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Entertain ? part. 2 || ft. H4VØC

Galatea
Galatea
LIEUTENANT COLONEL // PREDATOR
No one can hide from my sight
2016-08-14, 01:26

entertain ?
ft. H4VØC
« Taux de réussite : 60.7%. Mobilité réduite de 49%. Santé mentale : 67.5%. Bonne chance, lieutenant-colonel Galatea. »

•••

Le faciès crispé. Que tout était devenu si agaçant, en l’espace de quelques heures. Doigts enfoncés dans le cuir du volant, elle traversait Equilibrium depuis les airs pour séparer bien plus rapidement la distance entre le sud et le nord. Malgré tout ses efforts pour se détendre, l’énervement lui titillait les nerfs à chaque fois qu’elle tentait de s’en échapper, lui rappelant de plein fouet l’humiliation subie il y a de ça une grosse poignée de minutes. Elle aurait dû se douter qu’un individu tel que lui n’était pas digne de confiance.

C’était sa faute d’avoir relâché sa vigilance, alors que la première image qu’elle avait eu de lui n’était pas une des plus orthodoxes, et encore moins ordinaires. Mâchoire crispée. Et c’était quoi, ce qu’il dégageait ? Encore pathétique hier, le voilà qu’il diffusait aujourd’hui une aura étrange qui semblait dissuader ses pulsions meurtrières à son égard, sans doute parce qu’elle était au courant que la tête qui tomberait ne serait pas la sienne.

A la frontière d’Akhora, le véhicule finit par perdre en altitude jusqu’à finir par se poser dans un coin, et garant le véhicule, le lieutenant finit par sortir de ce dernier, jetant un bref regard autour d’elle. Le bon côté des choses, dans tout ça, est sans doute qu’il ne viendra pas la faire chier sur son lieu de travail. Le mauvais côté, c’est qu’il est sans aucun doute en train de s’amuser avec ses affaires à l’heure actuelle. Avait-il besoin d’une telle chose, lui, qui dépassait l’entendement rien que de part sa force physique ?

D’une démarche assurée et élégante, Galatea foulait le sol des quartiers nords, longuement dévisagée par les passants de part son accoutrement qui n’était que trop révélateur de sa place sociale - bien trop fière pour être parmi les plus démunis, ils restaient cependant spectateurs de la mort de leur propre congénères, parce que malgré tout ce qu’on pouvait en dire, une bonne partie des humains étaient faibles.

Ses pas finirent par s’arrêter devant une maison délabrée et probablement en ruines qui convenait tout à fait à la description donnée par l’ordinateur. Alors comme ça, c’était ici qu’un groupuscule de malfrats avaient établi leur planque ? Pourquoi pas. Cela n’allait rien changer à l’issu de cette petite entrevue. Des têtes, encore, allaient tomber.

Fusil en main, elle s’avançait, et finit bien rapidement par fouler le parquet usé du domicile après avoir poussé la porte d’entrée qui était à moitié défoncée, et déjà entrouverte. Son doigt effleurait déjà le bouton de sa visière, activant de ce fait la vision infrarouge qui lui permit de repérer la présence d’éventuels individus dans le domicile. Et...Rien. De mauvaises informations ? Pas possible, puisqu’elles venaient de Ragnarök, et n’étaient pas issues de requêtes que des étrangers lui auraient délivré. Bah, si les mecs ont déserté, elle n’aura qu’à rentrer chez elle et déclarer au QG que l’endroit est désert. Mais ne crions pas victoire trop vite.

Le bruyant métal de ses bottes claquaient contre le bois délabré des escaliers, tenant fermement son fusil en main, prête à ouvrir le feu sur ce qui se trouverait devant elle. Une fois arrivée au premier étage, une première silhouette était visible à travers ses lunettes, dans la pièce voisine - à première vue recroquevillée dans un coin. Quelqu’un était là, après tout…? Peut-être un squatter. S’approchant avec vigileance de la pièce en question, toute sa discrétion s’envola en poussière, alors qu’un coup de pied fit voler le reste de la porte en miette. Il y avait bel et bien quelqu’un - mais ce n’était pas la personne qu’elle recherchait.

Une enfant.
C’était une enfant, qui était terrée dans un coin de la pièce qui était, d’ailleurs dans un bordel monstre. Désactivant sa visière pour regagner une vision ordinaire et bien plus agréable, Galatea fronçait les sourcils, scrutant rapidement la pièce, pensant tout d’abord à un piège. Et… Il n’y avait rien de suspect. Elle s’approcha alors lentement du corps en pleurs - seule une robe légère et délavée lui servant d’accoutrement, peau métisse, et cheveux à peine coiffés. La femme mit cependant en joue l’enfant par simple précaution alors qu’elle s’en approchait.

C’est quoi ce bordel ? Hé, gamine. Où sont tes parents ?

Clairement pas le modèle du tact. Elle était bel et bien inoffensive - mais également plongée dans un mutisme qui ne plaisait carrément pas au lieutenant-colonel, qui aimait avoir des réponses claires et précises, bien plus que des pleurnichements d’un marmot incapable de parler. Galatea observa un bref instant la fenêtre brisée à sa gauche. Peut-être son imagination. Son regard se posa une nouvelle fois sur la petite fille, baissant son arme sans lâcher son emprise dessus pour autant.

Quel est ton prénom ?

Elle ne put obtenir de réponse. En l’espace d’une demi seconde, ou même d’un battement de cil, elle sentit une épaisse lame sur son cou - lame qui n’était d’ailleurs pas issue d’une arme blanche, mais bel et bien d’un bras mécanique. Alors qu’elle tourna légèrement la tête sur le côté, suffisamment pour pouvoir observer ce qui se tramait derrière elle, ce fut le visage balafré d’un homme qui entrait dans son champs de vision, accompagné d’un large sourire.

Tu bouges, et je te tranche la gorge.

Elle ne put esquisser qu’un sourire, crispé, et amusé - nullement affolée. C’était sérieux, là ? Ne venait-elle pas de se faire avoir comme une débutante ? Haussement d’épaules, alors qu’elle embrassa la pièce du regard, sereine. Que faire, dans ces moments là ?

Ooooook, c’est bon.

C’est dans ces moments là, que ce soldat dissident devrait se pointer, pas quand elle n’en a pas besoin, pas vrai ?

   
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2016-08-14, 02:37
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Galatea
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LIEUTENANT COLONEL // PREDATOR
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2016-08-14, 13:22

entertain ?
ft. H4VØC
Sourire malicieux. Il était finalement venu - et s’était étrangement fait attendre. N’était-ce pas ironique de désirer sa présence alors qu’elle la maudissait quelques heures auparavant ? Ca l’était, et c’était tout aussi ironique que contradictoire, et pourtant, s’il n’était pas venu, elle serait, sans aucun doute dans une situation des plus délicates. Détonation suivie d’un grognement rauque de la part de l’android derrière elle, affaiblissement caractéristique lui permettant de tranquillement s’ôter de son emprise, toisant ce qui semblait être son cadavre, satisfaite du trou béant que le soldat avait causé en son être. Que cela lui serve de leçon. Sourire s’évaporant en même temps que le pouvoir de l’homme, dévoilant alors des individus qui étaient là depuis le début. Alors ils l’épiaient ? Assez bonne stratégie, si le monstre qui l’accompagnait n’était pas bien plus efficace que ce genre d’artifices qui avaient cependant bien brisé la garde du lieutenant-colonel.

Bien, vous semblez faire bon usage de mon grappin soldat H4VØC. Heureusement que votre intervention dissipe mon envie de vous passer un savon, mh ?

Petit pic lancé alors qu’elle lui accordait un regard mesquin, accompagné d’un sourire qu’elle seule connaissait le secret. Il dégageait de nouveau une aura inexplicablement inquiétante, qui arrivait à briser la rempart de glace du lieutenant, hérissant ses poils et alarmant chacun de ses sens. Mais pourtant, tout cela n’était étrangement pas désagréable - ça lui faisait presque du bien, cette sensation de détresse que son corps lui hurlait, sensation d’être vivante, et d’avoir quelqu’un qui pouvait encore la détacher de cette impassibilité à toute épreuve qui la rendait si sereine, même lorsqu’un danger mortel pointait le bout de son nez. Parce que cet homme n’était pas qu’un danger, pas vrai ?

A présent dos à dos avec Havoc, Galatea détaillait de ses orbes jaunâtre chaque corps se présentant à elle. Cependant, c’était le cadavre - ou plutôt, ce qui aurait dû en être un - de l’android à première vu altéré qui attisait son attention. Lentement, il se redressait, alors que ses tissus et sa chair semblaient… de nouveau intact, ne laissant derrière lui qu’une mare de sang. Joue gonflée. En général, elle butait les altered avant qu’ils n’aient le temps d’utiliser leurs pouvoirs. Mais la chose devenait certainement un peu plus délicate lorsque l’altered en question pouvait l’utiliser sans rien faire par le biais d’une étrange régénération…

Heureusement pour elle, le mouvement d’épaule du soldat faisant intervertir leur place n’était pas une si mauvaise idée - cela lui évitera d’affronter une grosse brutasse disgracieuse avec un pouvoir tout aussi ignoble que son sourire. Brrr. Mais bon - il avait assurément prévu son coup, pour lui laisser le menu fretin. Bah, elle saurait s’en contenter, elle lui devait bien ça, et dans tous les cas, elle ne demandait pas spécialement à se retrouver contre l’autre android. Cela sans doute allait être rapide, pas vrai ? Même si l’expression faciale des quatre mecs semblait s’éclaircir un peu en apprenant ne pas avoir affaire à l’homme masqué, mais à une femme.

Lorsque le dos de son camarade quittait quittait sien, elle l'observait du coin de l'oeil, le sol se fissurant, avant que le mur ne suive la cadence bien rapidement - cette-fois-ci arraché et détruit, la laissant donc seule, et tranquille face aux quatre hommes, qui eux ne dégageait rien de particulier, contrairement à la petite aura que leur chef - sans aucun doute - dégageait. Faiblement armés de poings américains et couteaux rouillés, la seule chose qui semblait être utile serait peut-être leur don de camouflage qui, hélas, ne leur était d'aucune utilité puisque l'utilisateur n'était capable de ne rien faire d'autre que trembler, encore figé par la présence de Havøc. C'était chiant, s'il faisait même cet effet à distance, celui-là. Mais bon, elle avait véritablement hâte d'en finir pour pouvoir se reposer. Bref étirement.

Mouais.

Déjà, elle s’élançait en avant, brisant la distance avec les hommes, le manche de son fusil entrait déjà en collision avec la mâchoire d'un, le projetant contre le mur le plus proche en un sinistre craquement le faisant s'écrouler au sol - ayant par la suite le temps de se baisser in extremis pour éviter le coup de poignard qu'un autre essayait de lui asséner dans la poitrine depuis le dos, se servant de sa posture pour balayer des jambes et le faire s'écrouler au sol, les crampons acérés de ses bottes fracassant son visage par la suite, le sang giclant contre le parquet et la matière métallique de son mollet.

Horrifiés, les deux derniers voyous préféreraient sauver leur peau plutôt que de mourir au combat - pas spécialement étonnant et presque judicieux si Galatea n’excellait pas dans le domaine de la traque et de l'anéantissement des faibles. S’armant de son fusil, elle ouvrit le feu sur les jambes de l'un, ramassant le couteau dans la main de sa victime au sol pour le projeter dans le dos de l'autre, le faisant dévaler les escaliers, alors que son comparse se retenait le mieux possible à la rambarde en ayant objectif de le descendre également. D'un pas lourd, l'arme vivante s'approchait de lui, attrapant sa chevelure entre ses doigts pour fracasser son crâne contre la rambarde en fer qui se distordait au fur et à mesure du supplice qu'elle lui faisait subir, ne s'arrêtant que lorsque la résistance de l'homme cédait - ne laissant place à rien d'autre qu'une coquille vide.

Descendant les marches de l'escalier, Galatea se contentait de suivre la traînée de sang que sa victime touchée aux jambes laissait derrière elle, et, une fois dans son champs de vision, récompensait ses efforts de fuite par une balle logée dans sa boîte crânienne. Elle remontait alors les escaliers une fois sa tâche accomplie, les yeux rivés sur...l'enfant, décidément intact, encore figé dans son coin de mur. Après une courte réflexion et avoir rangé son arme derrière son dos, la femme brisa la distance entre elle et la gamine et la souleva sans aucun souci pour la coincer sous son épaule comme un vulgaire sac qui ne se débattait même pas, et avait même séché ses larmes S'approchant du trou laissé par son collègue un peu plus tôt dans le mur - arrivant pile poil pour le bouquet final, marqué par le voltige prodigieux de la tête de l’Android. Galatea bondit hors du trou, à l'endroit où Havoc était, s'écrasant lourdement sur l'herbe desséchée, les genoux pliés. Se redressant lentement, elle esquissa un sourire satisfait.

Agréablement surprise, soldat H4VØC. Bon boulot.

Qui l’eut cru, qu'elle, féliciterait quelqu'un ? Ses yeux cependant se plissèrent.

Je suppose que tu t’es suffisamment amusé avec mon grappin pour me le rendre, chéri.

Dernier mot soufflé en français, alors qu'elle redressait son bras pour raffermir sa poigne sur la gosse.

   
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2016-08-14, 18:48
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2016-08-14, 19:58

entertain ?
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Galatea esquissa un maigre sourire suite à la réplique du hibou, haussant faiblement les épaules. Le garder ? Comme s’il en avait besoin, vu la démonstration de force qu’il lui avait offert à mainte reprises à présent. Ses orbes s’écarquillèrent un peu plus lorsque le bras du faucheur se repliait et balançait son grappin en sa direction. Regard suivant l’objet, elle fut cependant contrainte de lâcher son emprise sur l’enfant pour avoir une chance de l’attraper - cela en valait carrément la chandelle. Son précieux bijou en main et le temps semblant avoir repris son court, la silhouette de l’enfant semblait s’être fait éjecter loin d’elle par Havoc, en un infime bruit métallique contre le sol, suivant son corps jusqu’à sa collision avec le mur.

Yeux écarquillés - elle n’y comprenait rien. Etait-ce un simple excès de violence égoïste de la part du soldat ? Alors que le corps de l’enfant venait de rejoindre le sol, une assourdissante détonation rasait déjà le domicile en ruine en un bruit sourd de bois s’écroulant et s’enflammant. A moitié courbée, elle eut le réflexe de se couvrir les oreilles alors qu’un obstacle obsidien lui empêchait d’assister à ce déluge de flammes et de poussière balayant tout son passage - regard levé sur la source de cette étrange protection. Un masque immaculé. Quel imbécile.

Lorsque la déflagration s’atténuait et laissait place à un déluge cramoisi consumant la demeure, et que son collègue la libéra finalement de son emprise, le lieutenant se redressait, reliant son grappin à son bras gauche en fixant attentivement le drame qu’une simple fillette avait causé, écoutant d’une oreille sourde les paroles du hibou. Redressée, les mains le long du corps, sa tête finalement pivota jusqu’au cadavre décapité, puis fini sa course au niveau du visage masqué de son salvateur.

Alors que son visage semblait couvert d’une particule de glace, créant l’esquisse de l’impassibilité dans son absoluité, il fit finalement agrémenté d’un maigre sourire. Peu importe les pertes, s’ils sont morts, c’est qu’ils n’étaient pas de taille à endosser leur mission qu’ils finiront par échouer, tôt ou tard - la survie. De nouveau droite et fière, elle épousseta de sa main droite une des épaules de Havoc.

Lorsque tu me laisseras porter la culotte, et que je serais capable d’endosser et de suivre la cadence de tes pulsions suicidaires, je suppose.

Haussement d’épaules. Elle n’aimait pas véritablement ça, le sentiment d’être redevable à quelqu’un, elle qui s’était toujours débrouillée pour ne jamais avoir à rendre la pareille, une des raisons, pas principale mais toujours solides qui la révulsait, quant à l’idée d’avoir un collègue de travail. Peut-être que si elle n’avait pas de principes aussi débiles, tout irait mieux. S’approchant d’un pas de son inférieur hiérarchique, elle croisait les bras, se redressant à peine sur la pointe de ses pieds pour faire face à son masque caricatural.

Deux fois, hein ? Qu’est-ce que tu penses de l’idée de venir chez moi afin de pouvoir se reposer tranquillement, passer du bon temps, et éventuellement te rendre la pareille, qui, certes n’est pas équivalente, mais sera loin d’être désagréable, soldat ?

75%.

   
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2016-08-15, 08:23
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2016-08-15, 20:37

entertain ?
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Lentement, Galatea s’éloignait pour mieux se redresser, réajustant la sangle faisant tenir en place son fusil derrière son dos.

Je te chanterai une sérénade, aussi.

Et déjà, elle tournait les talons en direction de son véhicule, observant les passants qui s'agglutinaient autour du domicile en flammes, jetant inexorablement leur venin sur les agents entre eux, alors que des sirènes de pompiers et de police résonnaient déjà plus loin dans le quartier nord. Pas un seul instant les yeux du lieutenant-colonel ne s’arrachèrent de leur statisme, fixant droit devant elle.

Une fois à l’intérieur du véhicule, elle poussait un soupir, mettant en marche le morceau de ferraille après lui avoir donné quelques coups en jurant. Au bout de quelques instants, il s’élevait dans les airs, pivotant sur lui même, pour prendre la direction opposée à celle qu’elle avait emprunté pour venir sur les yeux. Ses yeux se posèrent une ou deux seconde sur le faucheur déconfit. Tata ? Étonnant qu’un personnage comme lui avait encore une famille - oh, que c’était vilain Galatea de penser ça, même la plus grosse des ordures peut toujours avoir des proches, ça ne voulait rien dire. Sourire narquois, elle reposait son regard sur la route en se concentrant sur cette dernière, le dos droit. Ou plutôt, elle essayait de se concentrer. Dérangeant sentiment d’être fixée. Ses sourcils s’arquèrent, alors que l’une de ses jambes se mit nerveusement à bouger. Ce mec savait parfaitement comment faire chier son monde, pas vrai ? Il devait sans doute avoir un diplôme dans ce domaine, car il la mettait véritablement dans l’embarras par un simple regard. Et pourtant, suite à sa question - qui était plutôt rhétorique soit dit en passant -, elle étouffa un ricanement moqueur.

Non. C’est ridicule et presque comique avec ce masque.

En parlant de masque, ce mec était carrément différent lorsqu’il en porte un et qu’il n’en porte pas. Et malgré les nombreuses interrogations fusant en son esprit, cette ignorance n’était pas non plus désagréable. Après tout, s’il n’avait rien à cacher, il ne serait pas aussi divertissant, pas vrai ? Cependant, elle ne manquera pas de l’interroger sur la seringue retrouvée un peu plus tôt dans la journée, qui était inévitablement une drogue ou un médicament. Peut-être pour soigner ses déficiences mentales, puisqu’il était tout sauf sain d’esprit.

Galatea poussa un profond bâillement, alors que le sujet de sa réflexion se remettait à balancer des conneries, la questionnant sur le moment de leur arrivée comme un enfant le ferait. Léger sourire, alors qu’elle répondait à chacune de ses questions d’un “non” catégorique, même en passant la frontière d’Aeon. Ce n’est que lorsqu’elle arriva devant son domicile et que le véhicule perdit en altitude qu’elle détachait sa ceinture après l’avoir garé, lui lançant un regard moqueur.

On y est. C’était pas si long, et cela ne valait pas la peine de faire ton agaçante petite chose.

Descendant du véhicule, elle attendit que son collègue en fasse de même pour verrouiller son accès à l’aide de ses clés, en faisant de même avec la porte principale. Quelle ennuyeuse routine qui gâchait au moins cinq minutes de sa vie qu’elle aurait pu passer à tuer ou… dormir. Choses qui auraient été bien pu rentable. Dans l’ascenseur, elle observait les nombre défiler, bien trop concentrée sur ça pour écouter ce que le faucheur pouvait bien raconter - si jamais il l'avait ouvert…? -.

Arpentant les couloirs d’une marche rapide, elle glissa les clés adéquates dans la serrure du morceau de ferraille, tendant l’oeil en direction de l’analyseur oculaire.

SUCCESS.
« Bon retour, lieutenant-colonel Galatea. Il est actuellement quatorze heure dix-sept. La température ambiante s’élève à 16 degrés. Missions en cours : 0. Missions en attente : 0. N’oubliez pas de faire votre rapport à Ragnarök et un bilan de votre état à nos scientifiques. »

Foulant le sol de son appartement, elle lança un regard par-dessus son épaule en direction de Havoc, qui, contrairement à la veille n’avait clairement pas besoin d’elle pour entrer. Refermant la porte derrière lui, elle lui jeta un petit regard. Et déjà, elle retirait son armure, abandonnant son fusil dans un coin du salon, ne gardant que sa tenue de combat. A présent assise sur le canapé, elle retirait ses bottes et ses prothèses pour en enfiler de plus confortables. Regard en direction du soldat, alors qu’elle s’approchait de ce dernier, tapotant le dos de sa phalange sur son masque.

Il faudrait ôter ça, soldat.  


   
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2016-08-19, 07:12
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2016-08-26, 07:57

entertain ?
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Peu à peu, elle sentait sa combinaison découvrir la peau de son dos, alors que son regard était rivé sur la façade matérielle qu’arborait l’homme. Pas spécialement surprise ou outrée et agrémentée d’un piment d’amusement, Galatea semblait apprécier le petit jeu dans lequel son collègue venait de s’aventurer. Et il était évident qu’il allait perdre. Sourire narquois scotché aux lèvres, ses deux mains glissaient sur les épaules puis le torse du faucheur en espérant au moins sentir une trace d’humanité sous ces épaisses couches de tissus - sans réel succès. Tête inclinée, son visage s’approchait de lui.

Rien que ça ? C’est plutôt cher payé pour apercevoir ton minois, mais tu aurais pu te montrer bien plus égoïste, Aleksander.

Elle avait sans aucun doute fait exprès d’accentuer sur le dernier mot de sa phrase qui n’était rien d’autre que le prénom de ce monstre - qui aurait cru que derrière ce pseudonyme chaotique se cachait en réalité, bel et bien, une personne faite de chair et d’os ? Plutôt ironique - et elle n’était même pas envieuse de ne pas avoir d’identité à proprement parler, même si la liberté que ce soldat avait était plutôt proie à son infime admiration. Main glissé dans le bas de son dos pour terminer le travail, lentement sa combinaison chutait, ses manches glissant le long de ses épaules pour finir par quitter ses bras et le haut de son corps, dévoilant une peau dévêtue et toujours plus atypique synonyme de sa singularité qui aurait pu en effrayer, ou en révulser plus d’un.

Serpentin, son tissu finissait enfin par atteindre le sol, abandonné et écarté du chemin à l’aide de sa jambe métallique, qui, d’ailleurs, formait un étrange contraste avec sa peau. Mais après tout, il était le premier à dépasser l’entendement et balayer ces notions appelées “normes” pour en façonner de nouvelles, à sa manière, alors pouvait-il seulement dire quelque chose ?

Vêtue d’une seule lingerie voilant la partie inférieure de son corps, c’était donc sans l’once d’une pudeur qu’elle se dévoilait face à son inférieur hiérarchique, toujours armée d’un sourire bien confiant malgré la position dans laquelle elle était. Alors que les doigts gantés de sa main droite parcouraient vicieusement la surface de son masque, elle s’approcha de nouveau pour presser son corps à semi-nu contre le sien, aucun défi ne luisant dans ses iris ocres, puisqu’elle était persuadée de ne pas être dans une position, qu’elle soit désavantageuse ou inférieure. Les appendices de son autre main se glissèrent derrière sa barricade, sous le capuchon obsidien qui recouvrait le reste de son visage pour entremêler ses doigts un instant à sa chevelure, avant que simultanément, ses deux mains n’ôtent son masque, et son capuchon, dévoilant ainsi le visage - dément ? - de l’allemand. Elle prit quelques secondes pour scruter le faciès qu’elle avait aperçu le matin même et encore la veille en état d’ivresse, soufflant un rire moqueur.

Cette fois-ci, elle était défieuse, et pourtant bien déterminée. Insistante.

Puisque je porte la culotte, il n’y a pas de mal à ce que je prenne les rennes à moins que tu y vois un inconvénient, même si je ne pense pas..?

   
Libella+Aki
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