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Playing with ashes | Vishous

Anonymous
Invité
Invité
2016-02-29, 20:55
part. Vishous


La pluie s’ébat contre le sol, myriade de gouttelettes dansant sur un si bémol.

Plic. Plic. Plic.

C’est la fête au dehors, le spectacle d’un monde mirifique. Les âmes enfermées, les âmes moroses, clament une pause. Entre quatre murs, travailleurs acharnés, chômeurs dépossédés, gang en branle-bas de combat, ils s’élancent au-dessous des nues. C’est la fête d’un temps las ici bas. La pluie s’écoule en rigole à travers les rues fragiles et cascadent sur les joues graciles. Peut-être est-ce cette dame blanche qui, de son aquarelle, traverse la Manche et vient gravir les étages des gratte-ciel. Dame douce, protectrice et admiratrice d’un ciel sans nuages qu’elle désir caresser de ses rivages. Le feu, en proie à la fin de son existence, apporte le lot de chagrin d’un firmament en proie à une étrange clémence. Au travers de ses petits soldats translucides, s’écrasant sur sa cape grise, Menschen déambule dans la ville, fermant les yeux afin d’apprécier le mieux possible cette tendresse poétique d’un univers imprévisible.

Quelle surprise que de passer une matinée pluvieuse après des incidents aussi médiatiques que des feux de joies despotiques. Une surprise agréable, vivifiante, inspirante. S’il pouvait, Menschen écrirait quelques poèmes sur sa tablette, pianotant avec aise une imagination fébrile qui ne cesserait de chatouiller sa matière grise. Pourtant, il n’a pu résister à l’appel des naïades, se vêtant d’une cape aux couleurs agencées, note humaine en guise d’amour pluvieux pour Aine, il s’est élancé au dehors, son thé achevé et ses céréales à peine entamées. Créant de multitudes d’explosions marines, éclaboussant son sillage de ses pas alourdis, Menschen laisse son esprit le mener, là où, dans la douceur d’une journée nordique il saura trouver un confort fantasmagorique. Pas de parcourt, pas de travailler militant, il suffit simplement d'emprunter quelques détours et laisser le temps faire battre le cœur de son esprit.

Son corps se meut avec aise, pourfendant le rideau céleste dans la hâte de se savoir libre. Il ne sait le nom de sa destination, mais qu'importe, il est persuadé qu'il y trouvera bien une poésie humaine, une rengaine doucereuse en attendant les nouvelles d'une histoire malheureuse. Le temps. Temps minuté, chronométré, calculé sur les écrans holographiques de la société. Les secondes passent comme un souffle, Menschen se dérobe à la sécurité temporelle, montre bien accrochée à son mince poignet, silencieuse, muette, peu quémandée.

Il voudrait danser, chanter, s’envoler vers les mers et auprès des pluies d’été, achever ainsi son existence, dans le bonheur d’une solitude immense. Il ne le regrette pas. D’être seul. D’être ignoré. D’être peu aimé. D’avoir peur de parler. Il écrit, il réfléchit, tout va pour le mieux. Tant que son âme n’est pas contrainte de s’assujettir à une vie sociale échancrée. Alors quoi, que faudrait-il faire ? Monter les échelles et gravir la côte sociale ? Jamais. Menschen est parfait dans sa grotte pluvieuse, l'écran d'un ordinateur et les recherches de ses plus grandes erreurs lui suffisent afin de vivre une vie de chien. Un chien bienheureux.

Pendant qu'il déambule, laissant la pluie ruisseler sur son masque, une musique retentit brièvement et sa montre vibre. Intrigué, Menschen extirpe de sous sa grande cape grise, empesée d'eau, l'objet technologique qui lui était sorti de la tête où s'allume l'alerte d'un texto. Quelqu'un. Quelqu'un le contacte. Lui. Lui l'asocial qu'on oubli et qui prend plaisir à se cacher autant que lui permet l'existence. Étonné, le bio-informaticien appuie sur un bouton et l'hologramme apparaît, où une série de caractère attire l'attention particulière du jeune homme.

Il sent soudainement sa gorge se serrer, se comprimer, comme si le reptile du vice s'était enserré autour de lui, faisant de sa carcasse la victime d'un repas bien mérité. Menschen s'arrête de courir, brusquement, les yeux rivés sur son petit écran. Long time no see.

Oh pas lui. Tout, mais pas lui. L'inconnu, l'insaisissable, le destin sous ses yeux humains. Le jeune homme déglutit, lève les yeux et contemple les lieux. Braquant en tout azimut son regard angoissé, il constate l'aspect des bidonvilles sous les nuages engorgés. Il constate le merdier dans lequel il s'est fourré, mais réalise l'issue qu'il vient peut-être de trouver. Hésitant un bref instant avant de reporter son attention sur sa montre, Menschen fait quelques pas, observe les lieux. Les portes de fortune sont fermées, fenêtres cloîtrées, rues boueuses et âmes ténébreuses. Cependant, le biologiste parvient à trouver une étrange cache entre deux demeures écartée, où l'interstice semble assez grand pour y déambuler. Menschen s'y engouffre sans réfléchir, bute contre un cageot et reprend son équilibre contre le mur décrépit de la demeure. Posant son séant sur le bois mouillé de la boîte, il appuie en soupirant sa pauvre tête contre la paroi de la mansarde, laisse le ciel se vider sur son visage et expirant un bon coup, prend finalement son courage à deux mains.

Il relit les quelques mots d'un simple texto qui fait pourtant frissonner son échine.

Vishous. Le Vishous. Toi que je n'ai pas envie de voir. Toi que je ne veux pas rencontrer. Que veux-tu soudainement me conter ?

Vérifiant que la rue qu'il avait emprunté n'est pas le dédale de son destin en personne, s'assurant que l'interstice ne contenait autre âme qui vive - un cadavre étant peu angoissant, Menschen entame alors une réponse, jambes croisées sur le cageot, persuadé qu'ici, il était à l'abri d'une rencontre non désirée.

“ Long time no see. En effet. Toi qui ne m'écris que rarement. Étonnant que tu t'y mettes si soudainement. La maladie t'est-elle montée au cerveau ? Que veux-tu de si important pour m'écrire, à moi un être peu attirant ? Certainement pas pour faire ami-ami.

Oh. J'oubliais la bienséance. Dans l'étrange espoir que tu te portes bien. ”

3001-02-29, 13 : 12

Il clique sur envoyer, rentre les bras son sa cape et laissant le bal de la pluie le bercer, il attend, peu détendu, une quelconque réponse, si réponse il y aura. Mais il est persuadé que oui.

La pluie s'ébat dans la ville, comme une danse macabre sous les doigts d'un compositeur d'autrefois.


Tell me your story

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Viszs
Viszs
2016-03-05, 12:09

ft. Menschen
Excuse-moi du retard. Dis-moi si la réponse te plaît pas, je la referais !

Le ciel orageux est rempli de pleurs.

Des songes en dévastations murmurées en promesses dont il ne voulait se remémorait, il tuera un jour cela, si bien ancré dans son crâne rouillé. Et pour l’heure, ce regard si lassé se morfond un sentiment dont il tire sa révérence pour quelques heures. L’âme aura bon vagabondé en soi aussi longtemps qu’elle est terrassée, son côté malléable lui inculque alors la quémande de se terrer dans un fond sombre et contrastée, idée plaisante à acheminer. Mais pour cela, il faut bien quelqu’un pour y arriver. Et un s’impose de lui-même, comme une évidence. Epouvante qui va se jouer et qui vibre en lui, vainqueur d’un souvenir coincé en lui et dont il n’arrive à contrôler en une chute inespérée que brandit la décadence, dont il aimerait la raillait avec la rage d’un clébard enragé. Le procureur le sait. Il n’y en a qu’un. Menschen.

Parce que les aspérités de la vie lui sont certainement inaccessibles, à cet homme si blafard. Vishous doute que son compagnon de drame aura beau s’y agripper, s’y attacher, chercher vainement une lumière terrière les noirceurs qui vont l’ensevelir, il chutera. Petit pantin si docile, et lui, V. qu’il est vain et qu’il devrait savoir quand s’arrêter. Pauvre égoïste se muant dans son insensibilité. Les pupilles et les souffles des galbes devinrent la fondation de sa cité, illusions de papiers trop vite envolées. Elles vont se reconstruire pour un temps indéterminé. Alors les phalanges ont pianotés quelques gribouillis informes, mais si avide de sens. Simples, et efficaces. Long time to see.
Il ne lui en faudra jamais plus. Lui, où la fumée se dégage et s’envole au loin. Qui songe à oublier se souvient. C’est irrévocable. Chaque pensée trotte dans la boîte crânienne du procureur, tandis qu’elles doivent se bousculer chez son interlocuteur. Il ne lui en faut pas plus pour traverser la barrière, tans et si bien qu’elle va forcément se fendiller, dans quelques heures, quelques jours. Viszs est incroyablement patient. Et le flot léger d’une fumée passe. Et une réponse ne tarde.

«  Long time no see. En effet. Toi qui ne m'écris que rarement. Étonnant que tu t'y mettes si soudainement. La maladie t'est-elle montée au cerveau ? Que veux-tu de si important pour m'écrire, à moi un être peu attirant ? Certainement pas pour faire ami-ami. Oh. J'oubliais la bienséance. Dans l'étrange espoir que tu te portes bien. »


3001-02-29, 13 : 12




Ame poétique et mélodramatique. Il n’en faut pas plus pour qu’il trouve la cachette de son jouet favori. Un large sourire carnassier, ouvrant à son tour son esprit pour laisser comprendre et accomplir. La fragrance de tout ce qu’il l’entoure, réunies, lourds, mais étrangement apaisant à la fois. Que Menschen possède des pensées brumeuses, que ses imbrications soient tintées et crucifiés, enclavées dans la peur et l’absolution. Qu’il soit soumis à lui-même comme il l’est avec Vishous. Brave enfant, pauvre enfant. Que de sentiments malléables. Ses phalanges se débrident et pianotent de nouveau. Pas plus de mots, juste un sourire facétieux et un comportement monstrueux. Une idée qui chemine lentement, sous son masque dément. Le procureur vient de trouver son jouet, de ce fait, la partie va certainement commencer.

« Je ne t’écris que rarement pour encrer ma venue à chaque instant. Mon cher ami, je me porte aussi bien que ta peur qui grouille dans tes veines. Fais attention à toi, tu pourrais prendre froid, la tête posée ainsi contre la paroi.
Oh. Aussi. Je m’ennuie, veux-tu m’aider à me divertir ? Je suis sûr que tu en es capable. »

3001-02-29 ; 13 : 15


Ils bouillonnent tout deux, mais sûrement pas pour les mêmes raisons. Que Menschen relève la tête, car son jardin secret est soudainement devenu un temps démuni d’aiguille. Jeune adulte qui ne comprendra pas, perdu dans les desseins malheureux d’un être creux. Les gouttelettes tombent plus lentement qu’elles ne devraient, ou alors est-ce la perfection de son interlocuteur qui se perturbe un peu. Le jeu vient de commencer. Le mur où le malheureux se pose se tâche, se noircie, dégouline alors un liquide dangereux. Elle glisse, elle tombe, elle se dépose sur la carcasse de Menschen. Elle veut s’y agripper, restée encrée. Des grattements se font entendre, dans sa tête, dans le sol. Ca grouille, ça ne demande qu’à sortir, qu’à l’attraper. Qu’à se nourrir. Et la pluie continue de tomber. Devenant plus lourde sans doute. Personne ne le voit, personne ne l’entend et pourtant il est bel et bien là. Que le corps de sa victime fragilise, que les questions se posent, que son cœur se mue en peur. Que ses poumons se compriment, que sa tête explose, que son âme est tant de frayeur. Et ce n’est qu’un début, des grésillements de lampes faisant défauts, que la pluie l’assène de coups violents et que les grattements s’intensifie.

C’est virulent, et cela ne veut pas s’arrêter. Cette texture noire, qui se colle et s’accroche à Menschen. Qu’elle donne cette impression que quelqu’un s’accroche à lui, désespérée et veuille prendre sa place. Que la texture soit aussi collante que ses vêtements, que les grattements se font entendre et bien trop fort. Il n’y a rien à la surface, rien qu’un paysage cloîtré sous la brume et la pluie, rien d’efficace. Que la réaction soit à la hauteur de son espérance. Qu’il se tourne et découvre un autre espace. Pas celui où il était, qui lui paraît si singulier. Et lui, diable au sourire carnassier, il déambule encore, les pas croisant ceux qui étaient passés là plus tôt. Il se rapproche doucement, mais assurément. Il arrive Menschen. Il arrive.

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