je termine de séparer les quartiers de mes mandarines et en profite pour en déguster quelques uns. Soudain, la musique troque ses notes douces pour un rythme entraînant. Immédiatement je souris. Un morceau de boggie ! J'adore ça. « Alors va falloir s'occuper. » Pas le temps de me déhancher que je me retrouve à sa merci.

Mon désir, jusqu'à lors assoupi, éclate en confettis et je me laisse aller. Mh. Par contre je ne me doutais pas que c'est avec un oeuf que je me laisserais aller. Hannibal, merde ! Je me relève et essuie d'un revers de manche le fruit de sa connerie en faisant la grimace. Il se marre l'imbécile heureux ! En plus il me contamine... Je ris aussi.

Alors tu veux jouer, mh ?

Je tire sa cravate et l'amène jusqu'à moi puis lui colle ma manche pleine de jaune d'oeuf sur sa joue. Mon sourire s'élargit.

Eh bien on va jouer.

À ces mots je m'en retourne derrière le comptoir. Pas question de me venger tout de suite, ce serait gâcher mon plaisir.

Prépare la crème anglaise en attendant, puisque t'as tant envie de t'occuper, dis-je non sans finauderie. Je lui indique d'un doigt les ingrédients et la recette posés au bout de la table à manger.

Je pousse le saladier de pâte à pancakes sur le côté, avale une gorgée de ma bière et commence à préparer le gâteau au chocolat. Puis à voix basse, je chantonne les paroles du boggie et me déhanche enfin, le plus discrètement possible. Évidement, je songe à la farce que je pourrais bien lui faire.

Oh... Je sais. J'm'en frotte les mains d'avance.

Hannibal, tu peux me sortir le lait du frigidaire s'il te plaît ?

En espérant que ma voix lui ait parue assez naïve. Je ne lui laisse bien sûr par le temps d'ouvrir la porte du dit frigidaire que je le plaque ventre et visage contre sa paroi froide. J'appose ma tête contre l'une de ses joues et appuie mon bassin contre ses fesses. Toujours plus malicieux, je glisse mes mains sous son pantalon pour caresser la rondeur de ces dernières.

Lentement je continue mon petit cercle de découverte jusqu'à ce que mes finaudes arrivent sur son s... Il est brûlant. Mes paumes en épousent la forme, remontent lentement en suivant ses contours avant de se perdre sur son ventre.

Hannibal...susurrais-je à son oreille.

Je vais me prendre à mon propre piège si je ne m'arrête pas. Je retire une de mes mains et cherche le bol de coulis de citron posé sur le toit du frigidaire. Je le penche vers le vide et tout son contenu se déverse sur lui.

Je le retourne et colle mes lèvres aux siennes. Elles ont le goût de citron et les miennes de mandarine. C'est le meilleur des gâteaux.

...1 partout.

J'éclate de rire et m'écarte aussi tôt. J'aimerais le prendre en photo... Ce n'est pas tout les jours que je pourrais le voir frustré et dégoulinant de coulis de citron. J'en ai trop mal aux côtes, j'arrive plus à m'arrêter.

Mieux vaut ne pas risquer une revanche houleuse. Je m'arrête, les larmes aux yeux et m'en vais vers la table à manger. La jouer calme, la jouer tranquille. Je reprends donc impunément le cours des choses et ramasse la vaisselle traînant.

Jack, petit con de douze ans.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-11, 14:10

i can see us there Waving unaware This i do declare Trust me i'll be there
musique – Tu t'attends à ce qu'il se venge là, maintenant, tout de suite. Mais il n'en est rien, Jack rigole et reprend la cuisine. Sérieusement ? Tu es presque déçu mais tu n'en montres rien, tu préfères agir de façon mature et retourner également à ta tâche. Ca ne t'enchante pas tant que ça. Tu t'approches du frigo et à peine as-tu posé la main contre la portière que tu te retrouves plaqué contre cette dernière – tu as parlé trop vite, et tu ignores si cela t'enchante, finalement. Car le problème de Jack, c'est qu'il va toujours trop loin, peu importe le jeu. Il n'aime pas perdre et il s'arrange toujours pour te mettre hors de toi – dans le bon sens du terme, enfin... tu crois. Tu t'es déjà retrouvé dans cette position l'autre fois : collé à une façade, dans l'incapacité de bouger avec tout son corps s'écrasant contre le tien. Et il n'y a pas à dire : ça te fait toujours le même effet. Tu as lâché un râle de surprise mais au moment même ou sa main s'aventure sous le tissu de ton pantalon, tu vires au rouge et tu fermes les yeux, la bouche, tout. Tu ne fais que sentir et entendre son souffle, ses doigts t'électrisent – ironique, n'est-ce pas ? Tu te mords la lèvre inférieur et retiens tant bien que mal des frissons de plaisir qui te taquinent l'échine. Tu es tellement distrait par les caresses que tu ne veilles même pas à la vraie vengeance qui consiste à te verser un coulis non identifié sur ton visage. Tu te tournes vers lui, l'expression sans doute amusante car tu parais outré par avoir été coupé en plein élan de la sorte. Mais il t'embrasse, et il n'en faut pas plus pour t'apaiser.
Ce truc colle à mort en plus ! Un partout t'annonce-t-il très fièrement.

Plusieurs options s'offrent à toi : continuer la cuisine, te nettoyer ou te mettre en boule dans un coin en espérant faire taire ta libido. Mais aucune ne te plaît vraiment. « C'est du gâchis franchement... Mais c'est bon. Dommage qu'il soit sur ma tête ahah. » Tu passes ton doigt sur tes lèvres avant de lécher ce dernier. « Je vais me laver. » Tu n'attends pas une seconde de plus avant de t'éclipser jusqu'à la salle de bain, réfléchissant déjà à ta prochaine vengeance – parce que oui, tu ne comptes pas t'en arrêter là. Quand tu te regardes dans le miroir, tu es surpris.
Tu es surpris parce que tu ne t'es jamais vu aussi heureux – tu ne souris pas pour autant mais dans ton regard, quelque chose a germé. Tu te défais de ta cravate et l'abandonne sur un meuble, défais ta chemise de quelques boutons avant que la préparation ne coule dessus et passes de l'eau sur ton visage. Tu reprends ton souffle mais tu ne parviens pas à reprendre ton calme : c'est vain. Jack a souvent été taquin avec toi mais là, il venait clairement de dépasser les bornes. Tu prends sur toi du mieux que tu le peux – c'est-à- dire mal – et reviens jusqu'à lui.

Tu ne lui laisses pas le temps de décrocher ne serait-ce qu'un mot que tu retournes l'allonger sur la table, ton buste s'écrase contre le sien et tu l'embrasses follement. Tu tires sur ses cheveux sans douceur et mets sa gorge à ta merci. Tu n'hésites pas plus pour la dévorer, l'embrasser. Tu te sens incontrôlable. Non, tu l'es. Tu déboutonnes sa chemise et découvres son torse pour la première fois. À l'image du tien, il est parsemé de blessures, de cicatrices boursouflées. L'une d'entre elles attire particulièrement ton attention, au niveau des côtes. Tes lèvres longent son poitrail pour se poser contre cette marque brunie par le temps. Ca a eu l'air d'être douloureux, mais tu ne poseras pas de question, tu supposes qu'il doit aussi avoir ses secrets. Tu continues ton parcours non pas jusqu'au dessus de sa ceinture mais bien en dessous. Tu te concentres. Tu ne sais plus vraiment t'y prendre. Ou plutôt, tu ne sais pas. Jack est le premier homme à qui tu... Voilà.
Par-dessus de tissu de son jean, tu pinces son entrejambe entre tes lippes. Tu ne lèves pas les yeux vers lui, c'est trop gênant. Tu te fais violence pour ne pas tourner rouge vif. Tu serres l'une de ses cuisses avec tes doigts, la pince, la torture amoureusement. Tu remontes jusqu'au niveau de son visage, commençant à défaire le bouton de son pantalon lentement, très lentement. Tu lui accordes un sourire, essayant de cacher l'embarras qui te submerge.

« Ce serait vraiment cruel de m'arrêter là, non ? Tu es trop joueur pour te laisser abattre. Tu te redresses mais tu ne le quittes pas du regard, tu aimes trop le voir ainsi. Deux à un... Maintenant, j'ai une crème anglaise à faire, à ce qu'il paraît... »

Et honnêtement, tu espères qu'il vienne t'en empêcher.


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2016-02-11, 18:27

HOW TO MAKE PANCAKES AND LOVE

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Je m’attendais à tout sauf à ce qu’il se cale sur ma manière lubrique de jouer. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je l’ai bien cherché après tout. Je m’étais naïvement dit lorsqu’il s’était éclipsé pour la salle de bain que j’avais gagné et qu’il reviendrait les oreilles basses et la queue entre les jambes. Cela m’aurait déçu, j’en suis sûr. Pour la peine, je suis loin de l’être. Car lorsqu’il me plaqua contre la table, c’est avec joie que je l’entourais de mes bras en l’invitant à plus de contact encore.

Le hic - si je puis dire ? c’est que ses caresses, actuellement, me rendent vraiment fou. J’en perds la raison, si bien que notre petit concours n’est plus à l’ordre de mes pensées. Je n’ai plus qu’une envie, qu’il continue. J’ai les joues en feu, la vision floue et son baiser pincé à mon entre-jambe m’arrache un soupire suave. Mes mains se perdent dans sa chevelure. Je veux plus. « Ce serait vraiment cruel de m'arrêter là, non ? » Il est sérieux ? Le salaud...

J'ai peine à reprendre mes esprits mais ne manque pas de lui asséner un regard noir. Et tandis qu'il s'en retourne fier comme un paon pour la cuisine, je reste un moment sur le dos à contempler le plafond. J'ai les dents serrées et le ventre noué. Le salaud ... Je ne dois pas m'avouer vaincu si vite, non, je ne dois pas écouter ma libi-. Non. Il me fait chier ! Merde !

Hannibal, t'as gagné ! dis-je en un souffle avant de sauter jusqu'à lui.

Je saisis son visage entre mes mains et écrase mes lèvres contre les siennes, savoure le citron de sa langue et son haleine bouillante. J'ai chaud moi aussi, tellement chaud. J'ai l'impression de fondre comme neige au soleil. Des spasmes d'excitation me saisissent et mes mains tombent sur son pantalon. J'y glisse mes doigts et recule en l'entraînant à ma suite.

Pour cette fois ci en tous cas.

Je ris et à force de ne pas voir où mes pas me mènent, je me retrouve coincé. J'étouffe un râle en me noyant dans un énième baiser. Tant pis pour le confort ! Je me hisse et m'assois sur le plan de travail, bouscule au passage la farine, le chocolat, les bols.

J'ai tellement envie de lui que l'embrasser ne me suffit plus. J'ai la respiration courte et le désir si animal que j'en oublie presque la petite mais non moins présente peur de l'inconnu. Cette peur de ne pas trop savoir comment m'y prendre, comment.. eh bien, le faire. Nous sommes deux hommes. Je sais comment deux hommes le font mais c'est... C'est... Embarrassant. Jack, n'y pense pas, laisse toi aller !

Mes joues s'empourprent tout de même tandis que je l'entoure de mes cuisses et déboutonne sa chemise. Elle tombe au sol et je tombe à sa gorge. À la dévorer à pleine dent, à l'affliger d'un suçon, je venge honorablement la mienne. Et bien que maladroits, mes doigts parcourent son échine, dessine des cercles imaginaires sur son buste, des formes oblongues sur ses reins.

Je me sens à l'étroit plus bas... C'est gênant, vraiment gênant. Plutôt que de m'en soucier, j'abandonne son dos pour rencontrer à nouveau la peau de ses fesses. Je réitère le même manège que celui avec lequel je l'ai frustré plus tôt. Sauf que cette fois-ci, c'est timidement que mes paumes cherchent à épouser son intimité. C'est une sensation à la fois étrange et électrisante de la sentir. Elle est dure, tendue.

Je racle ma gorge, échauffé mais surtout un peu plus gêné. Je ne suis pas certain d'être adroit et préfère laisser ma fièvre me guider. L'un de mes pouces suit la ligne d'une veine avant de mourir sur son extrémité. Je la découvre de sa peau et la recouvre, répétant ce geste à plusieurs reprises.  À force de, j'en ai les mains moites d'appétence. Jack, calme toi. J'abandonne la langueur de mes attaques sur son sexe et défait, en guise de pardon, la fermeture de son pantalon.

La musique est toujours aussi joyeuse, cela rajoute à la scène quelque chose d'enfantin, d'insouciant et de malicieux. À juste titre je suppose ?

Je m'allonge et soulève un voile de farine, bouscule les quelques ustensiles que je n'avais pas dégagé. Un précisément attire mon attention. Je me saisis de la cuillère en bois avec laquelle, plus tôt, je tournais le chocolat fondu.

J'esquisse un sourire taquin et plonge dans ses yeux. Du bout de la cuillère je dessine un "J" sur son torse.

Tu m'as tout de même dans la peau maintenant.

Pas besoin de porter mes fringues, un peu de chocolat et d'amour suffisent.

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2016-02-11, 20:11

In your love I swear In your love I hide In your love I sleep In your love I turn
musique – Tes espérances portent leur fruit et Jack ne se fait pas prier pour revenir à la charge. Tu as le souffle coupé par le baiser, tu n'es même plus maître de ton corps tandis qu'il te traîne vers le comptoir qu'il libère sans ménagement. Franchement... Tu en connais un qui va regretter d'avoir fait ça sous l'excitation d'ici quelques heures, quand il faudra reprendre le travail et surtout tout nettoyer. Oh, qu'importe. Comme si tu t'en souciais vraiment, Hannibal. Tu n'es pas exempt de propreté.
Tu n'as même pas le temps de sourire avec triomphe quand il t'annonce que tu as gagné. Tu es très satisfait, c'est vrai, mais monsieur te traîne par des fils invisibles, il te manipule à sa guise et tu n'as pas d'autres choix que de céder à ses désirs. Des désirs d'ailleurs, plus que partagés. Des désirs qui sont désordres. C'est un sacré bordel dans ta tête, c'est vrai, alors qu'il t'embrasse à pleine bouche et te défais de ta chemise. Tu n'as même pas froid, bien au contraire. Tu es bouillonnant. Sa bouche se meurt contre ta gorge et tu imagines déjà toutes les traces violettes qui vont parsemer ton épiderme demain et de comment tu devras les cacher – mais veux-tu vraiment les cacher ? Quelque part, tu en es plutôt fier, après tout, c'est la preuve que tu as gagné.
Ou tout du moins c'est ce que tu te permets de penser jusqu'à ce que sa main s'aventure sous le tissu de ton pantalon, caressant ton intimité avec délicatesse et fougue à la fois. Tu n'es pas très expressif – c'est d'ailleurs quelque chose qu'on t'a souvent reproché, peu importe la situation – mais ton regard brumeux et la chaleur de ton visage ne mentent pas. Tu fermes les yeux et balances la tête vers l'arrière, fronçant les sourcils et te mordant la langue pour ne pas laisser un quelconque son lascif et embarrassant s'échapper.

Il s'allonge de tout son long contre le comptoir et tu oses enfin le regarder. Tu oses enfin le regarder et tu le trouves incroyablement beau avec ses cheveux dans tous les sens, ses pommettes roses et son poitrail balafré. Tu serais presque attendri s'il ne s'était pas permis de te dessiner un énorme J sur le torse. Ce n'est pas un peu narcissique mon cher Jack ? Tu souris. Tu m'as tout de même dans la peau maintenant. Tu passes ton index sur l'une des extrémités de la lettre avant de te lécher le doigt. Il est vraiment doué pour la cuisine. Ok ce n'est que du chocolat fondu et ce n'est sans doute pas bien compliqué à faire mais tu sais à peine faire chauffer de la viande et... Peu importe.

« J'espère que tu es bien accroché, dans ce cas. »

Tu ne sais pas trop par où commencer. Bien entendu, ce n'est pas si différent, Jack n'est pas une espèce d'alien mais tout de même. C'est nouveau pour toi, tout ça. Tu ne t'es jamais vraiment renseigné sur le sujet – preuve que ça ne t'intéressait vraiment pas – et tu te sens trop embarrassé à l'idée de demander des conseils à qui que ce soit (parce que oui, bizarrement ces derniers temps tu as eu un ramassis d'homosexuels qui t'ont tourné autour d'une façon un peu étouffante).
Tu es un peu plus doux que quelques secondes auparavant, plus sensuel – par peur de mal faire, en vérité. Tu le défais de son jean et abandonne ce dernier sur le sol et réitères le chemin emprunté un peu plus tôt. L'une de ses jambes passe au-dessus de son épaule et tu t'attardes à embrasser, mordiller, l'intérieur de sa cuisse. Entre deux baisers, tu le libères de son dernier vêtement renfermant le fruit de tes désirs.
C'est maintenant que ça devient très gênant. Ton cœur bat à tout rompre, on voit même ton torse bondir légèrement. C'est ridicule. Tu te sens comme un ado, vraiment. Merde.

Tu passes tes mains sous tes reins et le redresses une nouvelle fois pour pouvoir regarder son visage – et surtout l'embrasser. Tes doigts s'aventurent contre son intimité, maladroits mais curieux. Ce sont de nouvelles sensations mais tu ne les trouves pas désagréables, au contraire. Ils font des va-et-vient au début timides mais prennent un peu plus de vivacité et d'assurance au fur et à mesure. Tu te serres un peu plus contre lui et l'un de tes bras entour sa taille. Tu ne veux pas quitter sa chaleur, ne serait-ce qu'une seconde. Ton bas-ventre heurte son fessier, tu ne peux même pas cacher combien tu te sens envoûté et surexcité – à quoi bon ?

« Tu. Euhm... Tu calmes un peu la cadence de ta main et tentes d'aligner une phrase. Tu es sûr de toi ? On est pas obligé de.. Tu sais. Si tu l'sens pas. »

T'es ridicule, bordel. Mais avoir le type que tu convoites depuis des jours nu contre toi te fait perdre tes moyens.


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2016-02-11, 22:39

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carbone x hannibal

M U S I Q U E

Il me regarde... Je tombe amoureux de lui pour la seconde fois. Il m'embrasse... Pour la troisième fois. Il m'enlace... Pour la quatrième fois. Je tomberais amoureux de lui autant de fois que ses lèvres toucheront les miennes, autant de fois que nos chaleurs s'accorderont. Je perd pieds et c'est une liberté sans égal qu'il m'offre.

J'aimerais affirmer que mes idées sont claires et que je suis maître de chacun de mes gestes. Mais ce serait un mensonge. Aucune conscience si ce n'est celle que je le désire autant d'amour et de faim, ne me guide.

Je dépose un sourire à sa bouche, enlace sa nuque. J'aime perdre mes mains dans ses cheveux, mon visage contre le sien. Il y quelque chose d'incroyablement doux dans la sauvagerie de nos envies. Quelque chose de timide, d'adolescent.

Il me met à nu et je sens le rouge regagner mes joues. Jamais je n'ai connu une gêne aussi envoutante que celle qu'il fait en cet instant germer en moi. Je me colle à lui et enfoui celle-ci derrière son épaule. Ses doigts m'arrachent des frissons coupables et plus ils s'attardent, plus je souhaite fondre dans sa chair. « Tu es sûr de toi ? On est pas obligé de.. Tu sais. Si tu l'sens pas. »

J'étouffe un rire amusé et sens le stress m'envahir peu à peu. L'idée d'aller plus loin me terrifie et pourtant si nous ne le faisons pas, j'en mourrais sans doute de regret.

Je suis sûr... mais...Ne me regarde pas.

Une première fois est toujours intimidante, n'est ce pas ? Oh Jack...

Lentement, je trace un chemin de baisers de sa mâchoire jusqu'à son torse. Ses cicatrices sont nombreuses et je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour le constater. Je les sens sur mes lippes et c'est un toucher ensorcelant.

Mes mains glissent dans son dos et tracent de petits cercles au creux de ses reins. Je m'arrête, reprend mon souffle et ose un regard. Et c'est dans ses yeux que je comprends à quel point nos appétits sont les mêmes.

J'abaisse son pantalon, son boxer. Je le veux aussi nu que je le suis. Mes paumes s'assimilent à sa peau. Une minute encore et elles rejoignent son sexe pour le découvrir une nouvelle fois. Ma respiration s'égare. Ma timidité s'égare.  C'est avec plus d'audace que je lui offre tantôt de lents, tantôt de vifs vas et viens.

J'ai vraiment très envie de toi, fis-je en un murmure feutré à son oreille.

À ces mots je m'allonge une nouvelle fois et l'amène à me suivre. Le plan de travail est plus froid que tout à l'heure, à moins que ce ne soit moi qui brûle.

Un écho de musique me parvient et je me rends compte d'à quel point je n'ai que lui à l'esprit tant le reste me semble dérisoire et sans intérêt. Il pourrait pleuvoir dans l'appartement que je ne me soucierais que de ses prunelles.

Je le colle plus à moi encore en resserrant l'étau de mes cuisses autour de son dos. J'étrangle un soupire grave contre sa gorge lorsque je sens mon sexe se presser contre son ventre et inversement.

L'angoisse de la suite me reprend un tantinet. Je suis en position d'être celui qui... prend et non qui donne. C'est d'autant plus effrayant. Je n'ai jamais fais l'amour avec un homme mais je sais que c'est d'abord douloureux avant d'être délectant. Jack, ne pense pas à ça, ne pense pas à ça.

Mes mains cessent leurs cajoleries. Bénis sois la force de ma malice qui me permet de m'évader de ces pensées agitées. Brièvement,je cherche du regard de quoi assouvir cette dernière. Le plaisir a beau me consumer, je ne peux m'empêcher de le teinter de facétie. Un quartier de mandarine. Je l'attrape et le place en équilibre sur ma bouche.

Me voilà affublé d'un sourire orange et pulpeux. Je plonge dans ses yeux et doucement, je ris. C'est apaisant. Et je ris encore à ses lèvres lorsque je viens leur quémander une énième danse. Le quartier de mandarine ? je l'ai dévoré sur sa langue.

Je te préfère au citron !

Jack, tu n'es qu'un enfant.
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Hannibal D-J Somerset
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2016-02-11, 23:14

Mind over matter Does it matter to any of us? Don't change the subject I'm heavy on your love
musique – T'arrêter en si bon chemin aurait été regrettable mais tu te mets dans sa position. Toi, sans doute que tu n'aurais pas eu le courage d'aller plus loin, trop embarrassé à l'idée de... vous savez. Non pas que cela puisse être désagréable mais l'inconnu t'a toujours effrayé. Tu n'es pas quelqu'un d'un naturel curieux, avide de nouvelles expériences et pour preuve, Jack sera sans doute ton premier et dernier homme. Tu n'as pas envie d'aller voir ailleurs après lui, d'essayer avec d'autres pour voir comment ça fait comme tu as pu le faire avec des femmes pendant ta jeunesse – si peu nombreuses qu'elles fussent, certes. Puis sa réponse te parvient enfin. Tu tentes un sourire mais aucune expression ne se glisse sur ton visage. Tu es inquiet, autant pour lui que pour toi. Mais c'est une nouvelle aventure à traverser à deux ? Après le sauvetage en train, la folle course-poursuite avec la mafia italienne, tu comptes lui prouver ton amour en.. justement, lui faisant l'amour. Rien qu'à y penser, tu frissonnes. Tu frissonnes à la fois d'envie et de stress. Ah bon sang. L'abstinence de ces dernières années découle enfin. Tu ne pensais pas que refuser le sexe – peu importe sous quelle forme – allait te jouer des tours. Depuis Ellen, tu n'as plus jamais ressenti le besoin ni même l'envie de ressentir un quelconque plaisir charnel, tu avais fini par te convaincre que tes doigts étaient des lames de rasoir. Mais aujourd'hui, ils sont revêtus de chair. Tu te sens humain, enfin.

Ne me regarde pas a-t-il dit. Dans les films, il y en aura toujours pour répondre mais tu es magnifique. Mais toi, tu ne veux pas qu'il te regarde non plus. C'est idiot, tu le sais, il t'a sans doute vu des millions de fois rougir devant lui. Cette fois-ci, c'est simplement plus différent. Plus intime. C'est une partie de toi que tu n'as jamais ouverte.
Tu ne peux pas empêcher des soupirs lascifs sortir à chacun de ses touchers. Il se laisse retomber et t'entraînes dans sa chute, s'amuse avec un quartier de fruit. Tu ris, un peu, tentant de chasser toutes tes inquiétudes. Il est adorable. Tu crèves d'envie de lui dire, mais rien ne sort de ta bouche. Et ton bas-ventre commence à mourir d'envie, tu ne te sens pas prêt à continuer la plaisanterie.

Tu passes ta langue le long de ton index et de ton majeur avant de les laisser glisser le long de son intimité. Comme ça, on dirait presque que tu as fait ça toute ta vie. Et pourtant...
Malgré l'excitation qui te ronge, c'est avec une douceur sans fin que tu te glisses entre ses reins. Tu étouffes un gémissement contre sa gorge et réalises à quel point c'est différent mais... étrangement agréable. Tu n'es pas certain que le plaisir soit vraiment partagé pour le moment et tu n'oses pas bouger d'avantage. Tu finis par briser ta promesse – en as-tu fait une de toute façon – et mets ton visage face au sien. Tu l'embrasses furtivement avant de dégager quelques mèches de son visage. Si tout à l'heure tu apparaissais comme un homme avide de sexe, te voilà devenu presque trop doux, aux petits soins.

« Tu es beau. »

Ah. Merde. C'est sorti tout seul. Tu te sens incroyablement niais et te racles la gorge aussitôt. Qu'est-ce qui a bien pu te prendre ? Tu perds les pédales mon pauvre. « Enfin... Ca va ? »
Même si c'est vrai, que tu lui trouves un beauté différente des autres allongé ainsi à te regarder. Et peut-être que le fait d'être en lui change la donne, tu l'ignores. La première fois que tu l'as rencontré, tu le trouvais déjà beau. Il dégageait quelque chose d'étrangement mélancolique. Une belle mélancolie. Aujourd'hui, ses yeux verts brûlent pour toi, tu les trouves plus magnifiques ainsi.

Tu t'accordes quelques mouvements de hanches légers en agrippant sa hanche de ta main endolorie. Tu en veux plus, vraiment plus. Ton corps est parcouru par des frissons électriques et tu es prêt à parier que ce n'est pas ton pouvoir qui te joue des tours.


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2016-02-12, 01:06

TOUCHING YOU MAKES ME DIE INSIDE

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M U S I Q U E

La douleur que j'appréhendais tant me submerge lentement. C'est une torture habillée de délice. J'ai tellement envie de l'avoir en moi et à la fois tellement envie qu'il arrête. Je serre les dents, enfonce mes doigts dans son dos. Il est pourtant doux, prévenant. Je me serais sans doute gentiment moqué dans d'autres circonstances. Hannibal, gangster et ancien boxeur, fier et brutal...Me péné-...Me pénétrant doucement. C'est ça Jack, accroche toi à tes pensées saugrenues, elles ne te délivreront pas pour autant de ton supplice.

« Tu es beau. » Je n'arrive plus à rougir et pourtant l'embarras est là. Il m'a regardé et je l'ai regardé. Où est le mal ? Je le remercie d'un sourire tendre et m'évade aux racines de sa gorge. J'y perds mon souffle, mes lèvres.

Ça va...Ne te retiens pas, je ne suis pas en sucre...

Mon sourire s'élargit et bien que j'appréhende ses mouvements plus vifs, je demeure à les attendre. Plus il progresse en moi, plus j'épanche ma soif de sa chair. La douleur m'arrache tantôt des soupirs rauques, tantôt des soupires suaves. Puis, légèrement, elle se dissipe au profit d'une jouissance étrange et profonde.

C'est si différent d'avec une femme. C'est si intense, si exaltant. Je n'ai, en même temps, jamais connu que deux femmes, comprenant Marie. Après sa mort, j'ai essayé avec une autre, cela n'a pas marché et j'ai tourné le dos aux relations intimes. Elles n'avaient plus d'intérêt.

Jusqu'à ce qu'il entre dans ma vie.

Mon appétit prend le dessus et lascivement j'accompagne ses coups de reins en ondulant mon bassin. Et tandis que ma bouche rencontre la sienne pour en voler la saveur et le souffle, je lui intime d'un mouvement de hanches d'aller plus vite.

La passion me dévore enfin et mes râles étouffés ne sont plus habités que par celle-ci.

Hannibal...

Son nom m'échappe et mon esprit s'évade. Mes doigts glissent de ses cheveux et serpentent sur sa colonne. Je peux sentir ses muscles se détendre à chaque fois qu'il va et viens en moi. C'est en envoutant, trop envoutant.

Un peu maladroitement je descend du comptoir et me sépare de lui, à tous les niveaux, pour l'entraîner rapidement jusqu'à la chambre. Je ne songe pas une seconde à notre nudité. Durant ce petit flottement, mes pensées s'allouent uniquement au désir de renouer nos liens. J'ai les yeux embués et les mains tremblantes. Je veux qu'il me dévore et je veux le dévorer.

Sans trop de cérémonials, je le couche dos au matelas et m'installe au dessus de lui. Débarrassé de gêne, je m'empale langoureusement à son sexe. La chaleur revient aussi tôt mordre mon ventre et je pousse un gémissement grave.

J'appose mes paumes sur son torse et mes lippes au siennes. Avec plus de rudesse, je bouge et mes chairs l'engloutissent centimètre après centimètre. Impudique, coupable, lubrique. Autant de termes qui pourraient définir les traits de mon visage et l'aura m'enveloppant.

L'extase est là, pleine, pure. J'ai du mal à contenir ma voix et si je me voyais, je serais affligé de honte. Mais je ne me vois pas. Je le vois lui. Je pourrais mourir dans ses bras et ce serait la plus belle des morts.

Hannibal...J'en veux plus...

Ma respiration se casse. Je me m'allonge sur lui, colle son front au mien et ouvre les yeux dans les siens. Ils ne sont pas noirs...Ils sont d'un brun profond, un peu comme l'écorce d'un arbre. Et leur lumière est une sève additive.

Je fonds à nouveau sur ses lèvres. Notre baiser est salé. De la sueur de qui ?
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2016-02-12, 03:47

Open up your eyelids Let your demons run
musique – La cadence de tes hanches ne cessent d’accélérer mais attend à chaque fois l'autorisation de Jack. Quelque part, ce soir, il est maître de toi. Il maîtrise chacun de tes gestes sans même en avoir conscience et toi, tu t'exécutes comme un bon valet. Il est maître de ton monde. Il n'y a plus que lui. Lui et ses grands yeux dans lesquels tu te noies, lui et sa voix qui te dévore, lui et ses entrailles dans lesquelles tu t'enfonces un peu plus profondément à chaque mouvement. Ton visage est en sueur, ton cœur s'écrase contre ta poitrine se mêlant au rythme du sien. Tu as enfin la sensation qu'il t'appartient et cela t'offre une grande satisfaction. Il est à toi. Tu te découvrirais donc un côté possessif ? Jaloux ? Tu l'ignores. Tu espères que non. Et une autre partie de toi espère qu'il ne pense pas à Mary, ni à qui que ce soit. Tu espères qu'il ne pense qu'à toi. Qu'à te dévorer du regarder, qu'à t'embrasser, qu'à te faire l'amour. Parce que de ton côté, Ellen a disparu. Son nom n'invoque plus la douleur d'autrefois et tu te sens fondre en Jack sans aucun remords. Es-tu devenu cruel... ?

Il rompt le lien et tu te sens très vite orphelin de sa chaleur. Il t'attire jusqu'à sa chambre dans laquelle vous vous effondrez sur le lit et reprenez l'acte de plus belle. Tu regardes le corps de Jack s'élancer contre toi et tu t'en mords la lèvre. Il est vraiment trop beau, tu veux le bouffer tout entier. Tu accompagnes ses soupirs lascifs lorsque tu te retrouves à nouveau en lui, étouffés par de nouvelles embrassades auxquelles tu participes avec faim. Tes doigts s'enfoncent dans son fessier et tu accompagnes le mouvement de ses hanches. Ta paume est douloureuse, tu sens déjà la plaie se rouvrir mais tu es tellement avide de plaisir que tu pourrais la perdre en chemin que cela ne stopperait pas ton élan. J'en veux plus te susurre-t-il de sa voix tremblotante. Tu le renverses à ta place et ne te fais pas plus prier que ça, entourant son membre de tes doigts pour le caresser avec fermeté tandis que ton bassin de cesse de se mouvoir. Tu te fais peut-être plus brutal, plus agité, la douceur est toujours présente car tu ne fais pas que t'envoyer en l'air, non. Tu fais, comme dit plus tôt, l'amour à quelqu'un. C'est là toute la différence – tu supposes.
Tes soupirs lascifs deviennent plus rauques, tu meurs de chaud. Tu peux sentir ton poitrail moite se coller au sien dans tes coups de hanches. Tu n'es plus si performant qu'avant, haha.

« Laisse-toi faire. »

Ce n'est pas un ordre à proprement parlé, bien entendu qu'il peut ne pas se laisser faire s'il le souhaite.
Tu profites de cet instant de pause pour reprendre ton souffle et le tourner jusqu'à ce que son ventre se repose contre le matelas. Cette position est.. moins embarrassante dans le sens où vous pouvez difficilement pour regarder mais également plus embarrassante car.. merde. Il est vraiment trop canon.
Ton torse s'applati contre son dos et tu accentues d'avantage tes vas et viens, soufflant ton plaisir contre son oreille et en profitant pour laisser quelques marques à la base de sa nuque.

« Ce serait dommage que tu m'oublies... »

Tu parviens à rire, même avec la respiration hachée. Tu essayes simplement de te détendre mais malgré tout, c'est une tâche ardue. Tu entremêles ses doigts aux siens et embrasses sa joue, lui accordant un maigre sourire qu'il ne pourra sans doute jamais deviner.



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2016-02-12, 22:56

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carbone x hannibal

M U S I Q U E

Il me renverse et je me laisse faire sans contester. À quoi bon chercher à rester maître de moi ? Ainsi lové entre lui et le matelas, mon extase devient une symphonie.

Je n'arrive plus à étouffer mes plaintes et je suis partagé entre la honte de m'entendre aussi lubrique et le désir de l'être davantage. Lorsqu'il accentue le rythme, mes poings se serrent et j'étrangle ma voix contre les draps. J'ai tellement chaud et si peu d'air.

Je me cambre, mes muscles se raidissent. Ses mains sur mon sexe me rendent fou, comme si je ne l'étais pas déjà assez. Jack, si tu te voyais...

Ma nuque me lance de ses morsures. « Ce serait dommage que tu m'oublies... » Il rit. Et malgré ma complaisance, j'arrive à lui rendre son rire. Il y a quelque chose de légèrement mélancolique dans le timbre de sa voix. A t-il sincèrement peur que je l'oublie ? Je ne saurais dire si c'est réellement le cas ou non, mais qu'importe.

Une nouvelle fois je me retourne. Je veux le voir.

Hannibal, regarde moi.

Je l'enlace et plonge mes yeux dans les siens.

Il n'y a aucune chance. Jamais.

Et d'un sourire je l'embrasse et d'un soupire je fonds dans sa gorge. Mes mains glissent sur son dos. Il est trempé.

Mes cuisses l'enserrent avec force et je bouge plus vite, de manière presque frénétique. Mon esprit se noie à nouveau dans les limbes du plaisir. Je ne distingue plus que le plafond et les quelques mèches zébrant mon visage.

Quelques minutes encore et je sens mes limites s'effondrer. Je pousse un râle profond, mes ongles s'enfoncent dans sa chair. Mon visage se perd à l'angle de son cou et je me libère. De légers spasmes me saisissent encore. Puis plus rien. Je me sens vidé de toute énergie. Une mort douce et délectable dans laquelle je me laisse aller.

Je m'enfonce dans les draps et cherche à calmer ma respiration. Mais mon coeur est encore à la guerre et je suis sûr que mon poitrail n'en cache rien. Je n'en reviens toujours pas d'à quel point ce désir assouvi est bon. Jouissif est plus juste.

Pas mal... vieil homme, dis-je en un murmure haletant.

Ma malice revient et chemin faisant, elle investit mon sourire. Mes bras l'amènent à se souder à moi et j'embrasse sa chevelure en pagaille. Elle sent le citron. J'étouffe un petit rire. Vraiment, nos jeux sont au moins aussi puérils que nous sommes adolescents.

Je ne pensais pas qu'un jour...

Je marque une pause, peu sûr que ce soit le moment propice à ce genre de paroles. J'ai encore chaud et son corps, à l'égal du mien, est moite. Ne devrions-nous pas prendre une douche ? Non... Je ne serais pas capable d'aligner deux pas. Vile créature que la douleur... À présent que mon plaisir est comblé, elle revient hanter mes reins. Je grimace.

Et peut-être un peu en dépit de ma conscience, je poursuis plus calmement.

...Je ferais à nouveau l'amour.

Je me sens un tantinet embarrassé mais mes joues étant déjà rouges, j'ai le luxe de ne pas avoir à cacher le dit embarras. Or, plus que ce dernier, c'est un étonnement sincère qui flotte à lauré de mes pensées.

Après Marie, ma vie sentimentale se résumait à des regrets, à des cauchemars et à de l'amertume. Après Marie, la tendresse ne m'évoquait plus rien. Je n'envisageais plus aucune histoire et l'idée de retomber amoureux me semblait aussi impossible et irréalisable que l'idée d'avoir des rapports.

Hannibal est d'une influence sans équivoque. En deux semaines, il m'a rendu plus vivant que je ne l'avais jamais été. Cela me déchire l'âme de l'admettre, mais il me rend plus heureux que Marie ne le fit les dernières années où nous étions ensemble.

Avec elle, je brûlais la vie par les deux bouts. Avec elle, être raisonnable ne signifiait rien. Toutes ses cicatrices qu'elle ma laissé, aussi bien dans la peau que dans la mémoire, je ne veux plus m'en souvenir. Je veux l'évoquer avec nostalgie et quiétude. Je ne veux plus du démon et de l'image de son suicide.

La prochaine fois très cher, je ne perdrais pas.

J'en reviens avec plus de facétie à notre jeu. Il a gagné certes, mais la prochaine fois ce sera moi. Je m'en amuse d'avance mh mh. Qu'il puisse goûter à la douleur et à l'extase que j'ai enduré et apprécié. Hors de question d'être uniquement celui qui prend.

Vraiment Jack, t'es un gosse !

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2016-02-13, 00:08

And she said that I was the brightest little firefly in her jar
musiqueIl n'y a aucune chance. Jamais. Ton sourire lascif se transforme pour devenir plus doux, plus amoureux. Tu t'arrêtes de bouger quelques courtes secondes pour le regarder yeux dans les yeux et caresser son visage mais très vite, le désir revient à grand pas et tandis que tu l'embrasses, tes hanches reprennent à vivre allure leur danse endiablée. Tes mains s'abandonnent à chaque parcelle de sa peau, tu veux la sentir encore et encore. Plus près de toi, tu veux qu'elle fusionne avec tes paumes, tu veux ne faire qu'un avec lui. Depuis combien de temps n'as-tu pas tant aimé faire l'amour à quelqu'un, t'enfoncer dans ses entrailles et y trouver plus que du plaisir ; du réconfort. Lorsqu'il te tient ainsi, les jambes scellant ta taille et ses ongles t'arrachant doucement le dos, tu as l'impression qu'il ne partira jamais, que ce n'est pas un mensonge, que tu peux le voir comme une promesse. Tu ne crois pas aux promesses pourtant, tu n'en fais pas – à l'exception près de celle que tu as pu prononcé l'autre jour, certes. Mais tu veux t'en persuader : Jack restera, quoi qu'il importe.

Puis enfin, tu atteins l'apogée de ce plaisir intense. Tu te déverses en lui dans un râle accompagnant le sien, tes muscles se contractent tout entier, tu t'accroches encore plus à lui. Pendant quelques secondes, ton poitrail ne se décolle pas de son compagnon. Vous cœurs se mêlent, valsent entre eux. Tu peux le sentir épuisé, exalté. Ca t'arrache un maigre sourire qui ne cesse de s'amplifier lorsqu'il lance une vanne sur ton âge. Tu n'es jamais très susceptible sur ce point, tu en as conscience, ainsi va la vie.
Tu te laisses glisser à ses côtés en t'assurant de rompre le lien le plus délicatement possible – alors qu'au contraire tes vas et viens furent sauvages un peu plus tôt, t'en soucier était un peu tard désormais mais... quand même.
Tu ne t'es jamais senti à bout de force de cette façon, tu en es certain. Même les femmes que tu as pu côtoyer durant ton adolescence n'ont jamais pu absorber ton énergie à ce point. Vraiment, le faire avec un homme, c'est un tout autre monde.

Tu te loves contre lui, le bras enlaçant sa poitrine et la joue écrasée contre son épaule. Les mots qui suivirent t'ont alors transporté dans un tout autre monde ; celui de l'évidence. Je ne pensais pas qu'un jour... Je ferais à nouveau l'amour. Tu parviens quand même à sentir tes joues te brûler. Ca n'arrêtera donc jamais ? Tu as envie de râler contre ton corps incontrôlable. La prochaine fois, très cher, je ne perdrais pas. Tu ris.
Tu ris avant de réaliser ce que ça veut dire, et très vite, ça te calme. Tu te pinces les lèvres et cherches à fuir le regard de Jack. « Ouais... si j'veux bien me laisser faire. »

Finissant par reprendre un ton plus joyeux, tu embrasses son épaule pour te faire pardonner de ta maladresse. L'idée d'être en position passive ne t'enchante pas vraiment mais tu supposes que tu aviseras une fois le moment venu, si tu es prêt à faire cet effort et passer ce cap ou non. Ah, quel con. Tu sais d'avance que tu ferais n'importe quoi pour lui, tu as juste du mal à te l'avouer.

« J'n'avais pas fait ça avec qui que ce soit depuis... Sept ans. Tu te rends compte ? J'suis complètement rouillé même si... Ouais. Tu es le premier. »

C'est un peu embarrassant à avouer mais à quoi bon mentir ? Tes gestes maladroits t'ont sans doute trahi de toute façon. Et faire l'amour, c'était bien différent de s'envoyer en l'air. On n'cherche pas à faire mal, ni à s'extasier. On veut juste.. Partager ? Tu supposes.
Tu fixes le plafond en te remettant sur le dos, le dos de ton crâne reposé contre ton avant-bras. Tu peux sentir une goutte de sueur couler le long de ta tempe. L'ardeur des battements de ton cœur ne cesse pas, bon sang. Et tes jambes sont engourdies. Un vieillard, ahah.

« Je me demandais... »

Et aussitôt chassé, l'embarras revient à la charge. Ta voix est un peu hésitante, tremblotante. Tu essayes de cacher tes incertitudes derrière ton souffle haché.

« Un couple ce... C'est ce qu'on est. Je crois ? »

Ton visage change de côté à nouveau. Il est vachement blanc, ce mur. Ah bordel, quel lâche tu es. Mais tu te sens tellement gêné de poser une telle question, pourtant elle semble essentielle pour... pour confirmer. Confirmer ces baisers, ces regards.

« Désolé, c'est un peu bizarre comme question. »

Tu prends ton courage à deux mains et t'installes sur le flanc pour caler ton visage contre le creux de son cou et en caresser l'épiderme du bout des lèvres.



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Carbone
Carbone
COLONEL // PREDATOR
by your side ϟ carbone [r18] 359331JARED
2016-02-13, 02:46

TOUCHING YOU MAKES ME DIE INSIDE

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Je pourrais fondre contre lui, m'imprégner totalement de sa présence. L'enlacer m'est à peine suffisant. C'est tout de même étrange, l'amour. Ce besoin si dévorant de vouloir fusionner avec la personne, de vouloir dévorer autant son corps que ses secrets. J'ai presque le sentiment d'être un ogre, d'être avare.

Je ne m'imagine même pas une seule seconde désirer quelqu'un d'autre. Quand bien même on m'offrrirait la plus désirable et jolie des femmes, je ne lui porterai aucun intérêt. Un homme ? Encore moins. Je n'en ai jamais regardé, je n'en regarderais jamais. Hannibal sort du lot. L'amour n'a pas de sexe, pas vrai ? Vraiment, cela me fascine.

« Ouais... si j'veux bien me laisser faire. » Il rit puis baise mon épaule, sans doute un peu gêné. Cela m'amuse et j'ai soudain l'image, ô combien plaisante, de moi le pén-. Ah non Jack, calme toi, comme si t'en avais l'énergie de toute manière. Je pouffe le plus silencieusement possible.

Avec plus de calme je l'écoute me parler. Nous sommes vraisemblablement dans une situation similaire niveau passé sentimental. Cela fait déjà sept ans qu'Ellen est morte ? Je tique. Je n'ai jamais pris conscience de la chronologie de nos vies. J'étais encore avec Marie il y a sept ans, lorsque lui perdait pieds. J'aimais et coulait une routine paisible, lorsque lui voyait la sienne sombrer. J'en ai la gorge un peu nouée.

« Tu es le premier. » Ses derniers mots entravent la peine qui germait en moi. Et je me sens profondément bien. Un peu comme si tous les maux du monde étaient en pause. Un peu comme si tous nos soucis s'étaient envolés. Troquerais-je mon pessimisme coutumier pour de l'optimisme ?

Il se décale un peu et je peste en silence. Je rabat les draps sur nous et bouge de manière à de nouveau être scindé à lui. Mes jambes glissent entre les siennes. Je ne veux pas qu'il me fuit, ni du regard, ni du corps. Être possessif est une nouveauté et une nouveauté un peu difficile à gérer.

« Je me demandais... » J'écarquille les yeux, surpris par le peu de contenance de sa voix. Je rêve ou il rougit ? « Un couple ce... C'est ce qu'on est. Je crois ? » Inévitablement, j'esquisse un sourire niais et mes joues s'empourprent. Nous voilà comme au premier jour, deux grands cons, deux grands enfants. Je bredouille des borborygmes digne d'un primate. Vraiment Jack, t'as pas l'étoffe d'un trentenaire.

Il s'excuse et se retourne pour me faire face. Impossible de cacher ma gêne et sa couleur pivoine. Je me pince les lèvres et inspire profondément. Bénie - je ne me lasserais jamais de le dire - soit ma malice. Sans elle, ma franchise peinerait à faire surface.

Un couple oui...

Mes yeux s'animent et je m'en vais lui mordre le bout du nez.

Alors tu m'inviteras au cinéma, je t'inviterais au restaurant ? On ira marcher main dans la main sur la plage ? Et on prendra des bains ensemble avec une musique douce, des pétales de rose et des bougies ?

J'éclate d'un rire doux et me presse un peu plus contre lui. Je suis mauvais joueur car j'ai beau me moquer de ces mièvreries, intérieurement, elles ne me déplairaient pas. Ah Jack, tu es irrécupérable.

Une énième fois je change de position, me met de biais et plaqué à son buste. Ah oui, c'est vrai... Nous sommes nus. Sentir mh, et bien, nos intimités l'une contre l'autre me rappelle que... J'aurais peut-être dû me rincer. Je sens couler sa jouissance entre mes cuisses. Mes joues dépassent le stade pivoine : elles deviennent carrément carmin vif.

Je n'ose même plus ciller d'un centimètre et préfère perdre mes pensées dans ses yeux. La douche attendra, mes fesses aussi...

Un couple. Nous sommes un couple. Je me le répète à m'en faire perdre l'esprit. J'ai envie de les lui dire, les mots fatidiques, les mots qui scelleraient une bonne fois pour toute notre relation. J'ai vraiment envie. Ils traduiraient alors tout ce qu'il est, tout ce que nous sommes, tout ce que nous serons. Je veux les lui dire. Allez Jack.

Hannibal ... mh ...

Je me tâte, quittant son regard, le retrouvant, le quittant, le retrouvant encore. C'est si simple. Cet aveu ne m'aura pourtant jamais paru aussi difficile. Je le répétais presque tous les jours à Marie. Est-ce si différent ? Oui. C'est totalement différent.

Allez Jack. Allez !

Je t'ai-.

Ma voix s'étrangle, je racle ma gorge. Et de la manière la plus enfantine qui soit, je pose mes mains sur ses oreilles et mes lèvres contre les siennes.

Je t'aime.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
by your side ϟ carbone [r18] Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-13, 03:28

You know that I could use somebody, Someone like you
musique – Ah, il se fiche de toi, forcément. Tu tires un peu la moue et lèves les yeux au ciel sans oublier que tu n'arrêtes pas de sourire. Franchement, il est irrécupérable. Il a ce don de casser les moments les plus intimes et confidentiels par des plaisanteries ou des maladresses, un peu à la manière d'Aurore.. Tu es curieux de savoir si toute la petite famille se présente avec les mêmes traits. Si oui, tu préfères éviter les repas de Noël dans le futur. Le futur. Te voilà à y penser, toi qui, pourtant, dans ton pessimisme naturel, préfères te contenter de l'instant présent. Mais tu ne peux pas t'empêcher d'imaginer c'que vous pourriez bien donner tous les deux ensemble dans quelques mois, quelques années. Tu divagues. Ca risque d'être toi, le futur papy gâteau.
Ses cuisses s'enroulent autour des tiennes, tu peux sentir le résultat de vos ébats s'y étaler mais ça ne te dérange pas plus que ça. En revanche, Jack, semble très embarrassé. Ca t'arrache un léger rictus que tu tentes d'intérioriser tant bien que mal pour ne pas le gêné davantage – même si cela pourrait compter comme une douce vengeance.

Hannibal... mh... Tu hausses un sourcil. Son regard te fuit puis te retrouve dans une danse incessante. Ton cœur bat plus fort, la curiosité t'emporte. Qu'est-ce qu'il a bon sang ? Il est toujours stressé comme ça ou quoi ? Ou peut-être que toi tu es trop nonchalant de ton côté, tu l'ignores. Je t'ai-. Tu penses avoir compris. Tu penses que ta phrase s'est finie dans ta tête et il n'en faut pas plus pour que tu t'envoles sur ton petit nuage. Tu avais tenté de le lui dire, l'autre jour. Alors oui, tu sais. Tu sais ce que c'est. Je t'aime. Tu l'entends à peine, mais cela te suffit pour te donner l'impression de mourir sur le matelas. Tu te sens con. Vraiment con. Jusque là, c'est toujours Jack qui s'est lancé le premier, qu'il s'agisse dans les baisers que dans les caresses, et maintenant dans sa déclaration. Tu serais presque jaloux.
Mais malgré ta surprise à entendre ces quelques mots, ton sourire ne fait que s'élargir jusqu'à tes oreilles. Le dernier je t'aime remontait déjà à... Non. Peu importe. C'est différent. C'est Jack. C'est maintenant. Tu chasses le passé de ta tête. Tu n'en veux pas. Tu n'en veux plus. Tu n'veux qu'ces mots à lui et s'ils devaient être les seuls à avoir exister dans ta mémoire, alors qu'il en soit ainsi. Ce serait même tellement préférable. Comment ta vie se serait déroulée si Jack était arrivé un peu plus tôt ? L'aurais-tu seulement regardé en le désirant ? Probablement pas. Non, probablement que tu l'aurais vu comme un homme trop attaché à sa femme, un homme qui vivait dans son ombre et vice versa. Tu ne te serais jamais retourné pour le fixer et quand bien même tu aurais eu l'occasion de lui adresser la parole, il n'aurait pas attiré ton attention. Mais à ce jour, Jack dégage cette mélancolie incroyablement belle – et tu ne cesses de te le rappeler dès que tu te plonges dans ses yeux clairs que tu aimes tant. Ce dont tu es sûr, c'est qu'une partie de toi aurait regretté de ne jamais avoir goûté à ses lèvres mais aussi à son amour. Ah fait chier, tu deviens sentimental maintenant.

Ton pouce s'égare contre sa pommette et tu demeures de marbre. Tu plonges dans tes pensées et surtout dans tes rêveries mais enfin, tu fais l'effort de lui rendre ce qu'il t'offre – sans chercher à faire l'enfant ; « Je t'aime aussi, Jack. »

Tu ne veux pas laisser traîner ça. Tu ne veux pas balbutier pour le lui dire. Tu ne veux pas hésiter. Tu ne veux pas avoir honte. Tu ne veux pas chasser le naturel. Tu ne veux pas être faux. Pour tout avouer, tu crevais d'envie de le lui dire de vive voix. Depuis quand ? Tu l'ignores. Tu as l'impression que cela fait dix ans, au moins. « Mais compte pas sur moi pour faire des trucs aussi niais, j'ai plus seize ans. » Tu te sens obligé de vite bifurquer sur une plaisanterie – qui ne l'est qu'à moitié d'ailleurs – pour ne pas te laisser virer au rouge. « Mh, attends, tu as quelque chose là... »

Tu te rues contre sa gorge et y laisses une nouvelle marque rouge, riant doucement en même temps. « Voilà. Y avait un peu trop de peau. »

Tu embrasses la marque rougeâtre abandonnée sur son épiderme et constates l'ampleur des dégâts par la même occasion. Vous en aviez partout, de vraies gaufres ! « Demain ce sera écharpe pour tous les deux, sinon ta p'tite elle va poser des questions hein... Carbone. »

Tu lui pinces gentiment la joue avant de le serrer contre toi – n'est-ce pas la centième fois que tu le fais en si peu de temps ? Tu t'en fous. C'est trop bon.

« Le meilleur dans tout ça c'est que je ne pense plus à elle. C'est... C'est étrange. J'suis comme libéré d'un poids. C'est juste toi, maintenant. »

Dois-tu te sentir coupable ? Car tu n'y arrives pas. Arrêté il y a sept ans pour meurtre avec le souvenir de son sang qui dégoulinait entre tes doigts tandis que tu la tenais contre toi... Et aujourd'hui dans les bras d'un homme, heureux. Tu serais capable de te dégoûter, mais tu n'y parviens pas.

« Comment tu te sens ? »

Tu fais plutôt référence à son passé et ce qu'il en est aujourd'hui plutôt qu'à ce qu'il vient de se dérouler. Tu n'oses pas trop aborder le sujet mais... Ta curiosité et ton inquiétude prennent toujours le dessus.



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