| Ton seul refuge contre toi-même c'est cette putain de léthargie. Parce que le monde est contre toi, parce que t'as liberté est une proie. T'élèves tes yeux jusqu'à la foule incongrue ; les espions sont comme des fourmis, la conspiration s'y réfugie. Pourtant, toi, Isaac, tu les vois tous. Tous, tous, tous. Les gamins de huit ans, les tétraplégiques et les cancéreux. T'serais capable de citer leur maladies à la façon d'un spleen morbide. Parce que les fleurs et la mort ne sont qu'une seule et même chose. Ta tête c'est une encyclopédie mais t'es le pire des lépreux. Antinomie pas assez intrépide pour se jeter dans la gueule du loup, non, non, t'as besoin de distance pour réfléchir.
Avec les bonnes manières, le sourire obséquieux à s'adresser à l’énigmatique comme on s'adresse aux rois triomphants. Et tes paroles sont éloquentes pourtant t'as le visage d'un scélérat. Tu te caches, tu te caches en leur crachant du venin pour les colmater. Car t'as pas les couilles pour admettre la vérité, t'es qu'un énorme babtou fragile, bouffe le sol, sale enculé.
Plus que tout t’exècre la vulgarité, les pensées lubriques et autres obscénités. Parce que ton enfance est un exemple à suivre ; parce que t'as l'éducation d'un crésus repu. Tu n'es que simulacres étriqués pourtant tu prétends le contraire. Même si au fond tu les renies tous, elle et ses cheveux blond, l'autre roux et le bridé du coin. Tous, tous, tous, tous. Sauf lui.
Le reste c'est tous les mêmes. Des pétasses, des connards, des imbéciles et des naïves auxquels tu te sens supérieur. T'es divin face à ce tas de coprolithe abject. Tu viens d'un autre monde, tu vaux mieux que ça.
Pourtant, Pourtant, Pourtant, Tu n'admets rien. T'es pas assez impétueux pour ça, non, non. Tu n'es qu'esprit et réflexion, pense pense, pense et tu compenses, compenses, compenses ta fébrilité anonyme. Car tout ce que tu sais faire de mieux c'est chialer dans ses bras, t'apitoyer comme une salope qu'on aurait pas payer.
Tu n'es pas coupable. Tu n'es pas coupable. Mais t'es complètement seul. Avec tes insomnies et de longs cheveux platines. Que tu les hais, que tu les hais. T'es la pire des merdes.
| ▬ il mesure 162cm. ▬ ses cheveux sont blonds platines de quoi faire rager les meufs. ▬ ses yeux bleus azurs genre starfoullah ▬ il est grave maniaque & prend soin de lui. ▬ c'est une brêle physiquement mais sa silhouette demeure sensiblement svelte. ▬ il essaie vraiment de faire gaffe à comment il s'habille, malgré le peu de moyen qu'il a, il garde une certaine classe de bourge coincé. ▬ il a l'odeur des agrumes. ▬ son pouvoir lui permet de prendre contrôle du corps des gens à deux stades différents - il peut simplement contrôler le corps conscient d'une personne, la personne contrôlée (et lui) demeurera consciente. (ça marche un peu sur un principe de marionnette et marionnettiste en fait) - il prend le contrôle total de la personne pour une durée limitée (5 à 10 minutes selon les personnes), en contre partie son propre corps sera alors inconscient. — il est asmatique, du coup ça entraîne régulièrement des crises de panique.
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| Ton amour s’éreinte, les coups outrepassent, ton amour s'efface. Elle est magnifique, elle te ressemble, elle a le sourire despotique, comme toi. Au moment de sa mort aussi. Et tu chiales, chiales, chiales. Elle est morte ? Elle est morte ? Elle est morte ? Ses joues sont pâles, elle s'épanouie, comme une jeune fille de campagne elle prend racine, les perles à son cou, les boucles qui pendent. Comme le prédestiné à crever, le prisonnier sur la potence, le paradis l'attend.
Et toi tu croupis en enfers, comme toujours. Les yeux bruns se lèvent vers toi et t'y crois voir le ciel un peu plus haut, un peu plus beau. T'as les lèvres qui tremblent comme un putain de fragile et tu te persuades que tes larmes sont innocentes. Elle est morte ? On brise la trinité comme les hérétiques. Elle est morte, t'es morte avec. Ensemble jusqu'au dernier instant. Tu l'aimes, tu l'aimes, elle est belle, elle est belle. Tes prières sont jésuitiques.
Le sévices disparaît. Tu pensais, pensais, pensais et tu te sens putain de seul. Tu réfléchis, tu te sens génie, mais personne peut en témoigner. Qu'on vienne te sauver, qu'on vienne te sauver. Les insomnies te tuent plus que t'as tué, qu'elle est laide dans tes cauchemars, avec ses airs dégueulasses, les cicatrices blafardes, les yeux de la bête, la peau blême. La bouche souriante elle t'accueille. Elle t'aime, elle t'aime, elle t'aime. Et tout le monde l'apprendra, un jour ou l'autre. Le sévices s'en est allé, l’appréhension est née.
Les silences éclatent et tu peux les entendre venir te chercher. T'as besoin de son aide, ton seul, seul et unique prophète. Refusant de commettre les péchés. Racrapote toi comme une gargouille. L'apostasie te tourmente, chaque minute un peu plus. Ne me laisse pas, ne me laisse pas. Parce que plus que l’euthanasie, t'as peur de la solitude. Parce que l'absence de ses sourires te tyrannise plus que la cravache. Ta gueule, ta gueule, ta gueule.
« Je t'en supplie ... Ne m'abandonne pas. »
Tu voulais l'enlacer, ne plus jamais le lâcher. T'as jamais tué, t'as jamais tué ; tes larmes clament ton innocence. Et tu croupiras en Enfers ; s'il n'est pas sous - dans- tes yeux. Tes humeurs sont morbides.
Alors, les orbites crevés, tu survivras. Alors, les tissus pouacres, t'iras rêver à deux pas de la mort, attendant le réconfort. Un peu plus tu délireras, à la voir dans ton sommeil, un peu trop délicate, c'est une ignominie.
Et à chaque réveil, tes mains trembleront, toujours un peu plus. Parce qu'il t'abhorre de ses effluves gastriques ; Tu ressembles à ta mère, ignominieux. Que tu es laid, toi et ta beauté fadasse, un peu plus tu t'exècres pour t'attirer ses louanges. T'essaies de prendre l'image d'un ange, saint saint, esprit sain sain, mais t'es rien d'autre qu'une âme rongée. A supporter des sourires à peine imaginer. Pour te plaire, pour lui plaire. Car t'as rien d'autre pour t'incliner. Tu veux admirer, tu veux être aimé. Comme les sauvés, exempt de tout culpabilité.
Tu n'es pas coupable. Tu n'es pas coupable. Tu n'es pas coupable. |