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Cours toujours, tu m'intéresses. (feat Norah)

Anonymous
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2015-12-21, 16:28
Nico & NorahCourse poursuite dans Grayham
Cours toujours, tu m'intéresses.

Vendredi soir, repos soldat. Pourtant j'exècre le repos. Après tout, pourrais-je un jour le connaître celui là ? Les yeux fermés et le coeur arrêté, peut être. Mais pour l'instant, il bat tranquillement dans ma poitrine, et je ne connais pas le repos. Sinon, que ferais je à attendre la, coincée entre une mère de famille un brin stressée, qui regarde frénétiquement sa montre, comme si sa vie en dépendait; et derrière moi un vieil homme qui sent fort l'alcool, ne se gênant aucunement pour se coller le plus près possible de moi. Je déteste ça. Que dis-je, j'exècre ce genre de situation. Quoique, s'il s'approche plus, j'ai le moyen de rire et lui de souffrir. Même si le poireau dans ma main droite et mon tee-shirt girl-power aux motifs floraux-vomitif me décrédibilisent totalement. Que voulez vous, ce n'est pas le ridicule qui amoindrira ma personne. Un coup de pied, et je vous brise le tibia et toute la jambe si vous insistez, tee-shirt niais ou pas.
C'est à ce moment là que toi, oui toi là, me demande qu'est-ce que je fous là -putain- ? Réponse pas trop difficile. Un, je suis au repos, donc chez moi. C'est à dire sur le canapé de mes parents, à me curer le nez et essayer de nouvelles chaussettes qui glissent. Deux, ma mère estimant que je ne vais pas pourrir dans son cuir qu'elle a fait astiqué trois fois par le robot d'intérieur depuis ce matin, m'a envoyée faire des courses pour le dîner. Problème, son frigo est déjà rempli de victuailles qu'elle massacrera allègrement avec son incapacité culinaire. AUSSI a-t-elle prétexté avoir trouvé une dé-li-cieu-se recette à base de poireau sur internet. Hors, pas de poireau dans le frigo, regrettable. Donc, lancé de chaussures sur ma personne et vociférations signifiant ''dépêche toi où je t'incruste ma spatule dans ton nez''.
Reconnaissez qu'une spatule dans le nez, ce n'est ni esthétique ni agréable. J'ai donc enfilé mes chaussures et vidé rapidement les lieux, à la recherche d'un poireau. Oui, un unique, parce qu'elle ne m'a pas donné de chiffre exact, et que je ne vois pas pourquoi je vais dépenser toute ma thune en poireaux qui finiront atomisés ou quelque chose dans ce genre là.

Voilà comment j'en suis arrivée là, dans la queue d'un mini-market aux néons aveuglants à l'asiatique, pressée entre cette mère de famille au bord de l'hystérie et ce vieux vraiment trop proche. Et mon poireau dans la main droite. Comme la caissière ne semble pas vouloir bouger son postérieur et scanner les articles de la petite vieille qui a décidé d'acheter ses réserves pour toute l'année PILE POIL au moment où TOUT le monde vient faire ses courses (j'vous jure, vas falloir expliquer aux vieux qu'ils sont pas tout seuls, merde à la fin), je suis donc bien forcée d'occuper mon temps, à défaut d'incendier tout le monde dans ce mini-market infernal. J'ai les yeux qui glissent à vive allure un peu partout. Pas besoin de m'arrêter sur un détail pour l'analyser, les caméras qui me servent de pupilles enregistrent beaucoup de choses, sur lesquelles j'ai le loisir de revenir à n'importe quel moment. Par habitude donc, je ne fais pas vraiment attention à tout, l'ordinateur auquel je suis reliée (lui même lié à mon téléphone portable) s'en occupe pour moi. Et lorsqu'un truc cloche, j'ai une notification. Pratique ? Oui très, surtout quand j'enregistre des fichiers images de ceux qu'on poursuit, afin d'avoir un visuel de nos ennemis, beaucoup plus aisé donc de les retrouver après. Je crois que ce sont ces merveilles (qui ont été perfectionnées bien évidement) qui m'ont énormément aidée à monter en grade.
Alors que le vieux s'approchait encore un peu, et que j'étouffais mollement dans la chaleur des lieux, mon téléphone vibra. Improbable certes, mais j'avais repéré semblerait-il une de mes proies du moment. Me concentrant un peu plus, je refaisais un tour d'horizon du regard, quand enfin mes yeux s'accrochèrent sur elle. La tignasse rousse et l'étrange chapeau, avec plein de petites tâches de couleurs dessus. Quelle idée de porter un truc pareil, tellement identifiable !
Elle était loin, mais facilement rattrapable. Il suffisait que je sorte et la course en pleine rue. Sans mot dire, je sentais mes lèvres s'étirer en un sourire. Parce que même si j'ai pas mal bossé cette semaine, et que je suis relativement fatiguée, je sens l'adrénaline qui monte, je sais qu'une course poursuite va avoir lieu, et ça m'excite incroyablement. Tout mon corps est en ébullition. Par réflexe, j'enfile mon gros pull noir (enlevé quelques minutes plus tôt), et attache mes cheveux en une queue de cheval. Quand au poireau... Il finit en un quart de seconde planté dans la bouche du vieux.

''La prochaine fois que tu t'approches autant, c'est entre les deux yeux, et crois moi qu'il traversera ton crâne !''
Il reste pantois, mais je n'ai pas de temps à perdre. D'une inflexion des jambes, je grimpe sur l'extrémité de la caisse, et saute pour sortir du magasin à la vitesse grand V. Mes jambes sont à froid mais je m'élance quand même à vive allure dans la foule, sans perdre des yeux la rouquine.

''Je t'ordonne de t'arrêter immédiatement !''
Si elle se retourne par simple curiosité, elle comprendra parfaitement pourquoi je la poursuis. Espérons qu'elle soit aussi fatiguée que moi.

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Sasha
Sasha
2015-12-21, 22:27
ft. Nico ♥
Tu bailles. Un vendredi soir comme tout les autres s'annonçait, tu avais bien trop d'heures de sommeil a rattraper. Entre les messages, à faire parvenir, les soirées à animer, quand aurais-tu enfin le temps de te reposer ? Même si ton corps te suppliais pour un peu de répit, ton esprit, lui était toujours fidèle a lui même : Une étincelle. Cet esprit toujours vif et rayonnant. C'est ton sourire, ce soir, qui fend la foule alors que tu sors seulement de chez toi en cette belle soirée. Ton casque est vissé sur tes oreilles ; vielle habitude pour ne plus entendre ce brouhaha permanent qui te donne souvent d'atroces migraines, et pour être honnête, tu n'aimais pas non plus tout entendre. Surprendre des discutions personnelles, surtout. Ça te donnait la méchante impression d'être une voyeuse. De plus ; certains appareils électroniques émettent des fréquences particulièrement désagréables pour toi. La musique, finalement, résolvait tout. Une nouvelle piste s'enclenche.

Tu suis le rythme, tes doigts le suivent par habitude et frappent activement sur ta cuisse. Tu t'arrêtes dans une supérette, t'achètes une boisson énergisante super sucrée que peu arrivent finalement a finir, et tu l'engloutis en quelques gorgées une fois celle-ci payée. Tu balances la canette ; d'un geste presque expert dans la poubelle. T'espères que tout ce sucre va te revigorer un peu, car la nuit risque d'être longue, tu animes jusqu'à 6h le lendemain. Tu en profites pour adresser un joli sourire et un clin d'oeil à un gamin d'une quinzaine d'années qui te regarde avec de grand yeux, et celui-ci prend une belle couleur tomate. Tu ris. Qui aurait cru que celle belle soirée allait finir gâchée ? Finalement, tu devrais peut être remercier la technologie, car c'est elle qui vas finalement te sauver, ce soir.

T'es plus loin dans la rue, quand la musique s'arrête. Contrariée, tu décroches le casque de tes oreilles, pour regarder ton téléphone, alors que les sons envahissent ton crâne. Quelque chose te trouble, à cet instant. Des pas plus rapides. Quelqu'un ce met a courir ? Tu redresses la tête quand tu entends les premières notes d'une voix, qui te fait réagir au quart de tour.

''Je t'ordonne de t'arrêter immédiatement !''


En un clin d'oeil tu te glisses derrière quelqu'un de grand, tu replies tes cheveux sous ta casquette d'une main alors que l'autre remonte ta fine écharpe rouge sur ton nez, cachant ainsi ton visage, laissant seulement tes yeux aussi flamboyant que ta crinière de visible. Et là tu t'autorises a retourner la tête pour regarder. C'est toi qu'on à décidé de poursuivre.

« Bordel »

Et comme un félin, tu t'élances. Tu ressens la puissance de tes jambes et cette adrénaline – qui commence a parcourir tes veines, qui envahi tes cellules et qui décuple tout. Le banc qui se dresse sur ton chemin n'est pas un véritable obstacle. Tu le franchis sans sourciller et tes yeux cherchent une possibilité de fuite. Je dois prendre de la hauteur. Plus haut. Voyons voir si la personne qui me suit est endurante.

En face de toi, un bâtiment avec l'enseigne d'un bar à nouilles. Un mur possédant quelques encoches sur le bas, avec un alignement de fenêtre plus haut, qui semblent aller au même niveau que le toit voisin. C'est parfait. Tu te met presque a rire, du moins, ton visage est radieux même camouflé sous le tissus. Tu prend de l'élan, ton pied se cale dans le renfoncement, et d'un bond tu attrapes le rebord de la première fenêtre, au deuxième étage. Tes bras te hissent et tu commences ton ascension périlleuse, tes oreilles guettant la femme qui te poursuit ; il y a cependant un bourdonnement étrange. Tu baisses les yeux vers elle et lui lance un clin d’œil alors que tu saisis la fenêtre du 4e. Espérons qu'elle lâche vite l'affaire, celle-là.

   

   
Cours toujours, tu m'intéresses.
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Anonymous
Invité
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2015-12-22, 14:37
Nico & NorahCourse poursuite dans Grayham
Cours toujours, tu m'intéresses.

En fait, il y a des jours où je me demande POURQUOI putain j'ouvre ma gueule. Oui parce que le ''je t'ordonne de t'arrêter immédiatement'' n'a eu pour effet que de signaler ma présence, alors que j'aurais pu tout naturellement l'interpeller en étant sûre de pouvoir l'attraper en cas de fuite inopinée. Quoique, pas vraiment inopinée, les membres du Valhalla se savent en permanence menacé par le Ragnarök, normal qu'ils soient sur le qui vive. J'aurais dû oui, j'aurais dû la prendre en filature et attendre un peu. Mais en même temps... J'adore les courses poursuites. Et que serait une course poursuite sans course n'est-ce pas ? Oui, parce que si je l'avais attrapée en broyant son épaule pour l'arrêter, ç'aurait été beaucoup moins drôle. Et puis je lui laisse ainsi une opportunité de s'échapper, après tout je ne suis pas en mission ou en service. Enfin, elle a pu voir ma dégaine. Remarquer que je ne suis pas un monstre dangereux comme certains de mes collègues, du moins pas en apparence. Et c'est encore plus excitant, de savoir qu'elle souffrira en plus d'être effroyablement surprise par ma personne.
Je pars avec quelques handicap. Ma fatigue, et puis je n'ai aucun accessoire, vous savez, ce genre de trucs qui peuvent nous aider en mission, même si j'essaie de limiter leurs utilisations. Un grappin par exemple, m'aurait fait gagner du temps. Donc aucune aide, juste ma cervelle pour me débrouiller. Et mes yeux pour tout analyser. Ça par contre c'est un avantage. Parce que si elle essaie de grimper quelque part, en se détachant de la foule par exemple, en plus de ne voir que ça j'analyserais à la vitesse grand V son ascension. Si elle tourne au coin d'une petite rue sombre, je saurais si elle a grimpé sur quelque chose ou si elle a tracé tout droit. Mais si elle reste au milieu des badauds, j'aurais un peu plus de mal, d'autant plus qu'elle a masqué son visage. Quoiqu'avec une écharpe pareille, on la voit tout aussi facilement, n'empêche que c'est pas simple pour moi si elle reste dans la foule. Mais en même temps, j'ai tout à parier qu'elle cherchera à grimper quelque part pour ''planer'', vous savez ce style très particulier de déplacement à travers la ville des Valkyries, on dirait qu'ils volent. Aériens, insaisissables. Mais beaucoup plus facilement repérables. Sans égaler leur niveau, j'arrive à les talonner de près, il suffit juste de les pousser dans un coin, ou de placer un subordonnés pour les cueillir au moment où ils s'y attendent le moins.
La voilà donc qui grimpe sur un bâtiment. Au départ je ne comprends pas trop ce qu'elle cherche à faire, en s'accrochant à des fenêtres. Parce qu'elle perd du temps. Mais en analysant ses mouvements, et l'inclinaison de son corps je vois tout d'abord qu'elle me fait un clin d'oeil -la peste-  puis qu'elle essaie d'atteindre un toit. Elle a de la chance que les toits soient assez bas dans ce coin là de Grayham. Sinon elle n'aurait certainement pas tenu l'ascension. Enfin, je m'étale.
Si c'est un leurre, elle risque de tout lâcher au moment où j'arrive à sa hauteur pour atterrir sur une échoppe ou une connerie comme ça. Je ne peux pas décemment grimper derrière elle, puisqu'elle serait capable de me filer des coups de pieds, ou de lâcher des trucs derrière elle. Je suis donc coincée. Mais je remarque aussi qu'elle grimpe assez lentement, que ses mouvements sont irréguliers. Elle ne s'y attend pas, elle est surprise et fatiguée. Mais je n'en démordrais pas. Continuant de fixant sa grimpette, en étant arrêtée, je jette un coup d'oeil à ce qui nous entoure. Elle grimpe à un endroit où elle a l'avantage, mais les toits bas vont au final la desservir, puisqu'ils sont plus faciles d'accès. Mes jambes, en forçant un peu pourrait me porter jusqu'au deuxième étage, mais pas vraiment jusqu'en haut du toit. Par contre, si j'avais un intermédiaire quelque part... Heureusement pour moi, il y a quelques véhicules qui tentent de passer à cette heure ci. Plus les immeubles assez hétéroclites. Voiture, bus et balcon, voilà mon parcours jusqu'à la corniche avoisinant un toit légèrement supérieur à celui que vise ma proie. Je dois maintenant profiter de son irrégularité à grimper pour accélérer la cadence et la rattraper à temps. Aucune assurance pour me rattraper si j'échoue. Mais l'échec fait parti de ces calculs que je mets de côté. Quitte à oublier qu'ils auraient pu être prit en compte dans mes manoeuvres.
Plus de temps à perdre maintenant. Une voiture ralenti au moment où le bus s'arrête prendre des passagers. Je m'élance, et en deux impulsions, je suis déjà sur la carrosserie du gros véhicule. Il redémarre et je reste de marbre, je crois que j'ai un peu abîmer la tôle, qui a du se froisser à mon atterrissage. Il avance un peu, et sous les yeux ébahis de deux ou trois passants qui se sont arrêtés pour contempler mon ascension, je saute de toute mes forces, m'élevant assez haut pour agripper la balustrade du petit balcon que je visais. Les jambes dans le vide, je n'ai pas le temps de regarder la distance qui me sépare du sol, et je me balance sur la corniche. Un peu trop étroite à mon goût, je grince des dents en serrant mes mains contre un rebord de fenêtre. Heureusement, sinon c'était tête la première dans le vide. Un coup d'oeil -caméra, c'est pareil- sur ma proie pour remarquer qu'elle semble avoir terminé son ascension. Plus de temps à perdre, ou elle va me filer entre les doigts celle là. J'avance, pressée contre la façade et me jette sur le toit, plus pentu que prévu. En enfonçant mon talon dans la tôle beaucoup plus rigide, j'avortais la glissade. Un peu plus équilibrée, je recommençais ma course effrénée dans les airs cette fois ci, pour rejoindre le toit visé par ma proie.  

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Sasha
Sasha
2015-12-23, 17:48
ft. Nico ♥
La jeune femme qui la suit, fait une tête mémorable quand elle reçoit son petit clin d'oeil – ce qui a le don de te faire rire. Au départ dans un état proche de la panique, ton corps a réagit seul, par habitude, mais tu peux maintenant réfléchir plus clairement, alors que tu continues ton ascension. Tu dois être a peu prêt au sixième étage, en comptant les fenêtres et il t'en reste deux alors que l'autre tergiverse pour savoir comment monter – tu ne l'entends pas bouger pour le moment. Un de tes avantages incontesté est certainement que tu connais les toits et les rues quasiment par cœur, même dans la nuit, tu sais très bien vers où tu te diriges. Et ça tombe bien, vu que le soleil tombe et qu'il fera sombre d'ici une vingtaine de minutes. Tu arrives en haut et regarde les prouesses de celle qui te suit ; tu comprends d'où vient ce bourdonnement, en la regardant et en écoutant plus attentivement. Une putain d'androïde. Quoiqu'elle ne semble pas avoir autant d'ajout que tu le redoutais, elle a de belles aptitudes sans que ce soit surhumain. Il va falloir que tu accélères. Tu envisages les toits qui t'entourent, en rabattant le casque sur tes oreilles, et la musique ce lance de façon automatique. Elle s'apprête a grimper sur le toit où tu te trouves. Tu inspires lentement. Plus vite. Suis le rythme. Va plus vite.

Les battements de ton cœur sont plus réguliers. C'est comme si cette course venait à l'instant de se transformer en jeu, dans ton esprit, un jeu de vitesse, d'endurance. La ville est ton terrain, et cette femme robotique ton adversaire. Toute idée de danger s'est évaporée, tu ris et ton regard étincelle comme jamais. Tu ressers d'un coup sec les lanières de ton léger sac a dos et te positionne. C'est seulement au moment où elle pose le pied sur le toit que tu t'autorises a t'élancer. Tu prend de l'élan et tu sautes sur le toit suivant d'une facilité déconcertante malgré la distance qui les séparent– celui-ci est un toit-terrasse, il est plat et est parfait pour prendre de la vitesse pour s'élancer sur le suivant qui est plus haut, lui aussi terrasse, mais il va falloir s'aider de tes bras. Plus vite. Encore plus vite. Tu files comme une flèche et la direction que tu as choisie ne pourra pas lui échapper, a plusieurs kilomètres, les premières ruelles de Chinatown, droit devant. La foule y est toujours présente, les toits pentus, glissant pour les non-habitués, les habitations de tailles différentes. Si tu voulais la semer – et tu ne doutais pas que tu y parviendrais, c'était là-bas. Tu sautes et agrippe le rebord sans manquer de t’égratigner le genoux, te hisses et repart tout aussi vite. Mais pas assez à ton goût. Il fallait mettre une bonne distance entre vous deux de façon nette. Tu sautes sur le prochain et bifurque tout a coup vers la droite en te préparant mentalement à la chute et aux bleus qui allaient sans doute te faire souffrir le lendemain. Tu vises encore un toit plat, dont deux mètres le sépare du tient, seulement celui-ci se trouve environ 8 mètres plus bas, si ce n'est plus. La suite est un alignement de maison a deux étages.  

Ça passe ou sa casse. Dans le pire des cas, si tu n'évacues pas la vitesse de la chute correctement, tu vas certainement te briser une jambe, voire deux. Ou bien un bras. La hanche, pourquoi pas ? Il faut aussi tenir compte que cette nana est certainement blindée quelque part. Tant pis. Tu sautes et plane  un instant – instant qui te semble durer longtemps, alors qu'il est histoire de quelques secondes, tes pieds rencontrent le sol et tu roules pour évacuer cette force. Et te relève pour continuer de courir, avec une légère douleur dans la cheville et égratignée sur les mains,  mais tu as réussi. Tu jettes un œil a ton chasseur et la course continue.

 

 
Cours toujours, tu m'intéresses.
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Anonymous
Invité
Invité
2015-12-30, 18:32
Nico & NorahCourse poursuite dans Grayham
Cours toujours, tu m'intéresses.

La rouquine est maligne et agile, mais elle ne m'échappera pas. À l'instant même où j'atterrissais sur le toit, elle avait déjà filé sur le suivant. Il me fallut quelques secondes pour me remettre en équilibre et redémarrer encore, puisqu'il était hors de question qu'elle disparaisse de mon champ de vision. J'accélérais donc, même si mes yeux analysaient rapidement la direction qu'elle empruntait. Pas très difficile, il suffisait d'observer l'orientation de son corps et la régularité de ses pas, ses sauts. Et là, ce n'était pas trop difficile, puisqu'après son bond dans le vide qui me permettait de regagner un peu de terrain (le temps qu'elle grimpe à nouveau, puisque seules ses mains avaient pu s'accrocher au toit suivant), direction Chinatown. Ha, Chinatown. J'y ait passé tout mes week ends petite, Normal, ma grand mère y tenait un petit restaurant et m'autorisait à piquer quelques bonbons asiatiques dans la réserve. Puis j'allais me balader dans le quartier, ne craignant rien ni personne, avec mes os invincibles. Sans crapahuter dans tout les sens, j'avais découvert quelques passages secrets dont je vérifie l'existence à chaque fois que je me rends chez ma grand mère, petit rituel. Alors évidemment, si elle se rendait à Chinatown, c'est tout benef' pour moi. Parce que sur les toits, je devrais m'en sortir sans aucun soucis. Et dans les rues, je saurais disparaître pour qu'elle calme son rythme en pensant m'avoir semé, et apparaître quand elle ne s'y attend pas. D'autant plus qu'elle se dirige vers un passage de toit à toit relativement risqué pour un corps non entraîné. À moins qu'elle soit élastique, j'ai bien peur qu'elle s'abîme d'elle même en sautant dans le vide. Et que sa course se finisse bêtement. Parce que oui, c'est bête de finir sa course en étant faible et facile à capturer ! Ça perdrait de son intérêt. Et je déteste ça.
Néanmoins, nous n'en sommes pas encore à ce stade, et j'intensifie mes foulées. Tout risque de se jouer sur ce passage là, puisque dans Chinatown, je devrais disparaître et la filer, avec beaucoup de chance de la perdre en route. L'apogée de mes chances donc se situe là, dans ce vide entre deux toits.
J'accélère encore; je n'ai pas peur du vide, si la chute n'est pas trop longue, je ne ferais que m'encastrer dans la toiture, mais aucune blessure, pas même un peu de sang qui coule. Ma peau est tellement résistante aux déchirements... Que quand je saigne, j'en ai vraiment peur, alors que ça pourrait être minime.

La rouquine saute. Elle n'a même pas hésité, elle sait donc comment se rattraper en bas. Je dois me dépêcher, me bouger, l'arrêter. Il faut tenter le tout pour le tout. Et quand je saute, sans la moindre once d'hésitation, je pousse avec mes jambes la bordure du toit, pour que ma chute soit plus rapide. J'ai les bras tendus, comme pour un plongeon à la piscine, je suis droite pour prendre le plus de vitesse possible. Ça ne dure que quelques secondes, mais le moindre obstacle peut faire considérablement pencher la balance. Dans ma chute, je me redresse un peu, et oriente mon corps pour lui tomber dessus. Mais elle est trop rapide, et au final... Je m'écrase sur le toit, attrapant tout de même sa cheville droite. Elle a perdu beaucoup de temps en amortissant sa propre descente, et ça a joué contre elle. Je ressers plus fermement mes doigts autour de sa peau, comme si je cherchais à lui broyer un os. Mes genoux, tibias et pieds sont incrustés dans le toit et je vais devoir forcer un peu pour me redresser, mais je la tiens. En tirant un peu, je la fais tomber lourdement et l'entraîne vers moi, en serrant encore plus fort sa cheville. Elle doit avoir mal, et je suis à deux doigts de la casser.

''Halte là jeune demoiselle, j'ai quelques questions à vous poser. D'autant plus que votre fuite est révélatrice de votre complicité avec une quelconque organisation illégale.''

J'avais un grand sourire qui tirait mes lèvres, mon air victorieux. J'étais à bout et plutôt satisfaite d'avoir réussi à l'attraper avant d'entrer dans Chinatown, même si je sentais la sueur perler sur mon front. J'avais fait un effort considérable en l'espace de quelques minutes, et il fallait maintenant reprendre mon souffle. Je relevais mes jambes tour à tour pour les dégager, et maintenait toujours aussi fermement la rouquine par la cheville.  



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