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❝ et qu'à la place où j'étais, il y ait un trou } hannibal // flashback

Anonymous
Invité
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2016-03-05, 17:29
human.
we were young and drinking in the bar there were nowhere else to go and you said you always had my back oh but how were we to know

La marche lente, déambulant entre les passants sans même les calculer, sans réellement s'apercevoir de leur présence ; les pieds nus et abîmés, les ongles rongés, cassés et la tronche partiellement recouverte de terre. Elle a fière allure, Bambi, avec sa dégaine de sans abris et ses cheveux si sales qu'ils ressembleraient presque à des queues de rat. Pourtant elle passe inaperçue, elle se faufile et personne ne la voit elle pourrait s'effondrer qu'ils la piétineraient ils lui marcheraient dessus sans s'en rendre compte elle crèverait subitement ils s'en foutraient il suffit qu'elle ferme sa gueule pour qu'on l'oublie, qu'elle soit plus dans le champ de vision direct et bang elle est plus là.

& c'est la merde chez les Miyazaki, elle a beau chercher du boulot elle finit par se faire éjecter & y a que Simba pour lui sourire lui dire que c'est pas grave – mais elle voit bien qu'il maigrit ils maigrissent tous les trois et y a plus de mère pour les nourrir pour se faire fourrer histoire de récupérer une p'tite poignée de billets. Y a plus d'Hana y a une pute de moins dans sa maison close & y a trois clampins aussi perdus que des chiots.

Quand on a passé sa vie entourée par l'importance du pognon, on oublie comment c'est, de pas en avoir besoin. D'avoir le cul bordé de nouilles et de vivre dans une belle famille aux membres aussi solides que les murs, concrets et pas bancals. Mais chez Bambi c'est pas comme ça, elle en oublierait son vrai prénom, la façon dont sa mère l'appelait avant qu'elle décide d'utiliser le second, de suivre le délire de toute la famille et de s'faire appeler Bambi, Biche ou n'importe quelle connerie.

& elle en cracherait des insultes elle en frapperait des inconnus ; elle sert à rien, c'est juste un mètre cinquante de plus à nourrir pour l'aîné, une responsabilité qu'il est pas censé avoir. A vingt-trois ans, elle sait qu'elle devrait partir, mais surtout surtout elle sait qu'il la laissera pas faire, qu'il cachera ses failles et qu'elle aura beau gueuler, qu'elle aura beau lui étaler tous leurs problèmes sur une table il continuera de jouer au super-héros.

Alors elle est désespérée Bambi, quand elle contact son chef. Quand elle lui demande de la rejoindre dans une rue qu'elle a traversé des dizaines de fois, une de ces rues où les toxicos prennent une dose le soir, une de ces rues dont elle connaît chaque putain de caillou et qu'elle foule sans chaussure depuis qu'elle sait marcher. Une de ces rues dégueulasses qu'on lavera jamais, dans laquelle on crache et on saigne, on baise et on crève.

Et elle y retourne dans cette rue, avec ses vêtements juste assez propres pour pas qu'ils tiennent debout, une douche prise chez un inconnu et les pieds toujours nus, toujours écorchés par les heures qu'elle passe à déambuler, morose. Et elle s'assoit pas par terre, elle se contente de sortir une clope et un briquet volés pour tirer quelques lattes, pour effacer la pression qui bat dans ses veines, calmer le coeur qui s'excite dans sa poitrine.

Elle déteste les hommes et elle les détestera peut-être à tout jamais, à les mépriser comme un méprise un insecte – à les craindre comme on craint un lion affamé. Elle fait les cent pas, continue d'abîmer la plante de ses panards et elle attend elle sait pas trop combien de temps et à vrai dire elle s'en fout, ça l'intéresse pas. Mais quand t'arrives, quand elle entend tes pas à toi sa gorge se serre et elle en avalerait sa clope. Main passée dans ses cheveux à peine lavés, trempés par l'eau froide et elle redresse les épaules comme si elle allait affronter le monde à mains nues.

Vagues salutations, un « merci d'être venu » qui se faufile entre ses lèvres et ses yeux brillent de motivation – elle a pas le temps de jouer à ça. « J'ai une chose à te dire et une chose à te demander. Une pause, le temps de trouver ses mots et elle sent déjà qu'elle va s'emmêler, elle a la trouille de passer pour une conne avec ses idées farfelues et sa propension à exagérer les choses. J'vais d'abord te dire une chose que je te demanderais de pas dire aux autres, et ensuite j'vais te demander si t'acceptes de dire aux autres une chose. »

Elle déglutit et pousse un soupir éreinté, un sourire se pend à ses lippes. « Je vais partir. Nouvelle pause, elle sait qu'elle s'éternise mais tout déballer d'un coup la ferait se perdre. J'tire un trait, on peut plus continuer comme ça. Bref, j'ai besoin que tu m'aides, qu'on me retrouve pas – qu'on me cherche pas. Sa voix se brise déjà, tremble comme une feuille sous un putain d'orage. T'aimes les histoires, Hannibal ? »

Elle en rirait presque à force d'entendre la réalité la rattraper au galop.


NOTES: //
WHAT KATY DID


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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
❝ et qu'à la place où j'étais, il y ait un trou } hannibal // flashback Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-03-06, 19:30

I read somewhere how important it is in life not necessarily to be strong but to feel strong.
musique – T'as le pas nonchalant, comme toujours. On dirait que chaque mouvement t'emmerde et peut-être bien qu'c'est l'cas. Peut-être bien que t'étais mieux chez toi à regarder le temps filer sous ta fenêtre, à regarder ce bidonville auquel tu t'es accoutumé depuis toutes années. Mais c'est Bambi, et Bambi, quand elle appelle, tu ne peux jamais l'ignorer. Tu n'as jamais eu d'enfant ni à protéger qui que ce soit d'autre plus que Faelan mais le destin a bien bousculé des choses. C'est difficile de mettre des mots sur ce que t'évoque Bambi : une petite biche égarée, apeurée, ou peut-être bien même la fille que tu n'as jamais eu. Des enfants, tu n'en as jamais voulu et encore aujourd'hui cette idée te révulse. Pourtant, si tu en avais eu un, tu supposes qu'elle serait comme Bambi. Elle serait comme Bambi parce que tu n'aurais jamais su t'en occuper et tu n'aurais jamais compris où est-ce qu'elle avait mal : aux genoux, aux paumes, au cœur ou à l'âme. Alors peut-être bien qu'en l'honneur de cet enfant qui n'a jamais vu le jour, tu cherches à te raccrocher à l'image que Bambi dégage.

Tu arrives face à elle. Si petite, si frêle. Elle n'a pas sa place dans un gang et encore moins dans une rue aussi sombre au fin fond de la pauvreté. Elle a sa place avec une famille, des amis autour d'un verre, avec un petit-ami auquel elle pourrait accrocher l'épaule. Ce n'est jamais une joie que d'accueillir des jeunes dans tes rangs, toi qui a passé le plus clair de tes jeunes années à leur enseigner à se battre pour avancer et devenir des êtres meilleurs, te voilà à les guider dans tes ténèbres. Merci d'être venu.

Tu l'écoutes parler doucement. Elle rit et elle semble pleurer à la fois. Il y a tant de chose en Bambi, c'est un mélange explosif. Tu ne comprends pas tout, il manque des bribes ci et là, ça te fait plisser les yeux. T'aimes les histoires, Hannibal ?

Tu hausses les épaules machinalement. « Seulement quand elles sont courtes, sinon elles sont emmerdantes. » Soupires-tu.
Je vais partir avait-elle prononcé un peu plus tôt. Ca résonne dans ta tête. Pourquoi chercher à disparaître ? On ne fuit jamais la toile de Daftland. Tu t'approches d'elle et lui retires la cigarette des lèvres pour la lancer par terre. Tu la regardes dans les yeux, tu n'as pas peur de son regard qui se fait tantôt assassin, tantôt attendrissant. « Ne fume pas devant moi, déjà. »

Tu te grattes l'arrière de la nuque avant de reprendre. « J'ai le droit de savoir pourquoi ? »

Tu supposes que c'est ça, l'histoire qu'elle aimerait te compter. Tu ne veux pas les détails, juste les grandes lignes. Tu n'as pas besoin de tout savoir, mais tu as besoin d'en connaître quelques points pour te rassurer, te dire que c'n'est pas une mauvaise idée.


la place où j'étais
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Anonymous
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2016-03-12, 16:07
human.
we were young and drinking in the bar there were nowhere else to go and you said you always had my back oh but how were we to know

Seulement quand elles sont courtes, sinon elles sont emmerdantes. Elle passe un coup de langue nerveux sur ses lippes sèches, s'apprête à tirer un peu de fumée de cette clope volée mais tu lui arraches – le geste l'électrifie et une seconde elle pense à écraser son genou entre tes jambes par pure frustration, jusqu'à ce qu'elle tombe sur ton regard, qu'elle se faufile dans ton crâne et qu'elle perde toute envie de protester. Depuis qu'elle est entrée dans le Nord et qu'elle s'est laissée tomber dans la dépravation, elle a toujours eu l'impression d'avoir une gigantesque ombre derrière elle, une ombre sur laquelle elle pouvait s'appuyer ; une espère de père. Pas comme celui qui l'a vraiment faite, pas comme les voisins de sa mère qui passaient parfois amener des jouets, quand ils étaient gosses.

Non, plus comme celui maladroit, celui qui sait pas trop quoi dire ou quoi faire – celui qu'elle ose pas toucher parce qu'elle a peur de ses réactions, parce qu'elle est intimidée. Et surtout, celui qu'elle a fini par appeler parce qu'elle avait atteint le fond, parce qu'elle s'était perdue entre ici et ailleurs. « J'ai le droit de savoir pourquoi ? Elle prend une inspiration, le temps de souffler quelques secondes. Non. Le genre de refus qui lui tord la gorge, elle ose à peine jeter quelques coups d'oeil dans ta direction. Enfin.. C'est pas utile. C'est classique. Si j'dis c'est la solution ça fait cliché, donc. C'est comme ça. J'en ai besoin, ma famille en a besoin. »

Famille, famille ; famille qui s'éteint doucement, qui va perdre un nouveau membre – et peut-être qu'en l'effaçant, cette famille, en la brisant elle la rendra plus belle. Peut-être qu'en s'effaçant elle-même elle redorera les pavés de Shantytown, elle fera pleuvoir de l'or sur les maisons et de la merde pour les riches. Ou peut-être que rien ne changera, mis à part la quantité de nourriture à acheter, les besoins primaires et la vie de ses deux frères. « C'est pas ça, l'histoire. Elle murmure, contredit tes pensées. L'histoire, c'est un accident de voiture, avec une pauv' fille au milieu. Un carambolage, deux bagnoles qui se rentrent dedans peut-être, on sait pas. Et un mec, un grand brun qui a tout vu. Ses phrases se raccourcissent comme sa conviction s'allume. Et qui dira qu'il a assisté à la mort de la pauv' fille, dont on retrouvera rien, parce qu'elle avait rien d'autre que des vieux vêtements sur elle. »

Et c'est quand elle conclue qu'elle prend la peine de te fixer droit dans les yeux, espérant que tu comprennes le message – parce qu'elle s'est dit qu'en abrégeant et en mettant en scène l'idée, ça passera mieux, ça lui donnera l'impression que c'est pas elle qui fait semblant de mourir, mais une nana lambda qu'elle rencontrera jamais. « Sauf que la pauv' fille, elle va juste se cacher de sa famille. Les quitter, en quelque sorte, sans qu'ils aient la peur qu'elle aille mal sur la conscience. Ils auront juste sa mort dans la poitrine, mais c'est un mal nécessaire. J'ai besoin que tu fasses mon faux témoin. Qu'ils croient que c'est moi. Un accident, y a personne de coupable par définition. Et personne en cherchera, parce qu'ils s'en moquent. » Elle sourit, soupire.

« J'ai besoin de toi, Hannibal. »


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