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can't touch this | Opium & Zephyr

Zephyr
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2015-10-29, 01:56

Zephyr aimait particulièrement se promener dans le centre commercial. Déjà, car il s’agissait d’un coin appartenant au gang dans lequel il était, ce qui signifiait qu’il avait moins de risque de tomber sur des problèmes impliquant qu’il allait en prendre plein la tronche. L’autre raison était bien plus intéressante ; ce centre commercial était mieux qu’un musée. C’était un concentré de la société de consommation du 3ème millénaire, absolument passionnant. Les locaux étaient persuadés que ce qu’ils voyaient était récent, de la dernière mode (d’ailleurs la mode du moment était étrange, mais soit, Zeph aimait bien le rétro), à la pointe de la technologie. Ce n’était que des fossiles aux yeux de celui qui avait vu l’évolution finale de tout ce qui trainait ici. Finale car avec les robots tueurs et la chute de l’humanité, il n’était pas certain que quiconque ait à nouveau besoin de baskets connectées ou de crème solaire rajeunissante après la disparition du dernier être humain. En tout cas, c’était l’une des occupations préférées de Zephyr, rester dans un coin pendant des heures, à regarder comment vivaient les individus de l’époque, inconscients que leur comportement leur mènerait un jour à leur chute. Il y avait de quoi être dépité, en un sens, car ce qui se passera plus tard était parfaitement de leur faute après tout. Mais Zeph essayait de ne pas penser comme ça, non, il préférait largement les observer comme un anthropologue.

Et, alors qu’il était en pleine séance d’observation, il remarqua un individu digne d’intérêt. Notamment en bas des reins et en haut des cuisses, du côté arrière. D’ailleurs, ce booty ne lui était pas inconnu, au contraire. Un grand sourire naquit sur les lèvres de Zephyr qui se décolla de la barrière contre laquelle il était adossé pour sautiller gaiment dans la direction du beau derrière repéré plus tôt. Une fois qu’ils furent un petit peu en dehors des regards, il pinça sans retenue le  joli petit cul qui s’offrait à ses yeux (cette fois-ci il était habillé, mais Zephyr l’avait connu fort moins vêtu) et avant de laisser à son propriétaire le temps de fuir ou réagir (comme il avait tendance à le faire depuis un moment, à la plus grande tristesse de Zeph), il se plaça juste en face, lui bloquant la route, son sourire quelque peu psychotique traversant toujours son visage de part en part, la voix chantante ;
« Ooooopiiiuuum ! Je me disais bien que c’était toi » Petit rire et regard lubrique, qui furent vite suivit par une moue « Ca fait quelque temps que je ne t’avais pas vu, Elisounet. Tu ne m’éviterais pas par hasard ? Ce serait si cruel de ta part ! Après tout ce que nous avons vécu ensemble ! » le ton employé par Zephyr était quelque peu dramatique, mais il forçait le trait. Oui, il avait bien envie de s’amuser, d’autant plus que contrairement à son vis-à-vis, il était sur un territoire où il ne risquait pas trop (sauf la police, mais ils seraient les dernières personnes qu’Opium appellerait, et il le savait parfaitement), et puis qui sait, peut-être que cette conversation donnerait sur une toute autre forme d’amusement, il fallait garder espoir.  
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2015-10-29, 03:27
You're not friend
La matinée se faisait plutôt humide et le temps morose et aussi incroyable que cela pouvait l'être : tu t'ennuyais. Tu aurais pu bénir cette monotonie quelque part, tu es de ceux qui chérissent plus que tout que tout reste en lieu et place. T'avais envie que les choses changent, que ce soit pour toi ou pour ce monde. Tu t'étais comme figé dans le temps, incapable d'aller de l'avant, incapable d'aller vers autrui. Distordu. C'était ce qu'étais devenu ta vie lorsque tu es devenu comme ça, lorsque tu as compris que d'une certaine manière tu pourrais jamais remonter le temps & revenir à ces jours heureux. Tout était tellement simple autrefois, alors pourquoi est tu le seul à être rester bloqué entre deux dimensions.

Tu soupires, il faut que tu sortes histoire d'acheter ce qu'il te manque. Tu n'avais décidément pas le cœur à mettre les pieds dans le territoire du gang de l'est, ils étaient du type...encombrant, mais tu n'avais pas vraiment le choix, tu ne trouvais ton bonheur que dans le centre commercial de Cheenbury. Tu prierais donc de l'intérieur pour tout simplement ne croiser personne.

Tu arrives sur place et fait un premier tour sans grandes encombre, te disant que finalement, tu allais pour rentrer & avoir la paix. Évidement, ça c'est ce que tu croyais. N'aurais-tu pas du te douter que rien ne se passe jamais comme tu l'espères ? Tu sens une pression bien plus que dérangeante, on avait osé te toucher. Tu n'as pas eu réellement le temps de réagir, mais tu avais très vite compris de qui il pouvait bien s’agir.

 Ooooopiiiuuum ! Je me disais bien que c’était toi 
Zephir. La simple idée d'entendre sa voix t’agace & voir son visage t’horripile. Tu ne le supportes pas, pour être exact, tu ne le supporte plus. Il est de ceux qui tu veux désormais effacer, une erreur & désormais un poids. Tu fronces les sourcils & affiche un certain air de dégoût par réflexe, une certaine forme de mépris a prit le dessus sur son expression. Peut-être qu'il ne méritait pas un tel regard de ta part, mais c'était ainsi & les innombrables souvenirs que vous partagez n'y sont pas pour rien.

Ca fait quelque temps que je ne t’avais pas vu, Elisounet.
En effet, & le fait que tu veuilles nullement le voir en était l'une des raisons. Tu passais désormais ton temps à éviter cet énergumène avant qu'il ne viennent te pourrir la vie.

Tu ne m’éviterais pas par hasard ? Ce serait si cruel de ta part ! Après tout ce que nous avons vécu ensemble ! 
C'était bien ça le soucis. Tu n'avais nullement envie de te souvenir de ces moments là. Ils te donnent des haut-le-cœur. Tu veux effacer ses instants, ces moments partagé, tout comme cet événement qui fait que désormais, tu ne pourras plus jamais les apprécier. Tu lèves légèrement la tête & le regarde de haut en bas. Décidément, il n'allait pas te laisser partir. Il voulait visiblement jouer & toi t'en avait tout sauf envie. Tu poses ton regard dans le sien & fait le vide dans ta tête et pousse un soupir.

« Primo; tu ne me touches pas, abruti. Pause. Secundo, tu ne m'appelles pas Elisounet ou que sais-je. Aux dernières nouvelles j'me souviens pas d'être ton ami. »

Il insupporte, il se comporte comme avant alors que les choses avaient radicalement changer.

« Tertio, moins je te vois, mieux je me porte. C'est drôle, hein ? J'ai pas envie de jouer avec toi...Zephir. Si t'es pas capable de comprendre que les choses ont changé, je peux rien faire pour toi. Alors maintenant, dégage. ».
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Zephyr
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2015-10-29, 13:31

Tsss, c’était vexant un peu. Zephyr n’avait rien fait pour mériter une telle froideur, le pauvre enfant. Lui voulait juste passer du bon temps avec une vieille connaissance…bien plus qu’une connaissance d’ailleurs. Mais voilà qu’Opium jouait la carte de l’agressivité. Ralala ça n’allait pas du tout, tout ça. Zeph fit la moue en écoutant les vilaines paroles de son partenaire de conversation, et ex-partenaire d’autre chose.  Bien entendu ses expressions faciales étaient exagérées et ne représentaient absolument pas ce qu’il se passait à l’intérieur de sa tête présentement. Non, ce qu’il pensait était bien plus complexe que cela, et impliquait de nombreuses choses, des détails qui n’en étaient pas, des informations qu’il ne pouvait pas forcément divulguer, et des souvenirs moins plaisants qu’il ne l’aurait voulu. Il secoua la tête en lâchant un petit sifflement désapprobateur avant de plonger ses yeux bleus dans les pupilles claires d’Opium, un sourire à nouveau présent sur ses lèvres.

« Je ne me souviens pas être ton ami » avait-il dit ? En effet, ils n’avaient jamais vraiment été amis. « Mais voyons mon petit Opium, tu n’as jamais été mon ami. Enfin, ce n’est pas comme ça que j’appelle mes amants. Tu n’as quand même pas oublié, n’est-ce-pas ? » Zephyr lui s’en souvenait très bien. Et c’était quelque chose de très agréable à avoir en mémoire, et il aurait beaucoup donné pour que cela redevienne une réalité et que le frottement de leurs peaux nues sorte du domaine de sa mémoire, de pouvoir gouter à nouveau à cette saveur rien qu'une fois. C’était l’une des raisons qui expliquait son insistance dès qu’il voyait poindre Opium au loin. Les autres étaient confidentielles, mais tout était plus au moins lié. C’est quelque chose que l’on apprenait vite, quand on voyageait dans le temps, le phénomène de cause à effet.

« "Dégage" ? Mais voyons, Elisounet, je suis chez moi ici. Aurais-tu oublié sur quel territoire tu te trouves ? A moins que l’Ouest n’ait obtenu Cheenbury pendant la nuit et que je ne sois pas au courant. » Petit rire, susurré presque, il ne faudrait pas attirer l’attention. « Si tu ne veux vraiment pas me voir, il ne faut pas venir chez moi, mon cher. » Enfin, Zephyr aurait tout à fait été capable de poursuivre Opium à travers les quatre coins de la ville, et Opium était sans doute au courant, mais les faits étaient ceux qu’il venait d’énoncer. Si on veut vraiment éviter quelqu’un, on évite aussi ses zones de pops, c’est la moindre des choses. Mais Zeph n’était pas mécontent de l’étourderie d’Opium, c’était toujours si agréable de le voir.

« Tu m’as l’air bien stressé, Opium » La voix toujours un peu musicale, insistant sur les voyelles du pseudonyme de son partenaire de jeu (contre son gré, mais partenaire quand même.) « L’agressivité, c’est mauvais pour ton corps » dit celui qui est dans le gang le plus violent de la ville. Zephyr leva une main pour venir frôler la joue de son vis-à-vis, le toucher sans vraiment le toucher. « Il faudrait vraiment que tu te détendes un peu » ces mots n’étaient pas innocents, loin de là. Dans son semblant de caresse et à travers sa voix, Zephyr déversait une partie de son pouvoir. La sédation ne servait pas qu’à endormir une personne ou une zone de son corps non, elle pouvait aussi servir à détendre, à relaxer. Zephyr était une drogue ambulante, dont il contrôlait le dosage. Et là, il se servait clairement de ses capacités pour apaiser Opium. Peut-être qu’une fois plus calme, leur rencontre fortuite deviendrait d’autant plus intéressante.  
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2015-10-29, 17:45
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Il secouait la tête, sifflant légèrement, montrant une certaine désapprobation face à ta réaction. Évidemment, puisqu'elle avait changer du tout au tout. Il sourit, presque amusé par la situation, tandis que tu tente de rester de marbre. Tu n'avais pas envie de passer plus de temps avec ce type, tu avais jeté vote temps il y a deja bien longtemps.

Mais voyons mon petit Opium, tu n’as jamais été mon ami.
Au moins, vous étiez d'accord sur un point. Tu ne l'as jamais considéré comme tel & vice versa. Cependant, la manière dont il te concevant était quelque peu plus dérangeante.

Enfin, ce n’est pas comme ça que j’appelle mes amants. Tu n’as quand même pas oublié, n’est-ce-pas ?
Non. En effet, tu es bien loin d'avoir oublié. A vrai dire, tu ne t'en souviens que trop bien, le goût de l'alcool, la lumière des luminaires éclairant les rues, la chaleur de la nuit. Tu secoues légèrement la tête, afin de chasser la moindre esquisse de ces souvenirs. Tu n'avais plus aucun intérêt à t'attarder là dessus, n'était-ce pas un moment qui se devait d'appartenir au passé ? Alors, laissons-le là où doit être.

"Dégage" ? Mais voyons, Elisounet, je suis chez moi ici.Aurais-tu oublié sur quel territoire tu te trouves ? A moins que l’Ouest n’ait obtenu Cheenbury pendant la nuit et que je ne sois pas au courant.
Tu grimaces. Il avait marqué un point. Il était vrai que tu étais dans le territoire des verts, mais ça n'excusait en rien qu'il mêlait vos histoires de gangs avec une affaire qui n'était sans aucun rapport. Tout ceci c'était clairement passé avant que vous ne rejoignez chacun vos groupes respectif. Ses paroles se faisaient assommante. Il était toujours comme ça, à vouloir avoir le dernier mot. C'était sûrement l'un de ses plus grands défaut, mais aussi ce que tu supportais certainement le moins chez lui. A tes yeux, il se comportait & se prétendait messie de son temps.

 Si tu ne veux vraiment pas me voir, il ne faut pas venir chez moi, mon cher. 
Non effectivement, tu ne voulais pas le voir. Mais, tu n'étais pas assez désespéré pour changer tes habitudes rien que pour ne plus voir sa sale tronche de cake, pourtant cela ne changeait en rien que tu ne te sentait pas réellement à l'aise.

Tu m’as l’air bien stressé, Opium. Tsk.
L’agressivité, c’est mauvais pour ton corps.
Dit-il en approchant doucement sa main de ton visage. Tu te figes & un tas d'images défilent alors de esprit. Puis doucement, ton esprit s'engourdit. Tu n'arrives pas à réagir comme tu le souhaiterais.

Il faudrait vraiment que tu te détendes un peu.
& là, d'un revers tu repousse assez violemment la main de ton interlocuteur laissant quelque bribes de flammes derrière ton geste. Tu recules d'un pas avant de jeter un regard noir au brun. Il essayait d'utiliser ses pouvoirs pour te bercer, enflure. Il fallait vraiment que tu gardes encore plus de distance avec lui. T'aurais du réalisé quel genre de psychotique il était bien avant de t'impliquer avec lui.

« Me détente ? Ouais, quand tu seras loin de moi, face de rat, lui craches-tu au visage (façon DE PARLER HEIN). Oublié ? Non, j'oublie pas par contre, c'est drôle à chaque fois que j'y pense ça me répugne. J'ai pas que ça a faire, te fuir comme la peste, mais malheureusement pour toi, j'ai pas non plus le temps de faire joujou avec toi. Alors, ouais, dégage. »

Tu te frottes les bout des doigts à travers ton gant. T'avais décidément pas envie de faire du vacarme par ici, mais il fallait décidément savoir forcer ce cher Zephir pour qu'il sache à quoi s'en tenir désormais. Tu fais apparaître au bout de ton index une petite flamme.

« J'étais pas là pour foutre, le bordel. Mais devrais-je peut-être justement faire de Cheenbury le territoire de l'ouest maintenant. Qui sait, peut-être que tu disparaîtras dans les flammes avec le paysage. T'en penses quoi mon cher...Zephir ? ».

Va savoir pourquoi t'as pété un boulon Opium.
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Zephyr
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2015-10-30, 01:40

Hm, il aurait peut-être dû forcer un peu plus la dose.  Opium s’était rendu compte de ce qu’essayait de faire Zephyr et n’avait pas réagi hyper positivement. On se demande pourquoi. Qu’avait-il tellement contre le fait d’être plus calme et serein ? Vraiment, ce n’était pas la peine de se mettre dans des états pareils. Zephyr éloigna sa main des flammes assez vite pour ne pas en être victime et son sourire se fit encore plus large sur son visage. C’était de plus en plus drôle. Il secoua la tête avant de remettre ses lunettes en place d’un doigt, la lumière laissant un reflet blanc sur les verres. Opium prétendait être répugné de ce qu’ils avaient fait ? Ce n’était pourtant pas le souvenir qu’en avait Zephyr, de leurs multiples rencontres nocturnes, des gémissements d’Opium. « Tu n’avais pourtant pas l’air répugné, quand tu en demandais encore et encore » lâcha-t-il en réponse, tournant légèrement la tête, les yeux toujours visés dans les siens.

Mais l’autre était bien trop agressif, encore. Dégage, dégage, il n’avait que ce mot à la bouche ! Mais ils avaient tout leur temps voyons ! Pourquoi presser les choses ? Plus ça durait, mieux c’était. Le plaisir est une chose qui ne se compte pas en minutes voyons.  Cela dit, Opium était manifestement de plus en plus sur les nerfs. Ah, comme Zephyr aurait préféré le voir s’exciter d’une toute autre manière !  Les menaces c’était bien, mais le sexe, c’était mieux. Heureusement pour eux deux, ils étaient déjà dans un coin légèrement isolé du centre commercial, mais en plus, il commençait à se faire tard et le tout se désemplissait. Sans oublier que juste avant de sautiller vers Opium, Zeph avait modifié quelques configurations holographiques autour de leur zone, pour la signaler comme en travaux et donc éloigner les badauds. Cela avait été plutôt simple à faire, comme tout avec la technologie actuelle au final. Quand on maitrisait plus compliqué depuis la tendre enfance, s’amuser avec les programmes du 3ème millénaire était comme retourner à la peinture aux doigts après des années de peintures à l’huile.
Quoi qu’il en soit, et le plus important, ils étaient désormais complètement seuls.

Ainsi, Opium voulait déclarer une guerre ? En voyant sa petite flammèche, Zephyr éclata d’un petit rire.
« Vraiment ? Tu voudrais faire bruler un tel temple de la société de consommation ? Où tu irais acheter tes gels désinfectants, après ça, mon petit Opium ? » Bien sûr que Zeph avait comprit ce qui clochait avec Opium. On ne changeait pas du jour au lendemain sans raisons. Bon, des raisons, il y en avait, et Zephyr les connaissait très bien. Toutefois, il n’aurait pas continué à insister ainsi si lui n’en avait pas également. Il s’était donc renseigné, cela n’avait pas été trop dur.  Peut-être que jouer avec les phobies de son vis-à-vis faisait de lui un monstre, ou peut-être que non. De toute manière, l’être humain n’était pas dénudé de défauts, et ne disait-on pas qu’il fallait soigner le mal par le mal ? « J’ai l’impression que tu t’échauffes un peu, Elisounet. » Et sur ces très justes mots (Zephyr était bon pour observer les choses qu’il avait sous le nez, accordons-lui ça), il se saisit d’une bouteille d’eau abandonnée là par on ne sait qui, on ne sait quand, et déversa son contenu sur la main enflammée de Opium avant de laisser tomber le cadavre de bouteille vide sur le sol. « Il ne faudrait quand même pas qu’on ait à appeler les pompiers. » Son sourire toujours gravé sur le visage, il attrapa Opium par le col et le poussa contre un mur à proximité, faisant frémir les plantes holographiques qui décoraient les lieux. Son visage à quelques centimètres de celui de sa très chère connaissance, il lui souleva le menton d’un doigt. Tout cela s’était passé extrêmement rapidement. Zephyr avait de bons réflexes après tout, sinon il n’aurait jamais survécu aux robots tueurs ou même aux premières semaines dans le passé. « Je pourrais t’endormir maintenant, et profiter de toi en souvenir des bons vieux temps, sans même risquer de me bruler, t’en penses quoi ? »
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2015-11-15, 01:09
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Zephir, c’était peut-être celui qui te connaissait le mieux, à vrai dire, il en savait plus long que n’importe qui & la réciproque devait certainement être vraie. Pourtant, tant de chose avait changé depuis le temps, tu ne pouvais plus affirmer être la même personne. Tu étais méconnaissable, pourtant lui & uniquement lui demeurait tel que tu l’avais connu. Comment avait-il pu demeurer ainsi ? N’était-il pas affligé, ne souhaitait-il pas lui aussi obtenir réparation ? Ça te contrariait quelque part.

Tu n’avais pourtant pas l’air répugné, quand tu en demandais encore et encore.
Il planta alors son regard dans le tiens & te dis ça d’une telle légèreté que tu te sens quelque peu froissé. A l’époque, les autres étaient tout autres, vous vivez dans l’ignorance, sans penser à vos lendemains, vous disant que vos jours prochains seront semblable. Pourtant, ce jour-là, cette nuit-là, tout s’est évaporé. Il ne vous reste que pour témoignage, que vos souvenirs. Cette époque est perdue pour vous, pourtant il fallait la révolué.

Vraiment ? Tu voudrais faire bruler un tel temple de la société de consommation ? Où tu irais acheter tes gels désinfectants, après ça, mon petit Opium ?  
Tu soupires, il avait cette tendance à essayer de se moquer de toi à sa manière. Il essayait de te dire de te détendre, certainement, car il était le seul face à qui tu étais autant sur tes gardes, mais c’est justement parce qu’il te connaissait mieux que quiconque, que tu te méfiais de lui. Il était le seul à pouvoir deviner tes ambitions, tes motivations, tes mensonges. A défaut de croire en les autres, tu te méfiais du monde entier.

« J’irais ailleurs ma foi, toi comme moi on sait que c’est pas ça qui nous empêchera d’aller de l’avant, non ? » Lâches-tu avec un sourire qui se fend sur tes lèvres. Tu poses alors ton regard dans le sien, tu te montres plus déterminé qu’avant, depuis que tu étais à équilibrium, tu étais resté bien longtemps passif. Tu cherchais à surmonter tes peurs, à affronter la réalité, à trouver tes repères, mais plus que tout à essayer d’oublier l’horreur à laquelle tu avais fait face.

J’ai l’impression que tu t’échauffes un peu, Elisounet.
Dit-il fièrement en déversant le contenu d’une bouteille trainante dans le coin sur ta main. Tu fronces, alors les sourcils et retire tes gants dans le plus grand des silences. Inspire, respire, ne cède pas. Ne craque pas. Te répètes-tu sans cesse intérieurement. Tu jettes à la figure de Zephyr tes gants trempés et lui lance un regard noir. Ce que tu vois est tout autre. Tu trembles légèrement, tes mains de démangent. T’as l’impression d’être recouvert de sang à chaque fois que tu te sens « sale ». & Cette seule pensée te hante.

Il ne faudrait quand même pas qu’on ait à appeler les pompiers.
Il t’attrapa alors par le col, te poussant contre le premier mur venu & tu retiens ton souffle durant un instant.

Je pourrais t’endormir maintenant, et profiter de toi en souvenir des bons vieux temps, sans même risquer de me bruler, t’en penses quoi ?
Tu grimaces, il faisait décidément tout le contraire de ce que tu pouvais lui demander. Tu ne savais pas réellement quoi en penser, cependant, une chose était sûre, c’était qu’il était toujours le même & que par conséquent, tu connaissais ses limites. Tu bascules légèrement la tête en arrière.

« Je crois surtout que tu n’en feras rien. Tu repousses d’un mouvement de bras la prise de Zephyr sur toi. Tu ne t’amuserais certainement pas de cette manière-là, n’est-ce pas ? »

Il n’était pas de ceux qui prenait plaisir en voyant l’autre dans la douleur. Il avait beau paraitre sur les abords quelques peu…psychotique, il savait s’en tenir à ce qu’il fallait.

« J’oublie pas, ces soirs où tu es revenus me voir aussi de la même manière qu’aujourd’hui. Mais, ne n’oublie pas non plus ce qu’il s’est passé avant qu’on débarque ici & j’ai pas envie de m’amuser Zephyr. Fais-le si le cœur t’en parle, mais pour ma part, je vais changer les choses & si tu me gênes, je vais devoir t’écarter. » Tu t’étais rapproché de lui pour le susurrer ces quatre derniers mots. Tu soupires, te détends & reprends de la distance, marchant à reculant d’une manière plus légère.

« Tu veux qu’on s’amuse comme avant, c’est ça ? Alors, seulement si tu m’aides dans ma quête.»
Tu ne laisserais pas équilibrium gagner, quitte à renouer avec ce passé que tu t’étais promis d’effacer. C'est un deal.
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Zephyr
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2015-11-17, 18:33

Opium avait évoqué le passé. Leur passé. Mais pas celui auquel Zephyr aimait penser. Non, l’autre. Celui tâché de sang. Le sombre, le triste, le sinistre. Celui qu’il essayait d’oublier à grand renfort de frivolités, d’humour, de bêtises. Celui qu’il aurait bien voulu changer mais sur lequel un pessimisme éternel était jeté, même si il le cachait derrière un sourire. Leur passé. Ou plutôt leur futur. D’un seul coup, c’était beaucoup moins drôle ; Ce n’était pas des évocations qui donnaient envie de rire à Zephyr. Ca faisait remonter en lui un haut-le-cœur permanant, un mal-être certain, une profonde tristesse qu’il gardait emprisonnée. Leur petit jeu avait pris une tournure bien moins comique. Il s’était laissé repousser en ne laissant échapper qu’un faible soupir, les yeux suivant Opium qui avait complètement changé de comportement. C’était désormais lui qui menait la dance, et c’était désagréable. Quand est-ce qu’Opium était devenu comme ça ? C’était une question rhétorique bien entendu, et Zephyr se doutait que sous cette froideur, sous sans doute bien d’autres choses, se trouvait encore le jeune homme qu’il connaissait bien, celui avec qui il avait passé des heures de passion voluptueuses. Mais les temps avaient changés, et le cœur des hommes aussi.

Opium s’était rapproché, pour susurrer une menace. Rien d’effrayant. Zephyr avait connu pire. Il avait vécu la peur et l’horreur. Il avait connu le souffle court, le cœur battant, l’esprit vide, les yeux emplis d’atrocités. Un sourire traversa ses lèvres, naquit sur son visage tandis qu’un petit rire sourd parcourait son corps. Qu’Opium essaye, il n’y arriverait pas. Non pas car il n’en avait pas les capacités, mais car il n’en aurait jamais la volonté. Il pouvait dire ce qu’il voulait, fanfaronner des menaces, mais lui et Zephyr avait quelque chose en commun qu’il ne voudrait jamais supprimer. On ne tue pas quelqu’un qui sait, quelqu’un qui a vu et vécu les mêmes choses que soit, un témoin, la seule personne à qui on peut en parler en sachant qu’elle comprendra tout, jusqu’au cœur de la chose, et pas seulement  les mots, car elle sait. Alors Zephyr n’avait rien à craindre. Et puis de manière bien plus terre à terre, il était persuadé qu’il gagnerait sans soucis si il avait à se battre avec Opium.

Et puis il s’éloignait, la démarche légère, content de lui qu’il était, Opium, après lui avoir proposé un marché. Alléchant. Vendre son corps en échange de l’appui de Zephyr.  Etait-il tombé aussi bas ? Etait-il si désespéré ? Pensait-il que l’attrait seul de la chair suffirait à son compatriote ? Il n’avait cessé de faire des suppositions concernant Zephyr. Etait-il réellement incapable de prendre du plaisir dans la douleur, dans l’obligation ? Pourquoi pas, cela en amusait beaucoup. Etait-il réellement attiré à ce point par la promesse d’une nuit, l’esquisse de leurs deux corps enlacés ? Il n’était pas à ce point en manque. Et pourtant Zephyr tourna les talons pour rattraper Opium, pour saisir son poignet de sa main, et le retourner vers lui
« Qu’est-ce-que tu veux, Elis ? »

Pourquoi avait-il fait ça ? Les raisons étaient multiples. Mais c’était sans doute les mêmes que celles qui empêchaient Opium de lui faire véritablement du mal. Ils avaient connu la même chose. Non seulement ils avaient partagé quelque chose de très intime, mais en plus ils avaient survécu tous deux à l’enfer. Au futur. C’était un lien que peu pouvaient comprendre, comme celui unissant les hommes au plus profond de leur être.  C’était une demande qui lui avait été faite, pas suppliée, mais dite d’une manière qui laissait présumer de son importance. Sans doute aucun, Opium avait une idée derrière la tête, quelque chose qui concernerait forcément Zephyr, qui les concernerait tous, tant aucun de leurs gestes n’étaient anodins et leurs décisions vides de sens, malgré tout. Alors Zeph avait cédé. Pour ça, et pas seulement pour la promesse qui lui avait été faite, l’échange qui lui avait été proposé. Même si il comptait bien en profiter.  Il tira Opium à lui, rapprochant leur deux corps, son visage du sien pour aller lui voler un fugace baiser, le contact de leurs deux bouches, une lèvre légèrement mordillée sur le chemin du retour, et puis il était à nouveau éloigné, sans pour autant avoir lâché son poignet. « Je prends ça comme un avant-goût du payement. On commence quand ? »
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2016-01-29, 21:45
The past is not just past
En un battement de cils, des centaines, non, de milliers d'images te reviennent en tête. Des frissons te parcourent. Tu ne peux décidément pas oublier ce qu'il s'est passé, ce que vous avez traversé, ce que tu es, ce que vous êtes. Des rescapés. Des gens qui n'ont pas la place dans cette époque et qui pourtant doivent la corriger, tel est votre mission. Certains d'entre vous se sentent concerné par le futur duquel vous venez, ce futur fait de cris & d'horreur. D'autres, n'en n'ont plus grand chose à faire depuis qu'ils sont sain et sauf. Depuis que vous avez atterrit dans cette époque. Tu te demandes parfois si ce n'est pas le cas de Zehyr. Tout comme toi, il avait abandonné son véritable nom, mais était-ce pour le retrouver une fois que tout ce serait arrangé ou tout simplement pour oublier et enterrer ce qu'il fût à l'époque ? Pour tout effacer et aller de l'avant ? Tu aimerais avoir la réponse un de ces jours.

Tu avais remis de la distance entre toi & l'autre brun après lui avoir quelque peu démontrer ta détermination. Il te regardait, tu n'sais pas à quoi il pouvait bien penser, mais une chose était sûre : tu avais piqué sa curiosité. Tu agissais de manière beaucoup trop désordonné contrairement à ton habitude, jamais tu te serais permis de le laisser t'approcher autant depuis que vous étiez là. Tu te faisais inconstant dans ton comportement, dans tes démarches, mais petit à petit tu comprenais que si tu restais bloqué de la sorte, tu n'arriverais à rien. Tu avais compris que de cette sorte, tu ne pourrais jamais changer les chose, que tu devais commencer tout d'abord par changer toi-même.

Il te rattrape, t'agrippe par le poignet, comme pour t'empêcher de partir. Qu’est-ce-que tu veux, Elis ? te demande t-il. Ce que tu veux ? C'était une bonne question, pourtant, il devrait le savoir, après tout ça ne cesses de te hanter depuis ce jour-là. Tu en fais des cauchemars, tu te réveilles la nuit en sueur, tremblant et revis encore et encore ces mêmes scènes. Tu as ce corps dans le creux de tes bras, brûlés , piétiné, amputé, pleurant hurlant qu'il ne veut pas mourir avant de tomber définitivement dans les bras de Morphée que fût les tiens.

Zephir t'attires vers lui et dépose ses lèvres sur les tiennes. C'était un geste anodin, pourtant il avait presque réussi à te rendre nostalgique, tu n'avais plus connu cette sensation depuis bien longtemps, pourtant ton cœur ne bat plus aussi vite qu'il l'aurait fait par le passer. Cette ardeur, cette passion que vous aviez partagé s'était éteinte. Il te relâche, s'éloigne et veux des réponses. Il s'amuse, mais pour toi, tout ça n'a rien d'un jeu. Ce n'est devenu qu'une sorte de business.

Je prends ça comme un avant-goût du payement. On commence quand ?
Tu hausses légèrement les épaules & fini par sortir un paquet de cigarette de tes poches. Tu en tires une dans le tas et utilise ta pyrokinésie pour l'allumer. Tu tires doucement une latte. Ca aussi c'était quelque chose que tu ne faisais pas avant, mais tu avais besoin parfois d'extérioriser tes vieux démons & tu ne voyais pas comment faire autrement.

« Ce que je veux ?  Commences-tu dans un rire étouffé. Je veux corriger le futur, Zeph. Je veux détruire Equilibrium. Je veux ramener nos morts à la vie. »

Tu t'approches de nouveau de Zephyr, tes mains se hausses à la hauteur de son visage, et glisse le long de sa mâchoire. Tu t'approches encore, mais tu ne le touches pas, tu sens simplement son souffle.

« Je ne veux pas non. Je vais le faire, tout simplement. Peut importe le temps que ça prendra, peut importe les sacrifices qu'il adviendra, ce monde est erroné.  »

Tu te détaches et reprend en hume de nouveau ta clope.

« On commencera simplement quand le moment sera opportun. Cependant, Zephyr, serait vraiment-tu prêt à ce que je détruise tout ce que t'as construit jusqu'à aujourd'hui rien que pour me retrouver encore que fois dans tes draps ? Ou es-tu simplement devenu aussi fou que j'ai pu le devenir ? »

Ne veut-tu pas que je te rappelle par ton nom, comme autrefois?
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Zephyr
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2016-01-29, 22:44

On ne pouvait pas ramener les morts à la vie. C'était l'une des premières choses que l'on apprenait en médecine. La mort était ultime, irréversible. On ne revenait pas sur le glas du destin. Zephyr se souvenait de chaque personne qu'il avait échoué à sauver. Pis encore, il se souvenait des traits des visages de tout ceux qu'il y avait poussé, par pitié, par vengeance, et par amour. Par peur aussi. On dit qu'il ne faut en avoir aucune quand on tue quelqu'un, lui pensait le contraire. Il eut un rire en entendant ce que lui disait Opium; « programme chargé » commenta-t-il, comme si cela ne le touchait pas. Mais voilà qu'il se voyait à nouveau pataugeant dans le sang des innocents, ce rouge teinté à jamais sur ses mains, même propres, invisible aux yeux de tous sauf les siens. Et Elis est là, convaincu qu'il y arrivera. « Les morts sont morts. On ne le changera pas. » lui dit Zephyr avant de frissonner de cette caresse. Mélancolique. Surgissent des souvenirs qu'il ne voulait pas revoir. Le cul c'était quelque chose qui passait malgré les malheurs. La tendresse elle, n'évoquait que des choses disparues. Et il y repensait à ses morts, Zephyr, à ceux avec qui il la partageait avant, cette tendresse. Opium en était le seul survivant. Le premier avait eu la tête explosée. En un instant il n'était plus qu'un corps sur le sol. Zephyr n'avait eut le temps de rien faire, la fuite s'était imposée, la survie avait dépassé le deuil. Le second, il l'avait tué de ses mains, pour lui éviter une souffrance terrible et surtout, à nouveau, pour survivre. A y repenser, il n'avait jamais eu le temps de faire ses deuils. Sans doutes les cauchemars qui hantaient toutes ses nuits étaient les fantômes de son passé qui refusaient de le laisser en paix, l'accablant de reproches.

Et voilà qu'Elis essayait de lui vendre de l'espoir. Lui, son dernier véritable lien avec cette époque à la fois révolue et à venir. Il essayait de lui vendre de l'espoir là où Zephyr avait depuis longtemps renoncé à croire. Et sa certitude le touchait. Peut-être. Non, c'était impossible. C'était la folie des hommes qui avait conduit à une telle chose, et on ne pouvait corriger le pire défaut de l'être humain.

« Détruire Equilibrium ne suffira jamais.» Il essayait de se convaincre, à nouveau. Car terrible était la vérité; en son coeur, Opium...non, Elis, car il s'agissait bien là du fantôme de son passé, avait réussi à refaire naitre un peu d'espoir. Une étincelle. Mais c'est parfois tout ce qu'il suffit pour faire s'embraser l'âme d'un désespéré. « Comment tu comptes t'y prendre ? » Il demande mais il sait qu'au final cela n'a aucune importance, car il y a quelque chose qui fonctionne à nouveau en lui; il n'est plus en fuite, il se prépare au combat. Et Opium le prenait comme faisant partie de son plan, après tout, Zephyr lui avait signifié son accord d'un baiser. Mais maintenant, entendre ce que lui disait l'autre, entendre ce nouveau nom de cette bouche tant aimée lui paraissait insupportable. Il se saisit de la cigarette qui reposait entre les lèvres d'Elis, et la glissa entre les sienne pour en prendre une longue bouffée avant de lui rendre. Quelque part au loin, l'un de ses fantômes, revenus le hanter plus que jamais, lui disait que sa résolution de ne plus fumer n'aurait pas tenue très longtemps. Mais peu importe maintenant. « Je n'ai rien construit ici, tu sais bien comme moi que c'est impossible, comment construire quand on a connu une telle destruction ? Alors si tu veux tout réduire en cendres, fait comme bon te semble, t'avoir dans mon lit n'est qu'un bonus devant les flammes que tu vas m'offrir en cadeau.» Oui, il crevait d'envie de voir Equilibrium sous le feu, tel Neron regardant Rome bruler. Cette ville était déjà une engeance sans nom, et il ne savait pas si la détruire maintenant changerait le passé, mais en tout cas cela serait un grand soulagement, et une satisfaction de l'âme.
« Par contre » dit-il en soulevant une main pour caresser à son tour, frôlant à peine, le visage d'Elis, dans un geste en provenance directe de leur passé. « Zephyr n'est personne dans ce combat.» Il marque une pause, prend un souffle, pur cette fois-ci avant de plonger ses yeux dans ceux d'Elis, à quelques centimètres de lui. « dis-le. dis mon nom, fait renaître de ta voix qui j'étais.»
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Anonymous
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2016-02-13, 02:40





► Melody of life
Il était certainement la première personne  qui tu avouais des désirs les plus profond depuis que vous étiez arrivé à cette époque. Tu ne faisais à vrai dire pas confiance à grand monde & tu ne comptais que sur toi-même. Quand vous racontiez que vous veniez du futur, certains vous prenait pour des fous, d'autres tout simplement vous ignorait & ceux qui vous croyait ne pensaient qu'à tirer profit de cette information. Non, décidément, tu ne pouvais pas confier ton avenir & celui de tout les autres aux gens de cette époque. La plupart des personnes ne se sentent même pas concerné, après tout, il ne seront plus de ce monde depuis bien longtemps, pourquoi se soucier de ceux qu'il ne connaîtront jamais ? Égoïste. Égoïste, ils étaient tous égoïste. Alors, toi aussi tu le serais, tu détruirais leur présent pour sauver votre avenir, pour effacer votre passé.

Les morts sont morts. On ne le changera pas.
Certainement. Cependant, vous n'obéissiez plus aux lois de la logique, le fait que vous vous retrouviez dans le passé est une erreur, vous n'appartenez pas à ce temps, pourtant, vous êtes là & chacun de vos mot, de vos gestes changent un peu plus le futur. Alors, sortir des morts de leurs tombe ne relevait plus réellement de l'impossible. Dès l'instant où vous détruiriez la base de votre avenir, vous sauveriez vos proches. Vous êtes revenu en arrière jusqu'ici, alors, plus rien vous empêchait de changer ce qu'il en suit.

Dire que tu essaies de lui vendre de l'espoir est un bien grand mot. Tu ne vends pas d'espoir, car pour parvenir à tes fins, tu n'avais certainement pas d'autre choix que de semer le malheur. Que de réduire à néant un bon nombre de chose. Tu n'aurais pas le droit de flancher une fois que tu commencerais, tu allais devoir continuer d'avancer peu importe ce qui se dresse devant toi.

Détruire Equilibrium ne suffira jamais.

Peut-être, peut-être pas, vous ne pouviez pas savoir sans même essayer. Tu te refusais t'abandonner les bras si vite, tu refusais de renoncer sans même essayer. Si vous aviez eu une chance de revenir en arrière, ce n'était certainement pas pour la gâcher. Impossible ? C'est ce que vous vous disiez de votre funeste avenir avant de le vivre. Ah.

Comment tu comptes t'y prendre ?
C'était une bonne question. Il fallait juste réussir à atteindre celui qui se tenait en haut de la tour, n'est ce pas ? Tu te jurais de déloger la tête du buste de celui qui tirait les ficelles de toute cette maudite mascarade. Tu le tuerais sans hésitation & le traînerait dans la boue jusqu'à qu'il se résigne. Tu brûlerais alors chaque bannière, chaque partisans. Tu effacerais toute trace de ce maudit système.

Je n'ai rien construit ici, tu sais bien comme moi que c'est impossible, comment construire quand on a connu une telle destruction ?
En effet, vous ne pouviez pas. C'était inimaginable, vous vivez toujours dans cette peur de tout reprendre un jour, alors vous rester plus détaché que vous ne pouviez le montrer. Au final, tu n'aimerais jamais autant les gens de cette époque que ceux qui appartiennent à la tienne. Tu pouvais détruire l'avenir de tout ceux qui vivent aujourd'hui pour sauver celui auquel tu appartiens.

Alors si tu veux tout réduire en cendres, fait comme bon te semble, t'avoir dans mon lit n'est qu'un bonus devant les flammes que tu vas m'offrir en cadeau.
C'était bien loin d'être un présent que tout le monde souhaiterait recevoir. C'était un cadeau empoisonné à tout les coups, alors pourquoi sembles-tu tant vouloir le recevoir ? Ah, Zephyr. Pourquoi les choses ont-elles évolué ainsi ? Tu aimerais tant revenir à ces jours heureux et si simple. Ça te tue, ça te tue, encore et encore. Tu te détestes d'être encore en vie si c'est pour être aussi impuissant.

Zephyr n'est personne dans ce combat.
Il plante son regard dans le tient. Il n'est pas personne. Il est le seul en qui tu peux te confier. Il est ton seul rempart avec ton ancienne existence. Tu ne peux le lui avouer, mais il est tout ce qu'il reste de ta réalité. De votre réalité. Si tu le perds, tu perdras alors tout ceux que tu avais connu par le passé. Tu perdrais certainement la raison. Tu t'étais attaché à lui bien plus que tu ne le laissais transparaître.

Dis-le. dis mon nom, fait renaître de ta voix qui j'étais
Tes lèvres s’entrouvrent. Son nom. Son nom. Cela faisait si longtemps que tu n'avais pas eu la chance de le prononcé. Tu prend une légère inspiration.

« Eole » prononces-tu alors distinctement. « Eole. » répètes-tu inlassablement. Tu t'adosses à un mur et tend la main vers l'avant comme s'il y avait quelque chose que tu pouvais saisir.

« Impossible est un mot qui me fait doucement rire. Il nous est impensable de nous reconstruire, pourtant, pourquoi ai-je aucun mal à visionner cet avenir qui ne serait pas une tragédie ? On parlait de voyage dans le temps comme quelque chose d'improbable, pourtant nous sommes là aujourd'hui. Si nous changeons cette époque, alors, oui, nos morts reviendrons à la vie. »

Aucune magie, aucun tour derrière tout cela.

« L'avenir n'est pas linéaire. On a encore le temps de changer les choses ou d’engendrer le mécanisme. »

Tu serres le poing.

« Zephyr est peut-être rien. Mais Eole est le seul souvenir qu'il me reste. Le seul en qui je puisse croire.
Ne me trahis pas, jamais.
Promet-le.
 »









Together

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Zephyr
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2016-02-16, 12:49

Eole. Ce nom, cela semble une éternité que tu ne l’as pas entendu, et il te fait basculer dans un monde de souvenirs, une vague de mémoire qui vient t’étreindre et semble ne pas vouloir te quitter. Qui est Eole ? T’en souviens-tu Zephyr, de qui tu étais, avant ? Avant que Zephyr ne naisse ? Te souviens-tu d’Eole ? Car c’est ton nom, et tu le sais. Tu l’as enfoui au plus profond de ton être mais tu n’as pas pu l’oublier. Impossible. Car ce nom a été prononcé par des voix aimées, comme des  détestées. Il t’a été hurlé, nommé, tout comme susurré telle une promesse au creux de tes reins. Il y a trop derrière Eole, Eole est trop présent maintenant que tu as voulu le ramener à la vie, maintenant qu’il a été énoncé par Elis, tel un mantra pour te faire revenir à ce que tu étais. Te reviennent en mémoire toutes les fois où il a prononcé ton nom, souvent dans des situations très sensuelles. Tu aimais entendre ton nom dans ces moments-là, crié à l’extase, murmuré comme une supplique, prononcé avec amour parfois. Eole était heureux là où Zephyr n’éprouve plus rien. Eole était innocent là où Zephyr pouvait prendre une vie sans remords. Eole sauvait, Zephyr tuait. Tu le savais combien tu avais changé, mais entendre ton nom te bouleversas plus que tu n’aurais pu l’imaginer. Oh comme tu avais envie d’embrasser cette bouche qui t’avais redonné vie. En ton cœur un conflit était né, entre ce que voulait Zephyr et ce que désirait Eole, mais au fond, ils avaient le même but, n’étaient-ils pas la même personne au final ? Tu eus un petit rire, ni narquois ni moqueur, juste ému, nerveux peut-être en entendant ton nom et tu te retins d’embrasser Elis immédiatement car il était parti dans un grand monologue qui t’était destiné, Eole.

Il ne voyait pas le temps comme toi, pour lui tout était changeable, mais il avait raison sur un point, l’impossible était sans doute possible. Quand on t’avait parlé de voyage dans le temps, tu avais été particulièrement septique, avouons-le. Mais la menace se rapprochait et tu venais de perdre l’une des personnes à qui tu tenais le plus, Eole était en train de mourir en toi. Et pourtant tu l’as fait. Tu es revenu dans le passé alors que tu n’y croyais pas. C’est là que Zephyr, après deux autres identifiants, était né. Tu l’avais vu grandir puis prendre ta place. Personnage à part Zephyr, tu l’aimais bien. Tu aimais bien l’être. Etre Zephyr c’était te détacher d’Eole et de ton passé sanglant. Bien entendu Zephyr ne l’oubliait pas, mais Zephyr le vivait avec humour noir et beaucoup d’ironie, alors qu’Eole en souffrait terriblement et n’arrivait à faire la part des choses. Zephyr avait été créé pour ta survie et maintenant tu allais l’abandonner. Pas complètement, tu continuerais à te faire appeler comme ça, tu continuerais à l’être, mais pour toujours il y aurait Eole, réveillé, en toi. Tu n’avais pas de problèmes de personnalité, tu n’étais pas deux personnes différentes, tu étais juste deux personnes à la fois, jouant le jeu des masques en fonction d’à qui tu t’adressais. Pour Elis tu serais Eole, pour Opium, aux yeux des autres, tu serais Zephyr, c’était aussi simple que cela.

La manière dont Elis y croyait te donne vraiment envie d’y croire à ton tour. Changer le passé, pourquoi pas ! Mais ce que tu veux vraiment, ce pour quoi Eole et Zephyr brulent, c’est de détruire Equilibrium, de réduire cette ville en cendres et d’en rire. De toute manière il ne sera jamais possible pour vous de repartir dans le futur, de constater la réussite de vos œuvres, alors autant se défouler autant que possible pendant la mise en réalité de votre plan. Oui, votre, tu t’es vendu à la cause d’Elis sans hésiter, tu l’aideras comme il le voudra, car lui te le demande. Non pas car tu crois sincèrement que cela peut réussir non, tu le fais par soif de sang et car la dernière personne que tu aimes, encore en vie, te le demande. Il veut même te le faire promettre, ce manque de confiance te fait un pincement au cœur mais tu peux comprendre cette méfiance. Après tout, toi non plus tu n’aurais pas confiance en Zephyr, mais là, c’est à Eole qu’il demande. Tu prends son visage entre tes mains et tu l’embrasses, plus profondément, avec plus de sentiments, plus de tout, que ce que tu n’as fait tout à l’heure. Tu l’embrasses pour le remercier, tu l’embrasses pour sceller ce que tu vas lui dire.
« Je te le promets » dis-tu en séparant vos lèvres mais en gardant vos fronts connectés, vos visages à quelques centimètres uniquement, vos souffles qui s’entremêlent. « Quel est ton plan ? » demandes-tu tout bas, juste pour que lui puisse l’entendre. « Je ne peux pas t’aider si tu ne me dis pas tout.»
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