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| | 2016-02-18, 13:41 Wake up Un rayon de soleil t’éclaire le visage. Déjà 10h du matin. Tu soupires, puis te lèves de ton lit marchant en direction du salon. À peine arrivée, tu aperçois une personne allongée sur ton canapé. Pourquoi quelqu’un est là ? S’est-on introduit chez toi pour te voler ? Tu t’approches et puis tu reconnais le visage de Morphine. Ah oui, c’est vrai elle est devenue ta colocataire depuis peu. Cela fait presque une semaine et chaque matin c’est pareil. Tu oublies. Tu te retires donc discrètement pour ne pas la réveiller. Repassant dans ta chambre pour prendre tes habits, tu files dans la salle de bain. Une bonne douche pour se réveiller, y a rien de mieux. Tu te déshabilles et allume l’eau. Une fois celle-ci chaude, tu permets à ton esprit de divaguer un peu. Tu imagines comment serait ta vie si tu étais dans un jeu vidéo. Dans lequel préférerais-tu vivre ? Aucune idée. Peut-être dans un jeu d’aventure, avec des quêtes et des montres à terrasser ? Oui, ce serait amusant. Un peu dangereux selon les monstres, mais amusant. Tu ris. Au moins cela ferait passer tes journées plus vite, puisque tu ne les occupes pas vraiment en ce moment. Tu bosses certes de temps en temps, mais ce n’est que des remplacements par-ci, par-là, rien de bien occupant. Heureusement que Morphine était venue s’installée chez toi, sinon tu te serais sentie seule. Même si tu avais Kiara, ton chat. Elle est très câline, seulement ce n’est pas comme une présence humaine. Bon il y avait quand même Simba qui passait chez toi de temps en temps, mais depuis peu, il venait moins qu’avant. En même temps, tu l’appelais presque seulement lorsqu’il venait te livrer tes plats.
Après être sortie de la douche et t’être habillée, tu ouvris la porte de la salle de bain afin de rejoindre ta chambre, cependant un petit bruit venu du salon te fit dévier de ta direction. Morphine était réveillée, Kiara à ses pieds. L’avait-elle réveillée ou alors était-ce toi ? Dans les deux cas, tu te demandais si pour la jeune femme ce n’était pas embêtant de vivre avec vous. Avec le petit animal surexcité et toi qui passait tes journées à faire des allers-retours dans l’appartement. Parfois, cela devait être insupportable. Lorsque la demoiselle t’aperçut, tu lui souris joyeusement. Puis, tu fis une moue désolée.
« Excuse-moi si je t’ai réveillée. Parfois, j’oublie que t’es là. Problème de mémoire. »
C’était vrai, ta mémoire te faisait défaut depuis quelques années, tu ne savais pas pourquoi. Il t’arrivait parfois de te retrouver dans des endroits étranges sans savoir ce que tu y faisais. Tu avais arrêté de te poser des questions, puisque même après avoir essayé, au début, de trouver des réponses, cela ne menait à rien. Tu pris place à côté de Morphine sur le canapé, puis tu l’observas quelques instants. Même à peine réveillée, elle avait une jolie mine malgré son teint pâle. Ce teint lui donnait un air de poupée, pas étonnant qu’elle soit mannequin. D’un côté tu l’enviais un peu, toi tu étais tout ce qu’il y avait de plus banal. Hormis tes tatouages, peut-être. Soupire. Pourquoi pensais-tu à ce genre de chose. Tu n’avais aucun problème avec ton physique. D’ailleurs tu ne comprenais pas comment tu faisais pour être aussi fine avec tout ce que tu ingurgitais. Peut-être était-ce simplement ta morphologie qui était ainsi ? Tu ne sais plus. Adressant encore une fois la parole à Morphine, tu te levas du canapé d’un bond.
« Tu veux prendre le petit déj’ ? Je crois qu’il reste quelques croissants à cuire au four. Par contre, on doit avoir fini le jus de fruits hier, donc reste plus que de l’eau. Ou une de ces nouvelles boissons chimiques qu’ils distribuent en ville. Je ne sais même pas pourquoi je les ai acceptées quand on me les a tendus, l’autre jour. »
Ces gens étaient quand même étranges. Tu ne savais pas ce que contenaient ces boissons et ce n’était pas écrit dessus. Le Gouvernement disait que c’était bon pour les citoyens, mais toi, ça ne t’intéressait pas plus que cela de boire ça.
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| | | | 2016-02-19, 13:54 | I feel the heat comin' off of the blacktop So get ready for another one Let's take a trip down memory lane The words circling in my brain |
BETWEEN TWO POINTS • Son cœur craque, sa peau s'évapore ; elle perd encore une fois le contrôle de la situation, le contrôle de sa vie ; et elle disparaît dans un nuage de fumée éphémère.Les flammes ; tout était en train de cramer, de brûler dans un brasier ardent qui se propageait comme la fumée noire qui t'avait alerté quelques rues plus loin. Les yeux qui ornent ton visage pâle ne peuvent se décrocher de la scène qui se découle d'vant ta carcasse vidé de toute énergie. Ta maison était en train de brûler, ton havre de paix, ton « nouveau » chez-toi. L'endroit qui t'avait permis d'te soustraire à ton ancienne vie, ce lieu qui t'permettait de t'échapper de ton enfer quotidien. Tout était parti en fumée, tout était réduit en cendres. Un bruit. Un bruit étrange, comme de l'eau qui coule ; puis une chose douce qui vient se coller à son visage. Morphine, les flammes, la sensation d'être happé dans un brasier, de se sentir consumé, brûlé... Ce n'était qu'un rêve, ou plutôt un cauchemar relatant de ce qui lui était arrivé quelques jours auparavant. Les incendies d'Equilibrium visant les gangs ? La demoiselle aussi en fut victime. Attrapant la boule de poil du bout de ses fins doigts, la jeune femme l'écarte un peu avant de voir le visage de la chatte lui miauler au visage. Kiara, toujours la même ; toujours à v'nir se blottir contre sa tête tôt le matin. Morphine n'était pas habitué à vivre avec des gens et encore moins avec des animaux ; mais il fallait avouer qu'elle ne détestait pas les chats. Une caresse ou deux après, la demoiselle à la chevelure blanche s'enfonce un peu dans le canapé avant de rabattre la couverture sur son corps à moitié nu. Quelqu'un se douche, sans aucun doute Emily qui s'était levée encore une fois relativement tôt. Une cigarette logée entre les lèvres, la jeune femme s'étire un peu avant d'se laisser aller en dehors de la couverture et de chercher du regard l'endroit où elle avait déposée ses vêtements la veille. C'est avec une chemise à carreaux qu'elle recouvra le haut de son corps, un boxer pour le bas... Elle avait tendance à oublier une chose, ce n'était pas chez elle, il faudrait donc qu'elle fasse attention à ne pas trop prendre ses aises... Se massant la nuque, la voix d'Emily lui parvint alors aux oreilles alors que Kiara se glissa entre ses jambes. « Excuse-moi si je t’ai réveillée. Parfois, j’oublie que t’es là. Problème de mémoire. » Ouais ; Morphine aussi oubliait souvent qu'elle dormait sur le canapé d'une amie et pas sur le siens. Son appartement lui manquait ; même si c'était un taudis, fallait bien avouer que ça lui manquait ; mais voilà, la solitude ce n'est pas pour elle et vivre avec Emily n'était pas forcément déplaisant. Les deux femmes sont maintenant assises sur le canapé, Morphine déposant sa cendre avec lenteur dans un cendrier à moitié péter. Du mal à émerger, comme chaque matin ; c'était là son quotidien en tant que loque et femme détruite par la vie. La demoiselle pouvait très bien sentir le regard de son amie sur sa personne, comme si elle était en train de jauger quelque chose la concernant. Morphine était déconcertée, mais sa nature narcissique ne lui permettait pas d'être inquiète de quoi que ce soit. Elle savait que son physique était loin d'être banal et elle le vivait plutôt bien, même si les cicatrices qui ornaient son corps lui rappelaient chaque jour pourquoi elle se trouvait là ; elle qui venait du futur. Emily se relève dans un bond et Morphine ne peut s'empêcher de sursauter, cette fille était vraiment une pile électrique qui tenait rarement en place. Les yeux écarquillés, Morphine se relève à son tour, écrasant sa cigarette dans le cendrier avant de balayer de nouveau la pièce du regard histoire de trouver un soutien-gorge et un pantalon. « Tu veux prendre le petit déj’ ? Je crois qu’il reste quelques croissants à cuire au four. Par contre, on doit avoir fini le jus de fruits hier, donc reste plus que de l’eau. Ou une de ces nouvelles boissons chimiques qu’ils distribuent en ville. Je ne sais même pas pourquoi je les ai acceptées quand on me les a tendus, l’autre jour. » Le petit-déjeuner ? Aux sons de ces mots, son ventre lâcha un bruit assez bruyant ; le rouge lui monta alors rapidement aux joues... C'est vrai qu'elle ne serait pas contre mangée un bout. Par contre de l'eau, ou les boissons chimiques ? Peut-être que sortir acheter aux moins quelques boissons ça ne serait pas mal ? ━ Je vais aller acheter deux trois boissons si ça te dit ? Y'a une épicerie pas loin de chez-toi si je me souviens bien. Retirant sa chemise, elle enfila en vitesse son soutien-gorge qui s'était glissé entre les plis du canapé et attrapa ensuite son jean noir et son porte-feuille. Attachant ses cheveux avec un élastique totalement défoncé, une nouvelle cigarette se logea de nouveau entre ses lèvres et c'est en enfilant ces chaussures qu'elle lâcha une nouvelle fois. ━ Bon, j'y vais. J'suis là dans cinq minutes, désolé pour le bordel dans le salon, je rangerais en rentrant si tu veux. Et avant de lui laisser en placer une, Morphine quitta l'appartement à toute vitesse. La soif et la faim désordonnaient ses sens ; elle n'avait envie que d'une chose, s'abreuver de nourriture et d'un jus de pomme bien frais. Les rues d'Equilibrium puaient le chaos et la désolation, enfin, c'était le cas à Akhora, mais ici, à Aeon, c'était différent. Les gens étaient déjà un peu plus souriants, un peu plus propre sur eux. Ici, ça sentait le fric, le peuple semblaient vivre dans l'opulence et tout ce qui allait avec. La jalousie ? Non, cela ne faisait pas partie du caractère de Morphine, mais elle ne se sentait pas vraiment dans son élément ; en fait, si... Mais cela lui rappelait beaucoup trop son passé ; sa famille et les horreurs qui en retournaient. L'épicerie est là, c'est en entrant après avoir jeté son mégot de clope dans une poubelle que la jeune mannequin attrape deux trois bouteilles de jus en tous genre, ainsi qu'une tablette de chocolat ; parce que oui, de chocolat, elle avait envie. Devant la porte de l'appartement, la demoiselle hésite à entrer. Frapper ou entrer directement d'ailleurs ? Ce n'était pas chez elle, c'était chez Emily. Pourquoi hésite-t-elle autant ? Morphine n'en sait rien, c'est vrai que ce n'était pas dans ses habitudes de se poser autant de questions. Vivre au jour le jour, c'était là la vie qu'elle avait ardemment désirée et qu'elle pouvait dorénavant vivre. La liberté. Un soupir, long, avant de tourner la poignée et d'entrer avec un sourire en coin. ━ Et me revoilà. Jus de pomme, jus d'orange et un jus pêche abricot ; ainsi qu'une tablette de chocolat. Best petit déjeuner ever, non ?Un sourire qui s'élargit un peu plus. S'approchant de la cuisine, la demoiselle à la chevelure blanche déposa les bouteilles dans le frigo histoire qu'elles soient un tant soit peu fraîche, puis posa la tablette de chocolat sur la table avant de se laisser tomber sur une des chaises autour et d'enlever ses talons. ━ Je n'sais pas pour toi Emily, mais je suis affamée... Et je crois que ta boule de poil aussi, vu comment elle est venue me réveiller aujourd'hui. Kiara et la bouffe ; une histoire d'amour... Comme toute bestiole en fait. ft. emily • color #ff6666 • hrp it's been a long time ♥ j'espère que ça t'iras love |
| | | | 2016-02-21, 14:01 The News Au son qu’avait fait son ventre, tu pouvais penser que tu avais eu raison de proposer à Morphine de manger le petit déjeuné maintenant. Tu souris. Elle te proposa d’aller chercher quelques boissons à l’épicerie. C’est vrai que tu n’étais pas contre. Le matin, il fallait plus que de l’eau pour te réveiller. Quoique tu étais déjà pas mal en forme, m’enfin tu n’allais pas refuser son offre. Morphine s’habilla rapidement et avant que tu aies pu dire quoi que ce soit, elle fila vers la porte d’entrée et sortit en te prévenant qu’elle serait de retour cinq minutes plus tard et qu’elle rangerait le salon en rentrant. Après que la porte ait claqué, tu te retournas et admira le bordel laissé au salon. Un tas d’habits sur le sol, des tonnes de mégots dans le cendrier, deux canettes de bière et une chose non identifiée. Tu ne savais pas ce que c’était et tu n’allais pas t’amusée à vérifier. Toi qui aimais l’ordre et la propreté, l’arrivée de la jeune femme dans ton appartement t’avait un peu gênée au début. Mais tu t’étais rapidement fait à l’idée que ce serait comme ça quoi que tu en dises. Heureusement que tu n’étais pas non plus maniaque parce que sinon, tu aurais déjà fait une crise cardiaque. Tu ris puis t’affalas sur le canapé, où tu dus pousser quelques affaires pour pouvoir t’asseoir, et décidas d’allumer la télévision jusqu’à l’arrivée de Morphine.
Huit minutes plus tard, la porte de l’appartement s’ouvrit et la jeune femme entra en annonçant ce qu’elle avait acheté. Tu levas le pouce en signe d’approbation, tu te levas du canapé et la suivi dans la cuisine. Elle rangea les bouteilles dans la cuisine, pendant que tu fis préchauffer le four afin d’y mettre les croissants. Tu te réjouissais déjà de manger, ton ventre émis un petit bruit signalant que toi aussi tu avais faim.
« Hé bien comme ça on est trois à avoir faim. Kiara vient. Je vais lui servir ses croquettes sinon elle va nous embêter jusqu'à ce qu'on la nourrisse, je reviens. »
Tu ouvris l’une des armoires de la cuisine et en sortit un grand paquet de croquettes. Kiara ayant reconnu le sac, commença à traîner dans tes pieds lorsque tu te dirigeais vers la salle de bain. Pour elle, cela signifiait "dépêche-toi, j’ai faim". Tu la poussas un peu avec ta jambe droite, histoire qu’elle ne te fasse pas tomber et c’était aussi une façon de lui dire que tu avais compris qu’elle avait faim et qu’elle pourrait manger dans quelques secondes. Une fois arrivée dans la pièce qui servait au petit animal de salle à manger, tu versas dans sa gamelle quelques croquettes et un peu de thon qu’il te restait d’hier et qu’elle avait certainement dû sentir dès le début. D’où son empressement. Tu laissas Kiara manger en paix et retournas dans la cuisine où tu enfournas les croissants. Tu te tournas vers Morphine.
« Bien dormi sinon ? J’allais te demander si tu préférais manger au salon ou en cuisine, mais vu le bordel du salon, ça va être compliqué. »
Tu émis un petit rire. Ce n’était pas vraiment un reproche. Juste un petit rappel de ranger ses affaires, ou alors de tous les mettre au même endroit. Tu te rappelas soudainement que tu avais laissé la télévision allumée. Devais-tu aller l’éteindre ? Tu t’apprêtais à le faire, lorsque tu entendis qu’ils parlaient aux informations des incendies qui étaient survenus il y a de cela une semaine. Incendies dont Morphine avait été l’une des victimes, puisqu’elle avait perdu son habitation.
« … Toujours pas de nouvelles au sujet des incendiaires, les forces de police sont encore en train d’interroger tous les témoins. Peut-être saurons-nous le fin mot de cette histoire avant la fin du mois ? Passons maintenant à la nouvelle saison de… »
Tu ne pus t’empêcher de te tourner vers Morphine, l’air désolé. Cela devait lui rappeler de mauvais souvenir. Saisissant la télécommande, tu éteignis la télévision. Ces événements étaient encore beaucoup trop récents. Au fond, tu étais soulagée que cela ne te soit pas arrivé, mais qui sait si cela n’allait pas se reproduire. Et puis, tu devais aider Morphine à s’en remettre. Ce n’était pas ces stupides journalistes qui allaient y parvenir en ressassant cela à longueur de temps.
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| | | | 2016-02-26, 20:49 | I feel the heat comin' off of the blacktop So get ready for another one Let's take a trip down memory lane The words circling in my brain |
BETWEEN TWO POINTS • Il ne faut pas s'attacher aux choses matérielles. C'est quand on les perd qu'on se rend compte à quel point elles étaient futiles... Pourtant, Morphine n'y arrive pas, car cette maison, c'était son premier pas vers sa liberté gagnée.Nourrir Kiara, c'est ce qu'Emily était en train de faire alors que Morphine, elle, sortait des verres, une bouteille de jus un peu plus fraîche et un bol remplit de glaçons avant de s'atteler un peu au rangement du salon dès que son amie lui lâcha sans pour autant paraître cassante. « Bien dormi sinon ? J’allais te demander si tu préférais manger au salon ou en cuisine, mais vu le bordel du salon, ça va être compliqué. » Il fallait avouer que la demoiselle avait un peu trop pris ces marques, peut-être beaucoup trop et dormir dans un salon ce n'est pas choses aisés, surtout pour y caler ses fringues. Son sac de voyage qu'elle avait glissé sous le canapé est de nouveau sorti, elle se permet donc d'y fourrer du mieux qu'elle le peut ses affaires histoire de faire un peu de place. Entre ses recherches d'appartement et le reste, Morphine n'avait guère vraiment participé au nettoyage. Il allait falloir y remédier. Et voilà que la télévision attire son regard azure et la voix vient la transporter de nouveau dans cet enfer de flammes. « … Toujours pas de nouvelles au sujet des incendiaires, les forces de police sont encore en train d’interroger tous les témoins. Peut-être saurons-nous le fin mot de cette histoire avant la fin du mois ? Passons maintenant à la nouvelle saison de… » Télé qui s'éteint ? Emily ? Le regard de Morphine quitte l'écran pour venir se poser sur celui de son amie... Elle s'inquiétait pour la demoiselle ? Il ne fallait pas, il n'y avait pas de quoi. Le sourire de Morphine prit alors place sur ses lèvres et elle lâcha en vidant le cendrier plein dans la poubelle. ━ Tu pouvais laisser les informations tu sais ? Cela ne me dérange pas. Ce n'était pas vraiment la vérité, mais pas vraiment un mensonge non plus. Je trouve cela curieux d'ailleurs, interroger les témoins ? Mais témoins de quoi ? Qui commet les incendies en sachant que ce sont des membres de gang qui sont visés ? Je crois que c'est facile de deviner qui sont les coupables. En colère ? Un peu ; mais pas trop non plus. Il est vrai que les gangs n'étaient pas clairement bien vu ici, pourtant ce n'était pas une façon de faire.La jeune femme se laisse choir sur le canapé maintenant rangé avant de s'allumer une cigarette et de se masser le visage de dépit. Cette affaire était curieuse et rien que de penser qu'elle aurait pu mourir carboniser si justement, elle ne s'était pas absentée le temps de renouveler son contrat la faisait trembler. Mourir, vivre, un jeu du destin auquel elle s'amusait à jouer avec sa pièce depuis l'enfance. Pile, je vis, face, je meurs. De la grosse connerie, un jour, Morphine n'aurait pas le temps de dégainer sa pièce, ni même de la lancer. ━ Ne soit pas inquiète pour moi Emily, je vais bien. Je ne vais pas mentir en disant que ça ne me fait pas chier... C'était mon premier appartement, j'étais assez enjouée. Cendre déposée dans le cendrier, elle se relève du canapé, se dirigeant alors dans la cuisine avec sa démarche gracile. Mais je ne vais pas pleurer pour du matériel. Tant que je suis en vie, je m'en fiche. C'était ainsi qu'elle devait penser et pas autrement. Attrapant un plateau, elle chopa les croissants maintenant chauds, déposa la tablette de chocolat dessus ainsi que les verres, le bol de glaçons et la bouteille de jus avant de l'amener sur la table basse, devant le canapé. ━ Ne nous prenons pas la tête et mangeons devant une série. J'ai même fait l'effort de ranger un minimum pour l'occasion. Ouais, bon, c'était du rangement en mode "rapide", mais elle ferait du vrai ménage après le repas. D'ailleurs, Emily ? T'es sûr que ça ne te dérange pas de m'héberger ? C'est vrai qu'on n'a pas vraiment le même rythme de vie.Et ça, c'était rien de le dire. Morphine comprendrait que ça soit le cas, c'est d'ailleurs pour ça que ces journées se résumaient à "recherche d'appartement, travaille, dodo". Même si pour l'instant, elle ne trouvait pas encore chaussure à son pied, elle ne voulait pas non plus être une contrainte ici. ft. emily • color #ff6666 • hrp pas terrible je sais je ferais mieux au prochain ♥ |
| | | | 2016-02-29, 18:42 The Comeback Morphine te dit que tu aurais pu laisser la télévision allumée. C’est vrai tu aurais pu, mais tu savais que malgré que la demoiselle veuille te rassurer, elle était plus touchée par les événements qu’elle ne le laissait paraître. Elle se laissa tomber sur le canapé où elle avait fait de la place. Tu vins t’asseoir à côté d’elle en silence. Que pouvait-elle bien être en train de penser ? Elle alluma une cigarette, habituellement l’odeur t’était insupportable, mais bizarrement tu ne sentis presque rien. T’étais-tu habituée inconsciemment à la fumée ? Cela faisait trop peu de temps depuis l’arrivée de Morphine dans ton appartement pour que ce soit le cas. Tu décidas de ne pas y faire plus attention que cela, reportant ton attention sur la demoiselle. La jeune femme essaya encore une fois de te rassurer, pourtant une petite partie de toi éprouvait la sensation qu’elle n’était pas vraiment convaincue elle-même de ses paroles. Elle t’expliqua que c’était son premier appartement. Tu imagines alors ce que tu aurais fait à sa place, toi qui était de nature si positive. Sincèrement, tu ne savais pas. Peut-être aurais-tu été cohabiter avec quelqu’un toi aussi, en rassurant ton hôte de la même façon qu’était en train de faire Morphine. Non, tu ne sais vraiment pas.
« Je dois avouer que tu as quand même du courage Morph’, en tout cas, tu sais que si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, je suis là. »
Tu levas le pouce, signe se voulant rassurant et amical. La demoiselle se leva et énonça enfin une pensée positive. Tu lui souris, ravie qu’elle se reprenne un peu. Elle se dirigea vers la cuisine et apporta le petit-déjeuner au salon. Tu la remercias. Elle te proposa de regarder une série et te demanda si sa présence ne te dérangeait pas. Évidemment que non, tu ne l’aurais jamais laissé rester plus de trois jours chez toi sinon. Et puis, cela te faisait du bien d’avoir quelqu’un avec qui discuter de temps en temps. Depuis qu’elle était venue habiter avec toi, tes pertes de mémoire ainsi que le fait que tu te retrouves dans des endroits sans savoir comment tu y es arrivé avaient diminués. Tu ne pouvais que l’en remercier. Peut-être perdais-tu la boule à force de rester seule chez toi ? C’est possible. Tu te retins d’éclater de rire et répondis à Morphine.
« À part que je ne comprends pas comment tu arrives à vivre dans le bordel, tu es supportable. Non sérieusement, si j’avais voulu que tu partes, je te l’aurais déjà demandé. J’apprécie ta compagnie, Kiara aussi d’ailleurs. »
Le petit animal venait de revenir de la salle de bain et s’était posée sur les genoux de la demoiselle, espérant sûrement par la même occasion que l’une de nous deux lui donne un bout de chocolat. Qu’elle était gourmande ! En même temps, tu l’étais aussi alors tu ne pouvais pas lui en vouloir. Tu attrapas un croissant, l’ouvris et inséra une rangée de chocolat à l’intérieur, puis referma le croissant et enfin croqua dedans. Oui c’était ta façon de manger ça, tu savais que le chocolat allait fondre dans le croissant encore chaud et rien que d’y penser tu avais l’eau à la bouche. Prenant le jus d’orange dans une main et tenant les deux verres, toujours posés sur la table, dans l’autre, tu servis le liquide et reposa la bouteille sur la table. Après que Morphine ait pris son verre, tu levas le tien.
« Trinquons à cette merveilleuse cohabitation. »
Tu offris un grand sourire à la jeune femme, puis après avoir trinqué tu en bus une gorgée. Une fois le verre posé sur la table, ta vue commença à se flouer. Encore ?
Enfin. Des semaines que tu n’avais pas émergé à cause de l’arrivée de l’autre mannequin dans la baraque. Tu soupiras. Devais-tu jouer la comédie en prétendant que l’autre cruche était toujours là, ou alors devais-tu emmerder Morphine, en sachant qu’elle ne comprendrait sûrement pas ce qui arrivait. Que toi, le mode off de l’autre cruche, tu existais, que tu étais réveillée et que tu allais rattraper tout ce que tu avais loupé. Heureusement que tu n’avais pas pris de contrats avant d’être "coincée", sans pouvoir te montrer. Tu en avais eu marre d’attendre, alors te voilà.
« Bon alors, on la regarde cette série ? Tu veux voir quoi ? Chicago Fire ? New York 911 ? Fireman Embleme ? Equilibrium Fire ?»
Tu nommais de vieilles et nouvelles séries avec des pompiers et des ambulances. Coïncidence avec la raison de la venue de la jeune femme dans l'appartement du mode on ? Peut-être, peut-être pas. Et puis bon, devait-on ajouter que le dernier tu l'avais inventé ? Hum, non.
HRP : Je m'étais dit que j'allais attendre avant de faire entrer en scène le mode off, mais j'avoue j'ai été faible, j'ai pas pu résister. En plus c'est trop une bitch. /meurt/ Pardonne-moi ♥ |
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