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Il y a trois façon de faire les choses dans ce casino : la bonne façon, la mauvaise façon et ma façon.

Redd Wellington
Redd Wellington
2016-02-22, 22:33
Pour rechercher le délassement après une journée de travail, rien ne vaut le plaisir d'une bonne dose de hasard associée à l'adrénaline du risque financier. Je ne pense pas être quelqu'un de malchanceux, ni de très chanceux d'ailleurs, mais je n'ai pas encore pris la peine de le calculer à partir des données que j'ai rassemblées. Il me semble que si je me lançais dans cette entreprise, je n'obtiendrais pas ce que je cherche, car j'ai vu à la télévision que la malchance est un mythe, et que tout arrive avec une raison. Ces considérations philosophiques, honnêtement, je m'en tape. Il me suffit de penser à la charge conséquente de travail que le calcul impliquerait pour abandonner toute volonté de le faire.
Il y a bien longtemps que l'on a remplacé les machines à sous mécaniques par des modèles informatiques, et pourtant, celles que je vois devant moi s'efforcent de faire croire que leur principe de fonctionnement n'a pas bougé depuis des siècles. Elles sont peut-être truquées, peu importe. J'ai jeté mon dévolu sur la plus rouge d'entre elle, bien que je persiste à dire que la couleur n'a pas guidé mon choix, et je note scrupuleusement chacun de mes résultats entre chaque lancer. Aux yeux des habitués, j'ai l'air d'un de ses passionnés des probabilités qui essaient vainement de percer le secret d'un programme informatique infiniment plus complexe qu'eux. Ils ne peuvent pas comprendre que je risque d'oublier mes scores si je ne les inscris pas. Je ne sais pas si j'en aurai besoin un jour, si bien que dans le doute, je note. Un jour, si je ne trouve pas de photographie en ligne, je prendrai la peine de rédiger une description détaillée des lieux, au cas où celui-ci serait affecté par des changements. Mais pour l'instant, je n'en ai pas besoin, je peux me diriger vers la sortie sans difficultés, et j'ai bien pensé à me souvenir que j'ai laissé des affaires au vestiaire. Je n'y pense pas vraiment : je suis concentré sur ma machine, et j'accumule habilement les jetons virtuels. Même si je n'y suis pour rien. Au bout de dix lancers, mes toutes petites mises font que j'ai un petit gain de trois dollars dont je suis très fier, et que j'aimerais récupérer. Je n'aime pas tenter ma chance trop longtemps, même si l'envie de relancer dans l'espoir d'obtenir plus ne cesse de me titiller. Mais dix lancers maximum par machine, c'est la règle que je me suis fixé, et preuve que je suis discipliné, je décide de l'appliquer et de faire créditer mes trois dollars sur mon compte en banque.
J'effectue alors une fausse manipulation, car contrairement à ce que j'avais prévu, le jeu se relance en empochant ma mise de trois dollars... et en l'engloutissant totalement. Je suis anéanti par ma maladresse et sans réfléchir, balance mon poing dans l'écran. Je ne réussis pas à l'endommager, à croire que ces machines ont été conçues pour résister aux attaques des joueurs mécontents ce qui, d'une certaine façon, attise ma colère. Elle se mélange à la honte que je ressens et me pousse à passer mes nerfs plus sérieusement sur cette machine rouge. Je prends la peine de réfléchir. L'écran peut céder si j'emploie une arme appropriée, mais comme me le confirme mon carnet, j'ai tout laissé au vestiaire. Il va donc falloir, avant que je ne décide d'un plan, trouver l'outil approprié à mes désirs de vengeance. Et il se trouve que le levier des machines à sou traditionnelles pourrait m'être très utile. Il y en a un à deux machines de la mienne, et je commence à le tordre en espérant le faire céder. Mon petit ménage est remarqué par une employée du casino qui, se méprenant sur la nature de mon geste, s'approche pour m'aider :

« Il est bloqué ? » demande-t-elle d'un ton serviable et enjoué qui me donne envie de la frapper.

Son agaçante intervention me donne l'énergie nécessaire pour réussir à briser le levier ; les traits crispés de mon visage et mes grognements d'effort l'ont effrayée, et mon regard la transperce de mon agressivité. Sans se démonter pourtant. Je ne m'étonne ni ne ressent d'admiration pour son courage : à mes yeux, c'est un comportement approprié. Mais je ne la sens pas capable de m'attaquer et je me détourne d'elle, peu intéressé. L'écran. Voilà un ennemi digne de mon courroux, et je ne pense même plus à faire de plan : je frappe. Le coup, parfait, atteint l'exact milieu de l'écran, là où je pense qu'il sera plus fragile. Il est prêt à céder sous ma rage, je le sens.

« Arrêtez où j'appelle la sécurité !
- Ta gueule. »

La véhémence de ma parole la laisse pantoise, en même temps que le poing que je soulève avec l'intention de la frapper. À ce moment, elle recule et comprend enfin que je ne suis pas quelqu'un de très fréquentable. Parfait. Elle s'éloigne pour appeler à l'aide, ce qui me laisse tout le temps de démolir cette maudite machine.
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Anonymous
Invité
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2016-03-03, 11:28
casino party
MUSIC / Tu admires depuis la salle de contrôle chaque passant, chaque joueur, chaque client, chaque serveur par rapport à leur fait et geste. Certains misent gros, certains perdent tout et toi, tu rafles le tout. Tu repérais les habitués de ton casino et les petits nouveaux que tu n'avais jamais vu ou que tu oubliais en trois secondes.

Mais il y a une personne qui attirait soudainement ton attention. Quand tu vois le regard inquiet et perturbé de ton personnel, c'est bien parce que quelque chose ne tourne pas rond. Ah, encore un délinquant qui fout sa merde ? Fort possible, t'admires rapidement tous les écrans des caméras de surveillance avant de tomber sur la bonne caméra qui présente un homme ayant défoncé une petite partie de tes machines. Ton coeur en est presque brisé, ça t'a quand même coûté une fortune d'avoir ramener ces machines ici et en plus de ça, t'avais tout fait pour que ça soit d'une bonne résistance. Tu soupire en voyant l'agitation dans la salle et tu te dis que ouais, tu devrais bouger ton cul et intervenir. Tu commences à bouger en compagnie de deux autres hommes aussi baraqués qu'un bazooka. T'arrives au coeur de ton casino avant de chercher où se trouvait ton perturbation ... Oh, le voilà. T'avances doucement en posant tes mains sur les épaules de la demoiselle qui venait d'être effrayée par ce nouveau client.

-  Nous avons un joueur friand que voilà.

Tu poses ta main sur l'épaule d'un des gardes avant de le tirer vers l'arrière. Pas la peine d'user de la violence si soudainement, il y a bien un autre moyen de régler ce conflit, bien évidemment. Tu fais reculer la demoiselle avant de t'avancer vers cet inconnu plutôt étrange.

- Entre laisser trois petits dollars dans une machine et payer cette même machine pour une réparation qui coûte la peau de vos jolies fesses ... Mh, je pense que le choix est vite fait.

Ton sourire orne tes jolies lèvres, le genre de sourire qui pourrait en énerver plus d'un. T'étais pas prêt de t'approcher de ce mec.

- La vie est malheureuse, elle n'offre pas la patience à tout le monde.

Nah mais ça sert à rien de chercher à l'énerver. Si c'est pour retrouver ton casino dans un état pitoyable, non merci. Mais bien sûr, tu ne pouvais pas t'empêcher de faire des remarques désobligeantes. Tu hausses les épaules.

- Donc si vous voulez taper, vous pouvez le faire librement en dehors du casino. Mais merci de ne pas effrayer les clients ... Et encore moins mon personnel.

T'aimes pas quand on touche à ce qui t'appartient.
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Redd Wellington
Redd Wellington
2016-03-04, 11:53
Ces écrans ont peut-être été renforcés pour résister aux coups et aux tremblements de terre, ils ne peuvent rien face à ma fureur destructrice. Ils ne savent pas que c'est leur résistance justement qui me donne la force nécessaire pour les briser. Je n'aime pas m'attaquer aux faibles, ou à ce qui casse trop facilement, car c'est à la portée de tout le monde. Je suis à peine essoufflé au moment où je vois les fissures courir sur la surface lisse, et j'en éprouve une satisfaction toute enfantine. Quel joli motif. Oui, je suis un artiste. Je me détourne de ma première œuvre pour aller m'attaquer à un second ouvrage. La jeune femme a disparu, elle est probablement partie chercher du renfort, comme elle me l'a annoncé, mais cela ne parvient pas à m'inquiéter. Je n'ai pas peur de prendre quelques coups dans la gueule, et je n'irai pas porter plainte s'ils me brutalisaient. Ils en ont de la chance, j'aurais pu être un client difficile. En parlant de clients, je remarque qu'ils se sont tous mis hors de ma portée, comme s'ils avaient peur d'être ma prochaine victime, quels imbéciles ceux-là, ils ne peuvent pas se rendre compte qu'ils ne sont pas ma cible aujourd'hui. Je suis une violence ordonnée, trop ordonnée, car j'ai appris à toujours noter ce qui m'arrive. Mis à part ce genre de scènes que je destine à l'oubli.
S'attaquer à ces gros blocs sans matériel adéquat est tout de même un peu difficile, mais j'arrive un peu à plier la tôle en martelant la machine de coups de pieds. Et les écrans sont toujours aussi faciles à détruire. Je ne me rends pas compte de ce que je fais, tout est devenu mécanique : même si je voulais en faire la description, j'en serais incapable. Je ne sais pas combien de machines ont subi mon traitement spécial lorsque j'entends une voix me tirer de cette folie. Elle est très calme, étrangement calme, comme si ce que je fais ne l'impressionne pas le moins du monde. Elle appartient à un jeune homme plutôt élégant, le genre de personnes qui ont l'habitude d'avoir les autres à leur service. Mais il a l'air si sûr de lui que j'ai un doute sur son pouvoir réel. Il s'avance sans personne pour surveiller ses arrières, avouez que c'est louche. Et il parle comme s'il avait les moyens de me faire payer.
Ce qu'il dit fait sens. Je ne peux que m'incliner devant la logique de ses paroles. Cela ne vaut pas le coup de devoir payer des réparations astronomiques pour avoir perdu trois dollars – le fait qu'il sache avec exactitude la somme j'ai malencontreusement misée ne fait qu'augmenter ma suspicion, j'aurais dû me douter que j'étais surveillé. C'est tellement logique que j'en baisse mon arme improvisée et le laisse continuer son petit discours, un brin moralisateur, qui avait pour objectif de me faire quitter son casino. Et il est doué, ce garçon, j'ai presque envie de l'écouter.
Presque.

Je m'approche de lui tout doucement, en lâchant le bout de ferraille qui tombe au sol dans un bruit métallique. Tout donne l'impression que je me suis rendu à ses arguments, et que je vais gentiment partir parce que je ne veux pas payer. Mais cette apparence est trompeuse.

« Vous avez raison, dis-je. C'est vraiment trop bête de devoir payer autant pour trois misérables dollars. »

La colère teinte ses derniers mots, contrairement à ce que j'avais espéré. Je ne possède pas autant de contrôle sur mes émotions que je l'aurais souhaité. C'est que j'y tiens, à ces trois dollars. Et que surtout, je tiens à ma liberté de pouvoir me déchaîner en permanence. Déformation professionnelle, dirons-nous. Ce type a largement les moyens de réparer ces machines, alors pourquoi vient-il se plaindre auprès de moi ?
C'est alors que ma main saisit son beau costume pour le ramener à ma hauteur, visage contre visage, c'est plus intimidant ainsi. Je le regarde sans haine, je n'en ai pas besoin, mais il doit bien comprendre qu'on ne plaisante pas avec moi. J'ai trop peur qu'il me force à payer, c'est bête, mais en voulant me calmer, il n'a fait que me donner des raisons supplémentaires de continuer.

« Disons qu'on est quitte, d'accord ? Vous m'avez volé trois dollars, je vous en ai détruit beaucoup, et vu que vous êtes beaucoup plus riche que moi, on a perdu à peu près autant. C'est très juste, non ? »

Puis je le lâche et tente de le repousser en arrière, m'éloignant un peu avant que les grosses brutes qui servent de garde décident de me tomber dessus. Ils pourront s'occuper de moi plus tard : pour l'instant, je suis en train de passer un deal avec leur employeur. Ce n'est pas leur mine patibulaire qui me fait peur.

« Alors, on est d'accord ? »

J'aboie presque. C'est le tumulte de mes sentiments violents qui m'y pousse. Je ne sais pas si j'espère qu'il va accepter et me laisser partir, ou s'il va me faire arrêter. Ces deux solutions ont chacune leur avantage et leur inconvénient.
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Anonymous
Invité
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2016-03-04, 21:25
casino party
MUSIC / Tu devrais peut-être te méfier des choses que tu ne connaissais pas. Mais non, t'aimes bien prendre des risques comme ça. Ce mec puait la violence et limite la mort à plein nez, c'était une bombe à retardement et le fait qu'il t'attrape par le col avec une facilité déconcertante te faisait sourire à t'en défoncer la mâchoire. Il te lâche et n'hésite pas à exprimer sa fâcheuse colère d'un niveau plutôt élevé. Tu commences à ricaner avant de faire signe à tes gardiens d'éloigner les clients, histoire de ne pas les effrayer d'avantage. Sa petite proposition qui te dit "t'es riche, ferme ta gueule, j'suis pauvre, ferme ta gueule²" ... Mh, non, t'apprécie pas des masses. T'as rien contre les riches et les pauvres mais quand l'un ou l'autre te fait chier ... C'est sûr que tu ne vas pas rester calme. Voilà que d'autres gardes du corps font leur apparition pour faire barrage à ton nouvel invité. Tu rigoles discrètement avant de t'avancer vers cet inconnu totalement pété.

- Parfaitement d'accord.

De ta poche, tu sors un taser avant de l'enfoncer dans la nuque de celui-ci. Ton arme n'avait rien d'un taser normal, au contraire. Tu possédais encore quelques outils venant du futur, un peu trop bien développer à ton goût et grâce à ton joujou, tu venais de paralyser ta cible pour quelques minutes au moins. Tu hausses les épaules avant de faire un geste de la main à tes gardes.

-  Foutez le moi dans mon bureau avant que je lui explose sa carcasse.

Tu regardes avec dégoût tes belles machines totalement défoncées par ce fou un peu con dans sa tête. Non, pire que ça. Tu soupires avant de suivre le même chemin que tes gardes : ton joli bureau. D'ailleurs, il n'avait rien d'extraordinaire, il se situait encore plus profondément enfoui dans le sous-sol (cette phrase n'a aucun sens ptn). Tu laisses les gardes installer ton invité sur une chaise avant de les ordonner de quitter cette pièce ... Mais de rester devant la porte au-cas-où. T'as pas de pouvoir, t'es juste un simple humain et t'as aucune idée de ce que pourrait faire ce mec lorsque sa crise de paralysie sera passée.

Tu fous une chaise face à ton nouvel ami, ouais, ami. Poto si tu préfères. Tu lui fous trois claques avant de reculer et de t'installer une nouvelle fois sur ta chaise. T'es un peu malade de le laisser en liberté, sans l'avoir attaché. Parce que ce bouffon, il peut t'attaquer à tout moment.

- Oye oye. Un directeur de casino serait forcément riche d'après toi ? Préjugé mon petit, préjugé ... Le Slayer-N n'est pas le plus grand casino d'Equilibrium.

Tu croises tes bras et prends tes aises.

- Si un joueur pari et empoche le gros lot, je perds beaucoup d'argent mais si il perd ... J'empoche tout. Je suis le plus grand joueur du casino qui risque sa vie tous les jours, si tu préfères.

Et ouais. Ta vie n'est pas aussi magique que les plus grands riches de la cité. C'est malheureux mais les gens pensent mal de toi. Très mal. Tu joues avec le taser que t'avais utilisé quelques minutes plus tôt sur ton nouvel ami.

- Alors tu vas quand même me rembourser mes jolies machines à sous. D'ailleurs, t'as une carcasse impressionnante que voilà, on voit pas ça tous les jours.

Android ? Cybord ? Connerie de ce genre ? Aucune idée. T'en as vu très peu durant cette époque du passé.
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Redd Wellington
Redd Wellington
2016-03-05, 23:26
Je crois que mon petit numéro a fonctionné. Aussitôt après que je l'ai lâché, le directeur fait signe aux gardes de s'éloigner, geste que j'interprète comme un apaisement. J'ignore totalement ce qu'il a en tête. Je crois vraiment qu'il va marcher. Mais je suis trop naïf, et en quelques secondes, mes certitudes s'envolent : il se met à rire tout doucement, ce qui n'est pas bon signe et cette fois-ci, il est celui qui s'avance vers moi. J'ai à peine l'occasion d'entendre sa réponse que je me sens tout à coup basculer dans le noir complet.
À mon réveil, je ne suis plus dans la salle de jeu, mais dans une pièce avec des chaises, puisque je suis assis sur l'une d'elle. Mais mon esprit n'a pas la force d'analyser plus en détail la composition du lieu : je m'inquiète plutôt pour cet engourdissement de mes membres qui me paraît un peu inquiétant. J'ai l'impression de me relever d'un des court-circuits de ma combinaison, mais en pire. Je sens que mes implants sont anormalement brûlants, et je me rends compte que d'une façon ou d'une autre, ils sont responsables de ce que je ressens actuellement. Je ne pense pas qu'un directeur de casino utiliserait volontairement une arme aussi dangereuse, même sur un client récalcitrant. Je ne peux d'ailleurs pas détacher mon regard du taser qu'il a dans la main, je me dis que s'il compte s'en servir à nouveau sur moi, je serais vraiment dans la merde. Mes implants y réagissent très mal et je m'en prends plein la gueule – enfin, plus encore que d'habitude. Et si ce type s'en rend compte... Mieux vaut ne pas y penser.
J'ai raté le début de son discours, mais je reprends le fil de la conversation au moment où il m'explique comment il gagne de l'argent. J'en déduis qu'il est en train de m'expliquer que la perte de quelques machines lui pèse plus que mes trois dollars. J'en serais presque triste pour lui, le pauvre. La décharge que je me suis pris m'a un peu calmé, disons qu'avoir été maîtrisé en une demi-seconde à peine a largement refroidi mes ardeurs et m'a mis sur mes gardes. Je crois que je lui dois des excuses. D'ailleurs, il doit s'attendre à ce que je lui en présente – et également à ce que je le paie.

« Désolé, arrivé-je à murmurer. Mais j'ai pas l'argent pour payer non plus. »

Et la façon dont il regarde ma combinaison en est presque inquiétante. Il l'a dit lui-même, c'est un joueur, et s'il est capable de mettre son casino en jeu, je ne sais pas ce dont il serait capable pour avoir ce qu'il désire. Ceci dit, son intérêt pour ma « carcasse » me fait rire. Je vais lui dire qu'elle est défectueuse, mais je sais déjà qu'il ne va pas me croire, car les gens ne comprennent pas que l'on puisse porter ce genre de chose qui ne fonctionnait pas et qu'on ne trouvait même pas stylé. D'ailleurs, c'est à mon tour de rire, même si j'observe prudemment le taser du coin de l'œil, au cas où il désire m'emmener de nouveau au pays des merveilles. Ma poitrine se soulève plus facilement que si j'avais essayé d'aspirer un grand coup.

« Ce truc marche pas. Et tu te demandes sans doute pourquoi je porte ça, hein ? Parce que c'est pas uniquement parce que les combinaisons noires moulantes sont vachement sexy... »

Et je me remets à rire. Voilà que je me mets à blaguer. Je savais bien que je n'avais pas perdu tout humour. Mais ce n'est pas vraiment l'occasion pour me sentir rassuré. J'essaie de me redresser pour trouver une position un peu plus confortable, mais je me déplace comme un vieux tas de ferrailles. Je soulève ensuite mon bras gauche pour désigner l'implant placé en dessous de l'oreille.

« C'est parce qu'elle déconne tout le temps que je la porte. Et de toute façon, tu ne pourrais rien faire sans ça. Ces petits embouts métalliques sont nécessaires pour la faire fonctionner, et je peux pas te dire où t'en procurer, je ne sais pas moi-même. »

Je ne sais pas trop pourquoi je lui raconte ma vie. Tout cela ne l'intéresse pas vraiment. Je crois que je divague un peu, mon cerveau a dû surchauffer. C'est complètement stupide d'avouer à quelqu'un qu'en fait, on est totalement désarmé.
Et comme j'essaie de gagner un peu de temps, vu que j'ai encore un peu de mal à bouger, j'en profite pour l'interroger :

« C'est quoi, l'arme dont tu t'es servi contre moi ? Ça fait hyper mal, putain. Je croyais que les tasers étaient censés paralyser leur victime, mais celui-là est beaucoup plus puissant. Il est fait pour fonctionner sur les androïdes ou quoi ? »

De toute façon, il doit déjà avoir compris l'effet que ça m'a fait, alors autant essayer d'en savoir plus sur son engin de torture. Mais je me doute que c'est la part de moi qui aime me rendre vulnérable qui s'exprime. Envoyer la prudence aux orties, j'adore faire ça. J'attends de voir ce que va répondre ce type.
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Anonymous
Invité
Invité
2016-03-07, 18:03
casino party
MUSIC / Il se réveille enfin et a l'air de craindre l'objet que tu tiens dans tes mains. Ah, la technologie du futur reste toujours aussi beautiful à tes yeux. Mais passons, le changement de comportement soudain de ton nouvel invité te perturbait quand même pas mal. Ca lui faisait si peur que ça ? On dirait bien que oui. Tu rigoles discrètement lorsqu'il te sortait un "ce truc marche pas" ... Oh, vraiment ?

- T'es passé de l'étape Berger Allemand à Cocker, c'est assez perturbant.

Mais au moins, cet inconnu allait enfin te dire à quoi servait sa pseudo-combinaison même si ça n'en n'était pas une à proprement parlé. Il riait à son tour, l'ambiance qui s'installait était plutôt bizarre pour ne pas dire malsaine. Vous riez sans vraiment rire par pur plaisir, c'était nerveux. Tu l'écoutes avec attention sans trop comprendre l'utilité de sa combinaison. Le passé est une période bien trop vague et peu améliorée à ton goût. Tu soupires.

-  Pourquoi j'm'en procurerai de ta chose ?

C'est que ton ami décide de blablater beaucoup aujourd'hui, ça te fait rire encore une fois. Tu t'installes posément sur ta chaise en rangeant le taser dans ta poche.

- C'est un objet fort sympathique. Un taser amélioré x 1000. Ah, la technologie m'épatera toujours, l'évlution aussi. Il est fait pour être utilisé contre des pseudo-robots je crois. J'en suis même pas sûr. On me l'a confié au-cas-où un mec ayant perdu 3 petits dollars viendrait taper mes machines à sous.

Tu aimais te foutre du monde mais dans le fond, tu n'avais pas menti sur ton gadget. C'était une arme ultime pour lutter contre les cyborgs du futur mais tu ne t'attendais pas à ce que ça fasse autant d'effet à un android. Peut-on prendre ça pour un sexto-non stop on arrête les pensées MALSAINES. Tu tousses légèrement avant de te lever pour te diriger vers le jeune homme. T'attrapes son menton pour relever légèrement sa tête afin de pouvoir admirer son joli petit minois.

- Travaille pour moi et tu seras débarrassé de tes dettes.

Tu commences à ricaner en lui offrant un sourire digne des plus gros bouffons de la planète. Ouais, utiliser autrui pour certaines choses, c'est vraiment la chose la plus merveilleuse que tu puisses faire dans la vie.

- Sinon, j'te détruis définitivement mais la décision te revient entièrement. D'ailleurs, j'aimerai savoir ton nom.

C'est mal de foutre la pression à ton nouvel ami, mais ça te plaisait beaucoup.
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Redd Wellington
Redd Wellington
2016-03-08, 22:11
Je n'ai pas trop apprécié la comparaison avec les races de chien, surtout qu'elle n'est pas à mon avantage, et pourtant, je ne parviens pas à le détester pour cette raison. Il a de l'humour, un humour un peu étrange, mais ce n'est pas désagréable. Je trouverais bien le moyen de lui renvoyer la pareille tout à l'heure, même si le sens de la répartie ne fait pas partie de mes plus grands talents. Je suis bien meilleur quand il s'agit de tout casser, comme Monsieur l'aura compris, et c'est pour cela que je ne m'en prive jamais.
Je ris, il rit aussi, et je comprends qu'on est tout deux en train de se foutre bien allègrement de la gueule de l'autre. De son point de vue, j'imagine que je ressemble à un imbécile qui ne comprend rien à la vie et qui accorde bien plus d'importance à sa petite personne qu'il n'en devrait. Moi, je le vois comme un mec qui fait le fanfaron parce qu'il a trouvé un moyen de me mettre KO et qui refusera d'avouer que je suis beaucoup plus intéressant que lui. En fait, je l'aime bien, ce type, même s'il ne semble pas décidé à abandonner les poursuites contre moi. Quel dommage, voilà qui amène un bien sombre nuage à notre relation.
La bonne nouvelle, c'est que mon nouveau statut de « cocker » a vraisemblablement fait descendre le niveau de danger que je représente, et il a bien gentiment fait disparaître de ma vue l'objet de ma douleur. Je crois qu'il me fait confiance pour ne pas lui sauter dessus dans les prochaines minutes, persuadé que la petite description qu'il me fait de son arme suffit à m'impressionner et à me tenir tranquille. Et je dois avouer que le taser a l'air d'avoir un pedigree impressionnant. Admiratif, je pousse un long sifflement tout en croisant les bras sur ma poitrine.

« C'est presque dommage que tu n'aies que des types qui tapent pour trois dollars pour l'essayer. Je suis sûr que tu t'amuserais bien autrement. »

Moi, je m'amuserais. Tout comme je commence à bien m'amuser en sa compagnie. C'est dommage que je doive ne garder aucun souvenir de lui : je le trouverais presque sympathique, ce brave bougre. Mais si je n'inscris pas cette rencontre dans mon carnet, je l'aurai officiellement oubliée, et toute promesse que je lui aurai faite n'aura aucune valeur à mes yeux. Exactement ce qui peut me sauver à l'heure actuelle.
J'évite donc d'avoir l'air trop triomphant lorsqu'il me propose de travailler pour lui en guise de remboursement, sous peine de détruire ma vie. De toute façon, je me fous de sa gueule depuis tout à l'heure, alors ce n'est pas quelques moqueries en plus qui y changeront quelque chose. La proposition est honnête, mais elle ne me fait évidemment pas envie. Je trouve bien plus intéressant de savoir comment il compte me détruire.

« J'crois que le courant passe bien entre nous. » dis-je en pointant du doigt la poche où est rangé le taser. « Tu peux m'appeler Redd. »

Je devrais aller me tirer une balle dans le crâne immédiatement pour avoir fait une vanne aussi foireuse. Mais le supplier de ne pas mettre ses menaces à exécution aurait paru bien trop sérieux pour cette discussion. Je sais que je peux plaisanter autant que je veux, du moment que je lui donne satisfaction. Céder trop facilement paraîtrait de toute façon suspect et éveillerait ses soupçons.

« T'sais quoi ? Je t'aime bien. T'es un mec sympa pour un type qui se fait tout son fric sur le dos des autres. Alors je vais réfléchir à ta proposition. »

Comme si j'avais le choix, ceci dit. Il ne peut pas savoir que je suis de mon côté le genre de personne qui adore s'attirer des ennuis pour trois misérables dollars. Mais je prends la peine de réfléchir tout en étirant mes membres pour me débarrasser de la sensation d'engourdissement qui tarde à disparaître.

« Bien. Alors dis-moi, quelles sont tes conditions ? »

J'espère simplement qu'aucune caméra n'est en train de filmer son bureau pour m'obliger à me souvenir de mes futures paroles.
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