When you need luck and you get it freely ▲► ft. Emperor

D'un air presque nonchalant, il sortit sa montre de poche et jeta un œil sur l'heure: 22h moins le quart, hm. Le temps serait approprié pour saluer sa compagnie et se diriger vers son logis, après tout le ChinaTown se retrouvait à être une bonne marche de chez lui, mais les gens autour semble s'attendre à plus de la soiré. David pourrait en effet conclure les choses à la manière classique, et ce serait un joli bonus pour ses affaires, toutefois, la voix braillarde de sa comparse était assez pour le convaincre qu'un tel ajout n'était pas nécessaire. D'un classique hochement de tête, il se leva et annonça son départ. Ce qui était prévu se produisit.

-''Oh, Sir, ne nous laissez pas déjà! Votre compagnie est un si bel ajout'' soupira-t-elle peiné ''et vous n'avez pris qu'un peu de saké, il serait ridicule de laisser cette bouteille à demi pleine!'' finit-elle.

- ''Ma chère demoiselle'' s'empressa-t-il de sourire ''Vous avez déjà fini ce qu'il restait de cette bouteille il y a quelques minutes déjà et je serais navré de ruiner le reste de cette nuit par mon attitude du soir.'' Il ne fallait que mentir avec le charme aux lèvres pour convaincre la plupart des êtres que ce qu'il leurs promettait était véridique. '' Sur ce, j'ai la conviction que vous aurez une fin de soirée délectable.''

Fidèle à ses mots, le canadien se pencha pour faire la bise usuele à ses camarades de dîner, ignorant la forte odeur des haleines alcoolisées, puis il fit sa sortie. Prenant le temps de loger une petite cigarette à vapeur entre ses lèvres et d'ajuster son veston, il marcha tranquillement les rues encore bien éveillées du quartier chinois. Comme à son habitude, David engagea les rues dans un ordre aléatoire, histoire de ne pas avoir de pattern. Entre deux inspirations, il sélectionnait le courant de ses déplacements, et en vint finalement à une ruelle. Le MacDonald n'empruntait que rarement ce genre de raccourcis, même s'il savait où chacun d'eux menaient, seulement, ce soir ferait l'affaire. S'il pouvait éviter de s'être fait suivre par la demoiselle émoustillé du restaurant, ce serait par ce genre de chemin. Le blond engagea donc le passage sombre.

Tandis qu'il tournait le coin, il fut témoin d'un fâcheux tableau. Du moins, fâcheux pour la majorité de la population. La vie prise par les mains d'un autre était portrait courant dans le monde du gang et encore, dans le monde du business en général. Toute fois, un détail accrocha sa curiosité dans cette toile: l'assassin. Le bras droit de gang s’éclipsa diligemment dans un tas d'ordure pour ne pas se faire remarquer.  La jeune femme semblait plus frigide qu'une Venus de Michel Ange, comme un bloc de marbre blanc. La scène ne dura que quelques secondes et le tout se fît de façon très méthodique, professionnel. Il aimait ce qu'il voyait.

Plus précisément, la dame se présentait comme un atout nécessaire à sa collection. Après tout, l'Est n'a pas le plus grand éventail de tueurs parmi ses membres bien nanti et David échoua d'en trouver un d'assez compétent pour gagner sa confiance. Autant sa chance lui sourit en le mettant face à cette découverte, autant l’eus telle rendus la monnaie de sa pièce en le faisant choisir de partager son repaire avec un chat errant qui voulait maintenant s'enfuir loin de toute cette histoire.

-''Sortez de là et ne pensez même pas à contacter la police, sinon, je pense que vous avez vu de quoi je suis capable… ''

Trop tard pour continuer de jouer les déchets, il fallait maintenant jouer des cartes à sa disposition pour se sortir de la partis dans laquelle il venait de s'engager. Une expression tout à fait enchanteresse au visage, il sorti lentement de son trou, les mains bien en vue pour  essayer de calmer les inquiétudes de la criminelle l'ayant découvert.

- ''Soyez sans crainte, nous sommes tous mieux sans la compagnie des policiers.'' Gardant son charme activé, il fit preuve d'une grande maîtrise de lui et continua sur le même ton jovial. '' J'ai en effet vu de quoi vous étiez capable et c'est du jolie. Que diriez-vous de discuter plus amplement de la chose autour d'une tasse de café, très chère?''

L'Empereur aurait très bien pus laisser la suggestion planer et il s'en serait sortit, néanmoins il eu apprit mieux que ça et ne laisserait rien au hasard:

-'' Loin de moi l'idée de vous presser, mais j'aimerais vous informer que je suis probablement suivi par une dame que j'ai laissé au restaurant il y a de cela quelques minutes et que nous devrions éventuellement nous éloigner de la scène s'offrant à nos yeux.''

Indiquant du regard le corps gisant sur le sol non loin d'eux.  

Cela était bien étrange. La demoiselle à l'adorable minois était resté aussi stoïque qu'une poupée de porcelaine devant son pouvoir. Il fallait réfléchir un peu plus s'il voulait se sortir de là avec tous ses cheveux intacte. L'assassin ne semblait même pas intéresse, ou du moins ne lui accordait pas sa confiance, consistant son offre. Quel dommage, il aurait bon usage d'un personne de son genre.  Enfin, il devait maintenant se concentrer à se sortir du petit pétrin dans lequel il s'était avancé. Mourir là n'était simplement pas une option. La dame d'à peu près son âge s'est approché de lui, lui as promis une fin prometteuse et le bascula de nouveau dans la pile d'ordure qui lui avait servis de palace à Empereur il y a deux minutes à peine.

Sans surprise, comme David l’eut prédis, la femme d'affaire avec qui le MacDonald avait passé la soirée  s'avança dans la ruelle, murmurant quelques mots ressemblant à ''Il ne devrait pas être trop loin, non?'' et ''Je suis certaine de l'avoir vue tourner ici…''. Seulement, ces mots étaient désormais les derniers que la malchanceuse jacasseuse n'eu l'occasion de prononcer car son heure sonna abruptement avec chaque coup de la silencieuse lame dans son corps. Quelques secondes suffire avant que le corps mourant s'écrase au sol. Ça n'était rien de jolie. La mort n'avait rien de jolie. Néanmoins, jamais au fond d'une ruelle du cartier chinois. De plus, c'était la fin d'une personne qui aurait pus être d'utilité pour son compte ne banque. Quel dommage; mais enfin, il fallait toujours se sortir du petit problème dans lequel il marinait.

« Y en a d’autres qui te suivent ? Parce que ça m’arrange pas. Bon de toute façon, tu vas aussi y passer. »

Certes, certes, la régulière menace. Emperor sortis une discrète lame dans le plus grand silence, la passant au travers son gant de manière à qu'elle ne soit pas trop apparente. Si par grand malheur le joli minois voulait à tout prix mettre en action ses précédents mots, il n'aurait qu'à l'écorcher pour paralyser momentanément son muscle. Normalement c'est assez pour effrayer, ou du moins, surprendre n'importe qui. Suite à cela, il serait facile de sprinter vers la rue principale. Aucun tueur, même les plus expérimentés, ne serait assez stupide pour continuer une course dans la masse de gens et probablement de patrouille; tout cela sans compter les diverse caméras de sécurité enregistrant chaque inspiration du commun individu.

Cependant, il semblerait que même la bonne étoile de David soit tomber sous son charme, car elle choisit de le choyer une fois de plus ce soir. Le cataclysme composé qui eu raison de deux mortel en cette soirée perdit la maîtrise de soi pendant un bref moment; se collecta et vint à s’immobiliser. Une fois qu'elle ouvrit les yeux de nouveau, la dame semblait être totalement changé. Son air était complètement différent que précédemment, mais David ne pouvait pas être certain. L'avait-elle vue installer son arme? Étais-ce une ruse pour le porter à baisser ses gardes? Ce serait complément absurde comme stratégie et surtout une perte d'effort. Réarrangeant sa posture pour avoir un meilleur appuie pour se lever, David fit bouger les sacs dans lesquels il se fit pousser, portant peu d'attention à ne pas faire de bruit: après tout, la brunette savait déjà où l’empereur se trouvait.  

« Excusez-moi, mais vous faites quoi ? Vous jouez à cache-cache ? Non, parce que vous faites flipper là. »

Pardon? Voilà ce qui était surprenant. Allait-elle jouer son rôle d'ignorante encore longtemps? Ou était-elle honnêtement paumé face à la situation? Il n'y avait pas milles et unes façons d'en avoir le cœur net, et ce serait de la confronter.

« Loin de moi l'idée de vous faire peur, demoiselle. Je suis par contre navré de vous apprendre que vous faites bien plus peur que ma personne dans ces ordures.» David osa sourire de nouveau, tentant sa bonne fortune une fois de plus.  « Quelque chose comme je ''vais aussi y passer''?» Le blond indiqua d'un coup de menton le fond de la ruelle, direction les deux corps poignardé gisant sur le sol. « Dois-je encore compter là-dessus, dites-moi?»

Sa réaction changerais la donne de leurs échange, c'est bien certain. Par contre, son changement si soudain de personnalité était déraillant et le MacDonald n'était pas trop certain de comment il apprêterait la situation.

Toujours sur ses gardes, la dame devant lui avait tous les trait d'une personne Bipolaire. Toutefois, ce trouble mental était bien contrôlé avec toutes les avancées scientifiques de l'époque en psychiatrie et pourtant, elle présentait tous les critères. Comme si la scène avait fait un 180° , la brunette avait l'air d'être la personne effrayée dans toute l'histoire et son langage corporel exprimait une méfiance, la négation même de l'assurance inébranlable dont elle avait fait preuve avant de… zapper? Le menaçant avec ses talents en arts martiaux, avec l'expression qu'elle tirait à ce moment, la jolie n'était pas ce qu'il y avait de plus terrorisant.

Par d'heureuse circonstance, le pouvoir de David semblait avoir fait des miracles ,une fois de plus. Il espérait vraiment qu'elle n'était pas en train de jouer un rôle plus crédible encore que Katharine Hepburn. Décidant de ne pas complètement  baisser sa garde tout de suite, Emperor garda sa petite lame de poche en place, mais se permit d'accorder un peu plus de temps en compagnie de l'étrange personne présente avec lui. Elle se montra pensive avant de demande, magiquement un peu plus détendus qu'avant :

« Euh vous… vous êtes un sdf ? Enfin, vos habits ont l’air un peu trop à la mode pour que ce soit le cas, mais ne sait-on jamais. Il y a des personnes qui en ont honte et qui essaient tant bien que mal de faire comme si ce n’était pas le cas. »

Un SDF? Lui, David MacDonald, grand investisseur et bras droit du gang Est, un SDF. Voilà quelque chose qui ne put que lui tirer un sourire suivi d'un incontrôlable rire. Jamais, au grand jamais ne lui avait-on dit quelque chose du genre. Un sans-abris, un démuni. La seule fois où il avait eu l'air démuni, c'était lorsqu'Elle avait… Enfin, outre ce moment, onques n'avait David perdu ses moyens, et encore moins la face. Calmant son éclat, le jeune homme repri son expression et procéda à répondre à sa proposition.

« Certes, certes, ce décors est fort désagréable. Il devrait y avoir un café 24h non loin d'ici. » D'un mouvement invitant il lui ouvrit le passage vers la grande rue, attendant qu'elle passe devant histoire de s'assurer de ne pas se faire backstap  « Si vous n'avez rien de plus à faire ici bien sûr. Qu'en dites-vous, demoiselle…?» Lui demandant poliment son nom, tirant de sa présente personnalité au maximum. Évidemment, il y avait la chance qu'elle cachait son jeu, mais chaque chose en son temps. Après tout, David n'était pas le seul Altered en ville et toute cette situation pouvait être le résultat d'une autre enchantée par l'application mystérieuse.

Le blond scanna rapidement le décors, s'assurant que rien laissé ici ne pourrait l'incriminé : après tout, la femme avec qui il avait dîné une heure plus tôt était maintenant livide et vidé de son sang das cette froide ruelle. Apercevant le sac non loin derrière les pieds de la jeune femme, il se dit qu'il serait mieux de l'avertir avant que tout deux se fasse arrêter. Aussi, si on le voyait en compagnie de la demoiselle plus tard dans la soiré, il tenait son alibi. À condition que rien ne les relis au crime.  

« Ce sac vous appartiens-t-il? » Pointant l'objet au sol. L'article de transport en question n'était pas assez loin dans le passage pour que la dame constate la toile qu'elle avait peint plus loin.

Emily. Quel charmant prénom et le nom de famille l'accompagnant était apparemment sortie d'un compte de fée. Qui aurait pu croire que cette jolie appellation pouvait cacher une facette de cette femme, ma foi, funeste. Ne la quittant pas des yeux un instant, le manipulateur en herbe analysa le langage corporel de la dame, il ne pouvait pas ignorer qu'elle représentait toujours une menace. Ne répondant pas tout de suite à la demande d'Emily, il lui laissa le temps de regarder le sac au sol de manière… pensive? Pourquoi réfléchissait-elle en regardant son propre sac? David allait avoir une migraine à force d'essayer de décortiquer le caractère et les intentions de la personne devant lui. Pourtant, les gens était généralement facile à décrire, définir et faire chanter à sa juste note, mais elle… La Rose avait, en un claquement de doigt, fait disparaître ses épines et cela était des plus déstabilisant.

Quand enfin la fleur se pencha pour prendre 'son' sac de sport, délivrant une excuse navrante comme le gym. Après tout David l'avait bien vue ranger son arme et le chiffon qu'elle avait utilisée pour la nettoyer dedans, mais la lady avait un air totalement perdus de caché en permanence dans ses expressions et une espèce d'incertitude d'imprimé dans la voix. Le canadien resta calme et composé malgré tout, ne lui montrant aucun indice de ses suspicions. Il pris la décision d'aller avec le flot sans pour autant baisser sa garde.

Il y a quelque chose d'étrange avec l'empereur tout de même: il n'a aucunement peur de mourir. Non pas du genre 'faire face à la mort', mais plus 'ça n'arrivera pas'. Dans sa façon de penser et de voir les choses, il ne peut pas s'éteindre avant d'avoir atteint son but. Son projet se réalisera à tout prix, chacune des épreuves se présentant devant lui ne faisait que partis de la course à obstacle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'avait pas plus craint pour son bien-être lorsqu'il se vit confronté à la brunette meurtrière plus tôt. C'est également pourquoi il continue de jouer avec le feu et s’apprêtait à passer quelques heures de plus éveiller pour partager une tasse de café avec une personne clairement… maître de son art.

« Bon, on va le boire ce café ! Passez devant, je vous suis. »

Cela n'allait tout de même pas se transformer en danse pour savoir qui ferait le premier pas. Même si ça ne lui plaisait pas, l'homme prit la situation comme elle se présenta et acquiesça à sa demande, posant le premier pas et le laissant aucun doute transparaître.

« Emily Rose est un très jolie nom. Pour ce qui est de moi, je me fait appeler Emperor. »

Une fois sur la rue principale encore bien bondé, David dirigea le pas en direction du charmant magasin qui accueillerait leur conversation. Le chemin aurait pus être plus court, mais autant ne prendre aucune chance en employant une autre ruelle, n'est-ce pas? Histoire de ne pas rendre cette marche trop malaisante, il s'aventura:

« Une fois de plus, pardonnez-moi de vous avoir effrayé, ça n'est pas le genre d'endroit dans lequel on me trouve habituellement et c'est une suite de malheureux événement qui m’amenèrent là. Je ne saurais comment m'expliquer, mais j'espère que nous pourrons partir sur une meilleure note dans un futur très proche. »

Il dit cela en apercevant l'enseigne de néon, style rétro années 2020, brillé de tout son bleu et son rose fluorescent.

Le café était paisible quasi désert, une lumière chaude se pausant sur l'entièreté de la pièce. De l'intérieur, on pouvait même en oublier la noirceur du ciel que les étoiles n'éclairaient plus. La pollution auditive et visuelle de la ville à cette heure se faisait bien petite face à la chaleur du sentiment de bienvenue du petit café asiatique. Contrairement à ses confrère de restauration, le café un peu vieux jeu du quartier chinois ne servait que trois ou quatre types de thé et se spécialisait, d'une manière comiquement européenne, en boissons caféiné et chocolaté, format chaud et au lait. Cet endroit, David l'avait découvert lorsqu'un partenaire d'affaire l'avait amené là pour se couvrir de la pluie et continuer de discuter d'un taux d'importation d'un produit quelconque. Le service ici était bien ordinaire, de petits étudiants y travaillaient comme serveur pour gagner un peu de change, par contre le barista savait ce qu'il faisait et était amoureux des concoctions amères et sucrées. Bien avancé dans l'âge, il ne se rappelait probablement pas du blond malgré son charmant sourire. Après tout, David tentait de passer rarement aux même endroits, aussi bon soit le café.

Une fois installée sur l'une des chaises identiques à toutes celles de la place, l'homme d'attention passa son regard intéressé sur le visage de sa comparse avec un peu plus de minutions alors qu'elle s’adressa à lui. Elle lui demanda la raison de leur petit rendez-vous du moment. Il n'allait tout de même pas lui annoncer son intention de l'engager comme assassine d'un coup, surtout que la jolie brunette ne semblait pas être au courant de ses… talents. Du moins c'est ce qu'elle voulait lui faire croire, point toujours à vérifier. Ce petit jeu l'amusait. Il y a longtemps qu'Empereur eu de la difficulté à lire quelqu'un, à prévoir les prochaines actions et déroulement. De plus, elle était attirante pour l’œil, la brunette; à la manière d'une fleure vénéneuse, dangereuse. Qui pourrait se douter d'une qualité clinique dont elle peut faire preuve lors de ses exécutions?

«Vous sembliez si choqué lorsque vous m'avez vu, je me suis senti dans l'obligeance de rectifier le tir et d'acheter votre pardon avec la meilleure tasse de café préparé par un vétéran asiatique que vous n'aurez jamais goûter.» Menti-t-il avec un petit rire. «D'ailleurs, ce serveur met son temps à se présenter. » Compléta le jeune homme en voyant la petite impatience dans le regard qu'Emily Rose donnait au jeune leur tournant le dos. MacDonald savait mieux que de laisser attendre une dame, surtout s'il essayait de la courtiser, dans un sens. Il se fit remarquer et demanda au garçon au nœud papillon de leur apporter des menus.

Une fois ce petit problème de réglé, le membre du gang Est lu l'ordre du jour culinaire une seule fois avant de le poser  à plat sur la petite table. N'allant pour rien d'autre qu'un allongé un sucre, il attendrait que la dame choisisse avec une patience inaperçus, posant son regard vigilant sur les mains, la posture, le visage de la demoiselle. Décrit comme cela, nous pourrions nous méprendre pour de l'obsession. Or, ne vous trompez pas, ce n'est que la façon donc David évalue, juge et tire des conclusions sur les gens.

Lorsque la gentes dame aura fait son choix, l'homme de manière ferait signe au serveur une fois de plus pour l'attirer à son attention. Il prendrait la parole et placera sa commande le premier avec son sourire en signature, laissant ensuite place aux mots d'Emily. Une fois cela fait l'homme de service repartis, le franco-danois reposerait son regard enchanteur sur Elle.

« Que dites-vous d'apprendre à se connaître un peu? Une soirée partagée en silence serait bien triste, ne pensez-vous pas? Alors, Emily Rose, que faites-vous normalement lors d'un soir de semaine comme cela?»

Elle pourrait donc lui répondre par un loisir ou même lui révéler un ou deux détails sur ses occupations. Enfin, il espérait arriver à apprendre quelques trucs d'utiles sur l'étrangère.


*Bonus :

Spoiler:

La délectable odeur des grains pressés montèrent au nez de David. Cette chaleureuse odeur amère lui évoquait le moment présent, le temps qui se vivait chaque seconde. Il n'avait aucun problème à garder les deux pieds sur terre, mais s'il devait perdre contrôle de son équilibre, le parfum aromatique du café serait l'une des choses qui le ramènerait à l'ordre. D'un geste presque nonchalant, sa main alla saisir le cube de sucre reposant sur l'assiette et le côté de sa tasse et le laissa retomber dans le liquide chaud. Alors que les minuscules bulles d'air emprisonné dans le sucre faisait encore surface, il brassa son mélange d'exactement trois tours avant de l'apporter à ses lèvres.

La demoiselle, ayant répondus de bon cœur à sa question, sembla satisfaite de son choix de menu compte tenu qu'elle maintenue un silence de quelques minutes. Qui aurait cru que la prochaine fois qu'elle ouvrirait la bouche, elle insinuerait un propos presque vulgaire quant qu'aux intentions de David.

« Et vous, que faites-vous un soir de semaine comme celui-ci ? Laissez-moi deviner, vous faites la cour à quelques jeunes filles perdues ? »

Pardon? La demoiselle se rendait-elle compte de l'insulte qu'elle venait de projeter dans sa direction? Elle manquait d'un certain tact depuis le tout début, mais cela restait tout de même étonnant. Néanmoins, le bras droit savait conserver son calme et sa maîtrise vis-à-vis des gens de toutes sorte : il s'est entraîné pour ça. Ne démontrant aucun inconfort face à la quasi accusation il ravisa rapidement son expression lorsqu'il vit les lèvres de la brunette murmurer quelque chose. Il n'entendit par contre rien, la musique de fond du café ayant engloutis les mots discrets. Un frisson peu apprécié fit son chemin le long du dos de David alors qu'il n'était pas certain de la cause. Un mauvais pressentiment? Quelque chose avait changée et David n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Changeant sa position sur sa chaise histoire d'avoir une main sur la table et l'autre soutenant son menton, David garda son sourire bien en place, réfléchissant à sa question. Il aurait évidemment été plus facile d'engager sur le sujet des jeux vidéo, chose dont elle fit mention plus tôt seulement, la Rose s'avéra un peu plus épineuse en ce moment.

« Voyons ma chère, je fais preuve de plus de manières que cela. J'ai bien souvent des souper d'affaires ou bien je travails tard. Je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un comme vous sur mon chemin du retour. Si c'est pour secourir une dame perdue, je vais certainement prendre le temps nécessaire pour celle-ci. N'est-ce pas simple courtoisie? »

Une fois de plus, il serait bien tentant de lui donner sa carte et lui dire qu'il aurait du boulot pour ses talents particuliés, or la situation était toujours trop incertaine… et franchement étrange. David se sentait presque autant observé que lorsqu'il analysait quelqu'un lui-même. D'où venait cette personne et pourquoi n'arrivait-il pas à la desceller.  

« Le café est-il à votre goût, d'ailleurs? »

Garder le tout sous contrôle pour le moment devrait être la meilleure des solutions.

Grossier, brusque, violent. C'est ce qu'était redevenu les mots de l'épineuse fleure. Comme un contant jeu de pile ou face, la demoiselle passait d'un extrême simplet à un intriguant complexe. Apparemment, elle ne voulait plus jouer. C'est comme si son air innocent n'avait jamais existé et qu'une toute nouvelle ambiance gratifiait le café de sa présence. Il serait pratiquement impossible de décrire leur échange d'un œil extérieur et pourtant, les deux jeunes adulte en tête-à-tête était, en fait, en pleine partie d'échec psychologique. Les Roses n'avaient par contre pas mis fin à leur tour; Emily avançait son chevalier, effleurant sa jambe de sa lame. Son tour fut exécuté avec une extrême précision et une méticulosité déjà observé plus tôt dans la soirée. Exactement ce que David voulait saisir.

« Bon assez joué Don Juan, dis-moi ce que tu me veux. Peut-être que j’éviterai de t’amputer d’une jambe. »

De toute beauté. Le sourire de la dame et son ardente envie de jouer avec le feu alluma en David se même instinct dangereux, joueur et compétitif. L'Emperor se devait de donner une tout aussi captivante performance et ça, il allait le faire.

Affichant un sourire différent qu'en aux autres, le blond pris une gorger de son élixir chaud et reposa sa tasse comme pour débuter son tour.

« Je crois bien te l'avoir déjà dit plus tôt, tu devrais écouter. Je ne voulais pas trop te presser, vue ton petit numéro jusqu'ici. Ce que je veux est bien simple, je veux parler affaire. »

Le vouvoiement pris la sortie. Le garder alors que celle-ci jouait de façon très agressive le placerait en position vulnérable. Elle ne serait pas impressionnable par son langage soutenue de toute manière alors à quoi bon. Une dame comme elle lui rappelait sa propre détermination, seulement, lui savait la camoufler beaucoup mieux et en faire un art en soit. MacDonald voulait tenter de pousser un peu la challenge line de la dame devant lui, de voir comme elle réagirait. La demoiselle semblait être impatiente, mais pas au point de risquer gros pour très peu.

« Puissions-nous trouver un terrain d'entente, je peux te promettre une sécurité monétaire alléchante. »  Lui lanca-t-il avec un ton enchanteur. Il tenterait toujours sa chance tant et aussi longtemps qu'il n'aurait pas de preuve de son échec.