Sun is grey ▲ A n t i g o n e

NOM  → Forsberg
PRENOM  → Effie
AGE  → 25 hivers
SEXE  → Féminin
NATIONALITÉ  → Suédoise
ORIGINE  → Française
RACE  → Medley (Moonstruck & Altered)
GROUPE  → Gang Sud
OCCUPATION  → Ex-championne de kick-boxing, bras-droit
SITUATION MARITALE → Veuve

SITUATION FINANCIÈRE  → Encore et toujours en manque d'argent
LIEU DE RÉSIDENCE  → Aeon
THEME SONG  → Sail
POUVOIR  → Métamorphe;
Un jour rousse, l'autre blonde. Femme ou homme. Humain.
Tu peux changer d’apparence comme tu le souhaite. Tu peux prendre l’apparence d'une personne que tu as rencontré, mais ne peut inventer complètement un corps. Tu peux changer quelques partie de son corps, mais comme dit plus haut, mais ne peux complètement changer sans avoir un "modèle".

UNE ROUSSE  → Rouge à lèvre écarlate. Regard intense. Noir. Des tâches de rousseur. Un corps en "I" munit de tablettes de chocolat. Un coup de pied puissant. Un style assez bordélique, masculin. Un nez souvent plissé, un regard souvent énervé. Des vêtements souvent sales, pleins de tâches de bouffe, de poussières, de tâches d'huile. Deux barrettes ornant le haut de ton crâne. Deux billes bleus, azurs. Des oreilles non fonctionnelles, une demoiselle sourde.
Un couleur qu'elle adore, rouge.

Installé sur ta chaise, le dos droit, les jambes parallèles au corps, les mains déposées sur tes genoux, un regard droit, affectueux, respectueux. Pas une mèche de cheveux qui dépasse, lisse, attaché à l’arrière de ton crâne en une queue basse. Un caractère doux, un sourire toujours présent, des yeux doux, une jeune femme gentille. Bien élevée, élégante dans tout ce que tu fais, distinguée, ambitieuse, fragile.

STOP.

Nan, toi, t’es la fille qu'on prend pour un garçon à cause de son air toujours mécontent. T’es cette fille qui, dès qu'elle ouvre la bouche, une vulgarité en sort. T’es une fille sans tact, qui dit souvent les choses sans penser aux conséquences. T’es cette personne qui ne se coiffe jamais, ou en tout cas qu'à moitié, ne foutant que deux broches dans ta chevelure de jais pour faire "genre". T’es cette fille qui ne sait résoudre ses problèmes que par les poings. Tu es cette demoiselle qui ne montre pas ses problèmes, qui se démerde toute seule. Qui fait comme si son audition était parfaite. Comme si tu n'avais pas du mal à savoir si tu parles trop fort. Tu es celle qui a peur qu'on l'appelle dans la rue. T’es cette personne ne souriant jamais, ayant toujours le nez retroussé, les sourcils froncés, se mordant souvent la lèvre inférieure lorsqu'elle est embêtée. T’es cette personne faisant chialer les gosses, t’es celle qui aime la violence gratuite, celle qui dit aux gosses que le Père-Nöel n'existe pas. Elle est cette personne qui persiste, jusqu'à avoir ce qu'elle désire. Tu es cette personne de petite taille qui n’assume pas du tout. Mais tu es aussi cette personne qui sait se faire entendre et respecter, et pas que par le poing cette fois-ci. Tu es une personne torturée par le remords de n’avoir pu aider ton mari. Tu es une personne renfermée, qui se protège pour ne plus jamais connaître pareil dévastation. Malgré tout, tu es un humain, une personne ayant des sentiments, quoi qu’on puisse penser.

—  Et ça a fini comme ça. Comme toute chose. Les choses avaient biens commencées. Ils avaient de bonnes intentions. De bonnes idées. Ils avaient tout à portée de main. Peut-être un peu trop.

Bad trip.

C’est là que tu te rends compte que tout ça, c’était p’t’être une mauvaise idée. Une très mauvaise. Toi. Il t’a fallu un choc émotionnel pour t’en rendre réellement compte. L’homme que t’aimais. Ta moitié, ton tout, ton rien. Plus rien. Partie. Ta fin. La rage te ravageant de l’intérieur, de la haine, de la tristesse. Reconsidération du monde, une marque indélébile sur ton poignet te rappellera à jamais ta débilité. Et pas que pour cet acte, mais pour te rappeler pourquoi tu en est là, pourquoi tu n'entends plus rien.
Plus jamais.
Qu’ils crèvent tous.
Encore un souvenir de son corps inerte qui te transperce.
Une seule solution, on te la propose.
Remonter dans le temps.
Te revoilà dans un temps que jamais tu ne pensais voir.
Te voilà, dans la mouise.

(c) MEI sur EPICODE