//RP DU MOMENT*
Titrejoueur & joueur
Resume } Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.

//LES RP LIBRES*www.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudo
//DEMANDES DE RP*www.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudo



 
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: PARTY HARD :: LES RPS Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Insanity Love Δ Alekseï & Opium

Anonymous
Invité
Invité
2015-11-23, 01:23
ft. Alekseï von Jäeger
MUSIQUE - Cela devait faire une dizaine de jours, une dizaine de jours que tu as signé les papiers de divorce & que tu ne portes plus la bague au doigt. Dix jours où tu ne lui as plus réellement parlé et où tous les matins, l'autre place de ton lit est vide. Il n'y a plus ce parfum, ni cette chaleur corporelle qui recouvrait tes épaules à ton réveil, ni les baisers que tu pouvais sentir effleurer la peau de ton front ou de ton cou. Non, tu ne possèdes plus tout cela et il va falloir que tu t'y fasses. C'est fini Edelweiss, tu ne peux plus rien y faire, c'est toi qui a mis fin à votre relation. Malheureusement, c'est douloureux.

Observant la place libre à tes côtés, tu ne cilles même pas. Repoussant doucement la couverture de ce lit un peu trop spacieux pour une seule personne, tu te redresses en glissant une main dans tes cheveux pour les tirer en arrière. Observant longuement la pièce, tu te rallonges subitement en laissant un long soupire s'échapper de tes lippes : tu te réveilles encore une fois dans cette chambre d'hôtel de luxe. Ce n'est pas un rêve Edel', tu as bien repris Roseneis en nom de famille, ce nom Allemand appartenant à ta mère et non ton père. Cela dit, cette chambre ressemble presque à celle que tu avais chez ton paternel, c'est pour cela aussi que tu as choisis de vivre pour le moment dans un hôtel de luxe, cela fait raviver quelques souvenirs. Même si tu préférais être amnésique pour éviter de te rappeler de certaines choses, pas que tu détestes ton père, c'est plutôt l'autre femme qui était avec lui que tu n'appréciais pas plus que ça.

Cependant, aujourd'hui tu comptes retourner chez lui, chez Alekseï pour être plus précis ; afin de récupérer des affaires à toi, du coup évitons de repenser au passé mais plutôt au présent. Il reste encore beaucoup de vêtements, d'accessoires, de chaussures et d'autres babioles t'appartenant. Actuellement, tu dois avoir un quart de tes affaires, le strict nécessaire en fait, tu ne récupéreras sans doute pas le reste avant d'avoir un véritable chez toi. Ne perdant pas une seule seconde pour aller te glisser sous l'eau chaude de la douche afin de te réveiller en douceur et également te préparer un minimum pour bien commencé la journée. Tu te prépares par la suite un thé au jasmin pour ne pas être à jeun, sinon ton ventre risquerait d'émettre des sons plutôt indiscret et désagréable, ce qui n'est absolument point plaisant.

Une fois propre et habillée, ainsi que le ventre plein ; tu attrapes ta veste en cuir sur le divan après avoir glissé tes pieds dans tes chaussures à talons. Enfilant par la suite ton dernier vêtement du jour bien rapidement, tu observes l'objet brillant sur la table de nuit ; il vaut mieux peut-être que tu la lui rendes, non ? Tu le penses oui, tu n'en as plus réellement besoin après tout, plus rien ne vous lie lui et toi, les papiers que vous aviez signés il y a trois ans de cela n'ont plus aucune valeur, vous en avez signé des nouveaux qui mettent fins aux anciens.

Massant nerveusement ta nuque, tu attrapes finalement la bague en la glissant à ton doigt afin de ne pas la perdre en route, ce serait plutôt idiot de perdre un objet aussi précieux qu'une bague de fiançailles, après tout c'est un objet sentimental. La faisant doucement tourner autour de ton doigt, un nouveau soupire s'échappe de tes lippes. Qu'est-ce qu'il en fait lui, de sa bague ? C'est une bonne question, tu verras bien si il l'a toujours au doigt, même si il y a peu de chance que ce soit le cas. Attrapant les clés de la chambre -que tu ranges bien rapidement dans ton sac à main-, tu sors rapidement de l'hôtel afin de te rendre chez ton ex mari.

Mine de rien, Alekseï était devenu mystérieux à tes yeux, votre histoire aurait certainement pu continuer si tu n'avais pas choisis d'y mettre fin. Tu te poses encore la question pour le pourquoi du comment, pourquoi l'avoir quitter alors que tes sentiments ne vont que vers lui ? Cela commence à te ronger doucement, au point que tu as du mal à trouver le sommeil de temps en temps. Pourquoi ne te disait-il plus rien ? Est-ce qu'il ne te faisait plus entièrement confiance comme avant ? Ou bien avait-il trouvé quelqu'un d'autre et préférait que ce soit toi qui rompt avant qu'il ne le fasse ? Trop de questions se mélangent et tu ignores toi-même ce qui se tramait à la fin dans l'esprit de cet homme. Même si tu avais essayé tant bien que de mal d'avoir des informations, il resta muet en ne t'avouant rien. Le silence était roi et rien ne l'avait remplacé depuis votre séparation.

Après une bonne demi-heure dans les transports en communs et à marcher dans les rues, tu arrives finalement à destination. Le souffle court, tu reprends doucement ta respiration. Tu as l'impression que ton cœur va t'arracher la poitrine à force de battre rapidement à l'intérieur. Observant longuement la porte, tu hésites un instant à toquer. Tu ne sais même pas si il est là ou non, mais si tu ne toques pas, tu ne sauras jamais si oui ou non il est chez lui. Tant pis, maintenant que tu es là, tu ne comptes pas faire marche arrière. Toquant donc à la porte après une longue bouchée d'air frais, ton cœur se met à battre un peu plus fort dans ta poitrine.

« Alekseï ? C'est Edelweiss. » Rien de plus, rien de moins. Tu ne comptes pas ouvrir comme tu le faisais lorsque tu avais le double des clés, jouant nerveusement avec la bague autour de ton doigt, tu attends simplement si la porte s'ouvre ou non. Tu tournes doucement les talons, peut-être qu'il n'est pas là finalement ? Qui sait, attend encore un peu miss Roseneis.



insanity love
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2015-12-29, 19:14
ft. edelweiss
Leave me out with the waste This is not what I do, It's the wrong kind of place To be thinking of you. It's the wrong time For somebody new, It's a small crime And I've got no excuse
MUSIQUE Migraine, voile blanc, la gerbe. C'était sans doute la soirée de trop ; la soirée qui l'avait plongé encore une fois dans un état plus que déplorable, ça lui apprendrait à sortir et à suivre le même rythme que Samuel. Il avait cherché, il avait trouvé. Voilà donc à quoi ressemble un déchet humain... Oui Alekseï, tu fais peine à voir là, avec tes yeux cernés de noir et ton teint blafard. Devant son miroir, l'Irlandais n'en revient pas ; il n'aurait jamais imaginé finir un jour dans un si triste état à cause de l'alcool ; et la nouvelle qui était tombée sur la disparition d'Esmeralda ne l'avait pas vraiment aidé à ne pas se picoler plus que de raison. Il devait reprendre le flambeau ; faut dire qu'on ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Attrapant une cigarette dans son paquet, l'homme à la tignasse désordonné l'alluma en une fraction de secondes avant de regarder son téléphone ; il était tard, enfin, le début d’après-midi. Alekseï, tu devrais vraiment faire quelque chose pour ton souci d'alcool. Se massant la nuque pour se détendre les muscles des cervicales, il se replonge dans ses songes. Qu'allait-il bien pouvoir faire du gang de l'Est ? Ne pas savoir, c'était vraiment pesant ; et ne pas avoir d'idées fulgurantes ne l'aidait pas vraiment à se détendre. Sa cigarette s'est consumée plus vite qu'il ne l'avait pensé ; un joint ne serait pas de refus ; cela l'aiderait peut-être à ne pas trop se perdre dans les méandres de son esprit ; ou plutôt à ne pas ouvrir une bouteille dès le réveil.

L'herbe est glissée dans une feuille de tabac à rouler ; cigarette éventrée pour en récupérer le contenu et le glisser au mélange. Il finit son œuvre en l'allumant et en expulsant la fumée en faisant des cercles dans le vent ; alcoolique & drogué, t'enchaînais vraiment les interdits et les conneries. Allongé sur son lit après avoir jeté toutes ses merdes à côté de lui, il fume lentement, mais sûrement son petit plaisir du réveil ; sa cigarette à cancer qui l'achève dès le réveil. L'herbe le fait planer, l'herbe le fait vibrer ; dans un état de transe saturé par la fatigue mental ; encore trop éméché de la veille ; le corps à encore sommeil. Muscles endoloris par tous ses excès, les vertus de l'herbe font alors leur effet ; il se sent presque mieux, moins nauséeux, moins fatigué ; il se relève après s'être brûlé avec le carton qui lui servait de filtre avant de se diriger de nouveau vers la salle de bain serviette à la main. Son portable connecté à ses basses, il monte le son à fond et se laisse emporté par la musique alors qu'il se retrouve sous le jet douche chaud. Éveille des sens, retour à la réalité ; l'eau indubitable lui fait réaliser ce qui vient de se passer. Esmeralda n'était plus, l'Est lui revenait, Edelweiss n'était plus à ses côtés, Opium complotait, Nurhaci avait été vu avec le gang du Nord... Tout s'enchaînait à une vitesse bien trop démesurée pour lui.

La musique s'arrête, il semblerait que quelqu'un a sonné à la porte ; la sonnette étant relié au reste de la maison au cas où il n'entendrait pas, système ingénieux... Le jeune homme sortit donc de la douche, une serviette autour de la taille histoire de couvrir le bas et se dirigea vers l'entrée. La voix ne lui était pas parvenue directement aux oreilles, mais en ouvrant la porte, il la vit. Sa longue chevelure verte, sa posture toujours aussi gracieuse ; Edelweiss était là... Pourtant, au lieu de se réjouir, Alekseï se contenta de penser « elle aurait pu prévenir qu'elle passerait. » mais hors de question de le dire à voix haute. Tant-mieux dans un sens, ils pourraient parler un peu des derniers événements, après tout, personne n'était au courant. L'invitant à rentrer d'un signe de main, il referma la porte après qu'elle l'a passée, s'approchant des basses pour les baisser un peu ; autant garder un fond musical, ça l'aiderait à garder les pieds sur terre et à ne pas partir trop loin... Une cigarette logée entre ses lèvres, il laissa s'échapper en l'allumant.

▬ Tu aurais dû me dire que tu passerais aujourd'hui, j'aurais fait un effort pour être un peu plus présentable.

Quoi qu'Edelweiss l'avait déjà vu dans pire état. Cette femme le connaissait depuis le lycée ; ils avaient pratiquement tout tenté ensemble. Les souvenirs lui reviennent, mais incapacité totale à se retrouver ému par des flashes d'une époque fugace déjà morte... Ils étaient séparés maintenant, pour son bien à elle ; pour son malheur à lui. La nuque se retrouve encore une fois martyrisée par la poigne de sa main en guise de massage alors qu'il dépose les cendres de sa cigarette dans un cendrier pas vidé depuis des lustres. Il n'avait pas rangé son bazar de sa table de nuit, sur laquelle se trouvait d'ailleurs son alliance ; preuve irréfutable qu'il la portait encore, de temps en temps ; en guise d'habitude pas vraiment réfléchi. Au fond de lui, Alekseï espérait qu'elle ne l'eût pas remarqué, mais c'était sans doute trop demandé ; il la connaissait bien, elle ne pourrait pas manquer ce détail.

▬ Tu veux boire quelque chose ou tu es juste de passage ?

Oui, ce serait bien de lui demander, après tout ; peut-être allait-elle juste récupérer un carton de vêtements et s'en aller aussi vite qu'elle était arrivée.

▬ Il faudrait peut-être que j'aille m'habiller d'ailleurs...

En effet, cela serait une bonne idée. Écrasant sa cigarette dans le cendrier parmi les tas d'autres mégots et cadavre de joint ; il s'empressa d'attraper une chemise, une cravate et un pantalon ; il avait un rendez-vous important ensuite... Enfin, ça, s'est-ce qu'il dirait.

▬ Fait comme chez-toi, tu sais où est le frigo, si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi.

Et le voilà qui ferme la porte de la salle de bains. Autant ne pas rester dans la même pièce qu'elle ; fuir, fuir la situation qui devenait encore une fois trop pesante pour lui.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2016-01-18, 00:42
ft. Alekseï von Jäeger
MUSIQUE - Tu n’avais pas attendu très longtemps finalement, il était bel et bien là ; la porte s’ouvrit en laissant apparaître cet homme à la chevelure d’ébène et aux pupilles bleuté que tu aimais tant.
Il te laisse entrer malgré qu’il soit en serviette, mais ce n’est pas comme si tu ne l’avais jamais vu vêtit ainsi, du coup ça ne te fait ni chaud ni froid, tu es habitué, vous étiez mariés après tout, ce n’est pas la première fois.

Tes pas te guident à l’intérieur de l’appartement ; rien ne change décidément, que ce soit le décor ou même cette odeur de nicotine, quoi que, elle semble beaucoup plus forte qu’avant et ça te chatouille doucement le nez. Toussant légèrement, tu évites de respirer de trop cette fumée néfaste pour la santé ; même si tu y a déjà touché, ce n’est pas une raison pour te pourrir les poumons deux fois plus, que ce soit les tiens ou de ceux de ce petit être qui se développe doucement dans ton ventre.
L’observant se diriger vers les basses pour baisser le son, un sourire se dessine doucement sur tes lippes à ses mots. Tu aurais dû lui dire que tu passerais oui, au moins tu ne l’aurais pas vu dans une tenue plus ou moins « gênante ». Pas que la vue ne te déplaise non plus, il faut l’avouer.

« Je ne pensais pas que tu serais chez toi en fait, le hasard fait bien les choses. »

Ou du moins, tu espérais qu’il soit là, car aujourd’hui, tu comptais lui parler de quelque chose d’assez important et il faut qu’il donne son avis également. Oui ou non, pas de « je ne sais pas » ou de réponses hésitante, tu dois savoir, tu as besoin de savoir, tu veux entendre sa réponse, quelle qu’elle soit. Il est libre de donner son choix. Mais ton cœur s’emballe et tu fais tourner de plus belle ta bague autour de ton doigt, le stress t’envahit doucement, tu ne sais trop comment aborder le sujet, il semble naturel et te demande si tu es de passage ou si tu as envie de quelque chose à boire.

« Je suis venue te parler en fait, à propos d’une certaine chose te concernant également. »

Tu lui dis, l’air sérieuse et plus ou moins posée, alors que dans ta poitrine c’est la fête. Tu respires doucement en essayant de gérer ton stress. Inspiration, expiration. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de quoi que ce soit ; tu fais le vide, tu reprends ton calme ; c’est Alekseï, le stress est inutile. C’est ce que tu aimerais croire du moins, mais ce n’est pas si simple car tu ne sais pas comment il va réagir. Sera-t-il content ? Dégoûté ? Il y a tant de possibilités, tant de possibilité qui se mélangent dans ton esprit, au point que tu ne réagis pas vraiment lorsqu’il s’en va avec des vêtements pour se diriger vers la salle de bain.

Relevant doucement le regard, tu vois la fumée de la cigarette s’élevé doucement vers le plafond et lui il est partit s’enfermer dans la salle d’eau afin de se vêtir. Acquiesçant légèrement d’un mouvement de tête, tu te diriges alors vers la cuisine, attrapant un verre, tu le remplis assez rapidement d’eau avant de le boire cul sec. Les yeux vagabondent de droite à gauche, se terminant finalement leur course sur le cendrier, l’attrapant doucement, tu attrapes entre tes doigts la dernière vérifiant qu’elle soit bien éteinte avant de vider le cendrier dans la poubelle. Le nettoyant par la suite, lui et ton verre, tu fais également sa vaisselle, cela t’arrache un sourire amusé. Décidément, il ne change pas sur certains petits points, ne pas avoir l’envie de faire la vaisselle pour la reporter au lendemain. Tournant la tête, tu observes la cafetière et tu te diriges vers elle une fois la vaisselle fini, préparant alors le café pour deux personnes.

Glissant une main dans ta nuque, tu te la masses nerveusement et finalement, tu vas t’installer sur le lit, retirant tes talons pour serrer tes jambes contre toi, tu l’attends tout simplement, tu attends son retour. T’allongeant doucement, tu t’affales complètement sur le lit en prenant toute la place. Observant le plafond blanc un instant, tu tournes ensuite la tête vers la table de nuit et tes yeux s’écarquillent légèrement. Te redressant doucement sur ton coude, tu attrapes le bijou afin de l’observer, la glissant ensuite à un autre doigt ; il la possédait toujours mais est-ce qu’il la porte ? C’est une bonne question.

Un soupire s’échappe et tu fermes les yeux ; ton esprit est envahi de questions se ressemblant les unes aux autres, tu sembles perdue au pays des songes. Le bruit du verrou de la salle de bain se tourne ; il revient, mais tu restes allongé en rouvrant simplement les paupières en fixant le plafond blanc.

« Dis-moi, tu la portes encore de temps en  temps ta bague ? »

Question existentielle, tu lui montres doucement sa bague que tu portes à côté de la tienne, tu avais fait exprès de la mettre à côté de l’autre pour voir si il allait avoir une quelconque réaction. Te redressant alors, tu t’assied, l’observant longuement de tes pupilles ambrés.

« Comme je te l’ai dit avant que tu ne partes t’habiller, je suis venue te parler. A propos de quelque chose dont tu as le droit d’être au courant et de donner ton avis. »

Inspiration, expiration. Serrant de nouveau tes jambes contre toi, tu baisses doucement le regard, posant cependant une main sur ton ventre, froissant légèrement le tissu entre tes doigts. Tu ne sais pas comment le lui annoncer, tu te figes et ton regard se perd dans le vide.

« Dis-moi, si jamais, j’aurais été enceinte de toi, qu’aurais-tu fais ? Tu m’aurais dit de le garder, ou d’avorter ? Je parle lorsqu’on était encore ensemble. »

Même si cela veut complètement dire que tu veux savoir la réponse dans le temps présent, qu’est-ce qu’il aurait fait d’un enfant, si vous étiez encore ensemble ? Est-ce qu’il l’aurait voulu, ou non ? Mais surtout, comprendra-t-il où tu veux en venir en lui posant cette question ?


insanity love
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2016-01-29, 03:04
ft. edelweiss
It might not be the right time I might not be the right one But there's something about us I want to say Cause there's something between us anyway But there's something about us I've got to do Some kind of secret I will share with you
MUSIQUE Et là voilà qui arrive, qui vient perturber son doux rêve éphémère ; qui créer de nouveau une plaie béante dans sa poitrine. Elle est là, de l'autre côté de la porte, sans doute en train de fouiner du regard des détails ; comme tu l'aurais fait avec elle Alekseï ; alors ne la blâme pas pour quelque chose que t'es capable de faire. Sous la douche, il laisse l'eau chaude laver toute trace de culpabilité, toute trace de substances nocive... L'alcool et la drogue devaient disparaître de son organisme ; comme les cernes qui ne quittent pas son visage depuis son départ. Trouver le sommeil sans elle ? C'était presque impossible. Alors pour combler se vide, l'Irlandais avait apprit à accepter la compagnie de n'importe qui ; même de femmes mal intentionné. Ouais, c'était vraiment devenu un déchet sans toi Edelweiss ; mais ne t'en fais absolument pas pour lui ; cette épreuve, il saurait la surmonté... Après tout, il en avait surmonté déjà tant d'autres. Le visage de Nurhaci lui revient alors en mémoire, comme un poing au milieu de la figure et l'eau froide malheureusement ne peut pas effacer les traces de remords. Il avait déchaîné sa rage ; succomber à la véhémence de sa violence. L'avouer à cette femme ? Non. Cela la déchirerait, sans l'ombre d'un doute... Ne serait-ce pas plutôt pour te protéger toi Alekseï ? Peut-être. Il y avait sans doute une part de vérité là-dedans.

Sortant de la douche, la serviette de nouveau sur les épaules, le nouveau chef de l'Est réalise alors quelque chose... Il venait de reprendre une douche ? Putain sa venue l'avait totalement déstabilisé, c'était presque abusé. Se séchant rapidement pour ne pas qu'elle pense qu'il la fuit, l'homme attrapa sa chemise blanche et l'enfila rapidement ; tout comme son pantalon qui faillit le faire tomber. Ne pas se presser, ne pas se précipiter ; y aller doucement, reprendre son souffle... Alekseï n'était clairement pas prêt, pas en condition pour ça. Elle lui parle, malgré que les murs blancs de ce vaste appartement les séparent et il écoute, s'abreuve de sa voix et imagine les traits de son visage. Dit-elle ceci avec un sourire ? Oui, l'homme pouvait clairement l'imaginer ; une autre façon de mieux souffrir de son absence. Cravate dans la main, il sortit de la salle de bains et s'approcha d'elle en silence et voilà que la question sur l'alliance arrive sur la table... Il aurait dû le parier, c'était d'une évidence... Avait-elle farfouillé ailleurs ? La table basse ne lui avait pas échappé ; donc les substances là-dessus n'avait pas pu passer inaperçu... Ranger ; il faudrait qu'il apprenne un jour à être moins bordélique.

L'alliance portée par cette dernière, le jeune homme se contenta de soupirer en approchant et de la lui subtiliser dans un geste doux et lent avant de laisser s'échapper...« Je la porte de temps en temps oui, ça éloigne les femmes. Je n'ai pas besoin qu'elles me tournent autour, j'ai d'autres choses auxquelles je dois penser. » Ce n'était pas totalement faux, mais pas totalement vrai non plus. Il la portait souvent par nostalgie et parce qu'il n'avait pas eu pour habitude de l'enlever. Se laissant tomber à ses côtés sur le lit, il s'allongea alors à côté d'elle le plus naturellement possible et l'écouta alors parler de nouveau. Quelque chose dont il doit être au courant et qui le concerne. Se relevant alors, le jeune homme lui tendit la cravate et lâcha alors après un haussement d'épaule. « Raconte-moi tout ; qu'est-ce que tu as à me dire ? » Il était curieux ; ce n'était pas une de ses habitudes...

Il aurait pu toucher du bout des doigts le stress qu'elle ressentait ; il venait de se poser un climat pesant dans la pièce, peut-être qu'Edelweiss ne s'en était pas rendu compte ; mais ses émotions étaient en train de passer sur son visage et Alekseï pouvait les lire très clairement... Qu'est-ce qui lui arrivait ? Elle froisse le tissu entre ses doigts et voilà qu'arrive le moment ou sa bouche s'ouvre pour lâcher un flot de paroles qu'il n'est pas sûr d'avoir imprimé. Un enfant ? S'ils étaient encore ensembles ? Se massant la nuque et ouvrant une des fenêtres de la baie vitrée le jeune homme lâcha alors... « Je ne comprends pas ta question Edel'. » Bien longtemps qu'il n'avait pas prononcé son surnom ; beaucoup trop longtemps. Mais il était vrai qu'Alekseï n'avait pas compris sa question. Les deux jeunes gens n'étaient plus ensemble, certes ; mais elle devait savoir mieux que quiconque la réponse à cette question. Qu'est-ce qu'il aurait fait ? C'est d'une évidence flagrante. Soupir de déception, le jeune homme s'adossa à la fenêtre et laissa son cœur parler. « Tu sais très bien ce que j'aurais fait. J'aurais assumé. Je ne t'aurais pas laissé endurer ça toute seule Edelweiss ; mais je t'aurais bien évidemment laissé le choix. » Après tout, c'était son corps à elle ; la femme à son mot à dire dans cette histoire. Se massant une nouvelle fois, la nuque, il continua après avoir jeté son mégot dans le cendrier. « Est-ce que je dois comprendre... » La surprise prit alors place sur son visage... Pourquoi poser cette question maintenant ? Cette façon de triturer le bord de son tee-shirt, son stress... Est-ce que ça pouvait être ça ? Non. Maintenant ? Après cette épreuve ? « Est-ce que tu es enceinte... ? »Question évidente ; il pourrait le parier maintenant. Que dire ? Comment réagir ? Il y a quelques mois, il aurait certainement sauté au plafond, appeler des gens random sur son téléphone pour leur annoncer la bonne nouvelle ; mais maintenant ? Que faire ? Que dire alors qu'ils ne sont plus ensemble ? « Réponds-moi Edelweiss... » laissa-t-il s'échapper doucement en se rapprocher d'elle et en posant ses mains sur ses épaules. Il devait le savoir ; ils devaient en parler ensemble...

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2016-02-01, 01:24
ft. Alekseï von Jäeger
VON - Il tambourine à l’intérieur de ta poitrine. Boum boum C’est l’arythmie dans le myocarde. Il est incontrôlable, tu as l’impression de ne percevoir que lui et qu’on peut l’entendre dans toute la pièce. Ce ne sont que des mots qui doivent sortir d’entre tes lippes, une réponse à laquelle tu dois répondre. Seulement, tu aimerais que ce soit si facile, que cela sorte aisément sans te poser maintes et maintes questions.

Il avait repris son alliance, sans rien dire en retour concernant la tienne ; seule toi avais osé entrer dans le sujet de ces bagues sentimentales. Elle sert à éloigner les femmes qui lui tournent autour ; cela t’amuse et t’arrache un léger rictus en coin. Il évite les femmes… Vraiment ? Dans un sens, cela te rassure ; tu te dis qu’il n’y avait pas d’autres femmes lorsque vous étiez encore ensemble ; qu’il ne s’éloignait pas de toi dû à une autre qui aurait pu lui faire tourner la tête. Basculant la tienne sur le côté, tu l’avais observé s’allonger à tes côtés avant que tu ne te redresses pour lui dire que tu as quelque chose à lui raconter. Il avait l’air curieux, tu pouvais le lire sur son visage. Mais ton cœur ne cesse de tambouriner à l’intérieur de toi ; le stress t’avait envahi, tes émotions se laissaient paraître sur ton joli minois. On pouvait clairement voir que ton visage se décomposait légèrement, la pâleur de ton visage te trahissait si bien.

Il ne comprenait pas ce que tu voulais dire par rapport à être enceinte de lui. Cependant, ton cœur s’était réchauffé à la prononciation de ton surnom ; tu avais l’impression que cela faisait une éternité qu’il ne t’avait pas appelé ainsi ; mais tu as la sensation de recevoir des coups de couteaux, ton cœur souffre légèrement parce que ça te fait penser aux autres surnoms par lesquels il te surnommait. Des surnoms un peu plus doux ; plus intimes. Des surnoms qui ne reviendront probablement plus. Levant doucement le regard vers lui alors qu’il s’était mis debout devant la fenêtre pour recevoir un peu de nicotines dans les veines ; tu l’écoutes en t’abreuvant de ses paroles. Un sourire se dessine sur tes lèvres rosés à ses mots ; il ne t’aurait pas laisser endurer ça toute seule, il aurait assumé, prit ses responsabilités... Évidemment, tu aurais dû te douter de cette réponse ; il t’aurait aidé et il aurait probablement été fou de joie en apprenant la nouvelle d’être papa d’un petit être. Il n’y a certainement pas plus beau cadeau que tu aurais pu lui faire ; tu as certes fait des folies pour lui, que ce soit pour son anniversaire, la saint-valentin, noël ou simplement par pure envie. Mais, il n’y a rien de plus beau que d’annoncer à celui qu’on aime qu’on porte son enfant. Son enfant, que tu portes actuellement bien qu’il ne soit presque pas développer.

Baissant doucement la tête vers ta poitrine, ta main est toujours posée sur ton ventre ; froissant toujours le tissu entre tes doigts délicats. & Il commence tout doucement à comprendre la situation devant laquelle il se trouve. Puis finalement, vient la question. « Est-ce que tu es enceinte... ? » Ton cœur manque un battement, il avait compris où tu voulais en venir, il veut le savoir, il en a besoin Edelweiss, ça se lit sur son visage. La surprise avait pris place ; il a besoin d’une réponse, ta réponse. Es-tu enceinte Edelweiss ? L’es-tu ? Ou bien est-ce dans ta tête ? BOUM BOUM BOUM Tu commences à trembler doucement, le stress t’envahit, ses mains se posent sur tes épaules et tu redresses la tête pour plonger tes pupilles dans le bleu de ses yeux ; ta respiration perd son rythme elle devient folle, elle s’accélère en devenant haletante comme si tu avais couru un marathon. Il veut une réponse Edelweiss, ne fait pas durer le suspense en gardant le silence.

Inspiration, expiration. Tes yeux se ferment doucement, tu essayes de contrôler ton stress & dans un geste doux, tu déposes l’une de tes mains sur l’une des siennes à tes épaules fragiles. Déglutissant doucement ta salive, tu relèves à nouveau le regard vers lui. « Un mois. »  Les premières paroles qui se décrochent de tes lippes. Lui écartant en douceur ses mains de tes épaules, tu te redresses pour te mettre debout et avancer dans la pièce. Joignant tes doigts les uns aux autres, tu te retournes vers lui. « Je suis enceinte d’un mois, je vais commencer le deuxième dans quelques jours. »  Nerveuse. Tu sembles nerveuse, ton corps tremble toujours et tu baisses doucement le regard vers le sol, tu as la sensation que ta mâchoire te trahit, qu’elle commence doucement à claquer. « J’avais arrêté de prendre la pilule pendant un moment, en voulant te faire une surprise mais… »  Tu souffles un coup, relevant les yeux, plongeant tes pupilles dans les siennes. « Je ne pensais pas que j’allais réellement tomber enceinte, je l’ai su récemment en faisant un test de grossesse. »  Inclinant doucement ta tête sur le côté, tu affiches un maigre sourire ; faux cela dit, tu essayes surtout de te rassurer toi-même. « C’était ça, ce que je voulais te dire.. »   Mais pas seulement, tu veux lui dire autre chose, qui a du mal à sortir du fond de ta gorge, c’est coincé, définitivement coincé, mais tu évites que cela se laisse transparaître sur ton visage, tu ne veux pas montrer cette émotion qui te déchire de l’intérieur.

Te rapprochant lentement de lui, tu attrapes doucement sa cravate entre tes doigts, il te l’avait tendu plus tôt pour que tu la lui noues ; décidément, il n’arrivait pas à la faire correctement. On dirait qu’il a toujours besoin de toi pour la nouer, ce qui est plutôt mignon. La lui nouant donc en silence en affichant un sourire, tu lèves de plus belles tes pupilles ambrés vers lui, te brisant à moitié la nuque pour l’observer ; bien que tes talons t’offrent tout de même une bonne dizaine de centimètres, mais cela ne change pas que tu restes toujours plus petite que lui. « On dirait que monsieur n’a toujours pas prit la main pour nouer sa cravate, et ça se dit un homme. »  Lâches-tu l’air moqueuse en lui offrant un clin d’œil. Il restera toujours quelques peu maladroit à tes yeux, pendant trois ans de cohabitation, tu avais pu voir presque toutes ses maladresses. Toi seule peut réellement le taquiner à propos de ça d’ailleurs, c’est quelque chose que vous partagez rien que lui et toi. Baissant la tête pour observer sa cravate que tu tiens toujours entre tes doigts, tu la lâches finalement en lui tapotant doucement le torse. Un sourire se dessine sur tes lèvres un instant. « Voilà, nouée correctement mon beau. »  & aussitôt il s’envole, laissant un visage un peu plus monotone. Décidément, tu n’arrives pas à faire semblant d’aller bien devant lui, pas pour un sujet aussi sérieux que d’être enceinte… Et ton cœur s’emballe à nouveau, tambourinant à l’intérieur de ta poitrine. Tu donnes réellement l'impression d'être lunatique.

Un rictus déchire ton visage, t'écartant de lui en tournant les talons pour avancer dans la pièce, tu essayes de reprendre ton calme en respirant doucement. Allant t’appuyer contre un meuble un peu plus loin, tes ongles griffent légèrement le bois. Tu as comme l’impression de l’éviter, de le fuir, mais tu ne veux seulement pas fondre en larmes en face de lui, alors tu fais tourner de plus belle la bague à ton doigt, te servant d’elle comme anti-stress. « J’ai pris une décision pour l’enfant, mais je veux ton avis..»  Prenant une grande et longue respiration, tu te tournes à nouveau vers lui une fois ton calme repris, l’air on ne peut plus sérieuse, tu fronces les sourcils, gardant une main sur le meuble se trouvant à tes côtés. « Je songe avorter »   Souffles-tu doucement, cela te déchire la gorge ainsi que cet organe qui a un rythme cardiaque complètement fou « On fait tous les deux partis du gang de l’Est, ce serait dangereux d’élever un enfant. Et puis… »  Tu arriverais à l’élever, c’est dangereux certes mais ce n’est pas le gang le problème.

Griffant doucement le bois, tu serres également le poing, te mordant l’intérieur de la lèvre inférieur en baissant le regard vers le sol, tu inspires de plus belle avant de nouveau le regarder dans les yeux ; tu préfères le regarder au lieu de fixer le sol et sembler lâche. « Nous ne sommes plus mariés et ce serait plutôt cruel qu’il grandisse sans l’amour de son père et sa mère ensembles, alors je pense réellement avorter avant qu’il ne soit trop tard. Qu’en penses-tu ? »  Bang, la balle est partie. Tu avais enfin lâché cette phrase qui déchire l’air, comme une balle provenant d’un revolver. L’impact serait douloureux, mais tu avais pris cette horrible décision. Tu le voulais cet enfant avec lui, tu l’avais enfin, il est là, dans ton ventre. Un mois de grossesse certes, mais il est là. Il y a une vie en toi et pourtant tu as pris une décision qui te fait souffrir, celle d’avorter & la balle est dans son camp à lui.


insanity love
HRP : Ce rp me fait très mal au coeur, sache-le.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2016-02-02, 21:44
there's something about us i want to say
IT'S COMING Un battement raté après une annonce tant redouté. Si seulement, si seulement il avait pu l'voir arriver. Si seulement Alekseï avait pu prévoir ; mais non. De tous les dons qui existait, il a eu le glitch, celui qui détraquait ; lui ne lisait pas dans l'avenir, lui n'avait pas pu prédire. Elle est là et lui annonce tout ceci, avec un semblant de facilité déconcertante, cachant sa peur derrière un sourire et une assurance factice. Lui, il était là, debout, le regard posé sur elle, une mine qui s'assombrissait minute après minutes en se plongeant dans ses pensées. Une cigarette vint se loger entre ses lèvres, s'abreuvant désormais de nicotine comme jamais jusqu'à aujourd'hui, s'adossant de nouveau à la fenêtre, loin d'elle et de ce qui siégeait dorénavant en elle, porteuse de ce qui serait sans doute plus tard un enfant et dont il ne voulait pas pourrir les poumons par avance ; autant pourrir les siens. Il aimerait faire une attaque à l'heure actuelle, pour s'échapper de ce cauchemar, de cette annonce perfide qui vient se loger en lui comme une lame dans son cœur non préparé. C'était une annonce fatidique, qui marquait la fin et le commencement d'une nouvelle série d'événements tous plus tragique les unes que les autres. Le dénouement ne serait que plus fatal, pour elle, comme pour lui. Elle voulait qu'il choisisse, qu'Alekseï décide, mais c'était alors la preuve égoïste que la jeune femme n'avait rien suivie à ce qu'il avait dit. Son corps, sa responsabilité. Certes, l'Irlandais avait quelque chose à dire dans cette histoire ; mais le résultat serait le même. Assumer, il assumerait la décision d'Edelweiss ; car oui, ce qui se trouvait en elle venait bien de lui et il aurait été lâche de ne pas assumer ça... Et Alekseï et tout, sauf un lâche.

Il se masse la nuque, espérant trouver du réconfort dans cet acte qu'il s'offre à lui-même ; cherchant le calme en son for intérieur. Que dire ? Que faire ? Il pourrait tellement se montrer blessant et cruel à une heure pareille ; mais ce n'était pas le moment. Un mois. Un mois de grossesse, deux semaines de divorce. Ironie du sort ? Il fallait que ça arrive maintenant, dans leur condition ? Une punition pour avoir tué Er ? Une punition pour avoir joué au con avec elle ? Alekseï n'en savait rien, juste une chose, qu'il ne se sentait clairement pas bien. Une cigarette est finie, une autre s'allume et il revoit la scène de l'annonce dans sa tête, de ses questions obsolète. Situation malsaine qui lui donne envie de tout casser autour de lui. Putain d'ironie, putain de coup du sort. Qu'est-ce qui lui arrivait aujourd'hui ? Qu'est-ce qui était en train de leur tomber sur la gueule ? Sa nuque se fait de nouveau maltraiter par sa main, massant avec rage, massant avec force ; retrouver un semblant de calme, une paix, une sérénité...C 'est ce qu'il cherche ardemment, mais c'est ce qu'il n'obtient pas et le voilà agacé, agacé parce que le choix lui revient alors que l'Irlandais lui a déjà dis, dis que c'était à elle de choisir.

Il n'aime pas ça, il n'aime clairement pas cette situation. Comme si Edelweiss lui imposait de prendre la décision ; et rien que pour ça, il en perd le contrôle ; il perd le contrôle de la situation. C'était à ni rien comprendre, c'était quelque chose qu'Alekseï n'avait pas une seule seconde envisagée. Alors il écoute, il se remémore, retire cette cravate qu'elle a auparavant nouée avant de la jeter sur le sol, encore plus agacé. Qu'elle arrête, qu'elle ne fasse pas celle pour qui tout allait bien ; pour qui la situation semblait convenir. Cette cravate, il pourrait la brûler à l'heure actuelle, parce que c'est bien l'Irlandais qui lui à tendue, qui lui à imposer de nouer ce lien qui pourrait de nouveau les réunir ; mais voilà, cette fatalité le rattrape. Ils ne doivent plus être ensemble, ils ne doivent plus être réunis ; parce que c'est bien cela qui les mènerait à leur perte, surtout elle ; provoquant son malheur à lui. C'était ainsi, c'était comme ça que c'était écrit ; et malgré tout ce que ces deux-là peuvent penser, ils n'avaient pas le choix... Mais ça, cette femme ne le savait pas, alors il serait peut-être temps de lâcher la vérité qui lui brûle gorge, qui lui brise les doigts ; qui lui glace définitivement le cœur.

Sa cigarette s'envole par la fenêtre, perdant un peu plus son esprit, l'homme s'évapore dans un monde de souvenirs fugace d'une époque un peu trop lointaine pour lui. Il se rappelle l'amour, il se rappelle le bonheur, il se rappelle la joie de vivre. C'était là tout ce qu'Edelweiss lui avait apporté, tout ce qu'elle lui avait appris ; et cet amour si éphémère n'avait pas encore totalement disparu de sa poitrine... Pourtant voilà, il y a des choses que la vie n'explique pas, des êtres que la mort te prend, mais ne te rend pas ; comme des souvenirs, comme des soupirs... Il y a des choses qu'Alekseï ne se souvient pas, des souvenirs qu'on lui a retiré, mais dont-il n'a pas connaissance. L'inquiétude est pourtant là cependant ; et c'est une des raisons qui à fait brûler cet amour, un amour oppressant qui ne demandait qu'à être soufflé, comme le soupir sur une bougie un peu trop longtemps allumé. Cette femme avait attisé en lui quelque chose, mais l'inquiétude et la rancœur avaient fait de lui un autre homme ; un homme qui ne devait pas être aimé, un homme qui ne devait pas éprouver une telle calamité. L'amour rend le monde fou, l'amour rend le monde totalement cinglé. Oh oui, il aurait pu tuer par amour et c'est sans doute ce qu'il avait fait deux jours plus tôt... Il avait coincé Er dans une ruelle, l'avait emmené dans les sous-sols du QG pour mieux le broyer, pour mieux le consumer d'un amour trop longtemps torturé par la haine. Il était mort son frère, mais Alekseï subsistait dans son monde fait de rancœur et de peine. Edelweiss ne pouvait pas en faire partie, elle ne devait pas en faire partie.

Un joint vient prendre place entre ses lèvres desséchées, abîmées par la vie, il se laisse choir parterre, à côté de sa fenêtre et s'abreuve de cette substance qu'est la marijuana. Une bouffée et le voilà atteignant le nirvana de la sérénité et de la paix intérieure, ne cherchant plus à contrôler quoi que ce soit ; pas même le flot de paroles qui va sortir après avoir recraché cette fumée baignée dans ces poumons trop pleins d'émotions.

Je ne vais pas me répéter Edelweiss. Le choix t'appartient. Si tu veux avorter, fait le donc, si tu veux le garder, fait le donc. Quel que soit ton choix, j'assumerais ; mais ne me colle pas ça sur le dos et ne voit pas en moi ton salvateur, ce n'est plus mon rôle.

S'il désirait être méchant ? Non. S'il voulait dévoiler sa haine ? Non. S'il l'aimait encore ? Assurément. Alors pourquoi vous demanderez-vous ? Pourquoi a-t-il parlé aussi sèchement avec un regard aussi froid ? Parce que dans la vie, on n'obtient pas toujours ce qu'on veut, parce que dans sa vie à lui, il n'a pas le droit d'être heureux. Sa carcasse encore sur le sol ne cherche même plus à croiser le regard de sa comparse ; non, autant l'éviter au maximum. En deux semaines, elle était passée plusieurs fois, prétextant venir chercher des affaires oubliées ; oui, pour Alekseï, il ne voyait là qu'un prétexte de sa part pour passer du temps avec lui, pour voir comment il vivait la chose, comment il vivait sans elle. Non, l'homme ne désirait pas la torturer, ce n'était pas son objectif, loin de là. Combien de fois a-t-il tenté de l'oublier dans les bras d'une autre en deux semaines ? Deux fois. Deux fois sans succès, deux fois à se relever durant la nuit et à se barrer pour mieux se défoncer le cerveau. Une histoire d'amour qui dure depuis le lycée ne disparaît pas ainsi... Et la voir pratiquement tout le temps, au sein du gang, la voir chez lui ; anciennement chez eux, là, maintenant, dans cette situation ; ça ne l'aidait pas non plus. Il ferait pourtant ce qu'il faut, il ferait tout pour que ça parte de sa cage thoracique, que ça quitte son esprit et ses entrailles ; que cet amour s'estompe un jour... Pour son bien à elle, pour son bonheur égoïste à lui.

Tu m'as quittée, notre divorce est là et je l'ai accepté ; si tu veux avoir cet enfant, j'assumerais mes responsabilités...

Il marqua une pause avant de se relever, se massant la nuque en reprenant une grosse bouffée de cette substance aux données erronées.

Mais le fait est que nous ne sommes plus ensemble et ça ne peux pas être changé maintenant.

Le voilà qui s'approche d'elle, plaçant son doigt prêt de son front sans le toucher ; autant éviter le contact physique ; Alekseï préférait clairement éviter de se brûler lui-même les ailes.

Ton corps, ta responsabilité. C'est à toi de savoir ce que tu veux, je n'peux pas le faire pour toi ; plus maintenant.

Il n'avait aucun droit sur elle, c'était ce que le divorce instaurait. Divisant les biens de moitié, l'un récupérant ceci, l'autre cela. L'enfant n'avait pas été instaurer dans le contrat, tout simplement parce que, pour l'instant, Enfant, il n'y avait pas ; et peut-être qu'enfant, il n'y aurait jamais. C'était là son choix à elle. Si Alekseï était malheureux ? Non. Non. Non. Non. Dire non serait un mensonge, mais dire oui serait trop prétentieux. Il n'avait aucun droit de donner son avis, aucun droit de lui imposer ses choix à lui. Il ne l'avait pas fait jusqu'à maintenant, l'avait rarement fait quand ils étaient encore ensemble. Alors non, juste non. C'était à elle de choisir, à elle de prendre ses décisions, à elle de lui imposer les choses ; à savoir, si son rôle de père pouvait entrer dans cette équation. Des parents divorcés qu'ont des enfants, y'en à beaucoup... La mère d'Alekseï avait d'ailleurs eu un autre enfant avec un autre mari bien avant la naissance de ce dernier. Alors non, cette excuse ne lui avait pas plus. Plus être ensemble n'était pas une raison suffisante pour ne pas avoir d'enfants, être dans un gang non plus et si cela l'inquiétait tellement, elle quitterait alors ses obligations. Il s'éloigne un peu, posant son joint dans le cendrier avant de récupérer une bouteille d'eau dans le frigo.

Si tu le veux vraiment, alors garde le. Si tu as vraiment peur pour lui, alors quitte le gang. En tant que nouveau chef depuis vingt-quatre heures, j'te l'autorise.

C'était à son tour de faire son annonce... Une gorgée, puis deux, puis trois et dans un soupir, il râle.

Mais ne te sers pas de moi comme excuse pour ne pas l'avoir. « On est plus ensemble alors patati patata ? » C'est quoi cette merde ? Je n'accepte pas ça. Retire-toi ça d'ton crâne.

Calme toi, calme toi qu'il se dit ; mais il n'y arrive pas. La violence et la haine avait prit place dans sa caboche de bête sauvage. La mort de Nurhaci l'avait changé, l'avait rendu si... Différent. Pourquoi ? Pourquoi les choses était elle devenue ainsi ? Bordel. Bordel. Bordel. Qui se répète dans sa tête alors qu'il balance la bouteille d'eau à travers la pièce avant de s'effondrer dans la cuisine. Mal au cœur, mal à la tête, que son calvaire s'arrête. Garder la face, garder son calme, sauver les apparences.

Ne te sers pas de moi comme argument pour justifier tes actions. Je ne fais plus partie de ta vie putain, alors vie ta vie comme tu l'entends.

Oui, vie ta vie Edelweiss. Vie ta vie comme tu l'entends. Parce que c'est ce que tu semblais vouloir le jour où tu l'as quittée, le jour où tu as décidé de partir, de quitter votre appartement. Il y avait peut-être encore de l'amour du côté d'Alekseï pour toi, mais dans ton cas, cela semblait dire qu'il n'y en avait plus. Alors n'agis pas ainsi Edelweiss. Ne fais pas celle qui l'aime encore, ne fait pas celle qui a encore besoin de lui. Parce que c'est faux, parce que ça doit être faux.


it's to late for regret ; so don't be sad
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
2016-02-12, 01:42





► Prologue
Je me demande, à partir de quel moment tout avait dérapé. Je voulais protéger les choses, les conserver, mais dans cet élan égoïste d'une entité n’appartenant pas à ce temps : j'ai fini par plus détruire que sauver. A quel point votre futur avait changé ? J'étais incapable de le dire, mais je savais une chose : que j'étais toujours là & que donc, cette vie que je cherchais à converser depuis le premier jour demeurait intacte. Alors, pourquoi est ce que ma main tremble en suspension au dessus de la poignée de porte ? Pourquoi suis-je incapable de leur faire face ? J’entends ces mots, ils raisonnent, encore et encore par delà les murs, dans les couloirs, mais aussi en moi. Je ne suis pas sûr d'être heureux au son de ces deux syllabes : avorter. Il suffit à briser tout ce en quoi j'ai alors oeuvré jusqu'à aujourd'hui.

Il est vrai que j'ai toujours été étranger aux yeux d'autrui vis à vis de l'avenir de ces deux personnes. Pourtant, je me suis rarement senti aussi concerné ? « Pourquoi ? » me direz vous. Eh bien, la réponse est simple : parce que j'ai peur.


► A l'origine, tu étais simplement venu féliciter Alekseï pour son nouveau poste. Tu avais beau faire parti d'un autre gang, ça ne t'empêchait nullement d'aller sympathiser avec autrui. A vrai dire, il est l'un des premiers que tu avais rencontré à Equilibruim & tu avais bien eu de la chance, car, il était celui que tu cherchais en arrivant ici. La première chose que tu avais notée par ailleurs, était l’existence des gangs tandis que les registres du futur n'en ont jamais fait mention pour une simple et bonne raison : ils n'étaient pas sensé exister, il en valait de même pour tout ce que le commun des motel appellent « pouvoir ». Tu as alors bien rapidement compris que l'avenir était déjà devenu incertain & par conséquence, votre existence futur aussi.

Alors, lorsque tu arrivas chez l'irlandais, tu ne t'attendais certainement pas à être aussi troublé. Tu cru reconnaître l'écho de la voix d'Edelweiss, non, tu en étais sûr. Alors, par curiosité, t'étais resté planté là, mais tu ne t'attendais certainement pas à être aussi troublé.

Tu entends des bouts de leurs conversation, assez du moins pour comprendre ce qu'il se tramait. Tu serres alors les dents. Aurais-tu fais les mauvais choix jusqu'à lors ? Visiblement, oui. Maintenant, tu n'avais plus le choix, il fallait que tu leurs en parle.Tu te le devais, sinon qui sait ce qu'il pourrait t'advenir.

Tu te décides enfin à poser la main sur la poignée. Tu ressers ton poing, comme si cette prise était ton seul rempart & tu pousses la porte. Tu t'attendais à ce qu'on te dise que tu arrives au mauvais moment, pourtant, c'était tout le contraire. Tu n'as jamais été qu'un simple spectateur à cette histoire. Leur divorce, l'avenir de cet enfant. Il y avait tant de facteurs où tu ne devais pas apparaître dans l'équation, tel que ta présence même à cette époque & envers & contre tout, tu es là. Tu es là. Pour le meilleur comme pour le pire.

Tu t'avances un pas après l'autre vers l'ancien couple. Silencieux, pensif. Tu les connaissais chacun si bien après tout ce temps. Alekseï était devenu pour toi, un ami ; Edelweiss, une confidente. Tu les aimais, pourtant ça ne t'as pas empêché de leurs mentir dès le premier jour. A l'instant où vos regard ce sont croisé, tu étais devenu un lâche, un menteur. Tu vivais par égoïsme et tu les as causé à leur perte, à l'éloignement & ainsi c'était à ta propre perte que tu t'étais inconsciemment mené.

Tu prends une grande inspiration. Tu ne sais pas comment avouer toute cette vérité, tu ne sais pas comment excuser tes milles et une tromperies, tout ce que tu savais c'était que si tu ne passais pas aux aveux maintenant, il serait trop tard. Trop tard pour eux, pour toi, pour votre avenir, pour le futur.

T'as la boule au ventre, t'as envie de vomir comme le jour où t'as tout perdu, parce que tu sais que si tu échoues aujourd'hui, tu n'auras pas de seconde chance. Tu ne pourras jamais revenir une seconde fois en arrière, tu n'aurais même pas le temps d'essayer, parce que tu disparaîtras tout simplement.
Tu t'envolerais avec tout tes secrets.

« Tu ne peux pas avorter.  Ton ton est sec avec une once de tristesse. Tu n'avais pas prit la peine de les saluer, ni même de t'excuser de les interrompre de la sorte. Tu inspires. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous laissez décidé de cette vie. »

Tu te baisses alors au niveau du ventre d'Edelweiss et pose une main dessus. C'était chaud, il n'y avait alors seulement qu'un fœtus, pourtant, pour toi, tout ce jouait sur cette petite chose. Ton existence ne tenait qu'à un fil : celui de l'incertitude. Tu prends de nouveau une grande inspiration, pour te donner du courage, pour affronter tes vérités.

« Je suis aussi désolé, parce depuis tout ce temps. Il y a tant de chose que je ne vous ai pas dites.Mais, tu laisses le silence peser, tu te relèves doucement, parlant d'une manière plus douce, plus posée. Peu importe que vous me croyez ou non, mais ma vie dépend directement de celle-ci. »

Tu commences à avoir la gorge qui se noue, la boule au ventre. Tu te sens nauséeux. Tu as peur, oui. Peur qu'ils te prennent pour un fou, qu'ils ne te croient pas, qu'ils t'ignorent. Tu as peur d'être effacé, d'échouer, de ne plus pouvoir corriger toutes tes erreurs. Tu cherches tes mots, tu ne sais pas quels sont les bons termes. Comment les convaincre d'une chose qui paraissait totalement absurde, mais qui pourtant était ta seule vérité ? Tu n'en sais rien.

«Vous allez vraiment me prendre pour un fou, te marmonnes-tu à toi-même. Tu ne voyais pas comment ils aillaient pouvoir accepter la réalités des choses. Tu ne pouvais que prier les cieux pour qu'au moins une fois dans ta misérable vie ils se décident de t'épargner. Je fais parti de ces gens qui vous savez racontent qu'ils viennent du futur. Non, je viens de là & je...Comment dire... Je suis votre descendant direct. Cet enfant, est la première étape qui conduit à mon existence. Sans lui, ah... Je risque de tout simplement disparaître. »

& ce à jamais.








Don't erase me

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Insanity Love Δ Alekseï & Opium
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» why u so weird ━ opium
» Azy m'touche pas. ► Opium
» À LA LUEUR DE NOS MENSONGES ϟ ALEKSEÏ
» Les hasards de la vie ▬ ft. Alekseï Von Jäeger
» can't touch this | Opium & Zephyr

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DAFTLAND! :: PARTY HARD :: LES RPS-
Sauter vers: