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//DEMANDES DE RP*www.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudo
Les ordres avaient été clairs, et son partenaire de mission lui avait été assigné juste après. Gabe avait beau avoir insisté sur le fait qu’il était parfaitement capable de se débrouiller tout seul, et de chopper ces deux valkyries lui-même, les supérieurs avaient fait la sourde oreille. Sunny – qu’il se surnommait, mais Gabe n’allait pas ronchonner, les surnoms c’était monnaie courante ici – c’était lui son partenaire. Non pas qu’il ne l’aime pas. En fait il l’appréciait, il appréciait surtout son sens de la répartie. Ils avaient déjà bossés ensemble quelques fois sur de grosses traques, ou sur des gros coups, mais jamais sur une filature. Jamais juste ensemble.
Cet après-midi-là, il faisait incroyablement chaud – insoutenablement chaud, tellement chaud que Gabe ne portait que son marcel trop grand, qu’il mettait en général pour jouer au basket. Sunny était accroupit devant lui, planqué derrière une grosse plante, en train de fixer la porte d’un bâtiment en face, et ses cheveux reflétaient le soleil avec ardeur, comme pour lui faire concurrence. Ca n’arrangeait rien, pensait Gabe, et il avait l’impression d’avoir encore plus chaud rien qu’en le regardant.
Gabe était adossé contre le mur juste derrière Sunny, loin d’être sur ses grades. Ces deux enfoirés de valkyries étaient rentrés la dedans depuis maintenant deux bonnes heures, et Gabe se faisait royalement chier. Il avait fini par se lasser d’essayer d’attirer le regard des jolies filles qui passaient par là – même s’ils étaient censés être /planqués/. S’il y avait bien un truc que Gabe ne savait pas faire c’était être discret, et sans Sunny juste là, il serait rentré dans ce bâtiment et y aurait foutu un bordel monstre il y a déjà plus d’une heure de ça. Mais non, il fallait attendre que les Valkyries aient récupérés l’info qu’ils devaient transporter, pour ensuite les capturer et les ramener au QG afin que les experts en tortures ne prennent la relève. « Dis, tu veux pas faire un jeu ? Genre, devine à qui je pense ? » Il lança, après encore cinq bonnes minutes à rester là sans rien faire.
Des mots employés, un conséquent grain de sable dans l’engrenage de sa vie de soldat. Il le savait, sans le voir pour le constater, chacun préférait la solitude à l’accompagnement, pensant à sa propre efficacité. Et Sunny n’échappait aucunement à cette mentalité. Son regard le hurlait, mais les supérieurs étaient intransigeants. Fin de partie. Depuis, il était aux côtés de son partenaire de route. Gabe. Le coin de ses paupières s'était affaissé comme le sirocco qui s'achève. Un fouillis désordonné d'interrogations lui étreignait les côtes mais le jeune Sunny, dans son courage dévoué qu'il puise dans son être si farouche, ne laissa rien de trop paraître. Il semblait qu’il ne souhait gêner le jeune homme debout à ses côtés plus qu'il ne le gênait maintenant. Le temps d’attente bien acérée perforait les espoirs. Il ne laissait pas les crânes s'évider de leur substance onirique. Loin de là. Il remplissait chaque morcellement de doute, voire de peur inconsciente. Mais en ce moment, la patience des deux jeunes hommes s’effritaient doucement, ne laissant que platitude et demande.
« Dis, tu veux pas faire un jeu ? Genre, devine à qui je pense ? »
Ses billes claires harponnent alors ceux de son interlocuteur, cherchant sans doute une réponse approprié, mais son arrogance se perdit aussitôt en voyant le corps aussi grand de Gabe. Ainsi, d’autres pensées gangrenées demandaient à être extériorisées et un large sourire fleurit sur ses lippes innocentes, écrasant toute forme de réponse qui devrait être normalement faite.
« T’es sûr que t’es au moins capable de pensais a quelqu’un ? Non pas que j’en doute, mais tu vas finir par rapidement oublier pourquoi on est là. »
C’était aussi simple qu’une pétale de rose se déposant sur la rive au début du printemps. C’était facile, ainsi accusera t-il le soleil, la chaleur, la taille ou l’impatience. Peu importe, il n’assumera cela que très peu, ou fera mine de ne pas s’en souvenir. Ne tarde t-il qu’à apercevoir la réponse de son interlocuteur. Non pas qu’il n’éprouve aucune sympathie, bien au contraire. Sa taille en revanche, c’est autre chose.
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