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Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath)

Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath) 271686iconeknny
2015-12-19, 19:23

LE ROUQUIN QUI CHERCHAIT REFUGE
Codage fait par © PAINDORE

Il courait à en perdre haleine et si l’envie de regarder par dessus son épaule afin de voir si ses assaillants le talonnaient de près ou non, était très forte, son désir de survivre l’était davantage. Il ne devait sous aucun prétexte s’arrêter au risque de se faire prendre.

S’accrochant sans peine à un muret faisant angle avec un toit qui par chance, n’était pas trop haut, il sauta à son encontre et détala de tuiles en tuiles. Son sac manqua de se décrocher alors qu’il escaladait un escalier de secours. D’un geste vif il le rattrapa et prit soin d’inspirer profondément avant d’augmenter la cadence de sa course. Il décelait, malgré le tapage de ses battements de coeur, une symphonie de pas claquant les pavés. Trois hommes, non pas en parallèle mais légèrement derrière lui, s’accrochaient à ses talons. Bien qu’ils étaient dans la rue et lui sur les toits, leur angle de tir pouvait s’offrir à tout moment.

Kenny serra les dents, cherchant des yeux une issue, un coin de rue qui le masquerait une bonne fois pour toute. C’est avec surprise qu’il reconnu une vieille bâtisse, jouxtant le parc. Ce lieu, il le connaissait et c’est en reprenant espoir qu’il s’empressa de le rejoindre. Descendant de son perchoir et manquant par la même occasion de se prendre une taule dans la tronche, il fila entre quelques buissons au travers du parc. Là, plus ou moins à l’abris des regards, il reprit son souffle et résuma sa situation. La vieille bâtisse qu’il avait reconnu cachait à ses côtés un petit immeuble comptant quelques appartements dont l’un en l’occurence serait, à quitte ou double, sa porte de sortie.

Ne voyant pas ses poursuivants arriver, il réajusta son sac à dos et profitant de cette trêve, courut à toute vitesse vers le petit immeuble. Son regard inspectait déjà les sonnettes avant même qu’il n’ait pu atteindre la porte d’entrée. Lorsqu’il y arriva, tombant presque dessus, il sonna en bon forcené sur celle de son, l’ésperait-il, sauveur.

Dix secondes, vingt, trente… Quarante… Kenny ne cessait de regarder derrière lui, trépignant sur place, se retenant de gueuler un bon coup, de peur d’être entendu par l’ennemi.

l’interphone émit un grésillement au bout d’une minute et, soulagé, notre rouquin ne prit pas le temps d’expliquer sa situation ni celui d’écouter l’interloqué parler, se contentant d’un « OUVRE, VITE »… Avec un peu de chance, son ami reconnaîtrait sa voix et lui ouvrirait presto. Chance gagnée puisque la porte s’ouvrit !

S’engouffrant dans le hall en une demie seconde, il ne se sentit soulagé qu’après avoir entendu l’énorme clac que fit la porte en se fermant.

Sauvé …

Sa poitrine lui semblait chercher à se détacher tant elle se gonflait avec force, cherchant désespérément de d’oxygène. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, quelques mèches de cheveux collées en désordre sur les tempes. Après cinq bonnes minutes, mains sur les genoux, à regagner un certain calme, il se décida enfin à gravir les marches le séparant de son ami.

Arrivé au seuil de son entrée, son regard s’arrêta promptement sur le brun, debout face à lui. Un sourire goguenard fendit son visage

- Salut Nath, content d’te voir !
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Anonymous
Invité
Invité
2015-12-19, 21:19
We drink to fuck

A
vachi sur le canapé, une clope au bec, le journal dans une main et un café fraichement préparer sur la petite table du salon, une espèce de petit chaton noir à droite qui ronronne, tu expire la fumée en lisant les nouvelles du jour, peu intéressante d’ailleurs. En même temps quand on a participé à la moitié des actualités pour offrir des photos de qualité, on connaît déjà une grande partie des articles. Question nouvelle, tu es déjà bien au courant avant les autres. Même si ce que l’on raconte n’ait pas toujours ce que tu as pu voir au moment même. Ah, les journalistes ! Toujours aussi doué pour révéler seulement ce qui leur arrange. Simplement pour un peu de buzz.

Un soupir, une main qui frotte ton visage et tu abandonnes la cigarette pour le café. La tasse aux bords des lèvres, tu sursautes manquant de reverser le tout en entendant quelqu’un toqué. Brûlant la langue au passage pour avoir oublié de souffler dessus, tu maudis la personne qui te dérange pendant un jour de repos. Il y a intérêt à ce que ce soit d’une extrême urgence. C’est donc lacement que le tout est déposer sur la table avant de lever tes fesses du canapé. Sans presser le pas malgré les coups à répétition, c’est finalement après avoir pesté plusieurs secondes entre les dents que tu ouvres enfin. Une dame – bien que son apparence laisse en douter – fait face de l’autre coter du seuil. Ce qu’elle veut ? Un peu d’argent pour avoir la possibilité de se prendre un bout de pain. As-tu seulement la tête d’un bon samaritain ? Certes, ton appartement est plutôt pas mal pour une revenue correcte, mais ce n’est certainement pas une raison pour en faire profiter tous les petits clodos du parc. On peut te qualifier de sans-cœur, tu t’en moques éperdument, ce n’est pas ça qui t’empêchera de dormir. Si le besoin de faire une bonne action se ressent, un petit tour au refuge pour chient et le tour est joué. C’est donc avec un grand sourire aux lèvres que tu lui refermes simplement la porte au nez. Sans un seul mot. C’est vache, mais c’est ainsi. Personne n’est parfait.

Et alors, que tu t’apprêtes à repartir dans ton affalement, voilà que la sonnette s’acharne à retenir encore et encore… « Merde, mais c’ma journée ou quoi ? » Peut-être que si tu l’ignores la personne partira ? Après tout, il se peut que ce ne soit que des enfants qui s’amusent. Néanmoins, si c’est une question de vie ou de mort, tu t’en mordras les doigts ! Ou peut-être pas tant que ça. Demi-tour sur toi-même et voilà que tu fais à nouveau face à la porte, répondant ensuite à l’interphone d’un ton agacé « Al… Euh, ok… ». Sauf que voilà qu’on ne te laisse pas le temps de répondre que les ordres sont donnés. Si cette voix ne t’était pas familière il y a bien longtemps que tu l’aurais envoyé boulet. Déverrouillant l’entrée d’en bas, tu ouvres la porte, t’appuyant contre celle-ci. Bras croisé à attendre que le jeune homme daigne monter, un petit regard sur la droite te fait sourire en voyons la dame tentée sa chance avec les voisins. Tous les moyens, son bon pour un peu de sous. Mais le retour aux évènements présent reste tout de même plus intéressant. Surtout que voilà enfin ce cher Kenny face à toi.

❝ Tu sais, je vais finir par te donner un double des clés si tu continues autant à venir squatter chez moi ❞
C’est que tu en viens à te demandais s’il ne passe pas plus de temps dans ton appartement que le sien. Quoi que toi aussi, tu es un pro pour les visites surprises. Enfin, tu te décales pour le laisser entrer, puis referme soigneusement la porte derrière lui.

❝ Bon, tu fais comme chez-toi hein, tu connais la chanson. Alors qu’est-ce qui t’amène dans le coin ? Je te manquer trop, c’est ça. Je comprends. ❞





© Lae
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath) 271686iconeknny
2015-12-20, 22:36

LE ROUQUIN VEUT SE SAOULER
Codage fait par © PAINDORE

Kenny ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire amusé à l'écoute de l'accueil de son ami. À dire vrai, un double des clés ne serait pas de refus, c'est qu'à force de squatter, l'appart' de Nath pourrait tout aussi bien être le sien - exception faite qu'il paie le loyer en picolant et emmerdant le propriétaire légitime.

S’engouffrant dans l’entrée sans plus de cérémonial, il appliqua au mot près l’invitation « fais comme chez toi » et se débarrassa de ses baskets avant de bondir sur le canapé. S’adossant confortablement au dossier moelleux en poussant un soupir d’aise, il inspecta une minute les lieux. Toujours aussi rassurant de voir qu’ils ne changeaient pas - au moins ça d’acquis dans ce monde en perpétuel mouvance.

- Ouais, tu m’as tellement manqué que cette nuit j’ai rêvé de toi et que l’matin, j’en avais la gaule.

Son sourire redoubla d’une malice moqueuse. Il se frotta l’arrière du crâne, suivant du regard son hôte. Quelle vaine il eut n’empêche que celui-ci fusse présent - il aurait encore du fuir et courir sans cela.

- Quoi d’neuf dans le gang de l’Ouest ?


Si Kenny était à demi intéressé par la réponse qui suivrait sa question, c’est qu’il devinait que celle-ci serait sans commentaires et banales. Pourquoi parler boulot après tout ? En même temps il n’avait pas bossé pour l’Ouest depuis un bout d’temps… Mais bref !

Il sortit ses clopes de la poche avant de son sac, se l’alluma tranquille tout en étalant ses bras sur les rebords du canapé. Son souffle, encore légèrement saccadé par ses précédents exploits sportifs, cracha avec mal la fumée grise - si bien que Kenny dut se racler un long moment la gorge. Glamour le type.

- Ça te dérange pas si je squatte là cette nuit ? J’ai des emmerdes qui m’attendent dehors si j’sors trop vite.

Joignant geste à la parole, il pointa du doigt la cuisine de son ami en surenchérissant.

- Si t’as de la tise c’est encore mieux !


Vraiment sans gêne notre roux. Après, même si ses emmerdes disparaissaient, l’envie de rentrer chez lui s’avérait inexistante. Il avait plus qu’envie de passer sa soirée en bonne compagnie et Nath incarnait parfaitement la « bonne compagnie » en intégrant, ivresse, insultes, conneries et sexe… Sexe ?

Kenny songea un bref instant à son dernier squatte nocturne chez Nath. Le matin, il s’était réveillé : nu, la tête dans le cul, haleine de chacal et articulations en feu… mais aussi avec un sentiment étrange de… « j’ai fais une connerie mais j’ai kiffé ». Il en déduisit une coucherie mais se garda bien d’y songer plus amplement et encore plus d’en parler au principal intéressé.

Le simple fait même d’y avoir songé quelques secondes lui procura un sentiment inconfortable de gêne et de frustration. Il s’empressa de finir sa clope pour en rallumer une autre…
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Anonymous
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2015-12-21, 03:50
We drink to fuck

P
as la peine de faire dans les bonnes manières, après tout ce n’était que chez toi. Il pouvait bien se mettre à l’aise comme il l’entendait, tu ne risquer pas de chipoter là-dessus, tant qu’il ne finissait pas à poil non plus. Là, c’était un domaine qui mérité quelque réflexion supplémentaire avant de s’attarder dessus. Même si étrangement l’idée ne paraît pas si choquante que ça. Comme si la sensation que de le voir nu n’était pas aussi inconnue que cela en avait l’air. Devrait-on s’inquiéter ? D’ordre général non puisque tous les bords étaient les bienvenues dans ton antre de plaisir, mais est-ce la même chose avec un bon pote ? Pas très convaincu à ce niveau-là. Enfin, tu ne peux tout de même pas t’empêcher de passer une main dans les cheveux à la manière des play-boys qui pose en survêtement, avec un petit sourire aux coins des lèvres, simplement parce que le fait de savoir que tu lui donnes des envies au réveil – aussi moqueur que cela venait d’être dit – est très flatteur. « Ouais, j’sais. Je suis trop bon. » Ah, petit Nathan, tu n’en rates pas une pour faire parler de toi, ou simplement l’envie de te prendre pour un dieu grec. Quoi qu’il en soit, tu restes quelque instant là dans l’encadrement de la porte à te demander s’il y avait assez de consommation pour la nuit. Car, qui dit Kenny dans les parages, dit forcément trou noir lendemain. Adepte des mélanges que vous êtes il n’y a pas encore eu une seule soirée où quelqu’un est resté sobre. Le jour où cela arrive, c’est l’un de vous deux est malades. Quoique dans un souvenir lointain et surtout très flou par les effluves de l’alcool, il y a bien eu un jour ou même malade au point de gerber tes tripes, tu as fini à quatre pattes sur le sol en sa présence. Mais était-ce réellement cause des boissons ou bien… ? Comment le savoir ceci date de plusieurs et ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée de ne pas en chercher en la cause.

La soudaine demande pour prendre des nouvelles du boulot te fait sortir de ces petites pensées en lui offrant une simple réponse brève et concise. On ne s’attarde jamais sur ces détails-là. En particulier en connaissance de cause des clans diversifiés. Ce serait tout de même dommage de gâcher une si belle amitié, non ? Arrêtant de faire la plante verte dans l’entrée, tu le rejoins dans le salon ou tu récupères cette tasse de café à peine consommé. Plus question de jouer les vieux qui lit son journal pénard maintenant que monsieur est là. Puis, le regardant quelque seconde lui et son envie de rester là, tu roules des yeux avant de répondre :

❝ Ok. Mais, j’te prête pas de calbute pour la nuit. Tu te démerdes. ❞
Retrouver une trace de frein le lendemain, qui est nullement la tienne qui plus est ne te tente clairement pas. Il y a une certaine limite à ce que vous pouviez partager ensemble. Ne t’attardant pas à vouloir savoir pourquoi il avait l’air d’avoir autant, puisque tant qu’il ne souhaiter pas en parler de son plein grés tu restés en mode « j’m’en fous ses tes oignons », tu retournes tranquillement dans la cuisine. Débarrassant du café dans l’évier avant de farfouiller un peu dans les placards à la recherche d’alcool. C’est fou la différence de consommation que tu peux avoir quand en étant seul et quand l’emmerdeur du jour est dans les parages. Bizarrement, celle-ci augment en sa présence. D’ailleurs, tu ne manques pas d’en profiter pour faire remarquer.

❝ Hé, tu me dois une bouteille de Vodka. Parce que la dernière que TU tes empiffrés, j’ai pas pu y toucher. ❞
Déjà que c'est toi qui les paies pour la grande majorité alors, si en plus, la possibilité d’y goûter tes enlevés à chaque fois qu’il ramène ses fesses, cela risque d’être assez moyen à l’avenir. Plusieurs bouteilles entre bras et quelque petit truc aux choix à grignoter, tu ramènes le tout sur la petite table de salon, assez content d’avoir pensé à faire les courses la veille. Peut-être un pressentiment qu’il allait se ramener ? Ou tout simplement parce qu’il y avait plus de quoi se remplir l’estomac dans les placards. Récupérant ensuite ta clope éteinte dans le cendrier, tu la rallumes en t’installant dans le petit sofa en face. Prenant une bouteille de Whisky en faisant sauter le bouchon, un verre se remplit doucement.

❝ Alors quoi de neuf pour toi ? Sa baise un peu en ce moment ou tes toujours à la diète ? ❞



© Lae || HRP: une conversation normale entre potes. Quoique mesurée, la taille m'a effleurer l'esprit  *meurt*||
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath) 271686iconeknny
2015-12-26, 19:45

LE ROUQUIN VEUT SE SAOULER
Codage fait par © PAINDORE

il regarde doucement son verre se rempli de cette couleur ambre si chère à son foie. La nuit s'annonçait longue et festive, à l'égale de toutes les nuits enrichies d'alcool !

Il rit à l'écoute de son compagnon, lui accordant le gîte pour la nuit mais pas de "caleçon". Il ne put s'empêcher de songer aux côtés chaleureux qu'offrait de temps à autre Nathan, au travers de cette carapace de je m'en-foutisme et d'abruptes paroles.

- Je dors à poil, t'en fais pas.

Son sourire s'étira davantage. Il vida son verre et s'alluma une cigarette dans la foulée, son regard se baladant sur les pans du plafond. Il se surprit à songer, à tout et rien à la fois. Ses pensées refusaient d'affronter la charge de travail qu'il restait à faire au Valhalla, la peur qui le suivit en début d'après-midi... mais aussi quelques souvenirs. Des souvenirs gênants. Plus il fixait le plafond, plus il lui paraissait familier dans un sens bien particulier. Des images lui revenaient, des plaintes lascives, des effluves d'alcool et des vapes de fumée grise...

Il ferma les yeux, finissant sa cigarette en une bouffée rapide et contrariée.

- T'en fais pas, la prochaine fois je paye mes verres.

Car prochaine fois il y aura forcément. Ce n'est pas comme si Kenny pouvait se résoudre à ne plus voir son homologue. Il l'apprécie bien trop, trouvant un certain confort bon-enfant voire fraternel à ses côtés.  

Sans gêne, il se leva et prit la liberté de trifouiller du côté de la chaine-hifi, cherchant à mettre de la musique. Bien que dos tourné à Nathan, il continuait à l'écouter, son visage irréductiblement aux aboies de la gaité.

- La diète depuis une semaine ! J'suis plutôt débordé ces temps-ci, pas le temps pour la baise. Mais... J'dois avouer que ma bite me démange.

Il alluma la chaîne, après avoir installé la musique de son souhait depuis son propre téléphone. Que soit louée la technologie sans fil ! Du rock, lourd et agressif quoiqu'entraînant... La mélodie s'empara de la pièce. Kenny regagna le canapé en quelques déhanchés et claquements de doigts.

- Et toi, depuis quand tu n't'es pas fait baiser ?

Son sourire prit un trait narquois, appuyant sur la corde sensible de l'orgueil masculin. C'est qu'il y a une grosse différence entre "baiser" et apparaître tel l'Homme ou "se faire baiser" et apparaître telle "une chienne".

Non peu fier de ses dires, notre roux se servit un second verre avant de se planter bien en face de son ami, le dominant de sa hauteur. Bien sûr, ne souhaitant pas arrêter en si bon chemin ses plaisanteries, il vint caler son pied droit tout contre l'entre-jambe à portée, s'arcboutant un peu plus au dessus de lui. C'est d'une voix mielleuse et viciée qu'il poursuivit...

- Tu sais que tu peux compter sur mes bons soins si t'es en manque.

Highway to Hell s'écoulait dans l'air au même moment, marquant les murs du rythme effréné de la guitare et de la voix rauque du chanteur. Se retirant légèrement de l'espace vitale de Nath, Kenny reprit sa posture initiale, s'affalant d'un coup sur le canapé tout en étouffant un léger rire. Sans plus attendre, il finit son verre puis, pour la troisième fois et certainement pas la dernière, le remplit à nouveau.
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Anonymous
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2015-12-30, 02:09
We drink to fuck

Q
uoi de plus normal que de poser cette question à ton ami. Ce n’est pas si c’était ton supérieure hiérarchique à qui un minimum de respect devait être donné. Ni même ton frangin d’ailleurs, quoi que même avec lui ce genre de délicatesse n’est certainement pas mieux. Voir même pire selon l’état dans lequel vous êtes. Il n’est vraiment pas un bon exemple pour ce genre de conversation. Enfin, verre de whisky en main, cigarette de l’autre, le son de la chaine hi-fi ce fait entendre et tu souris légèrement. Non pas parce que monsieur été du genre à ne pas faire les choses à moitié quand on lui dit de faire comme chez lui, mais surtout pour la réponse qui s’enroule à l’écho de la musique. « C’te poisse que t'a » répons-tu. C’est que tu n’aimerais pas être à sa place, une semaine sans pouvoir entendre quelqu’un crie ton nom et ce vider comme il se doit est bien trop long à ton goût, tu en deviendrais dingue, en particulier quand la patience n’est pas ce qui te caractérise le plus. Forte heureusement pour toi, les exploits sont bien meilleur de ton coté. Buvant une gorgée de ton verre, tu finis par plisser légèrement les yeux. Les mots de ton acolyte son moquer et tu le sais. Et à vrai dire, tu n’as jamais réellement nié aimer les deux bords, généralement, tu préfères baiser que finir à quatre pattes à te faire entuber par on ne sait quoi. Même si l’idée de faire quoique ce soit avec son meilleur pote est étrangement rebutante – quoi que, cela dépend de qui aussi en fin de compte, s’il est attirant pourquoi pas –, mais sortant de sa bouche cela donne plus envie de l’envoyer de faire foutre qu’autre chose. Sauf que dans ce cas-là qui finira bourré avec toi ?

Buvant une seconde gorgée cul-sec, puis tirant une longue taffe dont la fumée s’étire des narines, bien enfoncée dans le fauteuil, les deux bras posés sur les accoudoirs, le regard assez hautain voir même provocateur, tes deux yeux bleus fixes le jeune homme qui te prend de haut. Sans un mot, sans même bouger d’un pouce, tu le laisses s’amuser. C’est oser de poser son pied-là, même si ce n’est que pour t’embêter. Et ce serait mentir de nier que la fine pression reçue t’a offert un frisson loin d’être désagréable. Ça joue avec le feu et pas seulement avec cette voix mielleuse.

❝ Fait gaffe, je pourrais te prendre au mot. Sauf que là, c’est toi qui te ferais baiser et non l’inverse. ❞
Il y avait une touche de moquerie dans la réponse qui finir par un sourire. Mais aussi une petite pointe de sincérité à peine décelable. Qui sait à quel point les choses tourneront mal cette nuit ? Le verre se pose sur la table tant dite que la cigarette reste coincée entre le coin des lèvres. Un paquet de chips attrapé et le voilà ouvert, ce dont tu t’empresses d’en prendre quelques-unes et de les manger directement avant de reprendre la bouteille et de remplir une nouvelle fois le verre. Il était là pour ça après tout et non en guise de décoration.

❝ Comparait à toi, j’ai pu baiser cette semaine. Et même trois fois. Ça sert d’aider la voisine du dessus avec les courses. Tu la verrais c’un canon. Mais tes encore bien trop jeune pour te la faire correctement. Tu devras te contenter des vieilles de ton quartier. ❞





© Lae
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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath) 271686iconeknny
2016-01-08, 20:47

LE ROUQUIN VEUT FORNIQUER
Codage fait par © PAINDORE

C'est pas qu'il est foncièrement stupide ou qu'il a reçu un choc à la caboche quand il était p'tit, non, c'est juste qu'il est con. Un genre de connerie rare qui mêle incontinence verbale, soif indomptable d'alcool et réflexions ahurissantes d'absurdité. Si j'vous dis ça, c'est que justement, not'  spécimen numéro un représentatif du genre, venait de retirer son haut à la façon "bitch i'm fabulous" ... Effet glamour raté puisque sa tête resta un instant coincée. Pffftt, le gros naze. Quand chose fut faite, il fit taire la musique rock et sélectionna - rpz la technologie bluetooth - dans son téléphone une playlist bien particulière puisque intitulée "when i'm drink" - la faute du titre prend tout son sens, n'est-ce pas...

Bon faut dire que dans la tête de Ken, l'explication ou plutôt le fautif de son changement d'humeur, c'est Nath. Ou nan, plutôt c'qu'il venait de dire. Genre que LUI a baisé, que LUI le baiserait, que LUI en gros c'est un boss et tout. C'était pas du goût de notre ami tout ça, son orgueil de p'tit queutard alpha dominant super-mâle en a prit un coup, m'voyez.

D'où sa fanfaronnade de "bitch i'm fabulous" et le changement d'ambiance musicale. Il voulait s'la jouer quoi. C'est donc tout naturellement qu'il poursuivit son petit manège de soulard, ne se servant non plus un verre mais puisant directement au goulot. Brandissant la bouteille comme un trophée, il ramassa ensuite son t-shirt qu’il jeta à la tronche de son hôte.

- Le jour où tu me baises, tu seras nécrophile car j’serais mort mon gars !

Un morceau de funk très rythmé glissa dans l’air et Kenny commença à se déhancher nonchalement, bousculant les meubles, riant à gorge déployée de sa propre bêtise et ivresse naissante. Y’a pas que l’ivresse qu’était naissante d’ailleurs. À force de causer cul, à force de se charier, notre roux s’rendit compte qu’il avait foutrement envie de baiser. Envie de le baiser lui. C’est pour cause de cette pensée qu’une autre, plus vieille, le frappa comme un flash durant quelques secondes. Le baiser ? Il l’avait déjà fait. Intérieurement, il le savait. En fait, plus l’alcool le désinhibait, plus les souvenirs de possibles précédents ébats s’avéraient bien réels et carrément vivaces. De quoi attiser davantage son envie primaire, mh mh mh.

Il se fichait pas mal que Monsieur se soit tapé une voisine sexy et ce trois, dix ou quinze fois.

- Genre, trop jeune. Genre je me tape des vieilles. Mec, t’as peut-être envie qu’on sorte une règle et qu’on s’la mesure aussi ? Cherche pas, j’suis le mâle dominant.

Son sourire devint narquois et, à la manière d’une anguille filant entre les roches, il se glissa jusque’à son ami. À nouveau, il le surplombait de toute sa hauteur, au détail qu’il était torse nu : ça donnait un côté badass à la scène, si, si - et à nouveau, il réduisit l’écart les séparant. Dangereusement, il rapprocha son visage jusqu’à être à quelque centimètres tout au plus de celui de sa - à présent nommée - proie. Son regard, teinté de cette sournoise envie si propre à son engeance (roux pervers), se plongea dans son homologue sombre ; l’instant d’après, il vola effrontément la cigarette aux lèvres de son ami pour la porter aux siennes.

Ken, ce petit salopard, alors même qu’il n’était pas au summum de son ivresse, était déjà rentré dans son mode opératoire de séduction.

Il expira la fumée grise qui vint remplir le maigre espace séparant leurs visages et, ne souhaitant pas rompre leur petit jeu d’orgueils tout en poursuivant sa machinerie enjôleuse, il reprit la parole…

- Et si j’suis le mâle dominant, toi, t’es ma chienne.

Si son ton était suave tout autant que provocateur, ses gestes suivants furent eux, plus brusques. En effet… C’est sans douceur aucune qu’il saisit son ami par le col pour le lever - qu’il y ait consentement ou non lui important aucunement - afin de voler sa place en s’asseyant sur le divan. Son petit tour de passe-passe fait, Kenny agrippa ses hanches avec force et le bascula en arrière de telle sorte qu’il se retrouva à califourchon sur lui. Ses bras, plutôt que d’abandonner leur prise, formèrent un étau plus fort encore autour de sa taille. De quoi faire se trémousser intérieurement encore plus notre Kentalop ! Rien de plus flatteur et excitant que d’avoir l’emprise sur l’objet de ses convoitises. Pauvre Nathan, il n’était pas sorti de l’auberge.

- Là, tu es à ta juste place, ma jolie.


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Anonymous
Invité
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2016-02-02, 01:58
We drink to fuck

E
st-ce vraiment une bonne idée de se vanter de ces exploits ? Quelles questions stupides. Ce qui faudrait que tu te poses, c’est ; t’es-tu suffisamment vanté auprès de lui pour le faire chier ? Même si ce n’est très certainement pas le cas dans ses réactions, cela ne t’empêche pas de t’amuser de le raconter. Au moins chez toi, il se passe quelque chose niveau sexe. Pas comme certain. L’avantage d’avoir une jeune femme célibataire au-dessus chez soi. Une jeune femme qui en demande encore et encore. C’est quasiment le rêve de tout homme sur cette terre. Ou du moins, la moitié. Que demander de plus ? Elle a tout ce qu’il faut, ou il faut. Le genre de femme qu’on ne peut croiser qu’une à deux fois dans sa vie tellement qu’elle est parfaite cela semble irréelle. Que ferais-tu si étais à sa place ? Il se peut très certainement que ta main droite devienne ta meilleure amie. Où bien que tu traînes dans des bars pendant des heures pour ramener quelqu’un. Quoi que passer par internet et bien moins long. Mais dans ce cas-là cela reviendrait à payer directement une prostituée. Autant prendre celle qui traine dans les alentours de temps à autres temps. Mais tout ça été bien vite chassé de ton esprit. Pourquoi y penser quand on a un Kenny dévergondé sous la main ? Il faut l’avouer sa tentative de strip-tease bien qu’un peu loupé n’était pas désagréable. Enfin, plus précisément, c’est ce qu’il se trouvait sous le t-shirt qui l’était réellement. Tu ne caches et ni pas le fait d’avoir rincé un peu tes yeux en le regardant. En même temps, ce petit con à l’audace de faire ça devant toi, où pourrais-tu donc regarder ? Nulle part ! Enfin, si. Il y a tout un appartement muni d’objet à fixer, mais soyons honnête, ce serait totalement débile.

Tu avales les dernières chips en bouche avant de re-coincer la cigarette entre tes lèvres. Malheureusement, pas le temps de tirer une taffe que celle-ci s’échappe à nouveau allant entre celles du « strip-teaseur ». Un « Eh ! » Si peu menaçant sort alors de tes lèvres avant que la fume ne te revienne un plein visage. Il fallait le voir venir. Sa proximité été telle que cela puer la connerie à plein nez. Pourtant, mise à part ça, tu ne bronches pas plus. Peut-être par envie de voir jusqu’où l’alcool lui est monté au nez. Ou simplement par flemme, si bien installer. Vous savez quoi ? C’est un peu des deux à vrai dire.

Ta main part en direction de sa bouche pour récupérer ton bien, sauf que ton élan est arrêté par deux choses qui se succèdent rapidement. Sa remarque qui t’aura tout même fait rire une fraction de seconde. C’est une blague n’est-ce pas ? Toi dans le rôle d’une « chienne » ? Quand les poules auront des dents oui à la limite, pourquoi pas. À moins que tu ne sois trop torché pour réellement prendre le dessus. Où… Que la personne en face de toi sois du genre à être bien plus dominant que ta propre personne. Ce point-là reste pas mal en suspend en présence du petit rouquin. Pour ce qui est du reste, c’est surtout son action qui n’avait pas perdu de temps. Ton consentement pouvait partir à la poubelle comme un paquet de chips terminer. Ni une ni deux te voilà sur ses jambes. Pourquoi ses jambes ? Il ne pouvait pas juste prendre ta place et… c’est tout ? Non. Étant à moitié à poil, on peut être sûr qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus rien de catholique entre vous. Si encore ce genre de choses avait déjà était le cas…

❝ Je savais bien que t’avais envie de moi, avoue que c’est pour ça que t’es venue. C’pas l’alcool qui t’intéresse, mais mon cul. Par contre continu de m’appeler ma jolie et je te refais le portrait.  ❞
Il y a certaine limite à la connerie. Bizarrement qu’il te traite de chienne passe bien mieux que celui-là. Peut-être parce qu’il fait moins gay, voire moins froufrou amoureux. Cependant, cela ne t’empêche pas de partir. Au contraire, tu restes sur ses jambes, te prenant même au jeu pour t’installer un pu lus confortablement. Le corps se penche un peu vers la table et la main attrape la bouteille d’alcool. Tu en bois une gorgée avant de la poser entre vous deux. L’appuyant sans remords sur son intimité. Il faut l’avouer ses mains qui serrent tes hanches, elle te fond de l’effet. Et pas qu’un peu. Mais tu n’en dis rien. À la place, tu demandes :

❝ C’quoi la suite du programme, tu vas me baiser sur mon canapé comme une petite chienne ? ❞
On le sait. C’est aussi clair comme de l’eau de roche. Les choses vont finir ainsi. Vous êtes tous les deux sur le point de non-retour – qui a déjà été franchi mainte fois au final, mais jamais en autant aussi clean – et très franchement, ce n’est pas tant pour te déplaire. Une partie de jambes en l’air qui peut bien refuser ça ? Ton autre main, celle qui ne maintient pas la bouteille appuyée entre ses jambes vient chercher sa cigarette pour la porter à tes lèvres. Prenant une grande et longue taffe, tu expires la fumée en rajoutant d’un ton provocateur :

❝ Va falloir être plus dominant que ça. Sinon c’est toi qui va la sentir passé ❞




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Après le sauvetage, la beuverie ! (Nath)
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