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by your side ϟ carbone [r18]

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
by your side ϟ carbone [r18] - Page 3 Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-26, 21:28

i want you to want me
musique – Ca y est, Jack le fou furieux est de retour ! Il se jette sur toi à juste titre et te bats à l'aide d'un coussin. Tu ne peux pas t'empêcher de rire en même temps, le souffle coupé. Quoique tu préfères ce genre de souffrance plutôt que ses coups de poing qui, eux, sont vraiment douloureux. T'as presque l'impression de lui avoir fait des promesses en l'air ; celle de courir toujours devant lui sans jamais t'arrêter. C'est comme si tout ça n'existait plus. Mais que grand bien vous en fasse.
Tu mets un moment – tout comme ton compagnon – à remarquer qu'il est nu, sur toi. À contrario, ton sourire ne fait que s'étirer et s'annonce sans doute un chouya plus malhonnête que ce que tu voulais. Alors qu'il s'écarte de toi d'un bond, tu tends les bras pour le rattraper dans le seul et unique but de commencer à le bouf-Jaaaack, mon chéri nous sommes là !

Ta bouche se referme tout aussitôt. Merde. (On peut dire que c'est un moyen efficace pour débander, ceci dit). Tu accours jusqu'à ta chemise pour la boutonner et la rentrer dans ton pantalon. Tu n'as même pas fait un brun de toilette et... Aaaah ! Tant pis. Ce n'est pas Aurore qui va te faire la remarque et la mère... La mère finira bien par déguerpir assez tôt. Tu ne peux pas t'empêcher d'angoisser alors que Jack se rapproche de la porte d'entrée. Tu restes comme un con devant la porte de la chambre en espérant qu'il renonce à cette fête d'anniversaire mais. Non. C'est tellement égoïste. Tu reprends ton souffle et finis par l'accompagner. Le panneau s'ouvre et découvres le visage de sa mère. Bizarrement, elle est comme tu l'imaginais. Enchantée, je suis la maman de Jack ! Madame Grimm. Mais appelez-moi Nancy. Tu tentes un sourire, mais il est embarrassé. Tu n'as jamais été à l'aise avec la famille des autres – preuve avec les B-Yldnn durant ta jeunesse. Au premier coup d'oeil, l'image du dragon se dissipe. Elle paraît plutôt mielleuse avec son fils, ça te rassure. La tienne aurait été beaucoup plus stricte et méfiante.
En plus de ça, tu as appris une nouvelle information : il s'appelle Jack Grimm. Tu sens que la situation va tourner en ton sens aujourd'hui, étrangement.

« Hannibal. Juste... Hannibal. »

Tu ne préfères pas donner ton nom famille car c'est bien ce que les médias diffusent généralement. Tu aurais même profité de l'occasion pour te présenter sous ton second prénom afin d'assurer à cent pour cent qu'elle ne puisse se douter de rien mais Aurore est une enfant et.. Et elle te connaît sous ta vraie appellation. Quel foutoir.

« Hanniiii ! Alors tu as tué tous les méchants ?! »

Elle s'élance à ton cou. Tu envoies des signaux de détresse à Jack et. Merde ça se porte comment ces trucs ? Bon euh ça doit pas être si compliqué. Tu passes tes mains sous ses bras et la soulève pour la ramener contre toi. « Euh... Oui. Y en aura plus. » Tu essayes de la jouer discrète, heureusement que Nancy s'est éloignée avec Jack et n'a pas entendu ça – car si Jack dit vrai, elle aurait sûrement demander des explications. Non rien on avait juste la mafia italienne à nos trousses et j'ai assassiner un mec devant votre petite fille. Ca le fait définitivement pas.

Tu prends places à table sous la demande de Jack. Il n'est vraiment pas à l'aise, mais bizarrement, cela t'amuse. Jusqu'à ce que tu sentes le regard pesant de Nancy sur toi – que tu tentes d'esquiver en te concentrant sur ton thé.

« Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? »
« Mais non mamie ! Je t'ai déjà dit qu'il était amoureux de Carbone ! »

Tu manques de cracher ta boisson et c'est avec difficulté que celle-ci s'enfonce dans ton gosier. Ca va être l'Enfer. Tu attrapes une serviette et t'essuies la bouche – oui parce que tu t'en es quand même renversé sur le menton.

« Hum.. pas très longtemps... »

Elle pouffe. « Comme il est timide ! » Bordeeel. Ok. Tu comprends mieux ce dont Jack parlais hier soir. Aurore remarque la présence de Crapule et se met à gigoter sur sa chaise. Elle ne semble définitivement pas attirée par les gâteaux et préfère aller caresser la boule de poil sur le canapé. Pendant ce temps, Nancy se penche un peu vers vous et lance dans un ton plein de malice : « Et je me suis toujours demandée... Vous vous êtes toujours intéressé aux hommes ? C'est douloureux ? Ce n'est pas Jack qui m'en parlerait vous savez... »

Ca fait mal ? De quoi ?
Oh non, tout sauf des questions là-dessus. Tu rougis de plus belle et reste stoïque. « Je. Euhm. Je. » Tu veux partir. Aurore revient à la charge. « Je plaisante voyons ! »
« C'est quoi qui est drôle mamiiiie ? »
« Oh eh bien tu sais que ton pè- »
« Des choses d'adulte. »

Non mais me dites pas qu'elle allait vraiment lui expliquer. Tu fais de gros yeux vers Jack, complètement paniqué. « Mais c'est pas juste c'est toujours des trucs d'adulte ! C'est mon anniversaire en plus ! » La peste. Mais ça t’attendrit. Enfin. Non. Ca te fait vaguement sourire. C'est pas comme si... Ah, putain. Tu perds les pédales.
Tiens, en parlant d'anniversaire. Tu te lèves et fais un petit geste de la main pour dire que tu reviens tout de suite. Tu accours jusqu'à l'entrée où tu avais abandonné ta veste hier soir. Au pied du porte manteau, un paquet cadeau. Tu reviens quelques secondes plus tard et le temps à Aurore. « Tiens. Tu l'ouvriras tout à l'heure. »

« Qu'il est attentionné ! On dirait mon petit Jack plus jeune quand il me faisait encore des cadeaux pour la fête des mères... ! »

Tu reprends place à table et fixes Nancy. C'est vrai que tu ne sais pas grand chose de lui, plus jeune. Et tu imagines qu'il n'en parlera pas aisément. Autant en profiter. « Je ne l'imaginais pas comme ça. »
« Oooh vous savez, il a bien changé ! Avec l'âge il est dev'nu comme son père. Il boude pour un rien et il ne veut pas s'ouvrir. Vous auriez dû le voir enfant : a-do-rable. Il avait des petites fesses roses, j'amènerai les photos la prochaine fois ! »
« Bon y a des choses qui ne changent pas visiblement. »

Tu t'étonnes à rire avec elle. Tu en profites pour lancer un regard langoureux et taquin à Jack en face de toi – sans doute au bord de l'explosion. Tu profites d'un moment d’inattention de Nancy pour passer ta langue sur ta lèvre d'une façon on ne peut plus suggestive et termine ta petite provocation par un clin d'oeil.
Bizarrement, toute l'angoisse s'est évaporée au profit de la taquinerie. C'est trop bon.


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Carbone
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COLONEL // PREDATOR
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2016-02-26, 23:43

ARE WE A FAMILY ? I THINK YES...

carbone x hannibal

M U S I Q U E

J'observe mon assiette, elle est fascinante. Une oeuvre d'art ! Les miettes parsemant ses rebords, la couleur de sa porcelaine contrastant avec le jaune de la tarte au citron. Je suis subjugué. Je pourrais l'admirer des heures. Non, en fait j'ai juste envie d'y écraser mon visage. Ma mère continue de piailler comme une pie et si Hannibal me lançait des appels à l'aide du regard il y'a quelque minutes, le voilà à s'amuser de la situation.

Le traître, il pactise avec le démon. Démon qui ne se gêne pas pour attaquer les questions concernant notre intimité. À peine avons-nous pu la créer, la dite intimité, qu'il faudrait qu'on l'étale sous tous les angles ? Aaah, je vais la tuer. Je ne peux même pas me distraire de leur conversation saugrenue en taquinant Aurore. Elle vient de filer pour le divan où dort Crapule. Quelqu'un dans cet appartement tient-il à ce que je m'étouffe d'embarras ou ? Fichtre, Jack, arrête de te lamenter.

Je m'accoude à la table et pose ma tête aux creux de mes mains. Autant en profiter pour voir combien de temps Monsieur tiendra la cadence avec ma mère. Je le contemple, petit à petit absorbé par mes pensées. Sa chemise est froissée. Cela lui donne un côté mauvais garçon diablement séduisant... Mh, je n'avais jamais trop fais attention mais lorsqu'il sourit, il a de discrètes petites fossettes aux coin des lèvres. J'ai envie de l'embrasser. J'en ai terriblement envie. Fais chier.

Je reprends mes esprits lorsque je remarque qu'il nous quitte pour revenir un paquet en mains. Il le tend à la petite fée - tiens, elle est de retour à table. Jack mon vieux, garde les pieds sur Terre. Il lui a donc acheté quelque chose. Je me surprends à le toiser d'une moue attendrie jusqu'à... Jusqu'à la remarque grotesque de ma mère.

Je grommelle, blasé, et me frotte le visage. Aurore décampe à nouveau vers le canapé, non sans d'abord embrasser les joues d'Hannibal. Hannibal... La dragonne glousse. « Bon y a des choses qui ne changent pas visiblement. » Elle glousse plus fort encore. Mes joues s'empourprent et son petit manège me donne chaud. Je veux l'embrasser, je veux lui sauter au cou. Il va me le payer.

Pas de photos maman, pitié. Cela te dérangerait de chercher la crème anglaise au frigidaire ? T'es plus proche.

Elle acquiesce, se lève et j'en profite pour fustiger mon vis à vis tentateur d'un regard provocant. Mon pied glisse sur sa cuisse jusqu'à son entre-jambe, le presse. Lentement, j'effectue le chemin inverse. Visiblement, jouer a le don de me couper à mes angoisses.

En tous cas mon Jack a bon goût. Vous êtes charmant Hannibal ! Vos traits me rappellent ceux de mon grand oncle Andrew, il était métisse asiatique lui aussi ! Un vrai tombeur. Il ne se passait pas un jour sans qu'une fille lui court après... Par contre une fois passé le cap de la première nuit, elles le fuyaient le pauvre.

J'hausse un sourcil, contrarié et lorgne de biais ma mère, revenue plus vite que je ne l'avais prévu, à mon grand damne. Une énième fois je soupire et mes jambes se rangent derrière les pieds de ma chaise. Elle parle, parle, parle sans discontinuité. J'ai les oreilles qui brûlent.

C'est que le pauvre a confirmé la réputation sur, vous savez, la taille... Elle baisse son regard vers le bas puis glousse avant de me donner un coup de coude. J'espère pour mon garçon que vous êtes la preuve que les clichés n'sont juste que des clichés !

Je recrache littéralement le café que je venais d'avaler et asperge la table. Quelle putain d'sorcière !

Maman ! Bon sang !

Si je ne m'affairais pas tant à cacher ma honte et à garder mon sérieux, je l'entendrais étouffer un rictus moqueur.

Bah papa, t'es malade ?

Aurore se rassied à table mais pas moyen de la regarder sans que mes joues ne se crispent. Je veux mourir. J'ai le feu jusqu'au sommet du crâne et un noeud dans l'estomac. Il me faut de l'air, vite. Je me lève, lui tapote le crâne avec nervosité et file en direction de ma chambre. Le temps d'y aller et je retrouve un peu de calme. Marcher m'a fait du bien. Je sors un petit paquet violet enrubanné de la penderie et les rejoint.

Pose le avec tes autres cadeaux ma puce, dis-je en lui déposant le cadeau dans les mains.

Tout sourire elle s'exécute et je reprends ma place. J'inspire une longue bouffée d'air. Plus question de me laisser surprendre et d'offrir le plaisir de ma gêne au monstre parfumé siégeant à mes côtés. À supposer qu'elle ait comprit mon agacement puisqu'elle poursuit avec plus de retenue.

Dites moi plutôt Hannibal,  que faites-vous dans la vie ?
Oh oui mon amour, parle-nous un peu de toi.
Jack, voyons !

À mon tour de pouffer dans ma barbe. Je ne le quitte pas des yeux, facétieux. Je me demande ce qu'il va bien pouvoir lui répondre. Encore heureux qu'elle ne l'ait pas reconnu. Ma mère a bien des défauts mais a le mérite de juger une personne en lui parlant et non en s'attachant aux ouïes-dires et aux rumeurs. Si je dis, encore heureux, c'est que dans l'optique où elle le reconnaitrait, elle le bombarderait de questions lourdes.

Mais surtout, comment vous y êtes-vous prit pour séduire ce gredin sans coeur ? C'est que depuis Mar- ... Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu aussi épanoui.

Sa voix nasillarde se fait plus prudente, plus feutrée. Énoncer un vieux fantôme n'est pas chose aisée pour elle, au moins autant que ce le fut et l'est pour moi. Or je me félicite à passer outre cette remarque et préfère à la nostalgie, ses prunelles. Je les scrute sans ciller, avide d'y voir danser des feux follets. Je veux l'embrasser. Merde, ce que ça m'frustre de ne pas pouvoir.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-27, 01:01

love, love me do, you know i love you
musique –Faire déguerpir la mère quelques instants pour mieux se venger ? Franchement Jack... un vrai gosse. Qui, d'ailleurs, a le mérite de te faire bondir sur ta chaise alors que tu sens une pression entre tes jambes. Tu tentes d'attraper sa cheville au passage en le regardant avec des grands yeux noirs, paniqué, excité et embarrassé mais celle-ci te glisse des mains et le voilà libérer de ta folie passagère. Madame revient aussitôt et ne perd pas une seconde pour féliciter Jack sur le choix de son partenaire. Vous êtes charmant. C'est bien la première fois que tu entends ça venant d'une bonne femme... Ta mère, quand elle te voyait en chemise, te disait toujours que tu ressemblais à un pingouin ou un croque-mort vu que tu passais ton temps à tirer la tête plus jeune. Elle ne t'a jamais dit que tu étais beau non plus, et encore moins charmant. Non, elle te disait tu n'es pas moche. Une façon subtile de démontrer tout son amour pour son fils, supposons... Ce souvenir t'arrache un bref sourire, tu aimerais vraiment présenter Jack à ta famille si seulement tu... Tu n'étais pas un tueur recherché et qu'ils t'avaient renié. Ah. Ce n'est pas le moment d'y penser. Tu te secoues un moment et te remets droit sur la chaise et commence à attaquer quelques mets devant toi.
Tu ne parviens pas trop à suivre le fil de la discussion : elle ne s'arrête pas, et en plus de ça, elle parle vite. C'est un vrai goulag pour les oreilles. Mais forcément, il faut que tu te réveilles au moment le plus embarrassant : parler de la taille de.. Voilà. Jack en crache même son café sur la table. Oh mon dieu. Tu mets ta main devant ta bouche avant de commencer à serrer tes joues entre tes doigts, te donnant un air de poisson qui n'échappe pas à l'attention d'Aurore – elle se met à rigoler. « Hanni ta tête ! » Ok grimacer pour t'empêcher de pouffer devant une gamine n'était pas l'idée du siècle. Tu ne préfères néanmoins pas t'étaler sur le sujet, en espérant que Nancy en fasse abstraction – par pitié...

Les choses semblent se remettre doucement en ordre. Tu souffles enfin. Tout du moins, c'est ce que tu pensais. Que faites-vous dans la vie ? Tu manques de lever les yeux au ciel mais te rattrapes au dernier moment, réalisant à quel point ça pourrait être impoli, surtout face à une femme qui a définitivement l'oeil sur tous les petits détails. Oh oui mon amour, parle-nous un peu de toi. Tu le fusilles du regard, même si quelque part son petit surnom te fait fondre sur place. Mais tout de même. Il pourrait au moins faire un effort pour te donner un coup de main : tu vas finir par gaffer quelque chose de peu prometteur si ça continue, ce fichu interrogatoire. Comment vous y êtes-vous pris pour séduire ce gredin sans cœur ? C'est que depuis Mar-... Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu aussi épanoui. Tes mirettes quittent Nancy pour Jack une énième fois. Epanoui ? C'est vrai qu'à votre première rencontre, il était tout sauf... Comme ça. Ton cœur tambourine dans ta poitrine. Merde t'es vraiment un sale niais, Hannibal.

« Je ne l'ai pas séduit. C'est lui qui a- Non, aucun de vous deux n'a cherché à attraper l'autre. Enfin, ça c'est fait naturellement, je crois. »

Tu te racles la gorge et bois une gorgée de ton thé avant de reprendre. « Et je suis chef de gang. Du coup je gère des réseaux de drogue, de prostitution, de trafic d'organes et d'armes, ce genre de truc... La routine quoi. » Tu la regardes lourdement et très sérieusement. Elle se tient silencieuse quelques secondes et tu espères que Jack panique assez pour ne plus te laisser seul face à ce fameux dragon la prochaine fois.

« Oh vous me faites marcher ! » S'esclaffe-t-elle en te donnant une tape amusée sur l'épaule. Tu en ris toi-même. Si elle savait.
« Oui, oui. Je suis juste professeur dans un club de boxe thaï. »
« J'en connais un qui aurait bien besoin d'en reprendre des cours, au lieu de sécher les entraînements, n'est-ce pas ? »

Elle lance un regard insistant sur Jack. Alors c'est plutôt un mauvais élève ? Tu hoches un peu la tête, amusé. Tu l'imagines en bad boy comme dans les séries américaines et même avec une image pareille, tu ne peux pas t'empêcher de tomber amoureux de lui. Arrête tes conneries Hannibal.

« Du moment qu'il est bien dans sa peau c'est tout ce qui m'importe. »

Putain. Tu as pensé trop fort. Tu étais en train de reluquer et Jack et. Et. Et c'est sorti tout seul. Kjsqjdnskjfn. Tu entends Nancy pousser un petit couinement surexcité. Elle va encore faire une remarque, elle va encore faire une rema-

« JE VEUX OUVRIR MES CADEAUX ! »

Bénie soit Aurore. Tu soupires de soulagement et te tournes vers elle. « Aucune objection votre honneur. » Elle t'adresse un grand sourire et montre toutes ses dents avant de courir jusqu'au salon où elle avait éparpillé les différents carrés colorés. « Je suis curieuse de voir ça aussi ! » Nancy se lève et court presque jusqu'au canapé. Y en a pas un pour rattraper l'autre, chez les Grimm. Tu suis le mouvement, attendant que Jack te passe à côté pour lui offrir un baiser discret sur la mâchoire. Tu n'en pouvais plus t'attendre, il fallait que tu l'embrasses. Tu restes debout à côté du canapé, les bras croisés, et observes la petite se saisir du premier cadeau : le tien. Le plus mal emballé. « Il est pas beau ton paquet Hanni... ! » Tu ne sais pas si tu dois exploser de rire et de gêne parce que sa phrase est vraiment tendancieuse ou juste te mettre dans un coin pour 1) avoir pensé ça 2) avoir effectivement fait un paquet cadeau (entendons-nous bien) très laid. C'est pas ton truc les travaux manuels vu que tu casses tout ce que tu touches.

Aurore défait le papier et se retrouve enfin face au véritable présent. Mh. Tu n'es pas certain que ça va lui plaire. Tu avais laissé chez Faelan un très vieux polaroid que ton père t'avait offert plus jeune – tu n'as jamais été intéressé par la photo, et c'est une vieillerie. Mais tu supposes que ça peut plaire à un enfant, d'autant plus que cela a une certaine valeur sur le marché : c'est un produit rare. « Mh c'est une sorte d'appareil photo, donc faut que tu regardes dans le viseur et que tu app- » À peine as-tu commencé à t'avancer vers elle pour lui expliquer que tu sens un flash t'agresser d'un coup. Tu fermes les yeux et fais demi-tour en te frottant les paupières. Ok. ok. Elle a compris plus vite que prévu. Elle rigole et semble surprise de voir la photo sortir comme cela du boîtier. « Waah ! MAGIE ! Par contre t'as une tête bizarre dessus Hanni... »
« Oui oui bah, jette-la... »

« Un polaroïd, comme c'est original ! Où l'avez vous trouvé ? »
« Mon père est antiquaire alors... »

C'était bien le dernier souvenir des Somerset qu'il te restait. Tu l'avais laissé chez Faelan après ta sortie de prison en te disant que ça l'intéresserait plus que toi mais il ne faisait que prendre la poussière. Il est définitivement mieux avec Aurore qui ne cesse de canarder l'appartement de photo. Tu es content de voir ce vieux truc avoir une nouvelle vie.

« Crapuuule t'es où ? » Elle regarde sous le canapé et la table basse. Le chat a encore disparu. Enfin, c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que cette sale bête déguerpisse de nulle part en courant comme un dingue avec quelque chose dans la gueule. Il se met au milieu du salon et s'allonge sur le flanc en faisant ses griffes – jouant avec rage ? - sur un morceau de tissu. Le body. Le chat joue avec ce putain de body. Oh non. « Avec quoi tu t'amuses encore ? Jack tu as laissé traîner tes affaires, quel âge tu as !? »
Tu croises les bras et tu pouffes de rire. Nancy se penche vers Crapule pour attraper la chose, comme Aurore et... tu espères que Jack va réagir.
Tu te demandes quel Grimm va bien pouvoir attraper ce body.

Mmh sur lequel peux-tu bien parier... ?


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Carbone
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COLONEL // PREDATOR
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2016-02-27, 02:22

ARE WE A FAMILY ? I THINK YES...

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Je suis partagé entre le désir de fondre tant il m'arrache des battements papillons et le souhait de me cacher sous terre tant ma mère s'évertue à briser mon image sérieuse. Je n'ose leur couper la parole ni intervenir et mon dilemme ne se résoudra pas. Je préfère écouter avec attention et m'offre le luxe de détailler une seconde fois son visage. Elle n'a pas tord ma mère. J'ai bon goût. T'es beau Hannibal, tellement beau. Je pouffe dans ma barbe, faisant au mieux pour qu'ils ne me remarquent pas. Jack, te r'voilà sous tes airs d'adolescent.

Sans lui apporter nulle aide, je le laisse révéler la vérité quant à son travail sous couvert d'un faux mensonge. Ma mère y croit, forcément et je me joins à leurs rires. Je lui tire mon chapeau. Il a su dompter la dragonne sans trop de difficultés. C'est qu'il est doué. S'il pouvait l'être autant à ne pas m'aguicher de ses yeux de biche, je lui en serais reconnaissant. Je commence à frémir intérieurement, cela va devenir problématique à force. « Du moment qu'il est bien dans sa peau c'est tout ce qui m'importe. » Il cherche ! Je souris, pas peu fier d'une si jolie déclaration.

Puis Aurore débarque et sonne l'heure des cadeaux. Il me vole un baiser, je flotte un instant. Pas le temps pour réclamer davantage, la blondinette se fait remarquer. Sa joie me contamine et je l'observe avec une moue moqueuse critiquer l'emballage cadeau d'Hannibal. Paquet. Je l'observe, il se contient de pouffer. Ne me dites pas que... Oh non, ça y'est, j'ai une image érotique en tête. Merde. J'étouffe un hoquet hilare. Ma mère nous inspecte tour à tour du coin de l'oeil, suspicieuse.

Aurore s'époumone en petits cris stridents, excitée par son cadeau. Un polaroid... Je n'en ai pas vu depuis si longtemps. J'ai une grande affection pour les vieux objets, il a su choisir à la perfection. Eh oh Jack, ce n'est pas ton cadeau ! « Mon père est antiquaire alors... » J'hausse un sourcil, attentif. Il ne m'a jamais parlé de sa famille. J'ai la subite et irrépressible envie de lui poser des questions dessus mais - ce n'est pas le moment.

Aurore mitraille l'appartement de photos et tandis que ma mère bavarde sur le charme des antiquités, mes yeux suivent ceux d'Hannibal et tombent sur le chat. Crapule. Crapule avec le body. Hannibal éclate de rire. Ma mère et Aurore se penchent à sa rencontre. Je vacille, racle ma gorge. Ce satané diablotin, ce ventre sur pattes, ce sac de puces vil et perfide...

Sans réfléchir, je me jette à plat ventre sur lui et lui écrase la queue. Oops. M'enfin il le mérite le salaud. Je lui arrache le sacrilège noir des pattes et tandis que je me relève, bégayant déjà une excuse, Aurore me chipe le tissu des mains. Merde, vaincu par la cadette. Je blêmis.

Papa mais c'est quoi ce truc ?

Ma mère l'attrape et l'inspecte brièvement avant d'éclater de rire à son tour. Elle me le tend en essuyant une larme au coin de l'oeil.

Oh mon Jackou, je ne te connaissais pas ce genre de penchants.
C'est quuuuoi ?
C'est un...mh...Un vêtement de sport appartenant à ton père. Elle glousse et fait un clin d'oeil à Hannibal. Pas besoin d'être devin pour comprendre de quel sport elle parle.

Je passe une main sur mon visage, désespéré et m'empresse de rouler en boule le sous-vêtement sans manquer de maudire une énième fois la voisine Guérande. Je le jette en direction de ma chambre et tente de calmer le jeu en toussant. Oui, en toussant. Jack, t'es pas doué.

Je prends le cadeau violet, celui que j'ai choisis et le tends à la fée sautillante. Chargeant ma mère de garder son précieux appareil photo le temps qu'elle déchire le papier, quand chose est faite, elle crie. Encore. Je n'ai même pas besoin de lui expliquer que c'est une boîte à musique, mademoiselle se débrouille très bien toute seule à première vue.

Ma puce, viens, Mamie veut faire une photo ! Hannibal, lui ordonne t-elle presque, collez-vous à Jack je vous prie ! Elle glousse. Sérieux...

De nous trois, Aurore est celle qui sourit le plus naturellement, parfaitement calée entre nos jambes. Mais alors que ma mère s'apprête à prendre la photo, la maligne nous pince à tous deux les cuisses. Clic. Photo faite. Une qui rit, deux qui grimacent. Clic. Une seconde. Je me dépêche de m'écarter en donnant une pichenette sur le nez de notre tortionnaire.

Hop, elle récupère son polaroid, gardant dans l'autre main la boîte et s'empresse de filer sur un canapé pour tenter d'amadouer Crapule. Elle est persévérante la gosse.

Oh que vous êtes beaux ! Hannibal, gardez celle-ci. Elle lui glisse la première dans la poche de son pantalon et agite la seconde sous mon nez. Fils, tu vas me la faire agrandir et encadrer, ou t'auras de mes nouvelles.

Je râle et lui vole le cliché des mains en l'observant une minute. Il a le mérite de retranscrire la joie. J'en ai le coeur qui se serre. Oh Jack, vieux romantique. Et tandis qu'elle se dirige vers sa petite-fille avec ses cadeaux, j'en profite pour entraîner Hannibal vers la cuisine. À l'abris des regards, derrière la porte d'un des placards, je me jette à ses lèvres.

Je n'ai pas eu de réel baiser encore aujourd'hui. À présent que je peux réclamer mon dû, je jubile. Mon sourire s'élargit tandis que je cherche la douceur de sa langue. J'ai le souffle aux aboies et le palpitant qui s'agite. Mes doigts glissent sur la boucle de sa ceinture. Deux ados aux premiers jours de leur relation. Il ne se passera donc pas une minute sans que je veuille le toucher ?

Tu ne trouves pas le comptoir un peu trop propre ? je murmure langoureusement à son oreille, non sans me rappeler, coupable, la scène à laquelle je fais allusion.

Ma mère trouve judicieux de revenir au moment même où je m'écarte et machinalement elle détourne le regard avant d'étrangler un petit rire sournois. Bénie soit ma malice qui me sauve de toute gêne. Je glisse mes mains dans les siennes et l'entraîne jusqu'à la table. Nous nous rassoyons et la dragonne fait de même.

Hannibal, vous plairiez sans doute à James, mon mari. Je serais ravîe du coup de vous avoir à dîner avec Jack. Cela fait si longtemps qu'il n'est pas venu chez nous. Je suis sûre qu'avec vous à ses côtés, il osera, pas vrai ? Elle me regarde.

Je racle ma gorge. Hannibal ne plaira jamais à mon père car mon père sait qui il est. Car mon père est buté, hargneux et orgueilleux de surcroit. Si le fait qu'il juge que personne ne remplacera jamais Marie peut sembler être le cause du jamais, il ne l'est qu'à moitié. Il n'est pas un haut gradé du Ragnarok pour rien. Ses idées sont contraires aux miennes, contraires à ce que défend Hannibal. Maman, là, pour une fois, t'as tord.

Peut-être un jour oui.

Je coupe le gâteau au chocolat et appelle Aurore d'un signe de main pour qu'elle vienne en manger. Sans lui demander son avis, je sers une part à Hannibal. Une part que j'imbibe de coulis de citron. Mes yeux ne le quittent plus. Mes lippes s'étirent. Ce coulis de citron, je le dégusterais à nouveau et volontiers sur sa bouche. Ah Jack, arrête.

Votre père est donc antiquaire. Que fais votre mère ? Avez-vous des frères ou des soeurs ? Je suis pipelette, pardonnez-moi ! N'fais pas genre maman. Oh et, quel âge avez-vous ?

Je déguste tranquillement mes premières bouchées, réellement curieux de connaître les réponses aux questions de Madame - pour une fois.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-27, 11:23

love, love me do, you know i love you
musique – Gagné ! C'est Aurore qui l'a eu. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire avec triomphe en voyant que tu es plutôt bon aux paris, finalement. Crapule part tirer la gueule dans un autre coin de la pièce et tu n'arrives pas à contenir tes rictus face au regard embarrassé de Jack – qui ne sait plus où donner de la tête. Tu n'es pas vraiment gêné à l'idée qu'on puisse tomber sur ça. Après tout, tu n'es pas celui qui l'a essayé ce matin, tu n'as rien à te reprocher... Tu ne cesses de te questionner cependant : comment a-t-il fait pour vouloir mettre ça, au delà de pouvoir ?
Il est tellement adorable à chercher à se défaire de l'emprise des deux femmes de l'appartement, qu'est-ce que tu donnerais pour le prendre dans tes bras, là, maintenant. Reprends-toi Hannibal, tu n'as plus seize ans, combien de fois auras-tu besoin de le répéter ? C'est dans ces moments là que tu réalises combien tu ne parviens pas à te décrocher de lui et combien tu as besoin de vivre avec. Ah ça y est, tu redeviens un vieux con mielleux.

Mamie veut faire une photo ! En voilà une qui t'extirpe très facilement de tes pensées aléatoires. Tu es un peu embarrassé à l'idée d'apparaître sur une photo... Une photo de famille qui plus est, tu n'as pas vraiment ta place, tu ne les connais qu'à peine et- oh c'est pas le moment de réagir comme ça. Tu te mets en place. Tu ne sais pas sourire. Pas comme ça. Aïe. Tu tires la tête un moment. Elle vient de te pincer, la peste ! Clic Putain. Et une deuxième pour la route un peu plus naturelle. Nancy t'offre le premier cliché qui apparaît doucement dans tes mains. Ces têtes que vous vous payez... Ca a quand même le don de t'arracher un sourire attendri. Mais quelque part, tu y trouves une symbolique. Celle d'Ellen qui résidait toujours dans tes poches depuis tant d'années était partie en cendre et en voici une nouvelle. Tu sauras quoi regarder quand tu n'arriveras pas à dormir, ou quand les temps seront durs. Tu la glisses dans la poche de ta veste sur le porte manteau avant de te faire entraîner par Jack dans la cuisine. Tout comme lui, tu te rues à ses lippes. Tu n'as aucune patience et tu le lui fais sentir.

Tu ne trouves pas le comptoir un peu trop propre. Tu hausses les sourcils et glisses tes mains jusqu'au creux de ses reins pour les presser, le ramener tout contre toi. « Ca suffit... » Murmures-tu, entre l'embarras et la terrible envie d'y remédier.
Ton sourire s'évapore aussitôt que la mère déboule. Rah.

À nouveau à table, la discussion reprend. Rencontrer le père de Jack ? Hm. Son regard indique que c'est une mauvaise idée et tu ne peux que le croire. Par expérience, tu sais que les pères sont plus... réticents à n'importe quelle idée. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ta mère acceptait facilement tes petites amies malgré son caractère de cochon. Puis ton cher père, d'un naturel pourtant plus discret et renfermé sur lui-même, montait sur ses gonds dès que tu mentionnais Siobhàn ou Ellen – au début de vos histoires, en tout cas. Les raisons étaient aléatoires, parfois parce qu'il disait que les femmes te rendaient faibles et fainéants, d'autres fois il remettait la faute sur elle sur ton manque d'investissement dans ton travail, etc. Ca n'en finissait jamais mais il avait fini par s'adoucir sur le sujet au fil du temps. Fort heureusement. Peut-être, avec du recul, qu'il ne les appréciait juste pas – tu pouvais comprendre, vous n'apparteniez pas à la même classe. Mais Ellen avait réussi à conquérir l'approbation de ton père à l'époque. Au fond de toi, une pensée égoïste t'oblige à le regretter. Si elle n'était pas parvenue à obtenir son approbation, qui sait, tu aurais pu continuer à voir ton père aujourd'hui.

Tu n'en peux déjà plus de manger, surtout que tu n'es pas très sucré. Et puis, ce fichu coulis... Tu fuis les yeux de Jack avant de te sentir à l'étroit dans ton pantalon et te concentre sur Nancy – qui, sans vouloir vexer qui que ce soit, n'a plus rien d'excitant, elle.

« Non je suis fils unique. Ils ont eu du mal à m'avoir, je doute qu'ils aient songé à tenter l'aventure une seconde fois. D'après ta mère, tu es né plus tôt que prévu en plus de cela, avec des problèmes respiratoires. Tu posais déjà des problèmes, décidément. Et ma mère ne travaille pas. Enfin, elle aidait mon père à la boutique et écrivait des romans quand elle avait le temps pour arrondir les fins de mois. Parler de tes parents, ça ne t'arrive que très peu. Pour tout dire, tu ne l'avais pas fait depuis des années. T'as l'impression d'ouvrir des vieux albums photo. Mais... Tu te racles la gorge. On a eu... des différends. Ca fait plusieurs années que je ne suis plus en contact avec eux et euhm.. J'ai trente-quatre ans, sinon... »

Malaise. Ton discours s'est totalement décousu sur la fin et tu fixes avec culpabilité ton assiette. Maintenant que tu y penses, tu aimerais vraiment voir où ils en sont... Au moins... S'ils sont encore vivants. Tu t'attaques à la part de gâteau et la saveur citronnée réveille en toi les souvenirs de la veille – bien plus attrayants pour le coup. Nancy semble quelque peu embarrassée. « C'est terrible ! Souffle-t-elle. Je ne supporterais pas ne pas avoir de nouvelles de Jack ! » A qui le dîtes-vous.

L'ambiance est un peu plus tendue. Tu n'as pas grand chose de joyeux à raconter. Tes parents sont une bribe de souvenir lointaine, tu as passé ta jeunesse à jouer aux cons avec ton meilleur ami et ta jeunesse, tu l'as passé avec deux femmes dans la haute société qui étaient de vraies démones.

« Bon je sais que ça ne va pas plaire à certains mais... Elle fait un clin d'oeil à son fils. C'est votre premier ? Ou vous avez déjà eu d'autres hommes avant ? »
« Mamie il est avec Carbone c'est pas un garçon ! » Lance Aurore depuis le salon. Un sourire s'étire un instant. Peut-être faudrait-il lui dire la vérité mais... Ce n'est pas ta fille. Tu laisseras Jack s'en charger, c'est son problème. Non. Non. Hum. J'ai été avec quelqu'un pendant sept ans. Je ne préfère pas trop m'étaler sur le sujet. Enfin... Excusez-moi. Jack, je peux te parler un instant ? »

Ca ressemble aux chaises musicales. Nancy se permet de lancer un petit regard complice en ta direction. Qu'est-ce qu'elle s'imagine, bon sang ? Tu te pinces les lèvres et entames le chemin jusqu'à la chambre, Jack à ta suite. Tu pousses la porte sans penser à la fermer totalement derrière vous et prends une grande bouffée d'air.

« Si elle continue avec des questions du genre, elle va finir par se souvenir de quelque chose parce que je vais gaffer et... Pitié, fais quelque chose. »

Tu te frottes le visage. Tu n'as pas été anxieux de la sorte depuis fort longtemps, tu en as même des sueurs froides. « Et surtout... » Tes mains viennent encadrer son visage, tes paumes rencontre sa barbe de quelques jours. Tu plonges dans ses yeux. Il te fait craquer. Comme à chaque fois. « J'en peux plus d'avoir à te regarder sans pouvoir te toucher. » Et en guise de solution, tu te rues sur ses lèvres d'une manière on ne peut plus suave, tes doigts se glissent sous son pull avec envie, parcourant ses côtes et son échine sans une once de retenue. Tu le repousses contre le mur et tes baisers se perdent sur sa mâchoire et tes dents sur le lobe de son oreille. Tu tires doucement sur son col pour laisser apparaître les marques de vos ébats, ne pouvant contrôler un sourire fier s'esquisser. Tu en laisses d'ailleurs une nouvelle, à l'abri des regards.

« Arrête-moi. » Souffles-tu en riant, même si tu es terriblement sérieux avec cette demande.
Car si tu continues, tu vas exploser. Et Jack sait très bien ce qui se passe, dans ces cas-là.



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Carbone
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2016-02-27, 16:20

ARE WE A FAMILY ? I THINK YES...

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Je dénote un peu plus de tension dans l’atmosphère et je suppose que le sujet abordé en est la cause. Hannibal ne semble pas très à l’aise avec les questions de ma mère. Si il s’en est relativement bien sortant quant à celles sur sa famille, les suivantes furent plus houleuses. Je lance un regard assassin à la dragonne qui n’en à que faire, trop absorbée par la conversation. Même l’intervention rieuse d’Aurore n’y fait rien.

Je ne peux m'empêcher d'être un tantinet heureux d'en avoir appris plus sur lui. Il est fils unique alors... Je l'imagine enfant se faire gronder par sa mère. Cela m'arrache un sourire morose. J'aimerais pouvoir remonter le temps, juste pour le voir dans sa jeunesse. Je suis jaloux, je crois, de ne pas faire partie de son passé. Oh Jack, ne te perd pas dans tes rêveries...

Ils continuent d'échanger. Je m’en veux presque de ne pas intervenir mais que pourrais-je bien dire ? Pas besoin d’y réfléchir. Il m’entraîne à sa suite vers la chambre et je réponds au sourire niais de Madame par un froncement de sourcils exaspéré. J’ai les veines qui tambourinent à le voir aussi stressé. Merde, je m’en veux vraiment. « Pitié, fais quelque chose. »

Je me frotte l’arrière du crâne et songe à une solution. Enfin, s’il m’en avait laissé le temps, j’aurais songé oui. « J'en peux plus d'avoir à te regarder sans pouvoir te toucher. » Je ne rougis même pas, trop heureux de le savoir dans le même état que moi. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes et machinalement je lâche un soupire satisfait. Il se perd sur les lignes de mon visage et je me noie dans ses prunelles.

Mes mains glissent sous son haut, descendent sur ses hanches, outrepassent son pantalon. Sa peau est chaude. J'y plante mes ongles et tracent des sillons jusqu'aux racines de son sexe. Mon coeur bat la chamade. J’en oublie sa demande, seul son rire perdure à mes oreilles. J’ondule, dévore sa nuque. J’en avais tant besoin, de ce contact. J’avance d’un pas, de deux pas. Encore trois et nous serons aux pieds du lit. J’ai l’entre-jambe à l’étroit. Bordel j’ai envie de lui.

Papa ! Mais ! Alors Mamie a dit vrai, c’est toi Carbone ? Mamie a dit aussi que fallait que j’aille voir si tu fais pas des cochonneries. Ben elle va pas êt’ contente. Elle se tourne vers Hannibal. Elle va vous rouspéter !

Douche froide. Je m’écarte d’un bond et écarquille grand les yeux sur la petite fée, statique devant l’entrebâillement de la porte. Elle se met à glousser d’abord doucement puis finit par éclater de rire à gorge déployée. Mh. Gêne level 100. Elle tient plus de ma mère que d’moi la peste. Ma mère… Je vais la tuer. Je l’entend pouffer depuis la cuisine.

J'hésite un instant et cède. Je prends la main d'Hannibal et m'avance, la mine amusée et faussement boudeuse. Je m'abaisse au niveau de mademoiselle et tire sur ses mèches blondes.

Bon, c'est bien par ce que maintenant t'es une grande ! Mais oui, Hannibal est le chéri de papa. Carbone c'est le nom qu'on me donne au travail.
Haaan ! Hiiiiii ! Ça veut dire que j'ai deux papas ?

Je lorgne du coin de l'oeil le concerné avec une once de facétie.

Mh, entre autre.
Trop bieeen ! MAAAAAMIIIIIIIE, crie t-elle en s'élançant vers la cuisine, Papa il va se maaaaarier à Hannnnnni !

Je manque de m'étouffer, pas du tout préparé à ce qu'elle comprenne de travers mes paroles. Je tousse, racle ma gorge et passe bien près d'une minute à chercher ma respiration. Je sors de la chambre en tirant sur sa main, sans oser le regarder.

Juste avant que nous reprenions nos places, je lui chuchote discrètement... Ne t'en fais pas, plus de questions intimes sur ta vie, je ne la laisserais pas faire.

Plutôt que de m'asseoir, je les abandonne pour la cuisine. Être seul, même pour un instant, me fait du bien. J'ai le loisir de calmer mes nerfs, ma honte mais... J'ai étrangement bien plus de mal à calmer mes envies charnelles. Évidement !

Je les retrouve la seconde suivante, chargé d'un saladier de salade d'agrumes. Je n'ai plus faim or je connais l'appétit de mes deux blondes démoniaques. La plus vieille m'offre un regard complaisant. Encore fière de sa petit farce visiblement... Je soupire. Puis je pose mes yeux sur lui et me radoucis presque aussitôt.

Aurore dort ici ce soir ou je te la remmène demain ?
Ici, ici, ici !

Je m'apprête à confirmer mais...Mais... Oh Jack, père indigne. J'ai envie de profiter d'Hannibal. L'un empêche pas l'autre, si ? Sauf si nous faisons du bruit. Non. Aaaah. C'est son anniversaire, son jour à elle. Nous ferons un effort question discrétion. Jack, sérieux, tu ne penses donc qu'à cela ?

Elle dort ici. Je la déposerais demain après-midi.
Très bien. D'ailleurs à 14h je comptais l'emmener au cimetière... Tu, vous... vous viendriez ?
Ouui, faut qu'Hanni voit maman ! Elle se tourne vers lui, grand sourire. On va lui déposer mon dessin, j'en ai fais un trop beau ! Pi' faut que tu te présentes à elle maintenant que t'es avec papa ! Qu'elle voit qu'il est bien avec toi !

Mon sourire se rapetisse et aussi imperceptible soit-elle, une note de morosité l'imprègne. Aurore me touche. Sa franchise est si belle. Cependant l'idée d'aller sur sa tombe ne m'enchante absolument pas. Je n'y suis pas allé depuis l'enterrement, soit depuis plus de quatre ans. Merde, Jack, ne plombe pas l'ambiance.

Nous verrons.

Ma mère me fustige d'une moue renfrognée, insatisfaite de cette réponse peu concluante. Elle reporte son intérêt sur Hannibal.

J'ai omis de vous le demander mais, vous vivez dans les environs ?

Je lève les yeux au ciel. Elle a le don pour poser les questions qu'il ne faut pas.

En tous cas je vous souhaite bien du courage si vous emménagez avec ce gredin. Mais d'ailleurs, comment vous êtes vous rencontrés ? Jack est si secret, il ne nous dit jamais rien. Elle se penche à sa rencontre et murmure. N'hésitez pas à me contacter si vous rencontrez des difficultés avec lui. Même au sujet de votre intimité, je suis sa mère après tout. Elle glousse. Y a un truc auquel il ne résiste pas, c'est les massages d'épaules.

Je les observe avec insistence, légèrement inquiet que la sorcière puisse déblatérer un monceau de conneries.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2016-02-27, 19:12

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musique – Ah, zut.
T'avais presque oublié combien il ne te faut que d'un rien pour te sentir surexcité. Ta demande semble s'être évaporée au profit de vos embrassades langoureuses. Tu le serres contre toi et te laisses emporté vers l'arrière avec un tas d'idées malhonnêtes derrière la tête. Au Diable la belle-mère et la petite, c'est vraiment trop bon. Tu jettes un œil discret à la porte entrouverte. Elles discutent de l'autre côté, vous pouvez peut-être vous permettre de- Papa !
C'est pas possible. Quelqu'un t'en veut : c'est pas possible autrement. Aurore vous avait déjà surpris dans des positions plutôt saugrenues par le passé et tu t'y étais – quelque part – un peu préparé. Mais qu'elle te voit embrasser son père à pleine bouche ce... C'est... Enfin... Elle va vous rouspéter ! Tu vires au rouge. Il fallait que Mamie envoie ses sbires pour fouiner encore plus. Bordel. Jack s'écarte d'un coup – et fort heureusement car tu n'aurais pas eu le réflexe et, tu en es assez étonné, il part lui confier quelque chose dans le plus grand des calmes (alors que de ton côté tu as des sueurs froides, super) en t'emportant à sa suite – chose que tu trouves adorable, il ne décolle jamais. Hannibal est le chéri de papa. De. Quoi. Hein ? Ton cœur explose dans ta cage thoracique et tu le regardes avec de gros yeux – on en oublierait presque que tu es bridé.
Ca veut dire que j'ai deux papas ? Tu commences à ouvrir la bouche pour sortir un : euh quand même pas... mais Jack est plus rapide que toi. Et ne s'étend pas sur le sujet. Tu ne sais pas trop comment le vivre, si Aurore commence à t'associer à un nouveau père tu vas sans doute prendre la fuite dès qu'elle débarquera. Oh non, non, tu ne veux pas avoir la responsabilité de sa fille. Papa il va se maaaaarier à Hannnnnni !

« Hein ?! »

Tu hoquettes et tu manques de t'étouffer avec ta propre salive. Ca ne fait que quelques semaines et. Et ce n'est pas comme si tu voulais... Enfin, si, tu le veux. Mais pas maintenant. Enfin. Putain.
Pas. De. Mariage. Mets-toi bien ça dans la tête, Hannibal.

Tu n'oses même pas retourner jusqu'au séjour mais Jack t'y traîne. Vous ne vous regardez pas vraiment, tu l'imagines tout aussi gêné que toi et ah. Le regard de Nancy est brûlant de satisfaction. Tu détestes ça. Tu pars t'asseoir à ta chaise dans un silence presque religieux, les yeux rivés sur tes genoux. Tu tripotes tes mains avec angoisse. Ca fait vraiment trop d'émotions pour seulement quelques minutes. Ils vont t'épuiser, les Grimm.
Tu n'écoutes que d'une oreille la conversation – elle ne te concerne pas vraiment. Le cimetière, Marie, tu suppose. Ton cœur se pince et tu oses apporter un peu d'attention vers Jack qui ne semble pas apprécier le sujet. Ca te tape sur le système. T'es jaloux d'une morte, maintenant. Quel crétin. C'est pas le moment.

J'ai omis de vous demander mais, vous vivez dans les environs ? Ah. C'est pour toi. Tu fais mine de ne rien avoir entendu ou tout du moins, ne pas avoir eu le temps d'y répondre. De toute manière, Nancy parle assez pour oublier la réponse la seconde suivante (tu l'espères, en tout cas). Mais d'ailleurs, comment vous êtes vous rencontrés ?

« Oh. Eh bien... Pendant un voyage en train. »

Tu reprends les mêmes mots et la même excuse que Jack lorsqu'il avait fallu expliquer à Aurore de quelle manière vous étiez-vous accosté la première fois. Ce n'est pas la peine d'entrer dans les détails. Surtout avec Nancy qui n'a pas cinq ans.
Elle te chuchote quelques mots, surtout à propos du massage. Tu hoches la tête et souris un peu. Pff. Tu n'as pas besoin de ses conseils, tu t'en sors très bien tout seul.
… Bon d'accord, tu tenteras peut-être ce soir.

« Merci... ? »

Elle te fait un grand clin d'oeil avant de reprendre ses distances. C'est fou ce qu'elle sent le parfum. Comment fait-elle pour ne pas avoir mal à la tête ? La mère de Jack reprend sa veste. « Bon je ne vous embête pas plus longtemps ! Tenez Hannibal, je vous laisse mon numéro, si vous avez des questions sur... Vous savez quoi ! Elle te glisse un petit morceau de papier dans la poche de ton pantalon et tu tentes d'esquiver son air malicieux. Putain ce qu'elle te fait flipper des fois. On se verra demain. Peut-être ! »

Elle embrasse Aurore sur la joue en lui marmonnant deux-trois mièvreries et vous adresse un signe de la main. Quelques secondes après, la porte se referme derrière elle.
Et enfin. ENFIN.
Tu dégustes... Le silence.

« Pouaaaaah... »

Tu pouffes. Jamais tu n'aurais cru qu'elle puisse être aussi épuisante. « Une femme m'a jamais donné aussi vite son numéro. » Tu retiens un rire en espérant ne pas froisser Jack – c'est juste sa mère, après tout.

« Mh, chéri, tu n'as même pas conscience de l'avoir dit aussi naturellement et tu préfères enchaîner rapidement avant de le réaliser, je pense que tu devrais y aller, demain. »

Tes yeux s'attardent sur lui. Tu imagines bien que ce n'est pas ce qu'il voulait entendre et, à vrai dire, ce n'est pas ce que tu voulais dire. Mais parfois, il faut faire des sacrifices, n'est-ce pas ? Comme tu l'as dit à Nancy, tu souhaites qu'il puisse être épanoui et tu ne sais que trop bien que Mary est encore un problème pour lui, pour son bonheur personnel. Tu glisses ta main dans la sienne et la presses doucement.

« Je serai là, si tu veux. Si tu as besoin de moi. »

Tu n'es jamais allé dans un cimetière. Tu ignores même où Ellen est enterrée à ce jour et tu ne veux pas le savoir. Tu te sentirais monstrueux d'aller te recueillir sur sa tombe. « Je pense que ça te ferait du bien pour, tu sais... Avancer. »

Tu as le sentiment d'être horrible avec lui, à tel point que dans ta culpabilité, tu pars le prendre dans tes bras et le bercer doucement. « Enfin. Je ne t'oblige à rien. » Murmures-tu en lui embrassant la tempe.



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2016-02-27, 21:49

ARE WE A FAMILY ? I THINK YES...

carbone x hannibal

M U S I Q U E

J'observe avec impatience ma mère couvrir Aurore de bisous. Hannibal semble tout autant pressé qu'elle s'en aille. Ses questions nous aurons tué et le repas d'anniversaire aura été plus éprouvant que prévu... Lorsqu'enfin elle claque la porte derrière elle, je pousse un long soupire de soulagement. Le plus drôle c'est qu'il a réagit exactement de la même manière. Je le regarde et nous rions en coeur.

Oh, par ce que tu as eu beaucoup de numéros de femme dans ta vie ? dis-je en empruntant une expression de vierge effarouchée avant de rire de plus bel.

Aurore nous observe du coin de l'oeil sans trop d'intérêt, trop occupée à photographier le postérieur de Crapule. Est-elle au courant du prix et de la rareté des recharges d'un Polaroid ? Ah les gosses. J'en profite pour m'écarter un peu du salon. « Mh, chéri, je pense que tu devrais y aller, demain. » J'écarquille les yeux, davantage surpris par le naturel de son petit acronyme que par la suite de sa phrase.

Je le fixe, soupçonneux. Est-ce que ma mère lui aurait soufflé de l'inciter à me faire changer d'avis ? Mh. Il semble trop honnête et trop hésitant. Je détourne les yeux des siens, peu confiant d'arriver à les soutenir. Et tandis qu'il poursuit, sa chaleur m'envahit et je me sens coupé de tout souci. Je resserre l'étreinte de nos mains et pose mon menton sur l'une de ses épaules.

« Je pense que ça te ferait du bien pour, tu sais... Avancer. » Je soupire. Peut-être que s'il est à mes côtés, j'y arriverais. Cela peut paraître si usuel, si facile, de se rendre sur une tombe. Et pourtant j'y vois là le plus laborieux des périples. Aurore y va une fois par semaine avec ma mère. Je n'y suis jamais allé. Ironique. Quel père exemplaire je fais. Je soupire une seconde fois.

Si tu viens, j'irais, finis-je par concédé un peu honteux.

Je m'empresse de poursuivre par un baiser fougueux. Mon anxiété retombe et le désir prend le dessus. Mes mains encerclent son dos, j'inspire une bouffée de son odeur. Je ne me sens, étrangement et ce malgré mes pensées coupables, jamais aussi serein que lorsque je le touche. Il a toutes les vertus qui siéent à ma santé. J'étouffe un rire en l'imaginant en blouse de docteur. Oh Jack, tu pars loin là.

Papaaaa, on fait quoi cet aprem ?

Ma petite fée s'accroche à nos jambes mais pour une fois, je ne bondis pas en arrière. Au contraire, je serre plus encore Hannibal à moi.

Je ne sais pas. Qu'aimerais-tu faire ?

Furtivement, je glisse une main dans la poche arrière de son pantalon et lui pince une fesse. Je retiens tant bien que mal ma malice, forçant les traits de mon sérieux et évitant de croiser son regard. Aurore ne remarque rien, pour une fois !

Euh... J'aimerais bien aller dans un café où y a des chats ! Comme ça je pourrais prendre plein de photooos !

Je me pince les lèvres, plutôt réticent à l'idée de sortir. Je préfèrerais largement passer le reste de la journée à me prélasser sur le canapé devant d'anciens films. Sans compter que j'aurais le champ libre pour me blottir plus confortablement contre lui. Jack, petit vieux gâteux...

Si tu veux, on y va demain, après le cime-, après Maman. Cet après-midi tu peux profiter de tous les cadeaux de Mamie. J'ai vu qu'elle t'as acheté un coffret de legos. On pourrait construire un château ?

Elle tape dans ses mains, ravie par l'idée. J'ai de la chance d'avoir une gamine loin du cliché de l'enfant capricieux et jamais content. Merci Seigneur ! Sans plus attendre elle court chercher le dit coffret et le pose à nos pieds avant de pointer Hannibal du doigt.

Tu feras le Roi du château et moi la Reine ! Papa il fera celui qui fait des bêtises.

Je tique. Des bêtises... Je pouffe dans ma barbe. Je suppose qu'elle sous-entend le "bouffon". Mes sous-entendus sont si impurs face au sien. Hum. Eh bien, en tous cas, je suis flatté. Ma fille me trahie déjà pour les beaux yeux de Monsieur. D'ailleurs j'y plonge, dans ses beaux yeux. Si je m'écoutais, je nous enfermerais dans ma chambre jusqu'au petit jour.

Papa doit d'abord prêter allégeance à son Roi. Mais vas dégager un peu le bordel du salon, on s'y installera.

Elle grimace lorsque je mime un bisou baveux et s'éclipse. Je souris, victorieux. Et inévitablement, je colle mes lèvres aux siennes, glisse mes doigts sous son haut. J'ondule doucement contre son bassin et soupire à ses oreilles. Le taquiner, c'est trop bon. Or, comme à chaque fois que je m'engage dans ce genre de jeu, je me retrouve vite dépassé. J'ai chaud. Mon esprit s'évide et je me laisse aller sans retenue.

Mon amour... susurrais-je contre sa bouche.

Du plat de mes paumes, je caresse son ventre et passe au-dessous de sa ceinture. Le bout de mes doigts visitent la naissance de son sexe. Mes lippes s'étirent à outrance et mes prunelles s'allument de défi. J'offre à mes dents le luxe d'un pli de son cou et...M'écarte d'un bon mètre. Un rictus de triomphe balafre mon visage. J'étouffe ma sournoiserie tant bien que mal.

...Allons faire ce château avec Aurore.

Avant de subir un quelconque gourou de sa part, je file jusqu'au salon et m'accroupit aux côtés de la petite fée. De triomphale, mon sourire devient goguenard. Un foutu gosse, voilà c'que je suis. Je l'observe nous rejoindre et l'invite, avec une fausse naiveté, à s'asseoir à nos côtés.

Aurore lui colle presque sous le nez ses personages avant d'entamer un discours sur la construction, sur le royaume, sur la magie, les fées... Elle nous narre un véritable conte. Cela m'amuse.

Hanni, elle se retourne vers lui, est-ce qu'un homme peut faire un bébé ? Si je veux un petit frère, tu peux en faire un avec Papa ?

Je m'étrangle de rire et peine à contenir mes larmes. L'idée même de l'imaginer enceint, ou moi, m'arrache des convulsions hilares. La belle affaire. C'est fou tout de même. Je prends un peu de recul et songe une seconde. J'ai l'impression de ne jamais avoir rien connu avant lui, avant ces précieux moments. Trois semaines c'est ça ? J'aurais parié sur dix ans.
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Hannibal D-J Somerset
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2016-02-27, 23:27

When I hold you in my arms I know I can't do no wrong now When I hold you in my arms My love can't do me no harm
musique – Tu n'aurais jamais dû lui proposer. Ca t'apprendra à vouloir jouer les grands amoureux. Maintenant tu angoisses à l'idée d'aller devant une tombe, si c'est pas ridicule. Tu espères sincèrement que l'ambiance ne sera pas comme tu l'imagines, c'est-à-dire morose. Jack n'y est visiblement pas allé depuis son enterrement, ce sera une première. Tu supposes que tu si tu le vois s'effondrer devant, tu seras partagé entre la compassion, la tristesse et la jalousie. Qu'est-ce que tu donnerais pour avoir été le seul. Tu fais un bien bel égoïste Hannibal, bravo. Est-ce qu'il l'aime encore ? C'est la question qui te trotte dans la tête quand Aurore revient vers vous – tu te permets toujours de t'évaporer dans tes songes lorsque tu n'as rien à faire dans la discussion. On pourrait construire un château ? Tu tournes la tête d'un coup vers Jack en haussant un sourcil. Euh.. Il est sérieux là ? Franchement tu n'as pas spécialement envie de jouer à ce genre de trucs toi. Et les légos c'est... Vraiment vieux, quand même. Ca ne t'étonne pas, ceci dit. Jack vit à un millénaire de votre époque. C'est ce qui fait son charme, tu supposes – même si tu pourrais citer des millions de choses qui le font, son charme. Ses yeux, son rire, ses taquineries, sa manière de se dandiner quand il y a de la musique et – ah. Ca y est. Tu t'extasies tout seul, bravo.

Tu feras le Roi du château et moi la Reine ! Papa il fera celui qui fait des bêtises. Tu te pinces les lèvres en croisant le regard de ton compagnon. Forcément, il fallait que vous pensiez à la même chose. C'est beau l’insouciance de l'enfance et parfois, ça te manque. Puis tu te souviens des conversations d'adulte que tu ne comprenais pas à l'époque et qui les faisaient rire. Et finalement, c'est mieux que ça soit ainsi. Quand Aurore sera plus vieille et qu'elle réalisera tout ce que vous faisiez dans son dos.. Non. Tu ne préfères pas y songer, tu es déjà honteux.

Parmi ces moments, il faudra ajouter celui-ci : la fois où Jack a commencé à se frotter à toi sensuellement en glissant sa main dans ton pantalon avant de te pousser à aller construire un putain de château. Ok. C'est le summum de la frustration. Tu restes la bouche grande ouverte, outré. Comment peut-il te faire ça ?! « Saloperie... » Tu murmures alors qu'il t'oblige à te coller au travail. Tu tires la tête, pour le coup. Même les histoires d'Aurore ne parviennent pas à calmer ta frustration ni le barbecue dans ton pantalon. Putain. Tu fermes les yeux un moment et essaye de te focaliser sur quelque chose. Mais tout ce que tu vois dans ta tête, c'est ce que tu vas faire subir à Jack ce soir. Bordel de merde, t'es vraiment vraiment un obsédé.
Est-ce qu'un homme peut faire un bébé ? Si je veux un petit frère, tu peux en faire un avec Papa ? Ok. ok. Très bien. L'ascenseur émotionnel n'est pas fini et tu manques de faire une syncope. Aurore, experte en débandage – ce surnom est horrible, tu vas le garder dans ta tête seulement.

« Euh... Non. En fait, si. Tout du moins artificiellement ou avec une mère porteuse. Mais peu importe. Tu ne veux pas d'enfant ni même que qui que ce soit puisse l'envisager. C'est mort. Et franchement un petit frère c'est casse-pied, c'est un garçon... Regarde ton père. »
« Menteur, t'arrêtes pas de lui faire des bisous... ! »

Saloperie miniature. Aucun soutient. Et l'autre qui rigole à côté.

« Je ne fais pas que ça. »

Avant de laisser tout sous entendu pervers s'installer dans l'imagination de Jack, tu te rues sur lui. Tu l'attrapes par les bras et le tires vers toi avant de caler son dos contre ton abdomen et, serrant ses poignets d'une seule main, ton autre paume va s'abandonner au niveau de ses côtes. Tu le chatouilles avec cruauté et Aurore se joint au jeu. Tu serres ton amant bien fermement pour l'empêcher de trop gigoter pendant sa torture – qui te sert de vengeance au passage.

« Eh, Aurore, j'ai un truc à te demander. »

Tu lui fais signe d'approcher, elle s’exécute, essoufflée. Tu lui murmures quelque chose et elle se met à exploser de rire avant de courir en dehors du salon. Profitant de ces quelques secondes de répit – sans pour autant libérer Jack de la potence – tes lèvres vont se poser sur le haut de son crâne avant que tu ne lances dans un rire :

« Je vais te faire l'amour comme un fou ce soir. »

Les derniers mots ont été murmuré car la petite blondinette surgit enfin avec ce que tu lui avais demandé : le bac à glaçons. Un sourire satisfait, méchant et à la fois victorieux se hisse sur ton visage.

« Bon ma Reine, je trouve que notre bouffon ne nous fait pas beaucoup rire aujourd'hui. Amusons-nous... »

Tu attrapes un des carrés glacés avant de le glisser sous le pull de Jack. Ce dernier ce glisse le long de son échine et Aurore ne peut pas s'arrêter de rire, elle est rouge. Elle est mignonne. Oh non tu vas pas devenir gâteux toi aussi.

« Bon le prochain va où ? »
« Dans le slip ! »

Tu ris.

« Si c'est la Reine qui l'demande... »

Tu t'armes d'un nouveau glaçon et t'empresses de glisser celui-ci sous son boxer, pressant son entrejambe quelques secondes pour t'assurer qu'il puisse sentir le froid lui traverser le corps et surtout l'esprit (et aussi pour le tripoter au passage, d'accord). Tu le libères de tes bras en éclatant un peu plus fort.

« Ca t'a rafraîchi les idées ? »

Ca y est, tu t'es convenablement vengé. Finalement, ce n'est pas si mal de jouer.


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2016-02-28, 15:41

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M U S I Q U E

Je suis si fier de mon petit manège, si fier que j'en oublie à qui j'ai à faire. C'est qu'à force de me complaire dans ma sournoise victoire, je ne remarque même pas la complicité se créant entre lui et le petit démon blond. Ce n'est que lorsqu'elle lui fait remarquer à quel point il me fait "des bisous" que je me ressaisis et les observe. Ils m'amusent tellement. Je glousse. En une phrase ingénue, elle lui a démonté son raisonnement.

Puis, naïvement, j’entame la construction d'une tour et des douves. Les legos datent peut-être de l'âge de pierre, mais ils restent sympathiques. Bricoler, aménager, imaginer, ça me rappelle mon enfance. Oh Jack, ce n'est pas le moment d'être nostalgique.

Car du fait de ma grande concentration, n’est-ce pas, ma garde est bien basse. Alors évidement, lorsque Monsieur m'attrape et me coupe tout mouvement, je lâche un hoquet de surprise. Il me chatouille... IL ME CHATOUILLE. J'hurle de rire, me tord dans tous les sens. Merde, il triche ! J'en peux plus ! Et Aurore qui s'y met. Noooon, je vais crever.

Pitié, pitié... Vous gagnez, stooop !

J’ai les larmes aux yeux, je n’en peux plus. Je peine à respirer, l’air me manque. Lorsqu’enfin ils s’arrêtent, je me sens plus larve qu’une larve. J’ai le corps engourdi et les joues rouges. « Je vais te faire l'amour comme un fou ce soir. » Je manque de mourir. Douche brûlante. J’ai les émotions qui sautent et je le regarde, à demi choqué, à demi embarrassé… et un tantinet impatient ?

J’essaye de me dégager mais peine perdue. En ai-je seulement l’envie ? Ça me plaît au final d’être lové entre ses bras, quand bien même c’est pour me faire payer mes taquineries. D’ailleurs, il semblerait que ma punition ne soit pas finie. Aurore revient avec le bac à glaçons et immédiatement je panique. Dans le slip ?! Je blêmis.

Le premier dans le dos m’a déjà arraché des cris ridicules, alors celui qu’Hannibal me glisse malicieusement sous le boxer… Ok, je suis définitivement au bord de l’arrêt cardiaque. Ce salaud en profite. Je sens mon entre-jambe enfler. Merde, je le hais. « Ça t'a rafraîchi les idées ? » Rafraîchi ? Il se fou de moi ? Je le hais !

Je m’écarte en reprenant petit à petit mon souffle, grimaçant des restes de spasmes de leurs chatouilles et de frissons de l’eau froide coulant dans mon dos et entre mes cuisses.

Ok, vous m’avez bien eu ! fis-je en reprenant calme et sourire.

Ils ont réveillé ma facétie - surtout ma connerie infantile. J'ai de nouveau envie de rire.

Mais je n'ai pas dis mon dernier mot...

Je me lève et m'éclipse vers la chambre. L'instant suivant je réapparais coiffé d'un de mes vieux chapeaux et accoutré d'un drap en guise de cape. Je saute devant eux et me dresse, mains sur les hanches, fier vengeur héroïque - ou cowboy bizarrement accoutré ?

Je défie le Roi en duel pour l'amour de la Reine !

Je fais un clin d'oeil à la petite fée qui s'esclaffe en tapant dans ses mains. Je m'apprête à poursuivre mais elle me coupe la parole, trop emballée.

Un duel de danse, comme les stars font à la télé !!!

Mh... Visiblement, le chapeau et la cape, ça n'lui parle pas. Prend t-elle cela pour une tenue de danseur ? Jack, mon vieux, t'es pas sorti de l'auberge. Je retiens un soupire désespéré et finis par me faire à l'idée. J'attrape la télécommande multifonctions sur la table basse et met en route la musique en sélectionnant une playlist joyeuse.

Je me penche vers Hannibal et plante mes prunelles dans les siennes. Mon sourire devient plus enfantin et goguenard que jamais.

Je relève le défi, mais je doute que le Roi soit à la hauteur...

Quitte à être le clown, autant l'être pleinement. Un morceau de samba débute et j'entame quelques pas maladroits avant de prendre plus d'assurance. Je me déhanche en faisant tournoyer le chapeau autour de mes doigts. Un clin d'oeil à Monsieur, un sourire à Mademoiselle. Je me trouve l'énergie de Charlie Chaplin et la souplesse d'Elvis Presley. Je ris.

Lorsque le morceau s'arrête, je me rends compte d'à quel point, à mon âge, on s'épuise plus vite. J'ai la gorge sèche. De l'eau, il me faut de l'eau. Je me précipite jusqu'au robinet de la cuisine pour boire tout mon soul et revient leur faire face dignement.

Alors miss, je mérite quelle note sur 10 ?
Un 7 ! Par ce que t'as faillis tomber sur Crapuuuule !

Elle rit et j'observe le chat. Il est procrastiné et tremblant contre la table basse, à quelques centimètres de là où je me suis déhanché. Ah merde, le pauvre. Je pouffe.

Bon à toi Hannnni !

Je m'assied à ses côtés et lui baise le coin des lèvres sans perdre le défi imprégnant mon rictus. Mes mains se glissent sur ses cuisses. Aurore grimace et mime le dégoût. Sale gosse. Attend quand tu seras grande ma p'tite, quand t'auras toi aussi un chéri : les bisous et les caresses, tu ne pourras plus t'en passer...

Quoiqu'il en soit, je suis curieux de voir s'il va esquiver ou jouer le jeu. Faite qu'il le joue. Je meurs d'envie de le voir essayer de danser car - étrangement - je ne l'imagine pas bon danseur. Il a déjà du mal à faire une crème anglaise et à casser des oeufs, alors enchaîner des pas sur de la musique... Oh Jack, t'es vilain. Je pouffe une nouvelle fois.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2016-02-28, 16:45

When I hold you in my arms I know I can't do no wrong now When I hold you in my arms My love can't do me no harm
musique – Toi qui t'attendais à recevoir des glaçons au travers de la figure en guise de vengeance, tu es plutôt surpris de voir Jack revenir accoutré de la sorte. Tu tires une tête de trois kilomètres de long pour t'empêcher d'exploser de rire. Il est ridicule. Et ridiculement beau à la fois. T'aimes bien croire que l'amour rend aveugle dans ces cas et... Où il sort ce chapeau, sérieusement ? Il te propose un duel. Ton sourire s'étire jusqu'à tes oreilles et tu lui réponds par un sourire provocateur du style tu vas voir, toi. C'était, tout du moins, l'expression que tu portais jusqu'à ce qu'Aurore vous invite à faire un duel de danse. Tu lèves les yeux vers le ciel et soupires. T'as les airs d'un gamin pas plus vieux qu'elle qui n'a pas eu le jouet qu'il désirait. Jack ne semble pas spécialement enchanté non plus et tu espères qu'il refuse afin que vo- il a accepté. Très bien. Tu le détestes.

Puis finalement, lorsque tu le vois se déhancher, les traits de ton visage s'adoucissent. Il t'en faut peu décidément, mon pauvre vieux. Tu ne sais pas si tu te sens honteux pour lui ou si tu te sens honteux toi de le trouver terriblement attirant même avec cette tenue... pour le moins originale. Le bougre, il ne danse pas si mal en plus... Et il a de la confiance. Bon à toi Hannnnni ! Tu déglutis – pour un court moment car ton rival vient t'extirper de tes ronchonnements par un baiser et quelques caresses.
Ils te regardent. Tous les deux.

« Hors de question. »

Strict et direct, cela ne plaît pas à la petite qui arbore une moue boudeuse. Tu ne vas certainement pas danser. Et encore moins devant Jack. La blondinette croise les bras et te relance : « C'est mon anniversaire t'as pas le droit de dire non !! » Peste.
Tu roules des yeux.

« Ça va, ça va ! J'y vais... »

Le rouge te monte aux joues. Mais c'est mal te connaître que de penser que tu danses comme un pied. Enfin. Non, pas tout à fait. C'est vrai que tu danses terriblement mal mais il y en a une où tu te débrouilles – même si tu es un peu rouillé. Tu te penches vers la télécommande pour regarder les différents sons proposés par la playlist. Ah. Voilà. Parfait.

musique – Tu te racles la gorge avant de te tourner vers eux.

« Si on veut impressionner une Reine, il faut la faire participer. »

Tu soulèves Aurore du sol et la plaque contre ton torse, un bras autour de tes cuisses et une main dans la sienne. Elle pousse des rires à tout va et tu te laisses bercer par la musique. Oui, car pour un chef de gang fainéant la seule danse que tu n'aies jamais connu c'est la valse. Tu tournes doucement au centre de la pièce sans oser jeter un œil à Jack de peur de mourir de honte.

« J'ai passé plus de sept ans avec ma belle-famille aisée. Les bals étaient communs et j'ai été obligé d'apprendre malgré moi. »

Tu contes ton passé avec une nostalgie plutôt apaisante. Tu ne mentionnes même pas Ellen. Tu te souviens de l'ambiance des fêtes chez les B-Yldnn. Il y avait beaucoup de vin et beaucoup de discours prononcés à mi-voix. C'était toujours d'un calme étrange et reposant  – même si tu ne t'y sentais jamais véritablement à l'aise.

« Ca t'en bouche un coin hein ? » Lances-tu à Jack avec amusement. Ton sourire revient de plus bel. Ta partenaire pousse des cris quand tu tournes – ça doit sans doute être impressionnant quand on pèse même pas vingt kilos et qu'on se retrouve dans les bras d'un type de pas loin d'un mètre quatre-vingt dix.
Un mètre quatre-vingt dix de maladresse puisque tu écrases un lego et tu tombes à la renverse, à plat sur le dos. Une chance que tes réflexes soient toujours présents puisque tu as pu amortir la chute pour Aurore – plus de bien que de mal. Tu mets un moment pour réaliser ce qu'il s'est passé et poses la petite à côté de toi avant de te mettre à rire nerveusement.

« Vous m'épuisez... »
« Hanni 0 ! C'est papa qui gagne ! »
« Tss. »

Elle s'élance dans ses bras. Bon, au moins tu as la confirmation : tu n'es pas bon danseur.


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2016-03-01, 17:53

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M U S I Q U E

Je ne m’attendais à ce qu’il se défile et prétexte une excuse plutôt nulle. Alors évidement, lorsqu’il s’élance dans une valse romantique, quand bien même il y met du sien, je me retiens de pouffer. C’est qu’Aurore paraît si minuscule à ses côtés, sans parler du fait qu’il est plutôt gauche pour la tenir. C’est trop pour moi. Je suis partagé entre l’envie de rire et l’envie de lui sauter au cou… Car en dépit de sa gaucherie, il est diablement beau.

Je jalouse presque son passé de danseur malgré lui et toutes les fois où sa belle-famille eut l’occasion de le voir à l’oeuvre. S’il n’avait pas mentionné cette dernière avec détachement, j’aurais sans doute perdu un peu de mon sourire. Il n’en est rien. Je les contemple sans perdre une miette de leurs mouvements et songe une seconde à chercher l’appareil photo. Pas le temps !

Un lego de trop sous le pied et le voilà qui s’écroule lamentablement. Je ne me retiens plus, j’explose en me tenant les côtes. Ce n’est pas très gentil ni très sérieux, désolé Hannibal… Aurore se jette dans mes bras, tout sourire, et me déclara vainqueur. J’abaisse mon chapeau en mimant une petite révérence et tire la langue au perdant. Vraiment pas sérieux !

Je n’ai pas très envie que tu te casses une jambe. Mieux vaut en rester là, mh ? Construire le château me semble plus sûr… À moins que tu ne réussisses à te couper avec un lego cette fois-ci.

Mon sourie s’élargit un peu plus et je lui octroie mon regard le plus niais et facétieux. Je préfèrerais largement poursuivre notre jeu que celui de la royauté Aurorienne mais, eh bien, devoir de papa oblige.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Nous avons passés presque tout le restant de l’après-midi à empiler lego sur lego. J’ai même dû, merci Crapule et sa manie de saccager tout ce qui est à portée de ses pattes, reconstruire trois fois mes tours. Bref. Honte sur moi n’empêche : j’ai adoré me prendre pour un architecte de douze ans.

Après avoir rangé le château de côté, Aurore s’affale sur le fauteuil en cuir, mue par la fatigue. J’en profite pour m’éclipser vers la cuisine et chercher de quoi grignoter. Mine de rien, j’ai faim. Je reviens m’installer confortablement sur le divan et invite Hannibal à faire de même. Un moment larve-télé s’impose. Je lui colle le paquet de chips sous le nez avant de lancer un film au hasard.

Ce moment d’accalmie est d’autant plus agréable que je compte en profiter pour le tripoter à loisirs. Tripoter, oui, c’est le mot. Ma malice n’a pas sombré, au même titre que mes envies. Je me retiens de glousser rien qu’à l’imaginer réellement mourir d’épuisement. Les Grimm ou l’art de pousser à bout les gens.

Tandis que je me couche et pose nonchalamment ma tête sur le haut de ses cuisses, un vieux polar démarre. Seven. Wow. C’est vraiment vieux pour le coup. J’engloutis une poignée de chips, cale mes joues contre son entre-jambe avec plus de force et lâche un soupire ingénu.

Si tu préfères faire autre chose, dis le moi. Même si je suppose que tu n’es pas contre un peu de répit… ?

J’étouffe un rire moqueur et me tourne de manière à le contempler. Vu d’en bas, son visage est impressionnant et sa gorge plus aguichante encore. J’en trace le contour du bout des doigts et me pince les lèvres. Ai-je réellement envie de lui offrir ce peu de répit ? Ah Jack, sale gosse. T’as de la chance pour ta crédibilité qu’Aurore soit là, quand bien même elle roupille.

Comme un fou...hein ? fis-je avec suggestivité.

Allez savoir pourquoi mon esprit tend à passer d'un état à un autre aussi rapidement. Quoiqu'en l'occurence, c'est une suite logique si l'on se base sur mon désir latent. Il me l'a murmuré plus tôt et ce murmure me martèle l'esprit depuis. Merde, j'ai vraiment trop envie de le taquiner. Cela ne change pas ! Film ou pas, chat ou pas, fille ou pas. Si je reste discret, tout ira bien.

Tiendras-tu jusqu'à ce soir au moins ?

À ces mots, je me redresse et m'assois sur lui, encerclant sa taille de mes jambes. Un dernier coup d'oeil pour voir si la fée ne s'anime pas et j'entame mon petit manège. Je déboutonne son pantalon, tire l'élastique de son boxer pour l'entendre claquer l'air. J'ai les lippes en éventail et les prunelles dansantes.

Si on pariait ?

Je fonds sur sa bouche et mon soupire coule le long de sa gorge.

Si je gagne et que tu cèdes, tu devras chanter devant Aurore. J'étrangle un rictus puéril. Si tu gagnes...

Je le défais à moitié de son sous-vêtement et presse son sexe entre mes paumes. Sa peau est chaude. J'ai le coeur aux aboies.

...Tu auras le droit de te venger comme bon te semble.

Je m'offre un énième baiser et alors que je me colle à lui plus langoureusement...

Papa, pourquoi tu fais du A-dada sur Hanni ?

... C'est à peine croyable. Notre karma est-il aussi à chier ? Je tique, m'empresse de coller un coussin sur l'entre-jambe de Monsieur et dégringole sur le côté. Aurore nous fixe, les yeux écarquillés et peu sûre de comprendre ce qu'elle voit. Crapule joue à ses pieds. C'est cet espèce de crétin poilu qui l'a réveillé ? Putain, je veux mourir.

Non, non, en fait je soignais Hanni. Il a bobo au ventre tu vois... Et j'ai du lui faire un petit massage.

Crédibilité : nulle. Je me frotte les cheveux avec une nervosité sans égal et n'ose même plus poser l'ombre d'un regard sur lui. Déjà que maintenir celui, amusé, de mademoiselle est difficile... Putain, fais chier. C'la m'apprendra. À l'avenir, je ferais taire mes pulsions et mes envies de jeux louches.

Elle éclate de rire et descend de son fauteuil avant de se joindre à nous et de tirer les joues d'Hannibal avec une moue inquiète. L'innocence de l'enfance...

T'as vraiment bobo ? T'as mangé trop avant ?

J'en profite pour filer jusqu'à la salle de bain et me passer le visage sous l'eau. Je reviens un peu plus calme, un peu plus sérieux mais tellement, tellement honteux. Je n'ose toujours pas le regarder et préfère rester debout, à chercher quoi faire pour changer l'atmosphère étrange nous entourant. Aaaaah, j'arrive pas à réfléchir, fais chier.
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Hannibal D-J Somerset
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2016-03-01, 21:04

When I hold you in my arms I know I can't do no wrong now When I hold you in my arms My love can't do me no harm
musique – Tu n'arrives pas à croire que tu as quand même réussi à passer toute l'après-midi à regarder Jack jouer avec les legos de sa fille – hors de question que tu y participes, tu te sentirais trop honteux, surtout quand tu te souviens que, merde, tu es quand même un chef de gang et que tu as un minimum de fierté. Pas un papa mielleux... Jack te change véritablement, plus tu y penses. Certains de tes proches auraient du mal à y croire – si jamais tu osais leur en parler (ce qui ne risque pas d'arriver de sitôt, tu t'attends déjà à des remarques puériles car on parle bien de gangsters, pas de politiciens). Tu as mal au dos à force de rester assis par terre et tu passes ton temps à le regarder du coin de l'oeil. Fort heureusement la journée commence à toucher sur sa fin et tu te sens libéré d'un poids lorsque les jouets sont rangés au profit d'un moment de calme dans le canapé.
Tu t'étalerais presque de tout ton long s'il ne venait pas s'écraser entre tes jambes. Saloperie... Tu te remets un peu plus droit et te racles la gorge, terriblement embêté par la position et l'incapacité à calmer ton excitation. Tu fermes les yeux et prends une grande bouffée d'air. Il est en train de te faire perdre la tête, c'en est affolant à force. Que dis-je : c'en est effrayant.

D'ailleurs, Jack ne s'arrête pas là. Ç’aurait été trop beau, n'est-ce pas ? Il est increvable, tu ne cesses de te le répéter. Tiendras-tu jusqu'à ce soir au moins ?
T'as chaud, terriblement chaud. T'as l'impression que ta virilité est au bord de l'explosion tellement tu te sens à l'étroit, même lorsqu'il déboutonne ton pantalon. Tes paumes coulent sur ses reins à l'image de sa bouche le long de ta gorge. Tu fermes les yeux et cette fois-ci, non pas pour te concentrer mais bel et bien pour profiter. Tu en oublierais presque la présence d'Aurore et tant mieux, car si tu le faisais pas tu enverrais Jack valser par terre dans l'embarras. Ses caresses lascives t'obligent à te mordre la lèvre et à froncer les sourcils pour ne pas soupirer de plaisir. Salaud. Maintenant il veut lancer les paris. Tu es certain qu'il serait bien déçu de ne pas te voir craquer parce que tu refuses catégoriquement de chanter devant Aurore – même s'il aurait pu penser à bien pire.

Et forcément, la voix d'Aurore retentit au meilleur moment. Tu écarquilles les yeux et ton cœur bondit dans ta cage thoracique. Fort heureusement que Jack a le réflexe de te balancer un coussin – tu n'y aurais même pas songé un seul instant, tellement partagé entre la panique et l'extase précédente. ... Et j'ai dû lui faire un petit massage. Sérieux ?
Tu lèves les yeux au ciel et souffles encore plus fort en le voyant fuir plus loin. Sale lâche, tu vas me le payer. Tu serres les poings et même les petites attentions d'Aurore ne parviennent pas à te calmer. Il a réveillé la bête, très bien : tu espères qu'il est prêt à en assumer les conséquences.

« Non ça doit être parce que ton père a mal fait son massage. Tu la prends par la taille et la pose à côté de toi. Je vais lui montrer comment faire. »

Tu lui accordes un petit sourire et l'abandonnes devant la télévision – prenant le soin de changer de chaîne sur les dessins animés avec le volume un peu plus fort que d’habitude – mais dès lors que tu te tournes vers ton vil tentateur, ton semblant de joie s'évapore. T'as l'air d'un dingue en manque et c'est peut-être bien ce que tu es, à vrai dire. Tu te rues sur lui et ton épaule contre son abdomen. Tu le soulèves du sol sans délicatesse – faut pas trop t'en demander – et t'empresses d'aller dans la salle de bain. Tu fermes à clef derrière toi cette fois-ci afin de t'assurer que la petite ne puisse pas te déranger. Tu laisses Jack reprendre pied au sol.

« Tu veux vraiment jouer à ça ? »

Le romantisme s'est comme évaporé à l'instar de la tendresse. Bien au contraire tu as le sentiment d'être un fauve.
Et comme tel, tu bondis sur lui. Tu l'embrasses à pleine bouche, tes mains se baladant sur lui, tantôt dans son dos sous son pull, tantôt par-dessus, puis parfois s'agrippant à ses fesses. Tu le plaques à un mur, puis un autre, dans cette embrassade folle témoignant toute ta frustration. Tes doigts se perdent contre sa joue, puis ses cheveux que tu ne peux pas t'empêcher de tirer un peu plus fort à chaque fois que ta langue rencontre la sienne. T'es en train de brûler. « J'en ai rien à foutre de ton pari. » Lances-tu entre deux baisers passionnés. La gêne n'existe même plus. Tu peux entendre le son de la télévision depuis la salle de bain, tu imagines qu'Aurore est bien occupée et a déjà oublié cette mésaventure.

Tu renverses Jack contre le sol. Tu n'as ni patience, ni indulgence. T'as comme le sentiment d'apparaître devant lui comme le Hannibal qu'il avait rencontré la première fois, celui qu'il a frappé au milieu des plaines avant de renoncer pour discuter comme deux vieux amis.

Tu le défais de son haut et de son jean à vitesse grand V en te redressant par la même occasion. Tes mains se faufilent le long de son bas ventre, abaissant son caleçon avec une langueur assez remarquable au vue de tes enchaînements précédents. Tes lèvres serpentent le long de son buste, mordant chaque parcelle de peau qui te semble appétissante – c'est à dire toutes. Tu happes son sexe de ta bouche avant d'entamer des vas et viens, d'abord nonchalants puis plus affirmés. Tu n'as jamais fait ça et tu n'y penses même pas. Tu es à la limite du contrôlable, tu n'as même pas conscience de ce que tu es en train d’exécuter. Entre deux caresses langoureuses, tu passes ta langue sur ton index et ton majeur et, reprenant sa douce torture envers son membre, tu lui en infliges une seconde en laissant tes doigts glisser en lui. Toutes tes pensées sont brouillées. Tu veux l'entendre soupirer de plaisir, se laisser aller, qu'il se libère. Tu relâches son intimité pour mordiller sa cuisse et remonter jusqu'à son visage, jusqu'à ce que ton torse rencontre le sien. Tu le regardes dans les yeux avec un sourire satisfait et, au même moment, le provoque par un mouvement plus frénétique en lui.

« Je ne chanterai pas mais je ne vais pas te laisser filer non plus mon beau. »

Et paradoxalement, tu lui offres un baiser innocent au coin des lèvres, très content de toi visiblement.


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2016-03-01, 23:51

YOU DRIVE ME CRAZY

carbone x hannibal

M U S I Q U E

J’ai peine à reprendre mon souffle, à comprendre ce qu’il se passe. Il ferme la porte de la salle de bain à clé. Pourquoi ? J’ai le coeur qui s’emballe… J’ai déjà eu du mal à maintenir un semblant de rythme à ma respiration lorsqu’il s’était rué sur moi… Mais là. Là c’est trop. « Tu veux vraiment jouer à ça ? » Son regard ne présage rien de bon. Je déglutis de crainte pour ma vie. Je n’ai pas le temps de me confondre en excuses idiotes que mon sourire penaud se heurte à ses lèvres. Sa langue m'électrise. Je perds pieds.

Il m’embrasse avec tant de fougue et d’animalité que je me demande s’il est possédé par un loup ou si j’ai à faire au fruit d’un fantasme hallucinatoire. Je manque d’air, je manque de raison. Il me plaque contre un mur, contre un autre. J’en ai le tournis de ne pas savoir à quoi me raccrocher si ce n’est son buste. Un énième baiser et ma passion éclate. Je sens sa fougue contaminer chacun de mes sens et les décupler à outrance.

C’est comme si toute la frustration que j’ai accumulé depuis ce matin n’avait jamais existé. Il me couche au sol, me dévore de plus bel et il ne m’en faut pas plus pour m’abandonner sans plus aucune pudeur. À peine me défait-il de mon caleçon que j’ondule entre ses mains. Les miennes se perdent parmi ses cheveux que je tire avec hargne. J’ai le ventre rongé par l’excitation, par le besoin d’en avoir plus.

Or je ne m’attendais pas à ce qu’il m’offre pareille torture. Sa bouche m’avalant, ses doigts me pénétrant. Je coule au gré de ses vas et viens, me crispe, me tord. Regarde ce que tu fais de moi. Je serre les dents, ferme les yeux. J’ai chaud, putain je brûle. Je n’arrive plus à retenir mes soupires, ma voix, mon désir.

Hannib… Arr… Arrête je vais…

Me faire violence n'y fait rien. L'innocence de son baiser tandis que ses doigts s'enfoncent plus profondément en moi m'arrache une jouissance à peine mesurée. Je me cambre et retiens ma respiration. Jouir à demi, je ne m'en pensais pas capable. J'ai le torse trempé de sueur, tâché de ma semen-. Fais chier. Je racle ma gorge, mu par l'effervescence et la faim. Hannibal, petit salopard. Regarde ce que tu fais de moi putain...

Je me redresse, prends appui sur mes coudes et le fixe. L'echo des dessins animés me parvient de manière si flou. À l'égal de son visage. Pourtant je ressens la moindre vibration traversant mon corps aux endroits où le sien le touche. Mes lippes s'étirent. Je retrouve ma malice.

Espèce de débauché... finis-je par murmurer avant de coller l'un de mes pieds contre son poitrail pour le faire reculer.

J'en profite pour reprendre mon souffle et m'octroie par ailleurs le luxe de glisser mon pied jusqu'à son entre-jambe. Je l'écrase sans douceur, avide de le voir se revêtir de son habit de loup. Il me rend dingue. Tellement dingue.

Tu mérites que je te fasse languir un peu plus.

Il est beau, avec ses cheveux en bataille et ses airs de sauvage affamé. Mon sourire s'élargit. Je m'avance jusqu'à lui à la manière d'un chat. À quatre pattes, je le surplombe et dépose un baiser fugace à chacune de ses commissures. Puis je le défais de son haut, de ses bas et m'assieds sur ses cuisses, droit et fier.

Une de mes paumes s'appose contre le mur derrière nous. L'autre, je la glisse dans ma bouche puis la tombe sur son gland. Je le presse, le découvre, le sens se gonfler, s'humidifier de ma salive. Mes mèches tombent sur son front. Je le toise avec défi et ivresse. L'instant suivant, mes dents s'attaquent à ses lèvres, à son cou, jusqu'à pouvoir goûter à son torse et ses deux bouts roses. Je les brutalise avec tendresse, y laisse des marques.

J'estimais être assez patient pour lui faire endurer une agonie lubrique mais j'estimais à tord. Je remonte jusqu'à sa moue, l'embrasse goulument avant de me relever légèrement et d'empoigner son sexe pour lui offrir le toucher de mon intimité. Je m'amuse, quelques instants, à le glisser sur sa surface.

J'étouffe un rire coupable et sournois et finis par m'empaler. Lentement je l'engloutis et mes chairs se détendent. La douleur me martèle soudainement les reins. Je grimace et cale ma tête contre l'une de ses épaules. Cependant, le désir est plus fort et finalement, comparé à la douleur d'hier, celle-ci est moindre. Lorsqu'il est totalement en moi, je l'enlace et ose bouger mes hanches. C'est trop bon.

Tiens parole mon chéri... Je susurre à son oreille.

Comme un fou a t-il dit. C'est déjà d'une exquise folie que notre étreinte m'anime. Qui est le plus débauché des deux à présent ?
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-03-02, 10:42

When I hold you in my arms I know I can't do no wrong now When I hold you in my arms My love can't do me no harm
musique – Ton sourire ne te quitte pas : il est carnassier, joueur et provocateur. Tu es satisfait de ton coup et de l'état dans lequel tu l'as mis. Tu lui trouves quelque chose d'adorable, suant de la sorte avec les pommettes rosies, le regard brouillé et le souffle coupé. Tu te laisses tomber un peu vers l'arrière et te déshabiller – presque avec hâte, tu ne peux pas vraiment le lui cacher. Mais comme à chaque fois, il a plus d'un tour dans son sac et ta malice laisse place à l'extase. Tu es totalement à sa merci alors qu'il s'attarde un peu trop sur ton membre. Tu n'arrives pourtant pas à décrocher tes yeux, l'embarras n'a plus lieu d'être car tu réalises que tu lui feras l'amour encore pendant des années. Oui, tu en as la certitude. Ta bouche s'entrouvre et tu en laisses s'échapper des soupirs lascifs, tantôt plaintifs car déjà au bord de l'explosion. Tes mains s'aventurent dans son dos et pianotent le long de son échine avant de s'accrocher à ses fesses au même moment où ses dents te pincent. Tu te permets de rire doucement, mais tu ne saurais expliquer pourquoi. Peut-être parce qu'il te fait perdre la tête, peut-être qu'il est plus doué qu'il ne le pense, peut-être que, peut-être que...

Tes doigts se resserrent contre sa chaire alors qu'enfin tu rentres en lui. Ton visage se perd contre son épaule, ta bouche contre son cou. Tu souffles si fort, presque d'une façon animale. Tiens parole mon chéri. Un rictus se pointe à nouveau. Il n'en perd pas une, hein ? Tu ne lui réponds pas. Pas par les mots du moins, tu vas te contenter de ton corps cette fois-ci.
Tu te saisis du haut de ses cuisses et lui offres quelques coups de hanches langoureux. Tes lèvres se perdent contre son menton, son cou. Tes dents serrent doucement sa pomme d'Adam alors qu'à l'inverse, les mouvements de ton bas-ventre se font plus avides. Cette position est handicapante et le sol est douloureux, tu ne te sens pas assez libre de bouger. Tu lâches un râle, embêté, avant de le faire basculer vers l'arrière et l'allonger à nouveau sur le sol sans rompre le lien qui vous unit.

Tu chevauches l'une de ses jambes et soulèves l'autre pour la reposer contre ton épaule. Tu en profites pour le toiser un moment, pour déguster cette vue alléchante, pour tomber amoureux pour la centième fois. Tu embrasses sa cheville et masses sa cuisse de tes grandes mains avec passion – celles-ci coulent jusqu'au niveau de sa virilité à laquelle tu offres des caresses lubriques.

Puis, enfin, tes hanches reprennent leur cadence. Tu t'enfonces en lui un peu plus profondément chaque seconde qui passe. Tu n'as plus la douceur de la veille ou tout du moins, elle est différente – sans doute un peu plus perverse mais hey, c'est sa faute, il n'avait pas à t'aguicher de la sorte le bougre. Tu n'arrives pas à le quitter des yeux. Il est vraiment trop beau.

« Ne me fais plus jamais languir comme ça... »

Finis-tu par dire dans un rire très vite étouffé par un soupir lascif.
Tes mouvements se font peu à peu plus discrets, te retirant de moitié mais pour repartir de plus belle à la rencontre de son point le plus sensible. Tu butes contre ce dernier et t'y frottes avec nonchalance. De la même manière, tes doigts empoignent son entrejambe. Tu veux le rendre fou, et même pire que ça - quand bien même tu te sens déjà à bout. Ah, Jack.
Tu n'avais jamais fait l'amour de la sorte, comme tu n'avais jamais autant apprécier le faire.


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