Cry in the blood
Marcus ━ Nom donné à la tête de turc du centre. Celui-ci provient de la première victime qui s'appelait Marcus, disparu mystérieusement.
— Pourquoi tes camarades t'appellent-ils comme ça ?
— Ce ne sont pas mes copains.
— Tu n'as pas répondu à ma question.
— J'm'en fous, qu'ils m'appellent comme ils veulent, J'les tuerais un jour. Tous.
Remettant ses feuilles dans la pochette, l'homme se leva.
— On remettra ça à demain. Tu peux sortir.
L'homme sorti de la salle, laissant Marcus seule dans cet endroit clos et neutre.
Part I — Le nouveau monde est proche
Immonde personne que tu es, la joie te submerge-t-elle ?
Cette immense joie te comble-t-elle vraiment ?
Tu as soif de sang, de vengeance, je le sais. Vite une victime, qui que ce soit, il y aura des morts.
Tu veux t'éloigner de tes démons mais tu n'y arrives pas hein ?
Ce nouveau monde te plait ?
Et comment vas-tu vivre hein ? Tu n'as jamais vu le vrai monde, tu n'as jamais dépassé les murs blancs et froids du centre. Tu penses pouvoir survivre ?
Le centre te manque, reviens alors ? Bort t'attend. Elle veut jouer avec toi, tes nerfs, ton esprit, tout.
Part II — La lutte contre le démon
Ils te rongent encore ?
Dans ces nuits obscurs, ils te tourmentent ?
Toutes ces nuits, ce silence de mort t'accompagne sous cette couverture.
Baliverne, tu es faible Marcus. Ton cerveau a craqué depuis bien longtemps. Tu ne résisteras pas longtemps. Je t'emmenerais bientôt dans les tréfonds de ton âme, je te montrerais ton vrai toi là-bas. Je leur montrerais ta vrai nature.
Carter va t'aider ? Agni peut-être ? Je m'esclaffe sur ta naïveté. Tu es seule et tu le sais.
Oui résiste encore, contient cette rage, cette peur, contient les bien, que je puisse mieux te détruire après.
Part III — Les révélations intrigantes
Ça y est, la première étape de ta déchéance vers les abysses de ton âme.
Qu'en penses-tu ? N'est-ce pas une sensation agréable que de voir ton monde te tourner le dos ?
Ne le nie pas, je le sais. Que pensent-ils vraiment de toi ?
Un trans. Je meurs littéralement de rire. Si seulement il savait. Mais moi je sais. Je sais ce que tu es : un être immonde se cachant derrière cet perruque étouffante et ce maquillage. L'art de se camoufler, tu connais maintenant.
Ce bordel te parait normal ? Ahah. Non, bien sur que non, ce n'est pas normal.
Le miroir commence à se briser.
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