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oblivion ϟ carbone

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Carbone
Carbone
COLONEL // PREDATOR
oblivion ϟ carbone - Page 2 359331JARED
2016-02-10, 00:42

A SMALL MEASURE OF PEACE

carbone x hannibal


Il n'a pas seulement le don pour semer le désordre dans mes désirs... Il est également expert pour resserrer toujours un peu plus fort le lien qui m'unit à lui. « Je n'aurais pas à le faire. Je te fais confiance. » Sérieusement Hannibal, as-tu conscience de ce que ces mots ont comme influence sur moi ?

Je voudrais lui dire qu'il est un peu naïf mais uniquement sur un plan, un plan particulier... Si je sais que jamais je ne lui causerais quelque mal que ce soit volontairement, je sais aussi qu'il a tord de ne pas se méfier de mes humeurs changeantes.

Lorsqu'on parle du loup... Ma malice s'évapore et je change de composition, un peu comme si le vent d'au dehors était parvenu à s'engouffrer dans mon esprit et à chasser mes... chastes pensées ? Je suppose que c'est le terme le plus adéquate. Hannibal n'est, évidement, d'aucune aide. Il m'embrasse et automatiquement je ferme clos mes paupières pour les rouvrir la seconde suivante. Ce fut si bref... Son baiser, j'aimerais le réitérer encore et encore.

« Et puis c'est presque excitant de te voir énervé. » À cela en revanche, je ne m'y attendais pas. Il rit et je demeure pantois, les yeux écarquillés. Il est sincère, je le vois à son regard, je le sens à son ton et ce malgré l'humour qui l'enveloppe. Le fait-il exprès ? Ah non, ce serait trop beau mon vieux Jack, t'oublie qu'il est sadique malgré lui.

En parlant de sadisme...Je ne suis pas très à l'aise avec ce mot mais, à n'en pas douter, je m'apprête à en appliquer la définition. Ma malice n'est plus là, certes, mais l'infantile désir de jouer, lui, est présent. Mon pied, le plus stratégiquement placé des deux, appuie un peu plus fort sur le socle sensible l'hébergeant...Puis je me rétracte.

Cause étant ? Sa manie de me couper dans mes élans à l'exact moment propice et de la manière la plus remarquable qui soit. Carbone. Pourquoi Diable en revient-il à ce sujet embarrassant... Je soupire et accueille la gêne sur mes joues, non sans ruminer silencieusement. Me voilà affublé de la mine d'un môme qu'on prend sur le fait d'une bêtise.

Mh... Eh bien...

Ah et merde, quand je pense que je me suis moi-même mis dans ce pétrin. C'est vrai, n'aurais-je pas pu dire un nom au hasard ? Fallait-il absolument que je flatte mon ego... Jack, idiot. Oui je le suis et quitte à l'être, autant l'être avec gaité.

Si je te dis qui est Carbone, en échange, tu acceptes d'apprendre la guitare avec moi ?

Ce n'est pas très équitable et c'est même carrément puérile comme demande mais... Dans le fond, et pour la première fois depuis des lustres, j'ai envie de reprendre la musique. Mais surtout, j'ai envie de la partager avec lui. Jack, t'es un vieillard sentimental.

Je souris à l'extrême, dévoilant toutes mes dents, fier de mon petit compromis. Et tandis que je le libère du poids de mes jambes, je remarque enfin sa main. J'ai honte. J'avais presque oublié qu'il s'était fait tiré dessus, qu'il a tu-... Qu'il nous a protégé.

Je me frotte le visage et, de culpabilité, me pince les lèvres.

Donne moi ta main.

Sans vraiment attendre qu'il s'exécute, je la lui prends, la glisse entre mes doigts et en examine la blessure. Le sang coule encore - de moins en moins oui mais tout de même. Une balle ne pardonne pas. Et bien sûr, je n'ai rien d'utile comme une trousse de secours ou des pansements !

Brièvement je jette un oeil en arrière - ah tiens Aurore a changé de position, elle dort en boule à présent - et passe au peigne fin ce qu'a à m'offrir la banquette. Crapule ? Je pourrais en faire un remarquable et douillet bandage... Allons Jack, ce n'est pas le moment.

Je distingue alors, jonchant derrière un repose-tête, mon écharpe bleue en coton. Je l'attrape et m'empresse de l'enrouler autour de la blessure, serrant au maximum.

Ce bandage n'est pas très fiable mais c'est déjà ça. Je te désinfecterais la plaie et t'en ferais un autre lorsque nous serons à la maison.

Je tique. Lorsque nous serons à la maison ? Maintenant que je me le répète, j'en éprouve une gêne plus grande encore que celle qui m'accabla les minutes précédentes. On pourrait croire que je parle de notre maison.

À cette pensée s'en ajoute une autre, un peu plus morose, un peu plus froide. De maison, lui, il n'en a plus depuis quelques heures.

Je repose sa main sur ses cuisses, m'allume une seconde cigarette et me réinstalle correctement sur mon siège. Un instant je fixe le plafond, alourdis par le poids de cette réalité. Puis, finalement, je tourne la tête de telle sorte que mes iris puissent fondre dans les siennes.

J'aurais dû te le dire plus tôt mais... Je suis désolé pour ta maison Hannibal.

J'ai du mal à avaler ma salive. Ma gorge est nouée, sans doute du malaise de n'être d'aucune aide quant à ce préjudice. J'aimerais le serrer dans mes bras jusqu'à l'étouffer mais à quoi bon ce crime de tendresse ?

Tu peux, le temps de trouver un autre toit... venir chez moi.

C'est sortit, ça y'est. Cette idée, ces mots, je ne me croyais pas la force de les prononcer. J'expire un nuage grisâtre, le fixe sans ciller.

J'y tiens... Viens chez moi.

Quelque part, enfoui dans cette proposition aux airs d'ordre, se dissimule le souhait de l'avoir auprès de moi et seulement moi.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
oblivion ϟ carbone - Page 2 Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-10, 01:13

I can't fight you anymore It's you I'm fighting for
musique – Jouer de la guitare en échange de l'identité de Carbone ? Ca a le don de te faire sourire. Tu n'as jamais touché à un instrument de ta vie, tu n'es pas doué de tes dix doigts alors... Alors tant pis. Quitte à être ridicule. Quelque part, tu te sens prêt à accepter non pas pour découvrir d'où sort cet étrange nom mais pour pouvoir passer plus de temps avec lui. Pour pouvoir le regarder plus longtemps. Pour pouvoir l'entendre bouger ses lèvres en chantonnant sur quelques accords. Pour pouvoir lui embrasser le cou et – ah. Non. Tu t'égares, ça ne va plus. Tu t'éclaircis la gorge et au moment où tu t'apprêtes à répondre, Jack te libère du poids de ses jambes – et plus particulièrement de ce fichu talon – pour attraper ta main. Tu lâches un soupir de soulagement, tu n'étais pas certain de pouvoir contenir ta libido s'il avait continué ne serait-ce qu'une minute de plus. Tu as fait un énorme effort sur toi-même pour ne pas agir stupidement et paraître relativement insensible à ses approches. Approches qui, d'ailleurs, t'amusent. Vous venez de vivre sans doute l'expérience la plus forte en adrénaline de vos vies, vous venez de vous battre, de vous hurler dessus, tu venais de te prendre une balle dans la main mais il trouve toujours un moyen pour te mettre en feu. J'ai envie de toi avait-il dit l'autre soir. Ca n'a pas changé, n'est-ce pas ? Tes oreilles virent au rouge rien qu'à y repenser.
Tu balayes vite ces pensées impures de ta tête lorsqu'il cherche à arrêter le sang de couler de ce trou qui traverse ta paume. Tu ne tiques pas. Ce n'est pas douloureux – ou plutôt, tu as connu pire.

Je suis désolé pour ta maison, Hannibal. Tu te mordilles la lèvre avant de tenter de lui adresser un sourire rassurant. Un sourire qui tient plus de la grimace qu'autre chose pour le coup. « Je n'avais rien de précieux dedans, ce n'était qu'un toit et quatre murs, ne t'en fais pas. »
Menteur.
Maintenant que tu sais que ton chez toi est en flammes,des picotements te prennent à la gorge mais impossible d'expliquer pourquoi tu te sens si mal à l'idée d'avoir détruit cette partie de ta vie quotidienne. Comme tu l'as dit, ce n'est qu'un toit et des murs, tu peux en retrouver d'autres. Peut-être par peur que les chats ne viennent plus jusqu'à toi, que leur refuge s'est évaporé. Peut-être parce qu'elle était le signe de ton renouveau ou peut-être seulement pour cette fichue photo. La dernière.

J'y tiens... Viens chez moi.
Tu restes bouche-bée. Tu ne sais pas quoi lui répondre, toujours tiraillé entre le cœur et la raison. Tu passes ta main sur ton visage et souffles fort avant de joindre tes doigts aux siens. À ton tour, tu regardes l'horizon brumeuse par la vitre.

« Tu as bien vu comment se passe mes sorties... Imagine si on vit ensemble pendant un temps. Ton pouce le caresse. Je ne peux pas accepter.. Je ne veux pas te mettre en danger Jack, comprends-le. Puis tu ramènes sa main jusqu'à tes lèvres, tu en embrasses la peau doucement. Mais crois-moi que j'en ai bien envie, l'un n'empêche pas l'autre. »

Tu t'en voudrais jusqu'à la fin de tes jours si on finissait par te traquer jusqu'à chez Jack, qu'on le mette en danger et Aurore avec. Car en plus d'être ta force, ils sont ta faiblesse. Si jamais quelqu'un vous surprend tous ensemble... Non. Tu ne veux même pas y penser. Tu as une faille. Une énorme faille. Il faut que tu la caches aux yeux du monde.

« Demain je vais voir mon collègue pour régler cette affaire. On se retrouvera dans quelques jours, ne t'en fais pas pour moi, d'accord ? Je trouverai bien un coin où dormir pendant un temps. »

Où ? Tu l'ignores. Tu n'es pas très proche des autres gangsters, mais tu supposes que tu finiras par trouver une solution.

« Et pour la guitare, ça me va. J'espère que tu es patient, parce que moi non... Enfin, je suppose que tu l'as remarqué. J'ai beaucoup pris sur moi, l'autre nuit. »

Tu lui envoies un léger clin d'oeil, faisant référence à l'ambiance échauffée de la dernière fois, interrompue soudainement par Aurore. Pourtant aujourd'hui, quelque chose te dit qu'elle était partie pour dormir jusqu'au petit matin.

« Alors, ce nom ? »


oblivion
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Carbone
Carbone
COLONEL // PREDATOR
oblivion ϟ carbone - Page 2 359331JARED
2016-02-10, 03:07

A SMALL MEASURE OF PEACE

carbone x hannibal

m u s i q u e

Il me répond avec tant de calme et de sérieux que je ne peux qu'admettre l'évidence. "Je ne veux pas te mettre en danger Jack, comprends-le" Il a raison. Pour l'heure, l'héberger est une mauvaise idée. Le fait qu'il me mette en danger m'importe peu mais qu'Aurore, qui vient de plus en plus régulièrement chez moi, puisse être impliquée... Non. C'est impensable. Plus tard, peut-être, pourrons-nous vivre ensemble plus d'une journée. Je l'espère.

Ses lèvres sur ma main m'arrachent un soupire aussi bien coupable de plaisir que de peine. "Mais crois-moi que j'en ai bien envie, l'un n'empêche pas l'autre." Je le fustige d'un regard légèrement courroucé. J'ai beau avoir admis la justesse de son raisonnement, je n'en reste pas moins déçu. Doucement, je retire ma main et fixe le paysage pluvieux dévoilé derrière ma vitre.  Allons, Jack, tu boudes ? À nouveau je soupire, mais cette fois-ci que de peine. "On se retrouvera dans quelques jours, ne t'en fais pas pour moi, d'accord ?"

Je ne m'en fais pas, dis-je d'un ton pincé et légèrement infantile.

Ah oui, tu boudes. Entre le papy gâteau, le vieillard sentimental et l'adolescent égoïste, Hannibal n'est pas aidé. Mais qu'est ce que j'fou ? Je n'ai plus quinze ans. Jack, vraiment, un peu de retenue.

Mh...Reste tout de même prudent dans le choix de ta planque, repris-je avec plus de tempérance.

La pluie ne semble pas vouloir s'arrêter au contraire du tonnerre qui depuis quelques minutes déjà, n'épanchait plus sa colère dans le ciel. Soudain, je reçois un petit coup dans le dossier de mon siège et me retourne. Aurore gigote, je crois qu'elle rêve. Crapule a changé de position et est à présent calé contre son visage. Joli tableau que voilà. Il a le mérite de me radoucir définitivement.

Je repose à nouveau mes yeux dans les siens et esquisse un sourire penaud. La conversation bon enfant quoique ridicule - puisque fruit de mes idiotes facéties - reprend tranquillement son chemin. Il accepte, non sans s'en amuser je présume, ma proposition. Ah, voilà de quoi redonner de la gaité à mon entrain !

Je me rapproche un peu plus de lui et mon sourire grimpe jusqu'à mes oreilles. Qu'il ne soit pas patient est un détail dont je m'occuperais plus tard. L'idée même de lui enseigner la musique ou de le voir gratter les cordes d'une guitare me procure une félicité frôlant le ridicule. Jack, t'es vraiment qu'un gosse.

Mais, comme de coutume, Monsieur ne peut s'empêcher de m'affliger d'une remarque nonchalante. Plutôt que de ruminer la frustration que nous avions ressentis cette soirée là, je ris à mi-voix.

À y repenser, c'était plus gênant qu'autre chose. Aurore, notre position... De quoi nous glorifier de la médaille de la discrétion, au sens ironique du terme. "Alors, ce nom ?" Ah oui. C'est vrai. Je dois le lui dire... Comment amener ma réponse sans m'alourdir de plus d'immaturité encore ?

Je pince mes lèvres, éteint la cigarette pendue à celles-ci et analyse quelques secondes la situation. Mieux vaut rejouer la carte de la malice, elle prévaut sur le sérieux qui ne ferait que jeter un malaise dispensable dans l'atmosphère...

Eh bien, pour être franc, dis-je avec un sournois sourire. Carbone...

Avec agilité, j'enjambe l'espace nous séparant et m'installe avec précaution sur lui, évitant sa main endolorie. Maudites soient mes jambes de géant. La position est quelque peu inconfortable mais a le mérite de nous souder l'un à l'autre.

C'est moi, finis-je en un murmure à son oreille.

Je m'écarte et le fixe, satisfait de ma revanche sur ses caresses et sur son refus d'habiter chez moi - là, par contre, c'est clairement et foncièrement puéril. Je le sais, évidement. Mais c'est drôle de m'en amuser.

Sur cette fierté, je sors une nouvelle cigarette de mon paquet et non sans mal. Atteindre ma poche en ayant si peu de liberté de mouvements n'est pas une mince affaire. Lorsqu'enfin je la coince à ma bouche et l'allume du craquement de mon briquet, une familière amie gagne mon ventre. L'envie ?

En même temps, Jack, tu cherches. Mais c'est si bon. C'est si tentant... Après tout, je n'ai pas réellement eu le temps de jouer tout à l'heure et je ne me connais pas de meilleur remède que celui-ci pour évacuer stress, angoisse et douleur.

Dieu merci, tous les humains ne se soignent pas ainsi. Elle aurait piètre allure l'Humanité !

J'inspire une profonde et longue bouffée de ma tige incandescente et expire celle-ci contre les lèvres d'Hannibal. Je m'offre le luxe de les frôler, de leur souffler davantage de cette fumée. Puis je recule à nouveau, cet inaltérable sourire farceur pendu au visage.

Je suppose que tu n'as jamais remarqué n'est ce pas ? Que ce n'est pas du monoxyde que j'expire mais de l'oxygène.

Pourquoi subitement parler de mon don ? Je ne sais pas trop. Je suppose que j'ai simplement envie de parler, que ce soit de mon don ou non. Ce sujet reste tout de même intéressent car il me permet de l'embêter.

Lentement, je m'allonge contre le tableau de bord et y appose ma tête. Je déplie un peu mes genoux de chaque côte de son torse et glisse mes pieds au fond du siège. Au moins j'ai les fesses confortablement lovées sur cuisses. C'est déjà ça de réconfortant.

Tu es Altered aussi, pas vrai ? Monsieur-j'électrise-pour-payer-plus-vite-à-la-caisse.

Je ris, me rappelant au même moment de la scène au supermarché.

Tricheur...

Tricheur peut-être mais toi en attendant, t'es un mauvais père mon vieux ! C'est ta troisième clope. Certes je rejette de l'oxygène, mais fumer - aux dires de mes parents - accentue mon côté voyou. Je ne veux pas qu'Aurore me prenne pour un voyou... C'est quoi cette soudaine prise de maturité ? Oh et merde, je la consumerais jusqu'au bout ma clope.

Jack t'es vraiment con, elle dort Aurore, elle ne peut pas te voir.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-10, 03:45

Some quiet evening, I sit by your side And we're lost in a world of our own
musique – Tu rêves ou il boude ? Franchement, Jack.. Quel âge as-tu ?
Tu le regardes discrètement et te retiens de rire. Tu lui trouves quelque chose de craquant avec ses défauts d'adolescente à ses premiers émois amoureux. Tu ignores ce à quoi tu t'es attaché le premier lorsque tu l'as rencontré. Tu l'as consolé dans sa crise d'angoisse, vous avez eu aussi vos moments tendres en vous tenant la main en parlant de la vie, du futur et du passé et il y a eu ce premier baiser sauvage – ton dos se souvient encore à quel point le mur peut-être dur, bon sang. Tu le trouves lunatique, mais pas fou. Ca te plaît. Loin de là l'idée de vouloir le comparer à Ellen, mais il te fait un peu penser à elle : imprévisible, indomptable. Un fauve en liberté. Tandis que toi, tu es plutôt docile en fin de compte. Tu subis et suis, sans broncher la plupart du temps. Finalement, ta seule rébellion est refuser son offre bien qu'alléchante – et ça ne semble pas le ravir non plus. Mais il comprend. Et s'il ne comprend pas maintenant, il le comprendra plus tard – tu l'espères au moins avant de t'être pris une balle entre les deux yeux par ces foutus italiens.

Il t'enjambe – ça te surprend, d'ailleurs. Tu n'as pas le temps de rétorquer, par peur de réveiller Aurore ou tout simplement parce que tu en as envie aussi. Et enfin, le verdict tombe : Carbone, c'est lui. Tu te sens partir au quart de tour et tes oreilles rougissent – pour une fois que ton visage n'est pas victime de tes faiblesses. Lui, vraiment ? Carbone est Jack ? Tu as envie de rire mais encore une fois, tu te fais discret et tu n'as pas l'occasion d'ajouter quoi que ce soit. En effet, il prend ses aises et te souffle contre le visage sa fumée. Tu grimaces une première jusqu'à apprendre la vérité sur toutes ces cigarettes.

« Quoi ?! »

… Tu n'y avais vu que du feu, c'est pas possible.
Ton nez bouge, tu essayes de renifler l'odeur mais en effet, rien n'en ressort. La nicotine est en partie dissipée est peut-être pour ça que tu n'as pas été dérangé par une saveur désagréable pendant vos embrassades.
Jack s'étend de tout son long et tu te fais violence pour ne pas le regarder. Tu sais que tu si tu le fais, tu n'arriverais pas à rester concentré et surtout, plein de bonnes intentions. Tu fixes la fenêtre, longuement, intensément. Ton cœur repart de plus belle et tu n'écoutes qu'à peine ses mots. Il te rend fou. Vraiment fou.

« Tu veux parler de ça ? Tu lui donnes un coup de jus dans l'abdomen. Comme si lui faire mal allait te changer les idées. Il semblerait bien que oui. »

Ah.
Merde.
Tu l'as regardé.

Tu jettes un coup d'oeil au-dessus de ton épaule et constates qu'Aurore est profondément endormie. Tu peux l'entendre respirer fort malgré la pluie et l'orage qui gronde au-dessus de vous. Bon.
Tu peux te permettre un petit écart, n'est-ce pas ?

Tu te penches doucement vers Jack, soulevant les pans de son haut pour lui dégager le ventre et laisser tes lèvres s'y coller. Tu embrasses sa peau avec une passion dévorante, l'attrapant parfois entre tes dents et effleurant l'extrémité de son pantalon. Tu prends cela comme une vengeance pour chercher à t'aguicher autant depuis tout à l'heure. Tu attrapes son fessier de ta seule main de libre pour le faire glisser un peu plus vers toi. Tes lippes remontent langoureusement jusqu'au creux de son cou, tu parsèmes de baisers sa jugulaire, sa mâchoire, son oreille, sa joue, pour finalement t'abandonner à ses lèvres.

« Bouge de là sinon je te balance dehors. » Murmures-tu tout doucement. Il n'est pas sérieux, franchement...

« Amoureux, hein... »

Tu lui adresses un sourire un peu taquin, repartant sur la conversation concernant l'identité de Carbone. Ton expression devient plus niaise, plus heureuse, tu ignores pourquoi mais tu es content de... de pouvoir mettre des mots sur tout ça.


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Carbone
Carbone
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2016-02-10, 19:31

A SMALL MEASURE OF PEACE

carbone x hannibal

M U S I Q U E

Le problème avec les jeux taquins, en l'occurence les miens, c'est qu'ils finissent toujours par se retourner contre moi. Je ne suis pas sot, je le sais bien. Pour autant, je ne m'en refuse jamais un. À croire que le frustrer tout en me frustrant est plaisant. Me découvrirais-je un attrait pour le tantrisme ? Oh Jack, tu divagues.  

Je m'amuse de le voir chercher contenance et concentration dans les reflets de la vitre. Cependant lorsqu'il m'inflige un léger coup de jus, je perds mon rictus moqueur et le troque pour une petite grimace. Ce n'est pas vraiment douloureux mais c'est désagréable. Je veux lui pincer les côtes mais me retiens. Il ose enfin me regarder. Cela a le mérite de faire renaître mon sourire. Il semblerait que la vitre ne l'intéresse plus.

Je m'attendais à une réaction espiègle de sa part. J'ai vu juste, du moins, en partie. Hannibal, tu gagnes. Il entame une ascension de baisers dont la passion m'arrache un soupire lascif. Je m'en mords les lèvres de l'avoir sous-estimé.

À chacune de ses caresses, mon désir grandit un peu plus. Et plutôt que d'appeler la raison, je perds mes mains dans ses cheveux. Ils sont encore un peu mouillés. Mon cou me brûle, ma joue me brûle. Il laisse derrière sa gourmandise un sillon de flammes. Celles-ci s'emparent enfin de mes lippes et je savoure ce baiser avec fougue.

« Bouge de là sinon je te balance dehors. » À regret, je m'écarte légèrement et le remercie d'un discret rire railleur. Je m'exécute tout de même et reprends ma place en vérifiant qu'Aurore dorme toujours paisiblement. Par chance, c'est le cas.

« Amoureux, hein... » J'écarquille un peu les yeux et me pare d'une moue de gêne. Quelque chose éclos en moi et me libère. Mais de quoi au juste ? Je le regarde. Il ne semble pas irrité, au contraire.

Je m'enfonce un peu plus dans mon siège et colle mes genoux contre le volant. Je viens d'être libéré de l'incapacité à définir notre relation. C'était pourtant si simple. À présent que je le sais, ça coule de sens ! Ah Jack, t'as été lent à la détente.

Je fixe le pare-brise et confirme d'un murmure l'évidence.

Amoureux.

Une douce euphorie s'empare de mon être et je n'arrive plus à délivrer mes lèvres du sourire enchanté qui les habite.

J'ai encore moins envie de te laisser prendre le risque de retourner au bidonville maintenant.

Je me tourne à sa rencontre et le toise, l'oeil plaisantin. J'ai peur, c'est vrai mais autant le lui faire comprendre sur un ton léger, histoire de ne pas l'accabler.

Puis sans prévenir - ce n'est pas son genre - Crapule débarque. Je l'avais complètement oublié le bougre et le voilà à miauler haut et fort. L'abrutis, il va réveiller Aurore ! Je lui donne une pichenette sur le museau mais rien n'y fait, il se dandine et miaule de plus bel, finissant son petit manège en s'asseyant sur Hannibal.

Eh bien, il semble que je ne suis pas le seul à t'aimer.

Je soupire, un peu moqueur et reprend une position plus droite. Il doit avoir faim le salaud, sinon il ne ferait pas autant de chichi. C'est d'ailleurs étonnant, vu tout ce qui venait de se passer, entre les tirs, les cris, la course poursuite, bref tout, qu'il n'ait pas râlé plus tôt. Ce chat est une énigme.

Tu aimes Hanni papa ?

Aurore passe sa petite tête entre nos sièges avant de pousser un profond bâille. Elle a les yeux encore lourds de fatigue mais sa malice est elle, bien réveillée. Je grommelle, un peu embarrassé par ce remue-ménage soudain. Puis cette manie qu'elle a de toujours tomber au bon moment...

Tu n'as pas trop froid ma chérie, ça va ? Non, je ne détourne absolument pas le sujet.
Nan ça va !

Elle s'emmitoufle un peu plus dans la veste d'Hannibal et passe ses bras au dessus de son siège pour enserrer sa tête. La sienne se glisse sur le côté. Plutôt comique comme scène ! Vraiment, je ne suis pas le seul à l'aimer. Je ris.

Tu as encore bobo Hanni ? Papa il t'as fais mal pa'c'que tu aimes pas lui mais Carbone, ça doit êt' ça. Elle me regarde et me tire la langue.

Quel petit démon ! Je ne peux que continuer de rire. Et quand j'y pense, je n'ai pas été très gentil avec elle. Elle m'a vu le frapper et pour cela, je lui ai crié dessus. Le plus déconcertant ? Elle ne m'en tient pas rigueur. Elle est à l'égal de Crapule, une énigme. Ce doit être l'innocence propre à l'enfance je suppose ?
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
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oblivion ϟ carbone - Page 2 Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-10, 20:18

I'll take you down the only road I've ever been down You know the one that takes you to the places Where all the things meet
musique – Tu te sens con maintenant qu'il est parti. T'aimerais pouvoir tendre les bras et le ramener tout contre toi, laisser ton corps se lover contre le sien et passer la nuit ainsi. Tu aimerais, tu aimerais, oui. C'est à se demander lequel des deux est plus raisonnable. Entre lui qui passe son temps à te taquiner et chercher la petite bête et toi qui essaye de calmer le jeu mais a très envie de rentrer dans aussi... Vous n'êtes pas sorti de l'auberge.
Néanmoins, par dessus tout, tu oublies un instant les mésaventures d'aujourd'hui. Elles te semblent si lointaines qu'elles pourraient avoir deux semaines, au moins. Difficile de croire que quelques minutes auparavant Jack était en train de te parsemer de coups et de hurlements. Une chaleur sereine surgit depuis ton cœur désormais. Tu souris, c'est agréable, reposant. Amoureux, te dit-il. Tu hoches la tête discrètement – tu n'es même pas certain de ce que cela voulait dire. Amoureux, donc ? Ca tombe sous le sens pour beaucoup, sans doute. Pour toi, c'est une toute autre affaire.
Amoureux, tu ne l'as pas été depuis Ellen. Et avant Ellen, non plus. Jack en serait à l'origine, n'est-ce pas ? Tu as du mal à y croire. Peut-être même que tu ne veux pas y croire par peur d'y perdre quelque chose comme cet après-midi. Mais tu n'arrives pas à te raisonner cette fois-ci car aucune explication autre que celle-ci pourrait expliquer les ressentis qui t'envahissent dès que tu croises son regard, ni même le désir qui t'étouffe dès que tu le touches. C'est au-delà du désir, de l'attirance. Alors, oui. Tu es prêt à dire que c'est sans doute de l'amour.

Crapule se joint à vous et prend place sur tes cuisses. La remarque que Jack t'accorde t'arrache un énième rougissement. Bon sang, Jack, arrête de dire des choses pareilles...
Tu caresses délicatement le poil de l'animal et, de nulle part, une petite voix aiguë surgit : Tu aimes Hanni papa ? Tu fais un bond. Ils sont vraiment particuliers tous les trois. Ca doit être de famille.
Tu ne préfères pas répondre, Jack également : il ignore la question. Et la déduction d'Aurore sur les incidents te fait rire. Si seulement ce n'était que ça...

« J'aime Carbone, oui. Tu fermes les yeux, un fin sourire sur les lèvres, la tête reposée contre le dossier. Ton papa devra s'y faire. »

En parler indirectement est d'une facilité enfantine. Mais les vrais mots, eux, sont encore un peu timides.
Tu n'ouvres pas les paupières, tu préfères esquiver le regard de Jack qui te mettrait sans doute mal à l'aise. Tu te tournes vers lui et ta main s'avance à tâtons jusqu'à sa jumelle. La chaleur de sa peau contre la tienne t'apaise et dans les secondes qui suivent, tu t'écroules dans les bras de Morphée.
Demain il faudra que tu rejoignes tes vieux démons et que tu regardes en face tes erreurs. Mais bizarrement, tu parviens à t'endormir apaisé. La présence de Jack te suffit.


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