| Hoaqin est extrinsèque. Lambda invisible. Lueur à peine corrosive. Complètement impalpable. Une ingratitude féroce. Démence qu'on lâche dans des flots acidulés.
Jalousie. Colère. Amertume. Et haine viscérale.
Hoaqin est révolte. Violence. Mais il a la zèle blessée par les longues années passées à trainer sa charpente. A cracher au dessus de lui pour ravaler fièrement l'excrément de sa barbaque. Devenant amorphe. Préférant guetter les temps frêles. Idéaux. Alors qu'il explose sans parcimonie toute l'acrimonie qu'il nous porte. S'exprimant dans un jargon sans ambages. Aimant mieux babiller que se taire ; égrotant jusqu'à devenir faquin.
Hoaqin est une nitescence débile. Il pétune des fadaises orgueilleuses Avec un nib de pétulance Ce que certains trouveraient injuste.
Mais cela ne révèle rien d'autre que sa petitesse. Car Hoaqin est paranoïa. Décharné de crédibilité. Au moment où tu le remarqueras, tu le trouveras piètre. Il est constamment en proie à des frayeurs, maudissant les poètes noctambules, exécrant les ramdams aux silences ; se contraint à abhorrer la vésanie et à redouter la fantaisie. Car sa lâcheté s'imprime dans ses pores. Et parfois il transpire de terreurs ; chaque instant lui semble redoutable ; et il croit que tout dessein est monstrueux.
Méfiant, presque abject.
Il ne te fera jamais confiance ; jamais ; tu sentiras toujours ses os se braquer dans un recul ridicule, ses mains hésiter quand il faudra palper, ses lèvres trembler pour simplement goûter.
Car Hoaqin a peur. Sans cesse peur. Pour lui, sa vie.
Et son haleine craintive te fera pitié. Et tu croiras connaître un enfant qui sent, selon la laideur des gouapes, sourdre ou calancher un désir de pleurer.
Et son espèce de rhumatisme Son espèce de frustration Ressemblent à une cithare agueusie Noyée dans une fausse alacrité.
Frustration car il constate sa couardise. Frustration aussi car il culpabilise. Et plus encore, frustration car il tente des discours fiers. Qui tous traduisent son inanité. Et s'échouent en galimatias.
Alors que ; Hoaqin est l'audace. L'ambition. La froideur exquise. L’orgueil qui jamais ne s’abat, défiant l’envergure de l’oppression, calcine la soumission. Ainsi, qu'importe les fêlures, Hoaqin ne sera jamais un être qui déclare l’armistice ; il sonnera toujours le glas insurrection. Car Hoaqin a des idées de grandeurs. Il se complait dans ses furieuses aberrations. Et il consterne par ses calomnies pimpantes tant il a la prose libre, scandaleuse. Ainsi, qu'importe les hématomes, les griffes, les crocs luisants, les coups imprimés sur sa peau ; il sera là, museau dressé.
A moitié pété. Suffisamment hideux. Pas assez cependant.
| - Hoaqin fait 179cm et ça le frustre. Il préfère les chiffres ronds. - Suite à l'acquisition de son pouvoir, ses yeux ont perdu leur pigmentation et sont devenus pourpres. Avant, c'était des boules de crottes. - Ses cheveux sont très doux. Il ne les a jamais teints et c'est un peu sa seule fierté aussi. - Il porte toujours des gants pour dissimiler ses empruntes, plus par peur que par prudence. - Il n'accorde pas de grande importance aux tendances modales. Du coup, il se nippe un peu avec n'importe quoi tant que ça lui va. De toute manière, ses vêtements finissent toujours pas brûler quand il court. - Il ne supporte pas qu'on le touche ; si on y arrive vu à quelle vitesse il fuit. - Il mange énormément car son pouvoir nécessite un regain de nutriments excessif et constant. C'est notamment pour cela qu'il ne grossit pas. - Il est habile mais se blesse tous le temps car il n'arrive jamais à freiner. Par chance, avec son pouvoir -encore lol-, il guérit archi vite. Dû à une vitesse dla multiplication ou division tout dépend de l'approche de ses cellules etc -------- des trucs de S. - Pour lire, il a besoin de lunettes. - Il aime bien les tuniques de l'ancien monde. - Fin cuisinier même s'il l'avoue à moitié. - Il parle peu et change quasiment jamais d'expression devant des inconnus. Avec ses amis, il réagit avec démesure. - Il a appris quelques sports de combat depuis deux ans. Il a essayé la danse y a quelques mois mais c'était un échec. - IL ARRIVE A ALLER A 240KM/H EN MOINS DE DEUX SECONDES IL FAIT LE TOUR DE LA CITE AU CALME SI C'EST PAS GÉNIAL CA - bon du coup on n'a encore jamais déterminé quelle était sa limite - il dort beaucoup mais a constamment des petites cernes de rien du tout qui le frustre aussi - sa peau est comme les bébés toutefois - j'avais complètement oublié mais on ne peut plus sortir le cœur de Hoaqin battre. C'est aussi à cause de son pouvoir. Genre son coeur bat tellement vite qu'aucune oreille humaine, machine peut-être aussi enfin ça dépend de la technologie de l'espace temps du forum, ne peut percevoir ses battements. Pourtant il bat toujours. Mais trop vite. Mais on a l'impression qu'il n'en a pas ou qu'il ne respire pas du coup.
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| Ça bringuebalait dans d'effroyables chaleurs, où la froideur de son exuvie restait la face ensevelie dans un monceau d'actes. La clepsydre de sa vie, spleen des trisomiques, s'évanouissait dans une flache acre, tandis que ses mains agrippaient de déroutantes douceurs.
Ça demeurait inerte.
Aucun bruit. Aucun mouvement. Juste le calembredaine des rues.
Et Hoaqin, la gueule interdite. Trébuchant. Flétrissant. Sous l'ignoble charpente autrefois aimante.
Et sa respiration trop forte pour être complètement léthargique. Inspirant sa morve. Expirant d'horribles affolements.
Des complexes d'enfant Comprenant la pâleur.
Ses yeux, injectés d'aversions, déployaient pour lui des aveux ignominieux, les calcinant constamment. Laissant également, quelques fois néanmoins, une sorte de détresse immonde ; des charmes auxquels il le savait faible.
« Elle est morte ? »
Trop timide pour parler, il bégayait. Il détestait cela. Alors il se taisait. Seulement, trop désemparé pour être peureux, trop vantard pour être ignare, il le savait ; mais il répétait, espérait, s'impatientait, larmoyait. Suppliait.
« Elle est morte ? Elle est morte ? Elle est morte ? »
Elle est morte. Elle est morte elle est morte morte morte morte morte.
Et jamais plus tu ne la reverras, Hoaqin. Même si tu l'exécrais.
Cette perverse. Cette horrible horrible Catin.
Ribambelles de pernicieuses réflexions. Même pour un garçon de son âge. Alors, même crevée, elle le regardait toujours. Et même quand il s'en détournait, elle riait.
Riait, riait, riait. Riait riait riait.
D'une allégresse écœurante. Devant sa face émue.
« Pourquoi ? »
Hoaqin était comique. Car, étrangement, au chevet de la défunte, le bâtard s'illuminait avec ferveur. Être parfait de candeur, damné dans les méandres de l'enfance, remplacé par une effluve malsaine, cruel sans être bête, il avait maintenant le sourire gras de joie. Lumineux. Comblé. Effervescent de transpirations. De sueurs affreuses. Le visage balafré, ignoble d'une peine absurde. Pourtant, tout comme elle, il riait, riait, riait.
Mais Hoaqin criait. Criait. Criait. Affolé, trop effrayé. Tremblant. Intrigué.
Il redoutait. Il regrettait.
Sentant sur lui comme des caresses pressantes, Des doigts lubriques, il dégueula. Une fois. Deux fois.
On cherchait à le rassurer. A le calmer. A le droguer. D'une paix incongrue.
Alors que sa colère tempêtait. S'indignait d'une telle trahison.
« Je suis désolé Joaquín. Il fallait que je t'appelle. »
Alors que tous ce temps, Hoaqin briguait seulement sa félicité, Hoaqin demeurait à ses côtés afin de l'aider, le soulager, ses mots avaient les courbes d'une trahison. D'une taloche qui guerroie contre toute épiderme. Alors, comme pour réagir aux phantasmes, son corps chutait, à des dédales et des dédales d'altitudes. À terre, l'incompréhension éprise, la torpeur qui secouait désormais ses mains, Hoaqin fixait l'inusité faciès de l'assassin.
Hoaqin constatait. Hoaqin comprenait.
Il sombrait. Chancelant. Trémulant. Il renonçait.
Sacrifié comme bétail dans sa grande détresse, dorloté dans des liqueurs répugnantes, Hoaqin était en train de dépérir.
Il crevait, crevait silencieusement. Pourtant, rien ne lui suffisait.
« Aide-moi. »
Non.
« J'ai peur. Si peur. »
Ta gueule.
« Fuyons à deux, comme on l'a toujours fait. »
Ta gueule.
« Je t'en supplie... »
Ta gueule.
« ... Ne m'abandonne pas. »
Hoaqin ne le sait pas encore mais ;
Chaque nuit, il va s'endormir dans l'espérance de l'étrangler. Chaque matin, le même remord va l'anéantir.
Car il verra dans sa face une détresse innocente. Alors, il se maudira pour ainsi profaner.
Il le prendra dans ses bras pour le cajoler, pour mieux s'excuser, alors que son corps le révulsera, que son existence vomira des preuves dont il s'armera parfois avec culpabilité et qui manqueront de panache dans leur dénonciation.
Et quand il sourrira, il l'embrassera mille fois dans les voûtes dégueulasses de sa carcasse ; s'imaginant plutôt noyer, régner souverainement de sa condition de forçat.
Car Hoaqin le haïra, haïra, haïra, haïra, haïra, haïra, Froissé entre paranoïa et aversion, Inhumé dans un secret hideux.
Hoaqin, verveux, crèvera.
Dyspnée profonde. |