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sur l’échelle des emmerdes, on pourrait même parler de l’everest des problèmes Δ HANNIBAL

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Anonymous
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2015-10-28, 18:27
WHEN WE MEET AGAIN
Le regard se perd dans le vague ; il ne sait plus vraiment où il se trouve. Le corps endolori, il se relève difficilement. Quand à-t-il atterrit dans son lit ? Quand était-il rentré chez lui ? Alekseï ne se rappelle plus, encore saoul de la veille... C'était maintenant devenu son quotidien ; de se torcher la gueule tous les soirs. Une cigarette vint se loger entre ses lèvres alors que sa tête se tourne vers la table de chevet où était posé son réveil. La fin d'après-midi avait pointé le bout de son nez bien vite ; il avait dû rentrer bien tôt ; ou tard, ça dépend du point de vue. C'est avec sa nonchalance habituelle qu'il se dirigea vers la salle de bains afin de se débarbouiller le visage, après avoir écrasé le mégot de sa cigarette déjà consumé... Son reflet dans le miroir lui donna clairement des envies de suicide ; des cernes, une mine déconfite ; ce n'était certainement pas le même Alekseï que la semaine dernière. Pourquoi se miner ? Pourquoi se mettre dans un état pareil ? Il n'en sait strictement rien ; non, en soit, il ne veut juste pas se l'avouer. La tête sous le robinet, l'homme tente d'effacer ses soucis grâce à la froideur indubitable de l'eau. Il fallait qu'il prenne l'air, dans cet appartement, il voyait sa présence, ses draps sentaient encore le doux délicat de son parfum. Épuisante, cette situation le rendait barge.

Une serviette sur le crâne, Alekseï attrape un tee-shirt, un jean, ainsi qu'une veste à zip. Il était temps pour lui de s'habiller et d'aller apprécier les joies de la « ville » ; les bruits environnants qui donne pour la plupart envie de gerber ; la connerie du gens qui atteint des records ; ouais, ça allait forcément être super chouette comme sortie. Les dents s'entrechoquent, la langue est collée au palais, signe indéniable qu'il était bel et bien agacé. La tignasse est séchée, le paquet de clopes est dans la poche de sa veste ainsi que son téléphone et tout le nécessaire pour une virée dans les « rues ». Où allait-il bien pouvoir aller ? Alekseï n'en savait rien et c'est bien cela qui était excitant ; il n'avait pas besoin de savoir où ses pas allait le conduire, c'était ça après tout ; la vie. Une succession d'imprévu et de surprise. Son appartement est fermé à double tour ; l'alarme est mise. Le voilà parti en exploration ; le voilà prêt à vagabonder.

C'est vers Cheebury que le métro et ses pas l'ont conduit. Pourquoi ce quartier ? Il n'en sait rien, il ne cherche plus à comprendre. Un casque audio récemment acheté, Alekseï s'isole dans son monde ; un monde où il n'entendrait pas les conneries environnantes de cette fourmilière. un monde où il n'entendrait pas les conneries environnantes de cette fourmilière. Encore des questions ; toujours des questions ; son esprit est en perpétuelle contradiction. Une cigarette suspendue à ses lèvres ne demande qu'à être allumé, mais Alekseï ne trouve pas le courage ni même l'envie de lever son bras pour l'embraser de son zippo. Un nouveau soupir alors qu'il se tourne vers l'entrée du Pandora Garden ; un parc plutôt sympathique, mais où il n'avait pas mis les pieds depuis belle lurette ; pourquoi ne pas y faire un tour ? C'est sur cette pensée qu'il entra alors que le soleil commençait lentement à se coucher. Les souvenirs reviennent, lentement, mais sûrement. Souvenirs éphémères qui ne lui donnent qu'une envie ; tout détruire, encore une fois. Sa marche se fait de plus en plus lente, moins rassuré, il se rappelle maintenant pourquoi il mettait de moins en moins les pieds ici. Devant un banc, Alekseï se laisse tomber, littéralement. Le dos heurte dans un bruit sourd le dossier alors que son regard se perd de nouveau dans l'horizon ; le voilà qui trouve désormais la force d'allumer sa cigarette... Putain, pourquoi t'es dans cet état Alekseï ? Pourquoi t'es une loque ? Encore bourré de la veille ? Ouais, c'était certainement ça. Il soupire, encore et encore avant de voir une silhouette lui passer devant ; une silhouette qu'il connaissait bien ; ou plutôt qu'il n'avait pas pu oublier. Le corps se redresse, un réflexe, il passe devant l'individu avant d'ouvrir la bouche ; il aurait bien l'air con si ce n'était pas lui... Manque de pot, c'est bien ce mec... Putain... qu'il avait lâché sans vraiment faire attention. Moi qui pensais avoir halluciné, j'dois pas être aussi défoncé que je le croyais. Le regard d'Alekseï entrait en collision avec celui de son "interlocuteur"... Ok, laisse moi deviner... Tu me remet pas ? Cela ne le surprendrait pas...

Hannibal & Alekseï ▬ Parle en #2CB885 ▬ Amour sur toi maggle 8D (désolé j'me remet lentement à rp)
© Paindore
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2015-10-28, 19:35



» l'échelle des emmerdes
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MUSIQUE – Nous avons toujours tendance à nous emballer dès que nous croisons une tête que nous connaissons. Nous sommes plus heureux que d'habitude, ou plus sur ses gardes. Il peut s'agir d'un voisin ou d'un simple collègue, quelqu'un que vous ne connaissez qu'à peine, mais peu importe : le hasard semble rendre les choses plus fortes. Hannibal ne sait pas trop quel sentiment le traverse lorsqu'il distingue une silhouette familière. Un peu d’embarras, de hargne, ou peut-être même un peu de satisfaction.
Alekseï n'est pas l'homme qu'on remarque facilement avec sa tignasse brune et ses yeux bleus, c'est un monsieur tout-le-monde dans le cœur de cette ville mais il a toujours dégagé cet affreux mélange de haine et de tristesse.
L'asiatique prit sur lui, les mains fourrées dans ses poches et va à sa rencontre. Son cœur tambourinait. Cela fait maintenant quelques temps qu'ils ne se sont pas revus, n'est-ce pas ? C'est une situation délicate à laquelle il aimerait échapper. Et, d'ailleurs, lui-même se demande pourquoi il ne rebrousse pas chemin. Après tout, ce n'est pas comme s'il y tenait tout particulièrement. Sans doute un peu de fierté. Sans doute un peu d'honneur, on ne sait pas, on laisse le doute planer, voilà toute la complexité d'Hannibal Somerset. Pas foutu de comprendre ses propres faits & gestes.

En s'approchant doucement, Hannibal put constater que les cernes sous ses yeux se sont noircis depuis la dernière fois, que son expression est plus morose. Dans ses souvenirs, Alekseï n'était rien de plus qu'un gamin qui espérait devenir quelqu'un en rentrant dans un gang. Et, dans ses souvenirs, le chef n'avait pas été quelqu'un de très clément – c'était un mauvais jour. Depuis il était devenu un maillon fort du gang de l'est et quelque part, l'asiatique était bourré de regrets. Difficile néanmoins de ranger son égo pour lui offrir des excuses sur un plateau d'argent. Et surtout ; comment s'y prendre ?

Moi qui pensais avoir halluciné, j'dois pas être aussi défoncé que je le croyais. Cela explique donc les valises sous ses yeux.
Hannibal écrasait son pied sur le banc et son coude prit appui sur son genoux redressé. Courbé en direction du type de l'est, il donne une pichenette dans sa cigarette et la fait valdinguer un peu plus loin. Il a toujours détesté cette odeur.

« C'est si déprimant l'est pour que tu te défonces et qu'tu te retrouves sur mon territoire. Paraît que t'es bras droit. Tu sais mieux que quiconque que t'as rien à foutre dans c'coin. »

Cela aurait pu être tellement plus simple s'il s'était excusé pour la dernière fois. Mais rien à faire. Ca reste coincé dans le fond de sa gorge.

« Peut-être que si tu me donnes une bonne raison je pourrais éviter de t'éclater comme la dernière fois... »

Irrécupérable. Définitivement irrécupérable.

endless stories of the distant yesterdays





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2015-10-28, 23:06
WHEN WE MEET AGAIN
MUSIQUE Arrogant ; imbuvable. C'est ce qu'Alekseï aimerait penser de ce type qui venait tout bonnement de le priver de l'un de ses seuls plaisirs ; sa précieuse sucette à cancer. Pourtant, malgré tout ce qu'il lui avait déjà fait subir ; humiliation, mâchoire brisée, toute cette merde, il n'arrivait pas le haïr ; mais plutôt à lui vouer une forme d'admiration... Ou peut-être pas, en vrai Alekseï n'en sait rien, ce mec est une énigme, un mystère, quelqu'un qu'il ne comprend pas et qu'il ne comprendra sans doute jamais et de toute façon ; il ne s'en donnerait même pas la peine. Rejeter du clan du nord, l'Est est maintenant sa « famille ». « C'est si déprimant l'est pour que tu te défonces et qu'tu te retrouves sur mon territoire. Paraît que t'es bras droit. Tu sais mieux que quiconque que t'as rien à foutre dans c'coin. » Voilà ; vous voyez ? Imbuvable. En soit, il n'avait pas tort, qu'est-ce que tu fous dans ce putain d'état Alekseï ? Qu'est-ce que tu viens chercher ici ? Plusieurs questions qui resteront sans aucun doute sans réponse.

L'irlandais ne dit rien, stoïque, comme à son habitude ; le voilà qui quitte le banc, il attrape son mégot à la fraise encore incandescente qu'il éteignit de sa main avant de le jeter dans une poubelle. Qui ne dit mot, consent. Il est d'accord, c'est certain, il n'a rien à foutre ici ; mais l'interdiction ce n'est pas son fort et sa liberté est une chose qu'il a gagné ; le chien enragé si longtemps mis en cage reprend ses droits. Alekseï réfléchit, qu'est-ce qu'il pourrait dire ? « Peut-être que si tu me donnes une bonne raison, je pourrais éviter de t'éclater comme la dernière fois... » Charmant n'est-ce pas ? Une menace. Comme s'il n'y était pas habitué. Ce n'est pas un pauvre animal apeuré, Alekseï n'allait certainement pas se dérober et encore moins prendre la fuite. Attrapant une nouvelle cigarette de son paquet avec sa nonchalance habituelle, le jeune homme l'alluma avec lenteur ; vous pouvez y lire une forme de provocation si vous le souhaitez, c'est sans aucun doute le but.

Le cœur s'accélère, adrénaline quand tu nous tiens, son regard ne lâche pas celui de son ancien bourreau ; ce que d'autre aurait vu comme une correction ; lui l'a vu comme une torture. La défaite est un pas dans l'évolution de l'homme, beaucoup doivent passer par là pour avancer et ce fut le cas d'Alekseï. Une défaite cuisante, une victoire pour Hannibal d'un K.O technique. Si Alekseï c'était mordu les doigts, certainement. Perdre ne faisait pas partie de son vocabulaire et abandonner encore moins. Faisait-il le poids aujourd'hui ? Il n'en savait rien ; mais il ne pouvait se permettre de le découvrir maintenant, cela n'apporterait rien de bon ; et surtout pas ici.

La fumée de sa cigarette s'échappe avec lenteur alors qu'il regarde de nouveau le parc et ce qui l'entoure. « Toujours le même à ce que je vois. Comme un chat sauvage, tu sors les griffes ? Reste calme, rien ne m'interdit de venir me relaxer ici, il me semble. » Jouait-il avec le feu ? Sans doute, un peu. C'était ainsi qu'était Alekseï ; comme Hannibal, il était lui aussi imbuvable. « Vois ici une envie nostalgique de revenir dans ce parc pour décuver et me vider la tête. J'viens pas poser une bombe dans ton secteur. » L'idée aurait été alléchante, mais Alekseï n'était pas aussi irréfléchi ; quoi que, ça dépend des moments. « Bref, la raison est suffisante où tu veux encore qu'on règle nos différends avec nos poings ? » Même après une défaite, l'homme en redemande encore, c'est dans la nature humaine de ne jamais être rassasié ; dans la nature humaine de ne rien comprendre.

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2015-10-28, 23:33



» l'échelle des emmerdes
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MUSIQUE – Alekseï a bien évolué. Il répond à la provocation avec intelligence que cela en surprendrait presque l'asiatique. Il ressort une cigarette et ne cille pas une seconde, prenant son temps pour aligner chacun des mots qu'il adresse à son assaillant. Il le cherche aussi mais d'une manière bien différente qu'autrefois, loin des poings et des insultes immatures qu'on se lance d'habitude. Ca a le don de le déstabiliser, ce grand gaillard de chef. Lui qui s'est accoutumé aux imbéciles qui foncent dans le tas la tête en avant n'est plus à la hauteur lorsqu'il s'agit de tacticien. Hannibal l'a notifié il y a quelques temps : à l'Est, on prise l'intelligence sur le reste. Ils sont perturbants, très perturbants. C'est à ça que ressemble la haute société ? Il en riait presque.
Bref la raison est suffisante ou tu veux qu'on règle nos différends avec nos poings ?
Somerset lâche un soupir las aussitôt et repose son pied à terre. Le jeune homme n'est visiblement pas d'humeur à se chamailler et c'est peut-être une bonne chose.

Il hausse les épaules sans trop quoi savoir répondre. En réalité, la ville n'appartient à personne d'autre qu'au gouvernement et ces histoires de territoires répartis dans les gangs n'est rien d'autre qu'une légende urbaine. Il semble que les malfrats de cette époque n'ont pas grand chose à faire pour s'occuper – vu qu'on ne peut plus tuer, violer, voler...

« Et je suis sensé te croire sur parole et t'accueillir ici comme un bon seigneur ? »

Hannibal lâche un rire. Il est du genre paranoïaque, il n'aime pas qu'on fouille ses affaires, qu'on rentre chez lui, qu'on le regarde de travers. Ca le rend nerveux, agacé. Alors voir une tête familière dans les parages qui n'est pas la bienvenue le rend presque fou. Il semble bouillir intérieurement mais stagne avec son visage nonchalant, son regard toujours aussi sombre qu'à ses accoutumances.
Pris d'une pulsion, sa grande main se tend vers lui et à la seconde même où ses doigts saisissent avec hargne le col du garçon, il peut entendre distinctement le son d'une caméra de surveillance qui se braque vers eux. Le chef de gang se stoppe, fixe l'engin quelques secondes, agacé.

« Je ne prendrai pas le risque de m'amuser ici. Il lui arrache la clope de la bouche. Mais si tu continues de fumer sous mon nez je risque de perdre patience... Ce n'est pas ce que nous voulons, hm ? »

Murmure-t-il.


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Anonymous
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2015-10-29, 18:20

FEAT. HANNIBAL
#00cc99

you really pisses me off man, you know that ?

Cette situation était des plus invraisemblable. Alekseï commençait sérieusement à se demander ce qu'il était venu foutre ici ; concrètement, il s'était douté que ça allait terminer comme ça... Cependant, il ne pensait pas que sa réputation avait traversé les quartiers ; bras droit, oui, c'était effectivement le cas. Et c'est justement cette position de bras droit qu'il était sensé protéger maintenant. Se laisser marcher sur les pieds par Hannibal ? Hors de question ; une fois, mais pas deux. Il n'était plus le même homme, il était bel et bien différent ; désormais, Alekseï réfléchissait, il réfléchissait pour deux, pour un groupe ; pour un gang. Les dents se resserrent sur le filtre de sa clope alors qu'Hannibal dans un haussement d'épaule lâcha un semblant de parole. « Et je suis sensé te croire sur parole et t'accueillir ici comme un bon seigneur ? » Cela aurait été parfait oui. Il aurait préféré ça. Le croire aurait été sans doute trop demandé, mais être accueillis d'une autre manière ; ouais, pas de doute, il aurait vraiment préféré.

C'est maintenant au tour d'Alekseï de lever les épaules ; signe de son agacement et de son incompréhension face à une telle question. La fumée de cigarette virevolte et captive son attention ; il ne savait clairement pas quoi répondre. C'était tout à fait normal qu'il réagisse ainsi ; Alekseï aurait sans doute fait pareil s'il avait vu Hannibal sur son territoire... Et le voilà qui lâche un rire, un rire que l'Irlandais à du mal à comprendre. Y'avait vraiment de quoi se marrer là ? Voilà que sa grande main attrape son col, le sortant peu à peu de sa torpeur passagère... Voilà, il avait réussi à le sortir de ses gonds. Un sourire en coin vint alors apparaître sur les lèvres d'Alekseï, contemplant les expressions du chef de gang qui se tenait devant lui. Une caméra, forcément. Ils étaient sans cesse surveillés, épiés. Pour accentuer le côté foutage de gueule, Alekseï fit un grand sourire vers la caméra et offrit même une petite salutation de la main ; aller Hannibal, rage encore plus ; il adore ça.

« Je ne prendrai pas le risque de m'amuser ici. » Et voilà qu'il lui arrache encore une fois la clope du bec ; il connaît le prix de cette saloperie ? « Mais si tu continues de fumer sous mon nez, je risque de perdre patience... Ce n'est pas ce que nous voulons, hm ? » Qu'il perde patience, au point où ils en sont, qu'est-ce qui pourrait bien lui arriver de plus ? Il connaissait la force des poings de ce mec et il savait aussi qu'il était désormais prêt à en encaisser plus de deux. La nuque de l'Irlandais craque, déposé une bombe ici n'aurait peut-être pas été une mauvaise idée en fin de compte, au moins ce gars aurait pu s'exciter pour quelque chose ; ça aurait relevé le niveau ; ça aurait surtout foutu la merde en fait...

Alekseï se contenta pourtant de rire à son tour, un rire franc, non préoccupé par les menaces qu'Hannibal prononçait. Perdre patience, cela impliquait quoi ? Qu'il l'enverrait en enfer ? Mais Alekseï s'y trouve déjà ; cette artiste de la mort et du mensonge n'avait clairement plus rien à perdre ; et cette société le confortait dans ce raisonnement. Les mains dans les poches de sa veste, il lâcha dans un soupir las. « Au risque de me répéter, j'suis pas venu ici dans le but de chercher la merde ; juste de décompresser. Toi, ton but, c'est de me les briser ? Parce que t'est bien parti l'ami. » Lui qui était normalement diplomate commençait lui aussi à perdre patience. C'était à ni rien comprendre, l'alcool et la dope devaient avoir définitivement quitté son organisme pour qu'il réagisse ainsi... « Et ne prive pas un homme d'un de ses seuls plaisirs ; la clope m'empêche de foutre la merde ; alors... » Il s'arrête le temps de sortir une énième cigarette de son paquet... La portant à ses lèvres sans l'allumer, il continua alors sur sa lancée. « Si tu ne veux pas que ce soit le chaos ici, tu me laisses fumer tranquille ? » Provocation ? Non. Avertissement ? Sans l'ombre d'un doute. Dire qu'il était venu juste pour décuver un peu...

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2015-10-29, 20:22



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MUSIQUE – Il avait fini par sortir une énième cigarette de son paquet. Hannibal se sentait quelque peu embarrassé, désormais. Contrairement à cette attitude de grand gaillard qu'il a pris l'habitude de montrer – comme un masque qu'il poserait devant son visage chaque matin – notre homme n'est définitivement pas un fervent adorateur de bagarres en tout genre. Surtout sous l'oeil d'Equilibrium. Il ne tenait pas à retourner derrière les barreaux une nouvelle fois. Si tu veux pas que ça soit la chaos ici, tu veux bien me laisser fumer ? L'asiatique tenait son regard et s'était figé quelques secondes, yeux dans les yeux. Doucement ses doigts se relâchèrent et ses bras tombèrent le long de son corps comme un pantin désarticulé. Il n'avait ni esquissé un sourire, ni soupiré. Il s'était comme résigné au fait qu'il devrait lui aussi réagir de la même façon qu'Alekseï ; mature. Il avait beau être plus vieux et sans doute avoir plus d'expérience, il ne réfléchira jamais avant d'agir.

Hannibal renonçait donc à toutes ses menaces et avertissements. C'était dangereux pour un chef de gang d'agir ainsi, le jeune homme n'aurait plus qu'à le répéter à ses rivaux et le voilà renié par le nord pour des rumeurs. Ce scénario est terriblement plausible qu'il lui en foutrait des frissons le long de l'échine. « Très bien. » Somerset laissait ses mains rejoindre ses poches à nouveau, avançant de quelques pas de façon à faire dos à dos avec Alekseï.

« Je tenais à... m'excuser. Pour la dernière fois. » Il faisait des excuses et ça en ferait rire plus d'un. Lui, il en avait honte, mais il arriverait peut-être à passer à autre chose et à se détacher de ce remord qui date de quelques années déjà. « Je n'ai pas vraiment d'explications à fournir. J'ai toujours été un con violent, c'était un mauvais jour. J'ai pas changé, tu l'as vu. Mais je suis content que toi, si. » Hannibal fixait l'horizon urbaine mêlée à cette nature artificielle qui s'étalait devant ses mirettes. Il était soulagé de ne pas avoir à le regarder dans les yeux, là, tout de suite. « Tu t'en sortiras mieux là-bas que chez nous. »

Le chef se raclait la gorge et terminait sur cela. Il n'arrivait pas à argumenter ni à ajouter quoi que ce soit de pertinent. Ce n'était pas un grand bavard, surtout lorsqu'il s'agissait des cas délicats comme Alekseï.


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2015-10-30, 15:54

FEAT. HANNIBAL
#00cc99

MUSIQUE what the hell are you doing ? i don't understand you...

La logique ne suit désormais plus son cours. Tout part en vrille, tout s'enchaîne, faisant d'Alekseï un être déboussolé ; totalement sur le cul. Qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi ne comprenait-il plus rien ? Où allait-il comme ça ? Il n'en savait rien et c'est ce qui l'agaçait le plus ; cette totale incompréhension. Pour un homme comme lui qui aime que tout soit sous son contrôle, c'était assez effrayant ; déroutant. Son cœur fit plusieurs bonds dans sa poitrine quand il constata avec stupeur que les bras d'Hannibal en tombaient ; au sens propre du terme. Qu'est-ce qu'il était en train de lui faire là ? La méfiance était à son paroxysme, l'Irlandais ne savait pas vraiment à quoi se préparer, mais il était presque sûr d'avoir affaire à une ruse. « Très bien. » Hein ? Quoi ? Il accepte ? Comme ça ? Sans broncher ? C'est une blague ? Où est passé son tempérament violent ? Une ruse, c'était forcément une feinte pour mieux l'envoyer dans la tombe à côté de mémé. Les poings serrés, se préparant au pire, Alekseï attrapa donc son zippo et alluma la dite cigarette ; celle qui était le centre de ce conflit ridicule ; ou qui du moins en était le déclencheur.

Il ne dit plus rien et Alekseï ne se complaît guère dans ce silence pesant. Dos à dos, il sent la tension monter de plus en plus ; il n'aimait pas savoir le chef du nord dans son angle mort ; le savoir derrière lui en somme. Une perle de sueur invisible venait pourtant de lui glacer l'échine, c'était étrange, cette situation lui rappelait leur affrontement quelques années auparavant ; il savait pertinemment au fond de lui de quoi était capable cet homme ; cet être comme lui fait de violence et de rage... Que faire ? Dire quelque chose ? Se préparer à parer un coup-de-poing qui arriverait peut-être de la gauche ? Ou de la droite ? La fumée de sa cigarette l'aveugle et la voix d'Hannibal brise de nouveau se silence qui aurait pu tuer n'importe qui ; sauf Alekseï. « Je tenais à... m'excuser. Pour la dernière fois. » Un silence. Un battement de cœur raté ; ou plusieurs. Si c'était une blague, ce n'était clairement pas drôle. Qui était cet homme ? Un imposteur, s'était forcé. Qu'est-ce que cette société avait fait d'Hannibal ? Les yeux écarquillés, Alekseï se perd dans les méandres de son esprit ; il s'excuse ? Mais qu'est-ce que c'était que cette farce ? Pourquoi s'excuser ? Qu'est-ce que cela apporterait pour l'heure actuelle ? Une vaste blague... Le sourire sur les lèvres d'Alekseï s’agrandit ; un sourire narquois, mais pourtant plein de mélancolie. « Je n'ai pas vraiment d'explications à fournir. J'ai toujours été un con violent, c'était un mauvais jour. J'ai pas changé, tu l'as vu. Mais je suis content que toi, si. »

Ta gueule. Ne raconte pas ce genre d'inepties. C'est ce qu'aimerait gueuler Alekseï ; mais le mutisme lui a soudainement pris la gorge. Incapacité à réagir, incapacité à parler. Seul son sourire perdure, seul son sourire reste affiché, un sourire figé. « Tu t'en sortiras mieux là-bas que chez nous. » Et il en rajoute une couche en plus ; du foutage de gueule à l'état pure. Il regrettait ou quoi ? Il regrettait ses choix ? Ses gestes ? Le fait qu'il l'a foutu K.O ? Alekseï ne le comprenait pas, il n'avait jamais pu le comprendre ; mais aujourd'hui l'équation était encore plus dur que jamais. Un enfoiré, un sinistre enfoiré. Le mégot de sa cigarette se retrouve perforé par la force de ses canines qui se plante en lui, une envie soudaine de le cogner, une envie soudaine de lui faire subir sa connerie... Une envie qui lui monte à la gorge, qui le fait rager ; celle de le cogner. L'Irlandais écrase son mégot de cigarette sous sa semelle avant de se tourner et d'attraper Hannibal par le col ; le regard haineux qui entra en contact avec le sien. Il voulait éviter une confrontation ; il y aurait quand même droit. « Tu me fais quoi là ? Tu t'excuses pour quoi au juste ? Pour m'avoir démonté la tête ? Décrocher la mâchoire ? » Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? C'était forcément pour ça qu'il s'était excusé et pas pour autre chose ; pas pour avoir bafoué ses espoirs pour être utile à quelqu'un, en l'occurrence, être utile à Hannibal. L'étreinte se resserre sur le col du chef alors que la caméra refait un arrêt sur eux ; caméra dont Alekseï se fout comme de l'an quarante. « Ouais, j'ai changé, c'est vrai et j'peux te remercier pour ça, parce que si je suis devenu ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à toi. » Loin de là, l'idée de le remercier pour lui avoir défoncé la gueule, il ne faut pas abuser.

Cependant, il devait le reconnaître ; que serait-il devenu s'il avait été accepté dans le gang du Nord ? Aurait-il connu son ex-femme ? Aurait-il rencontré Esmeralda ? Serait-il devenu ami avec Virus ? Non. Sûrement que non. Donc ouais, il fallait l'admettre, il se devait d'être un tant soit peu reconnaissant ; juste un peu. « Alors arrête tes conneries ; arrête de dire de la merde et surtout ne t'excuses pas... » Il s'arrêta un temps avant de reprendre un fin sourire aux coins des lèvres. « À moins que tu ne t'excuses parce que tu te rends enfin compte de la connerie que tu as faite de ne pas m'accepter dans ton groupe ? » Provocation ; il le titillait, il voulait l'agacer, réduire à néant ses excuses dénuées de sens ; lui faire payer dans un sens ; lui faire payer de l'avoir rendu ainsi ; une immonde raclure. « J'ai besoin d'un verre ; tu m'accompagnerais ? Ou tu ne veux pas être vu avec un immonde enfoiré de l'Est et être pris pour un traître ? » Il lui laissait clairement le choix ; Alekseï n'était pas dû genre à forcer les gens ; sauf si cela allait dans son intérêt. Se massant les épaules une nouvelle fois, il jeta le mégot précédemment écrasé dans une poubelle ; puis lâcha avant de tourner les talons. « Faudrait mieux que tu me suives, après tout, j'pourrais très bien foutre le feu à ton territoire, non ? » Immonde pourriture. A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ; mais le feu de l'enfer, Alekseï y avait déjà goûté plusieurs fois.

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2015-11-02, 22:14



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MUSIQUETu me fais quoi là ? Tu t'excuses pour quoi au juste ? Pour m'avoir démonté la tête ? Décrocher la mâchoire ? Hannibal baisse la tête. Il n'sait pas quoi faire. C'est vrai. Il doit vraiment s'excuser ? Après tout, Daftland c'est la loi du plus fort. D'celui qui explosera le plus de mâchoire, c'est l'histoire des types qui n'ont pas peur, celle d'ces types qui n'ont pas de remords ni d'regrets. Si je suis devenu ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à toi. Il fit un bond sur place, les yeux écarquillés avant d'étirer un sourire amusé. Il n's'y attendait pas vraiment à cette remarque. Ca ressemble quand même à l'ironie du sort mais faut croire qu'il avait fait le bon choix. Peut-être ? Qui sait. Qui sait, oui. Alekseï aurait plu clamser sous ses ordres, Alekseï aurait pu échouer et se détester encore plus, Alekseï aurait pu être aussi mauvais, le parasite, celui que personne ne veut. Mais regardez-le. Le voilà presque à la tête d'un gang, les épaules en arrière et l'torse bombé. A l'opposé ; un grand gaillard qui n'a même plus la force de s'tenir droit. Accablé par tout. Tout.
Et contre toute attente, le jeune homme l'invite à l'accompagner prendre un verre. Hannibal semble soudainement un peu déboussolé, il ne sait pas trop où se mettre, il hésite, il ne pensait pas tâter un tel terrain. Pas maintenant. Il ose espérer quelques instants que ses excuses ont porté leur fruit et le voilà à partager une beuverie avec un compagnon qui est reparti d'Akhora les lèvres déchires et le sang dégoulinant le long de son menton. C'était il y a quelques années déjà mais l'asiatique se souviendrait toujours de ce sentiment qui a étouffé sa poitrine peu après. Le regret, les remords, encore et toujours. Ce sont deux choses qui peuvent vous hanter, vous ronger de l'intérieur. Des parasites invisibles dont on ne peut pas vraiment se débarrasser. Ou du moins, jamais de façon définitive.

Somerset fait mine de n'pas être trop touché par son attention. La vérité a beau être tout autre, c'est un homme rempli de fierté et d'égocentrisme ; pas question de se laisser attendrir par ses beaux yeux – ses belles propositions. J'pourrais très bien foutre le feu à ton territoire, non ? Ca devient donc une obligation, une provocation. Le chef du Nord lâche un rire avant de tourner ses talons vers son cadet, lui tapotant l'épaule.

« Tu ne me laisses pas trop l'choix. Mais fais en sorte que je n'ai pas à te porter jusqu'à ton douillet appartement. »

Il doit avoir la belle vie maintenant, non ?
Hannibal ronchonne, comme toujours, avant d'entamer le chemin. Il y a un petit bar à proximité du parc. Il n'y allait jamais. C'est trop paisible comme endroit, il n's'y rend jamais. Mais peut-être qu'avec un peu d'alcool, la donne pourrait changer.

Il pousse la porte de l'enseigne. La décoration est chaleureuse à l'image de Pandora Gardens. Ca ressemblerait presque à un salon de thé et pourtant la carte présente des nombreux cocktails que les plus audacieux peuvent tenter. Ils prennent tous les deux places à l'écart du comptoir, posés sur une banquette. « Bon vu que tu es sous ma responsabilité, tu devras te contenter d'un soda. » Il rit, encore. Si Alekseï veut jouer la carte de la provocation, eh bien allons-y. Le coréen s'étire de tout son long avant de reprendre ; « Comme je l'ai dit je n'te ramène pas chez toi. Ni chez moi. Alors fais bien attention à ton comportement. Que tu sois bourré, drogué ou non... Ici, ce sont mes lois. »

Entre autre, il lui interdit l'alcool.
Juste comme ça. Parce que c'est amusant.


endless stories of the distant yesterdays





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2015-11-07, 00:02

FEAT. HANNIBAL
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MUSIQUE you can't win against me, can't you understand that ?

« Tu ne me laisses pas trop l'choix. Mais fais en sorte que je n'ai pas à te porter jusqu'à ton douillet appartement. » Si seulement il avait fermé sa gueule... Si seulement Alekseï n'avait pas joué la carte de la provocation. Il n'avait pas pensé qu'Hannibal accepterait aussi facilement ; y'avait vraiment une couille dans l'énoncé. L'Irlandais avait jusqu'à maintenant pensé qu'il contrôlait tout ; mais il sentait petit à petit que la situation lui échappait complètement et il était loin d'apprécier cette éventualité. Hannibal arrivait sans aucune difficulté à lui prendre la tête et à lui retourner le cerveau ; ce n'était clairement pas quelque chose à laquelle il était habitué. Son cerveau commençait à fondre ; ou peut-être avait-il déjà perdu tout contrôle sur ce dernier depuis son écart de la veille ; faire la fête, c'est bien ; mais se mettre dans un état aussi second... Cela devait être dû génie ; c'était presque évident. Les muscles endoloris et la gorge sèche, sans doute à cause des clopes qu'il avait enchaîné sans doute, tout en lui, lui criait d'aller boire un coup, n'importe quoi, même de l'eau ; surtout de l'eau peut-être même.

Hannibal prend les devants, il entame le chemin en direction du bar ; un bar pas très loin de la sortie du parc. L'entrée lui rappelait un style assez particulier, celui des salons de thé traditionnel ; endroit où son ex adorait le traîner. Les yeux se lèvent au ciel ; il n'y avait clairement plus moyen pour qu'il s'éclipse, il ne voulait pas que le gang du nord lui tombe sur la gueule ; il n'était carrément pas chaud pour ça. Le Coréen s'approche d'une banquette alors que l'Irlandais le suit du regard ; ce n'était carrément pas une bonne idée de rester là en sa compagnie ; mais maintenant qu'il avait joué avec le feu, il lui fallait assumer. Approchant avec sa nonchalance habituelle, il se laisse tomber sur la banquette, le dos totalement blotti contre le mur. « Bon vu que tu es sous ma responsabilité, tu devras te contenter d'un soda. » Les quelques mots qu'avait prononcés Hannibal venaient de le sortir de sa torpeur. Il était sérieux là ? Responsabilité de quoi ? Certes, il était un peu plus âgé que lui, mais ce n'était pas son père. Un soupir, profond ; il lui fallait une cigarette pour se contenir, mais c'était clairement un endroit non-fumeur ici. Il se contenterait de s'ébouriffer le crâne ; à force de faire ça, il finirait sans doute chauve.

« Comme je l'ai dit je n'te ramène pas chez toi. Ni chez moi. Alors fais bien attention à ton comportement. Que tu sois bourré, drogué ou non... Ici, ce sont mes lois. » Il aurait presque eu envie de rire. Il avait commencé à pointer le bout de son nez sur ses lèvres un peu sèche ; mais il était aussitôt reparti. Alekseï n'avait pas pour habitude de réfléchir ; en tout cas, pas dans ce genre de situation. Il se contenta donc de lâcher sur un ton presque blasé. « Si tes lois sont si ennuyeuses, on va s'éclater. Bref, j'vais prendre un jus de pomme, papa. » Autant continuer sur cette lancée ; autant continuer de chercher à lui péter les noix. Il voulait jouer la carte de celui qui contrôlait tout ? Qu'il essaye, Alekseï lui ferait vite comprendre que ce n'est qu'un rêve éphémère. Il n'allait pas se laisser faire, pas cette fois ; plus jamais en fait. Faisant un signe de main vers le serveur, l'Irlandais lâcha avec un sourire en coin.« Un jus de pomme et un blue lagoon pour le monsieur qui me sert d'accompagnateur s'il vous plaît. » S'il ne buvait pas, alors il laisserait se privilège à Hannibal ; il boirait pour deux ; en vrai Alekseï n'avait clairement pas envie de se soûler ; ses délires de la veille lui avait suffit... Et même s'il fallait avouer que ses retrouvailles improbable avec Hannibal l'avait totalement fait décuver, il se retrouvait particulièrement heureux d'être sobre ; l'Irlandais en avait bien besoin en soit. Les boissons arrivent ; son jus de pomme tant souhaité, il lève son verre avant de lâcher. « J'te ramène ni chez moi, ni chez toi. Si tu es bourré, tu te débrouilles. Cela te vas toujours du coup ? » Une gorgée alors qu'il continue de sourire ; s'affalant un peu plus dans le fin fond de la banquette. Il fallait avouer que c'était particulièrement relaxant comme endroit ; pas trop bruyant, plutôt sympathique.

« Y'a des endroits sympa ici... Cela fait du bien de changer d'air de temps en temps. Ne pas entendre les bruits environnants de la ville ; échapper au quotidien. » Ouais, c'était sortit tout seul, pourtant, c'était comme s'il s'était parlé à soi-même ; comme pour se convaincre. Y'a des moments comme ça ou Alekseï aimerait vraiment pouvoir s'échapper quelque part, loin de toutes ses emmerdes ; c'était ce qu'il avait cherché à faire aujourd'hui et en soit, il avait réussi. La vie est faite d'événements imprévus ; et pour le coup, il n'avait vraiment pas vu venir cette situation. Le chef du gang du nord et le bras droit de l'est, assis à la même table à boire un verre et à faire la causette, y'avait de quoi être déconcerté. « Bref, comment ça se passe pour vous ? Pas trop la merde ? » Tant qu'à faire, autant parler et briser le silence pesant. Ils allaient rester là le temps d'un verre ou peut-être deux après tout.

code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2015-11-11, 00:53
ft. aleksex
musique ; Papa. Ca vient de t'foutre un frisson dans l'dos. Non, une décharge électrique, désagréable, qui chatouille encore un peu après coup. Même pour plaisanter, tu n'es décidément pas prêt à endosser un quelconque rôle de père. Comment peut-on vouloir des gamins...  C'est ennuyant et ça sent mauvais, ça fait déjà beaucoup pour quelque chose de super limité intellectuellement parlant. Dans tes quelques souvenirs, Ellen n'avait jamais mentionné une vie de famille. Et aujourd'hui, si ça se trouve, t'aurais pu avoir un gamin. Ou deux. Tu peux parier c'que tu veux : t'es certain que t'aurais jamais su t'en occuper correctement. T'as jamais été expansif sur tes sentiments, tu gardes tout pour toi, même l'amour, un peu égoïstement ou juste par fierté. C'est un peu comme avec Alekseï – loin de là l'idée d'en faire ta femme ou une amourette, beurk non merci – que tu apprécies sans vraiment le lui avouer. Te l'avouer. C'est difficile d'avoir du respect pour quelqu'un qui ne marche pas sur le même chemin, quelqu'un qui s'avance sans doute vers un peu de lumière tandis que tu stagnes, que tu patauges dans la boue.
Le jeune homme plaisante en retournant la situation. Ah. Toi, bourré ? Ca arrive oui, une fois par semaine. Mais aujourd'hui n'est pas le jour et tu n'es prêt de lui offrir cette petite précision. Ce serait comme donner une information capitale sur un plateau d'argent à un membre rival : Hannibal du Nord se défonce comme un con tous les jeudis. Autrement dit « c'est le bon jour pour l'attaquer ». Tu te doutes bien qu'c'est pas vraiment l'genre à planter des couteaux dans l'dos mais peut êt' bien qu'tu t'trompes sur son compte, en effet. Peut-êt' bien qu't'es trop naïf avec ce garçon. Qu'tu le penses être quelqu'un de bien alors qu'il n'est qu'un rat. Ah. On ne peut se fier à personne au cœur de Daftland vous savez.

« Je ne bois jamais jusqu'à ne plus tenir. L'alcool ne me fait pas vraiment d'effet de toute manière. »

Le gros mensonge.
Mais il faut l'avouer, un blue lagoon ne t'achèvera pas si facilement.
Alekseï débat sur la vie, le soleil qui brille. Tu arques les deux sourcils, un peu exaspéré par une telle conversation. On dirait le genre de discussion que tu pourrais avoir avec une mamie. Alors Aleks on est un peu vieux jeu ?
Comment ça se passe pour vous ? Pas trop la merde ?

Tu lâches un rire sans esquisser le moindre signe d'amusement en revanche. Le verre entre les doigts, faisant tourbillonner la liqueur bleutée à l'intérieur du récipient, tu sembles songeur quelques secondes avant de répondre :

« Non. Silence. Et même si c'était le cas, je ne te le dirais pas. »

Bon dieu qu'tu sais à quel point tu peux être un imbécile mais jamais tu ne vendrais ton gang. Tu fixes Alekseï avec cette lueur de provocation qui scintille au fond de l'iris et te rapproches de lui doucement, le ton soudainement plus amusé, joueur, emmerdant.

« Tu l'saurais si t'étais resté. »

L'humour c'est décidément pas ta tasse de thé.
Tu t'enfiles la moitié du verre sans sourciller. En fin de compte, c'est assez facile de deviner quel genre d'épave tu es à t'empresser de boire de la sorte. De tes pores ressort ce début de dépendance à l'alcool. Il t'arrive aujourd'hui de ressentir le besoin d'avoir une bouteille à la main, un culot contre les lèvres et de la liqueur le long de la gorge. Ca y est, t'es alcoolique. Bingo. Ah.
T'évites d'y penser, ça te fait flipper comme une fillette à l'idée que tu deviennes accro à quelque chose que t'as pourtant toujours fui jusqu'à présent. C'est comme réaliser qu'on a besoin d'une cigarette par jour. Puis deux. Trois. Huit.

« J'ai pas vraiment envie de parler de boulot de toute façon. »

Tu reposes le verre sans grande délicatesse sur la table avant de reporter ton attention vers le garçon.

« Alors ce jus de pomme ? »

Sourire, encore. Pas ce genre de sourire enfantin ou amusé, ce genre de sourire qui nous donne envie de te casser les dents une à une. Tu lui tends ton blue lagoon.

« Tu veux goûter ? Tu peux juste tremper les lèvres, hein. T'es trop jeune pour ça gamin de toute façon. »

Autant jouer le jeu jusqu'au bout.

« Quoi que t'as déjà l'air mal en point... Tu passes ton temps à te défoncer depuis que t'es parti à l'Est ou c'est moi ? T'as les mêmes cernes que ma grand-mère avant de mourir. C'est pour dire. »


l'échelle des emmerdes
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2015-11-15, 17:36
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MUSIQUE ▬ L'appeler papa semblait l'avoir un peu perturbé ; s'il pensait arriver à le lui cacher, c'était raté. Alekseï était un expert dans l'art de détecter ce que les autres tentaient de cacher au fond d'eux ; même les gens comme Hannibal ; qui essayait beaucoup plus que d'autres. Le verre de jus de pomme suspendu prêt de ses lèvres, l'Irlandais ne sait vraiment plus trop quoi penser de cette situation. Il ne savait pas non plus pour quelles raisons, il restait là, en la compagnie du chef du Nord. Peut-être la nostalgie de moments qu'il n'avait jamais vécus ; ou peut-être était-ce pas qu'il était porté par un sentiment de curiosité, de vouloir en savoir davantage sur l'ennemi ? Mais quel ennemi ? Alekseï n'arrivait pas à le voir ainsi ; en tout cas pas aujourd'hui. Comment pourrait-il boire un verre avec un « ennemi » ? Ne réfléchis surtout pas à ça maintenant Alekseï ; la migraine commençait déjà à se pointer. S'accoudant à la table, le regard se perd dans le beau tableau que lui offrait le salon de thé ; des gens joyeux, un sourire aux lèvres ; qui ne se doutent peut-être même pas de l'horreur qui se cache derrière eux ; en soit, c'était triste ; triste de ne pas chercher plus loin que le bout de son nez. Mais les gens sont cons Alekseï ; et tu t'en rends de plus en plus compte.

Hannibal l'ouvre ; pour tenter de se justifier d'être comme l'Irlandais ; un alcoolique. Si l'alcool ne fait plus d'effet sur l'organisme, c'est tout simplement parce qu'il demande plus ; toujours plus. En soit, il devait être aussi dépravé qu'Alekseï pour dire ce genre de choses. Pourtant, le gars de l'Est n'arrivait pas à le croire ; il était presque quasi certain qu'il bluffait ; mais ça, aucun moyen d'en être sûr ; pas tout de suite. Lui arracher la gueule à coup d'alcool pour mieux lui déboîter la sienne ensuite ? Cela pourrait être un plan ; mais Alekseï n'était pas dû genre à attaquer dans le dos ; enfin, ça dépendant clairement des gens. Pas Hannibal, lui, se serait différent ; en soit, cela était déjà différent puisqu'ils parlaient ensemble sans s'insulter et sans se cogner dessus. Dur à imaginer quand on connaît le passé d'Alekseï. Un soupir alors qu'il continue de l'envoyer pétrir de la pâte à pain dans son esprit. L'Irlandais lui demandait pas grand chose ; juste si c'était la merde ; et v'la la réponse qu'il se tape. C'était compliqué de comprendre le chef du nord ; mais il pouvait comprendre ; il ne faisait pas confiance à Alekseï ; normal. Lui non plus ne se ferait pas confiance à la place de l'autre. « Tu l'saurais si t'étais resté. » La vaste blague ; c'est lui qui l'avait totalement jeté, qui n'avait clairement pas voulu de sa « candidature » et il osait lui lâcher ça ? Comme ça ? Si c'était de l'humour, c'était carrément de mauvais goût ; pourtant, ça n'empêcha pas Alekseï de sourire pour autant. Un sourire en coin, un peu narquois, il avait compris et il acceptait. Touché ; peut-être que tu aurais dû insister.

Ne pas parler boulot, c'était une bonne idée, pas qu'Alekseï en avait envie de toute façon. Fallait dire qu'il ne se passait pas grand chose pour l'instant ; des petits soucis par-ci par-là, mais pas de quoi fouetter un chat. Son regard se perd dans son jus de pomme, le goût un peu âcre ne lui donne plus vraiment envie de le siroter. Il avait besoin d'autre chose, un truc un peu plus costaud ; cela lui permettrait peut-être de cogiter à l'après. Il ne savait pas du tout comment allait se finir cette soirée ; mais il espérait rentrer chez lui en un seul morceau ; même si désormais, personne ne l'attendait à la maison. « Alors ce jus de pomme ? » Comme il le devinait ; dégueulasse. Mais ce n'est pas pour autant qu'Alekseï le dirait ; il se contenta vainement de sourire et de lever son verre avant de le boire d'une traite ; autant finir vite ce calvaire.

Et voilà encore quelque chose que l'Irlandais n'avait pas pu prévoir ; boire une gorgée dans son verre ? Gamin ? GAMIN ? Il était sérieux là ? Ce n'est pas parce qu'il avait six ans de plus que lui qu'il devait péter plus haut que son cul. Le sourire d'Alekseï s'efface et son regard change ; pas de raisons de se retenir, il était adulte et savait parfaitement ce qu'il faisait. Le voilà qui attrape le verre d'Hannibal sans esquisser le moindre mot, sans changer d'expression et le bue entièrement jusqu'à la dernière goutte de ce cocktail bleu. Posant brutalement le verre sur la table, il lâcha alors un sourire en coin. « C'est quoi ce cocktail ? On dirait un jus de fruit. Y'a vraiment que des tafioles qui boivent ce genre de trucs ; ou les femmes. » Certes, il avait commandé pour Hannibal ; mais il aurait très bien refusé. Alekseï posa son coude sur la table et planta alors son regard dans celui de son interlocuteur, un grand sourire bien faux sur la tronche. « M'enfin, ça ne m'étonne pas de toi d'aimer ce genre de trucs. Faut croire que je t'ai bien cerné. » Provocation quand tu nous tiens. C'était ainsi, il était comme ça et on ne le changerait clairement pas.

Il n'avait même pas fait attention à la vanne sur sa grand-mère et tout le reste ; certes, il faisait peur à voir avec ces gros cernes bien noirs ; mais ce n'était pas quelque chose à laquelle Alekseï faisait vraiment attention. À quoi bon de toute façon se soucier de son apparence ? C'était clairement inutile pour un mec qui passe son temps à cogner et foutre la merde... Levant la main afin d'appeler le serveur ; il lâcha avec le même sourire « Un whisky sec avec deux glaçons s'il vous plaît. » Avant de se tourner vers Hannibal afin de savoir ce qu'il allait prendre cette fois ; espérons pour lui que ce serait un alcool viril ; sinon il aurait de quoi se foutre de lui pour quelque temps.

« Pour répondre à ta question ; j'passe pas mon temps à me défoncer non. J'le fais juste quand j'suis pas apte à réfléchir correctement. » Ce n'était pas totalement faux, mais pas vraiment vrai non plus. C'était surtout devenu son quotidien depuis qu'Edelweiss l'avait quitté ; depuis une semaine en gros. Avant, ce n'était pas autant une épave ; maintenant, c'était un peu différent. Un soupir alors qu'il se gratte la tête ; l'envie d'une cigarette commençait à vraiment lui retourner le bide ainsi que la cervelle ; putain de droguer à la nicotine ; putain de droguer tout cours.

« J'pensais pas avoir autant de cernes que ça ; mais j'te ferais remarquer que ça vaut aussi pour toi... Tu fais pratiquement la même tête qu'un animal qui s'est fait tamponner par une bagnole. » Hannibal avait toujours eu une tronche particulière ; et des expressions bien à lui. Ouais, il l'avait observé ; il n'avait pas eu le choix ; gangs opposés oblige. Ce n'est pas comme si Alekseï avait clairement décidé de qui il devait s'occuper ; et encore moins qui il devait surveiller... Putain de chef à la con. « Bref, je brise ton interdiction et je bois ; même si j'pense que celui qui rentrera chez lui en rampant, ce ne sera sûrement pas moi... Ah, et au fait... » Voilà qu'il lui attrape le menton, plantant ses iris dans les siens, le regard avec une lueur de haine ; un regard à glacer le sang ; à glacer l'échine. « M'appelle plus jamais gamin ; c'est un mot que je ne supporte pas. » Et il ne savait même pas pourquoi... C'était étrange ça...



country road take me home
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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2015-11-19, 18:08
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musique ; Alekseï semblait un peux vexé et ça t'arrachait un sourire. Un sourire qui faisait plisser tes yeux et qui creusait les quelques rides autour de tes paupières, témoins de son âge avançant peu à peu. Le garçon s'empressait de vider son verre avant de faire une remarque sur les maigres capacités du cocktail. Tu avais envie de répliquer : « oui peut-être mais en attendant c'est toi qui vient de le finir, c'est qui la tafiole là ? » Tu te contentais des boissons peu alcoolisées, comme dit un peu plus tôt ; aujourd'hui n'est pas le jour. Et, il avait dans l'air une compétition naissante, une course contre la montre. Tu étais un mauvais perdant, ce n'était plus à prouver, c'était un fait. Alors rien que pour rivaliser contre le gamin de l'Est, tu étais prêt à prendre ce challenge au sérieux. Alekseï n'avait pas perdu une seconde supplémentaire pour accrocher ses doigts autour de ton menton. La situation portait un peu plus à confusion et en temps normal tu te serais braqué en grommelant quelque chose suite à ton embarras mais rien ne se passait comme cela aujourd'hui. Tu n'avais même pas cillé, tu avais tenu ton regard et puis c'est tout. M'appelle plus jamais gamin ; c'est un mot que je ne supporte pas.
Tu n'avais pas pu t'empêcher de sourire en montrant toutes tes dents, provocateur amusé qui venait de trouver un autre point sensible à son cadet. Ce n'était définitivement pas ce qu'il fallait sortir à son rival, ou alors il était un masochiste caché.

Tu aurais pu te lever d'un bond – il venait de se rapprocher de toi et de boire un verre sur ton territoire – mais tu t'étais contenté de taper du poing sur la table, faisant jongler les boissons dans leur récipient tandis que ton autre main se glissait le long de sa nuque. A partir de là, tes doigts s'entremêlaient dans ses mèches brunes et tu tirais, d'un coup. Sa gorge à découvert tu te penchais vers lui pour murmurer.

« Et qu'est-ce que tu vas faire, gamin ? »

Dans un rictus, tu lâchais prise et reprenais tes distances. Tu faisais un signe au serveur, « du rhum. Pur. » Ah, mauvaise idée Hannibal, mauvaise idée.
Tes convictions étaient si limitées ?

« Tu devrais renoncer. C'est peine perdue, je vais gagner. »

Le jeune homme revint avec un plateau déposant les liqueurs à disposition des clients avant de s'effacer. Peu à peu le bar s'était rempli d'individus variés. Les hommes au mariage en danger qui venaient noyer leur peine dans un cocktail, les groupes de femmes libres et vivantes avec une bière à la main, quelques bons potes, des solitaires aussi. Au fin fond, deux gangs qui s'affrontaient non pas avec les poings ni même avec les mots mais seulement en trinquant au nom de... ils ne savaient quoi.

« Bon tu sais quoi ? Je suis d'humeur à jouer. Je te propose ceci : action ou vérité. Si l'un de nous refuse de répondre ou de faire, il devra boire. Le premier déchiré a perdu. »

C'était aussi un bon moyen pour pouvoir récupérer des informations sur lui ou sur l'Est. Bien que tu aies pris la peine de mentionner que tu refusais de parler boulot, il fallait bien se rappeler que tu étais chef et que tu n'avais que ça à faire de tes journées au final.
Tu posais ta tête contre la paume de ta main avec un regard malicieux en direction d'Alekseï.

« Alors gamin, action ou vérité ? »


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Anonymous
Invité
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2015-12-29, 14:23
you don't know who i am dude
MUSIQUE ▬ Hannibal et Alekseï, c'était un duo atypique ; une relation mélangeant haine et respect ; enfin, c'est comme ça que l'Irlandais l’interprétait. Il ne savait pas quoi pensé du chef du nord, il n'avait jamais sus et ce n'était sans doute pas plus mal ainsi. Quand on apprend à cerner une personne, ce n'est franchement plus amusant ; plus aucun intérêt. On est dans la capacité de lire en chaque geste, chaque parole ; capable de tout prévoir. Ce n'était absolument pas le cas avec le Coréen. Alekseï était face à une énigme et c'est sans doute pour cela qu'Hannibal le fascinait autant ; mais il le rebutait encore plus. Le chef du nord tape du poing sur la table ce qui fit hausser un sourcil à l'Irlandais qui, même s'il était surpris, savait de quoi il était question. Il n'avait sans doute pas apprécié que le bras droit de l'Est brave un de ces interdits. Autant qu'il s'y fasse tout de suite, les règles ce n'est pas pour Alekseï. Lui, il bravait les interdits ; connard sans foi ni loi, c'est ce qu'il était dorénavant.

L'instant suivant, la main de l'homme à ses côtés vint se poser sur sa nuque, glissant vers les pointes de ses mèches ; de quoi instaurer un putain de malaise ; une main qui symbolise le grand froid du nord. Les muscles étaient contractés à leur maximum, prêt à lever le poing s'il se permettait un écart ou trop de familiarité ; en vrai Alekseï aurait déjà dû lui en décoller une bonne, aller savoir pourquoi il ne l'a pas fait. Il tire d'un coup sec, gorgé découverte, il serre les crocs, s'il continuait ainsi, s'il ne lâchait pas dans les quelques minutes, Alekseï ne répondrait plus de rien. « Et qu'est-ce que tu vas faire, gamin ? » Et en plus, il le provoquait ? Les crocs s'enfoncent un peu dans l'intérieur de ses joues, qu'est-ce que l'Irlandais doit faire ? Lui encastrer la tête dans la table ? Cela serait tellement une bonne idée... Mais il avait décidé, il s'était juré de ne pas faire d'esclandre ; après tout, Alekseï n'était pas chez lui, pas dans son secteur ; les renforts seraient donc longs à arriver. Non, retrouver son calme, respirer calmement. Une cigarette, il avait clairement besoin d'une cigarette pour se détendre les nerfs ; pourquoi on ne peut pas fumer dans c'trou à rat p'tain ?

Il commande un rhum pur et reprend place. Pas trop loin, mais pas trop prêt non plus, l'Irlandais venait de comprendre maintenant. Pas de proximité avec l'ennemi ; c'était une règle qu'Hannibal et lui tentant sans doute de ne pas briser. Ils ne seraient jamais amis ; cela en aurait sans doute surpris plusieurs d'accord ; ces deux-là en train de boire côte à côte à la même table sans s'en foutre plein la gueule ? Anguille sous roche non ? Bah non, même pas . Se massant la nuque afin de décompresser et d'arrêter de se prendre la tête, l'Irlandais attrapa son verre dès qu'il arriva sur la table et en prit une gorgée après avoir fait tourner les glaçons ; qu'est-ce qu'il aimait ce bruit bordel.

Le bar est de plus en plus vivant ; de plus en plus de mondes, de quoi le foutre encore plus en panique. Il détestait les mouvements de foule ; peut-être un peu trop agoraphobe. Les lieux clos trop rempli lui filait la nausée ; pour l'heure, c'était encore supportable, l'Irlandais espérait que ça resterait raisonnable. « Je te propose ceci : action ou vérité. Si l'un de nous refuse de répondre ou de faire, il devra boire. » C'était une blague ? Un action ou vérité ? Ici ? Genre maintenant ? Pour quoi faire ? Passer l'ennui ? C'est vrai que jusqu'à maintenant, à part se jauger du regard et foutre un froid, ils ne faisaient pas grand chose, l'un comme l'autre. « Le premier déchiré a perdu ». Et en plus, Hannibal lance ça comme un défi ; comme si Alekseï pouvait perdre à un jeu ou l'enjeu était justement de ne pas tomber ivre mort. Boire, c'était son quotidien ; et le sang d'Irlandais qui coulait dans ses veines l'aidait pour tenir la cadence. Un sourire en coin, il lève son verre cherchant à trinquer avec Hannibal. « Un action ou vérité ? Tu as quoi ? Dix ans ? » Le voilà qui termine son verre, faisant signe au serveur du doigt de lui remettre exactement la même. « Je prends de l'avance, tu vas avoir besoin que j'ai un sévère handicap. » La nouvelle tournée arrive, son verre prend place devant lui ; observant la panoramique l'Irlandais cogite. Une action dans un endroit pareil ? Qu'est-ce qu'il serait capable de lui demander... Ce mec était tordu, c'était maintenant officiel. « Bon, je suppose que je n'ai pas le choix. Je vais commencer en douceur ; vérité. » Attrapant une cigarette, l'homme se contenta de la faire tourner entre deux de ses doigts ; à défaut de pouvoir la fumer, il pourrait toujours se contenter de l'imaginer allumer entre ses lèvres. « J'arrive pas à croire que je fasse ça p'tain... »

Un action ou vérité avec le chef du nord ; ouais, là, on atteignait clairement des sommets question improbabilités. Si quelqu'un les voyait, ce serait la honte assurée quand même...



i wanna be drunk when i wake up
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
sur l’échelle des emmerdes, on pourrait même parler de l’everest des problèmes Δ HANNIBAL Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-01-13, 19:27
ft. aleksex
musique – C'était amusant de voir à quel point Alekseï pouvait râler alors qu'au fond de lui, il adorait ça. Tu avais fait outre ses remarques quant au petit jeu que tu venais de lui proposer. De lui proposer, et pas imposer. Mais voilà, le gamin de l'Est était, forcément, toujours partant lorsqu'il s'agissait d'avoir le dernier mot et c'est comme s'il venait de tomber dans tes filets. Il s'empressait de boire un bon verre avant de te laisser poser ta question – car bien entendu, il s'était lancé dans une vérité. Le plus triste dans tout cela, c'est qu'il n'avait absolument pas compris où tu voulais en venir. Il venait de faire sans doute une grosse erreur en pensant pouvoir se cacher derrière des mots pour remplacer l'action. Dommage pour toi, songeais-tu.
J'arrive pas à croire que je fasse ça p'tain... A qui le dit-il !
Tu avais bien envie de lui tapoter l'épaule mais tu préférais garder tes distances pour le moment. Tu croisais tes bras et réfléchissais à la meilleure question possible et enfin, quelques secondes plus tard, le verdict tombait :

« Très bien.
Où se trouve le QG de l'Est ?
 »

Et tu souriais. Tu souriais de satisfaction et c'était bien rare de voir une telle expression de dessiner sur ton visage. Tu semblais presque hilare.
Pourtant tu venais d'annoncer de suite le véritable jeu : poser des questions auxquelles tu es certain qu'il ne peut pas répondre afin qu'il perde. Et Alekseï savait sans doute qu'un mensonge pouvait lui coûter très cher. Car bien entendu, s'il t'offre la localisation sur un plateau d'argent, tu n'hésiterais pas à t'inviter un de ces quatre.
Dans tous les cas, il était sans doute dans une impasse et c'était fortement satisfaisant pour toi.

Tu ne penchais vers l'avant et haussais les sourcils, l'air triomphal.

« Alors ? Tu bois ou tu réponds ? Tu as choisi vérité, assume maintenant. »

Tu poussais doucement son verre vers lui. Allez, santé.


l'échelle des emmerdes
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Anonymous
Invité
Invité
2016-01-29, 01:00
play my game tonight
break it, lose it ▬ Il y avait un truc qui le déconcertait dans la façon de réagir du chef du nord. Une sensation étrange qui lui aurait sans doute donné envie de fuir s'il n'avait pas été aussi joueur et fier. Un jour, l'Irlandais le paierait cher, ça s'était certain, mais pour l'heure, il ne montrait aucun signe de doute. Voir Hannibal croiser les bras et faire semblant de réfléchir à sa question le mettait en confiance ; oui, s'il avait choisi la vérité, c'était en connaissance de cause... Il était de l'Est et ce gars en face était du Nord. C'était d'une simplicité effarante ; un détail qui avait de l'importance. Ce jeu allait leur permettre à l'un comme à l'autre d'en apprendre plus sur l'autre... Une partie d’Échec ; voyons qui allait faire mat en premier ; lui ou celui qui s'empressa de montrer son plus grand sourire en posant sa question. « Très bien. Où se trouve le QG de l'Est ? » Nous y voilà, prévisible en soit. Qui n'aurait pas profiter de cette opportunité ? Et il continue de sourire... Mais pourquoi sourire ? Autant lui faire croire qu'il contrôlait la danse, la désillusion ne serait que plus jouissive... Vous étiez pareille, lui comme toi Alekseï. Y'avait un truc chez l'un comme chez l'autre qui désirait avoir le dessus ; vouloir le contrôle de la situation, montrer à l'autre que quoi qu'il fasse, c'était perdu d'avance... Et voilà que l'Irlandais se masse la nuque de dépit. Le Coréen devait penser qu'il était en train de peser le pour et le contre ; mais sa réponse était déjà toute tracée dans sa tête, il se prenait juste au jeu ; de le faire languir pour mieux le faire défaillir. Hannibal, tu viens de lancer un jeu dangereux ; prépare-toi à être pris à ton propre piège.« Alors ? Tu bois ou tu réponds ? Tu as choisi vérité, assume maintenant. »

Il approche le verre d'Alekseï qui l'attrapa histoire d'en boire une gorgée avant de lâcher avec un nouveau sourire sur les lèvres. « Dans Velvey. » Et il reposa le verre sans une once d'hésitation, posant son visage dans la paume de sa main, plantant son regard dans celui de son « acolyte ». « Quoi ? Tu t'attendais à ce que je t'en dise plus ? » Il pourrait le faire ; la sécurité était telle qu'Alekseï n'avait aucun doute sur le système qu'ils avaient établi. Mais voilà, Hannibal n'avait pas demandé de précision... Que le Nord vienne donc leur rendre visite ; cela pourrait effectivement être une bonne expérience. L'Irlandais continu de sourire à son interlocuteur poussant le verre du doigt en direction d'Hannibal, élargissant de plus en plus son sourire. « Pour ma part, je sais que ton QG ne se trouve pas loin... Dans Cheenbury ou Akhora... » Supposition faite grâce à ce que le Coréen avait dit plutôt, du fait que l'Irlandais se trouvait sur son territoire... Mais voilà, ses recherches l'avaient mené aussi à farfouiller à Akhora... Il arrêta de faire glisser le verre et se massa une nouvelle fois la nuque avant de claquer des doigts et de lui balancer alors son idée. « Très bien, voilà ma question... Où se trouve "précisément" le QG du Nord ? » Oui, avec lui, le poids des mots à son importance. S'il voulait jouer avec lui, que le chef du Nord fasse attention à la formulation... Parce que sur ce sujet, Alekseï pouvait aller très loin. N'oublions pas que l'information, c'est son rayon. Il sourit encore plus, presque préparé à voir le visage d'Hannibal changer ; même s'il en était à peu prêt sûr, il camouflerait ; garderait ses émotions au fond de lui pour mieux l'attaquer par la suite. C'est bien, emmagasine Hannibal, Alekseï te délogera tout ça plus tard.

« Je pense que tu peux boire ton verre et t'en commander un autre l'ami. » Quoi que... Peut-être qu'il allait le surprendre. Mais répondre à cette question reviendrait à devoir décrire précisément l'endroit où sa planque était cachée ; prendrait-il le risque ? Rien n'était moins sûr. Attrapant son propre verre, Alekseï en sirota deux gorgés ; autant l'accompagner dans le calvaire. Bois Hannibal, Bois. Qui finira totalement saoul ? Telle était la question. C'était maintenant à son tour ; autant faire attention, il ne devait pas trop jouer avec le feu non plus... Alekseï savait très bien de quoi cet homme était capable ; surtout quand il s'agit d'user des poings.



tel est prit qui croyait prendre
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