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far from any road ϟ siobhan

Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
far from any road ϟ siobhan Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-24, 22:48

She twines her spines up slowly towards the boiling sun, And when I touched her skin, my fingers ran with blood.
musique – Il y a des soirs de folie comme celui-ci où au lieu de refouler le passé, nous faisons mieux de lui faire face comme on ferait face à son reflet dans le miroir. Car ce visage – votre visage – a toujours été témoin de vos erreurs, de vos horreurs. Le visage des autres est plus incertain : parfois bourré de haine et de vengeance ou juste brisé, éparpillé, perdu. Equilibrium s'est recouverte de sa robe de nuit et laisse son souffle frais traverser ses grandes avenues. Tu as les mains dans les poches, le souffle brumeux et les yeux humides, les idées peu claires et le pas hésitant. Ton cœur bat à tout rompre. La nouvelle avait fait le tour des médias pendant quelques semaines : les élections. Et qui les avait gagné ? Une femme qui, pour toi, avait plus d'une appellation. Une amante, une convoitise, une ancienne conquête, un échec, puis une belle-soeur et enfin une ennemie. Difficile de trouver les mots pour décrire ce que Siobhan représente à ton cœur et à ton vécu. Jusqu'alors, tu n'as jamais cherché à reprendre contact avec elle. Tu la sais en colère, bourrée de dégoût. Tu la sais forte et prête à sa revanche. Tu la sais dangereuse, vile, cruelle. Pour l'avoir aimé, il a fallut que tu la découvres sous toutes ses formes, même les plus hideuses.
Dès que son visage apparaissait à l'écran, tu baissais la tête ou éteignais la télévision. Tu ne voulais pas croiser son regard, peu importe comment. Alors ce soir... Ce soir, oui, pourquoi ce soir ? Pourquoi après pas loin de sept ans de silence, tu fais le choix d'émerger, de mettre un pied dans sa vie ?

Tu l'attends, les bras croisés, à la sortie de la mairie. Il est tard mais les policiers grouillent autour, comme toutes les nuits. Tu baisses la tête, esquive les yeux aiguisés des caméras de surveillance. Tu mets ta liberté – et très probablement ta vie – en jeu pour une discussion, rien qu'une discussion. Puis soudain, elle apparaît. Tu n'aperçois que son dos pendant un moment mais tu peux reconnaître cette silhouette entre mille. Et encore une fois tu ne peux pas t'empêcher de baisser les yeux.

« Siobhan. »

Tu l'interpelles, froidement.
Les battements dans ta poitrine s'accélèrent un peu plus. Tu as l'impression de mourir.
Tu l'entends se retourner, ses chevilles pivotent. Tu devines qu'elle te fixe pour la première fois depuis le tribunal. Après quelques secondes d'hésitation et un lourd silence de quelques secondes qui semblaient des heures, ton visage se redresse et, enfin, vos mirettes se croisent.
Elle n'a pas changé. Elle est toujours aussi belle, aussi fière, aussi dévastatrice. Tu avales ta salive. Tu cherches tes mots. Tu avais imaginé un discours pendant des heures avant d'arriver jusqu'ici. Et pourtant, rien n'en sort. Tes pensées s'embrouillent. Tu voudrais fuir, lâche que tu es.

« Madame la Maire, plutôt... Tu prends une grande inspiration. As-tu au moins conscience que tu es devenue l'ennemie numéro un des gangs, désormais ? Que ta vie est en danger... ? »

Plus le temps défile, plus tu réalises à quel point la scène est folle. Après avoir assassiné sa petite sœur et fuit de ta condition de prisonnier, après avoir repris le trône du Nord et t'être bâti sale réputation, te voilà à mettre en garde celle que tu as autrefois aimé. Quelle honte.


far from any road
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Anonymous
Invité
Invité
2016-02-25, 00:23
mon amour, ma haine
Tu te souviens de nos jeux d'enfant ? J'étais ta fille et toi tu étais ma maman... J'avais le droit à un merveilleux déjeuner dans les tasses en porcelaine de maman, qui hurlait à chaque fois qu'elle nous attrapait, et après tu me tenais la main jusqu'à la chambre que l'on considérait comme l'école. Dès que tu t'éloignais je faisais mine de pleurer et tu me prenais fort dans tes bras, me chuchotait à l'oreille qu'il fallait se montrer courageuse, que parfois il fallait faire face à nos devoirs. Je me souviens de chaque instant à tes côtés, de chaque conseil avisé que tu m'as prodigué et chaque chose que tu m'as offerte pour combler ma vie de bonheur, au dépend du tien. Tu as toujours vu ça comme un devoir, de mettre de côté ta vie pour la mienne, pour celle de maman ou papa. Je n'ai jamais rien sacrifié pour toi et je t'ai tout pris.. L'homme que tu aimais, ton bonheur dès lors où j'ai coupé les ponts avec toi.. Ta vie, ton âme encore dotée de bonnes intentions lorsque j'ai perdu la vie. Cette fois-ci c'est moi qui te prends dans mes bras, qui t'enlace d'une aura délicate, qui chuchote à ton oreille.. Ne sombre pas dans les méandres de la vengeance, tu te tuer.

23h02. Morphée avait épris ton âme pour lui offrir sommeil. Allongée -ou presque- sur ton bureau, tu te relevais doucement pour contempler les lueurs du soir. Aeon était le plus beau quartier que tu aies vu ici, ça te changeait des petites bourgades résidentielles, aux lumières pâles où tout semblait cesser de vivre la nuit. Ici c'était différent, rien n'est pareil à ailleurs. La vue à travers les grandes vitres de ton bureau te donne l'impression de maintenir le monde entre tes mains et de pouvoir en faire ce que bon te semble. Une aura démoniaque se dégage autour de toi, quand tu y penses. Reprenant tes esprits, tu constates que des dossiers avaient été posé là lorsque tu dormais. Un post-it : la secrétaire demande son congé maternité. Maternité. Rien que le mot provoque en toi un mal à l'aise, un dégout.. Ou de la jalousie ? La dernière fois que tu as pensé enfanter c'était.. C'était.. Non. Il est tard. Il est l'heure de rentrer. Tu prends tes affaires, ton sac, ton foulard et te dirige vers la sortie.

La sécurité a augmenté, c'est indéniable. Y-a-t-il eut des incidents dernièrement ? Beaucoup de choses tourmentaient ton esprit.. Les incendies sûrement. Ce n'est pas comme-ci ils étaient ta priorité hormis si cela concernait les gangs. Les policiers s’attelaient à découvrir le revers de la médaille, mais qu'importe merde, qu'importe. La démarche toujours affirmée, tu dévalais les ruelles pour rentrer chez toi, seule et sans garde du corps. Osé ? C'était tout toi. Siobhàn. La main qui glisse dans ta poche pour attraper le cutteur qui s'y trouve, tu fais doucement volte face, de quoi préparer l'attaque. Jusqu'à cette silhouette, cette ombre, qui d'entre toute provoquait en toi autant d'horreur que de joie, autant de jouissance que de désastre. Lui.  Sa tête est baissée, il fuit ? Ça t'importe, il est là, il est là et tu n'arrives plus à bouger, tu es paralysée, en perdition. Le souffle coupé, les mains tremblantes. Ne perds pas face. Madame la Maire, plutôt... Est-ce l'heure pour de remarques aussi inutiles ? As-tu au moins conscience que tu es devenue l'ennemie numéro un des gangs, désormais ? Que ta vie est en danger... ? Il était là pour ça ? Je vais le tuer, lui planter le cutteur à 36 reprises dans le corps, je vais lui découper le visage, le taillader, ne rien laisser de son existence, bruler son corps, l'abîmer jusqu'à la moindre parcelle de son être.. Je vais.. Je vais.. Tu veux l'embrasser, tu veux le serrer contre toi. Tu veux le mordre, le frapper, le saccager.

Il relève son visage, tu entrevois son regard que tu as tant désiré et que tu hais tant. Celui qui a fat naître tes plus belles créations, qui a nourri tes plus sombres désirs, animé tes soirées folâtres.. Une muse. Ta muse. Hannibal. Un souffle suave, une promesse prononcée rien qu'avec un ton dominateur et dévastateur. Je t'aurai tué avant de mourir, ne t'en fais pas pour ça amour. Doucement, un pas après l'autre, tu t'approchais de lui et tendais la main vers son visage pour simplement l'effleurer, rien de plus. Sais-tu à quel point ton visage a hanté mes nuits ? Combien de fois j'ai pu me demander.. Pourquoi ? La conversation semblait monter d'un ton. Si tu n'es pas là pour répondre à mes questions, je te conseille de courir, vite et loin, avant que je te  brise l'esprit. Il fallait pas juste le tuer, il fallait les réponses. Tant qu'il ne répondait pas, il était hors de question de le tuer, lui.

Les dés sont lancés.

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
far from any road ϟ siobhan Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-25, 01:47

She twines her spines up slowly towards the boiling sun, And when I touched her skin, my fingers ran with blood.
musique – Siobhan a toujours eu ce on-ne-sait-quoi de déstabilisant. Malgré son regard étincelant et bourré de haine, son ton demeure toujours le même : froid et distant, comme si rien ne pouvait la faire faillir.
Elle t'effleure avec sa peau épineuse, tu as l'impression que ta mâchoire saigne déjà. Tu pourrais reculer, c'est vrai. Mais tu as décidé que ce soir, tu ne ferais qu'avancer. Qu'avancer dans l'optique qu'un jour elle puisse t'offrir les mêmes sourires d'antan, malgré le silence que tu continueras de nourrir. Je t'aurais tué avant de mourir, amour. Un frisson d'effroi te traverse car ses dires sont tranchants de vérité. Elle n'hésitera jamais à te planter un couteau dans le cœur si l'occasion se présentait – n'est-ce pas le cas ce soir ? Oh, bien sûr que si. Mais encore aujourd'hui, tu ignores si elle te tuerait pour l'avoir abandonné au profit de sa jeune sœur ou pour avoir assassiné cette dernière alors que la vie semblait vous tendre les bras. Siobhan est un puzzle étrange dont certaines pièces se sont consumées avec le temps ; elle est une œuvre inachevée d'un artiste déchu. C'est ce qui fait sa beauté nouvelle, sa force. Elle a fini par renaître de ses cendres grâce à toi. À cause de toi.

Ta bouche demeure encore scellée. Tu ne parviens pas à détacher tes yeux d'elle. Elle t'hypnotise, comme un serpent ondulant devant sa proie. Dieu sait combien tu regrettes amèrement ta venue dès lors que les mots sortent de sa bouche comme du venin. Sais-tu combien de fois j'ai pu me demander... Pourquoi ?

C'est ce que le monde entier s'est posé alors que ton nom tournait dans les médias, les réseaux sociaux. Tu n'as jamais osé ouvrir une seule page web à ton sujet de peur d'y voir la vérité exposée aux yeux du monde, une vérité dont personne ne se doute, qui demeurera une supposition à tout jamais. La vérité... La vérité c'est...

 Si tu n'es pas là pour répondre à mes questions, je te conseille de courir, vite et loin, avant que je te  brise l'esprit.
Ta main part se poser contre son poignet et l'oblige à quitter ton faciès. Tu ne veux pas qu'elle te touche. Tu ne veux pas sentir ce que tu ressentais fut un temps. Tu veux oublier. Tout oublier.

« En effet je ne suis pas là pour répondre à tes questions. Mais je ne vais pas courir non plus... »

Tes paumes retournent se fourrer dans les poches de ta veste et tu caches ta bouche et ton nez dans ton col un instant. Parce qu'il fait froid ou juste parce que tu ne parviens pas à aligner tes pensées. Tu n'avais pas eu autant envie de pleurer depuis ton arrestation. En Siobhan, tu voyais Ellen. En Siobhan, tu voyais ta jeunesse. En Siobhan, tu voyais tes erreurs. En Siobhan tu ne voyais que ce que tu fuyais depuis toujours. Et pourtant aujourd'hui, grâce à un courage ou à une bêtise certaine, tu tiens tes mirettes.

« Ecoute, Siobhan... L'air est toujours aussi froid, peu importe combien ton timbre tentera de se faire compatissant et inquiet, avenant et tendre. Tu sais très bien notre but... Tu sais très bien qu'un jour, nous prendrons Equilibrium. »

Pour la première fois depuis bien longtemps, tu reprends conscience de ton rôle de chef et de l'enjeu qui s'en suit : dominer la ville, la libérer de son joug et qui sait, changer ce futur sanglant dont Zephyr te parle tant. Et pour ça, il faudra tuer, battre, torturer, débarrasser. Siobhan est sur la liste. « Je ne veux pas qu'on ait à te tuer. Alors fuis. Fuis tant que tu le peux. Cette ville ne t'apportera jamais rien de bon et je- »

Je doute qu'Ellen veuille ça pour toi aussi.
Mais rien ne sort. Rien ne sort, car son nom est imprononçable devant la Maire. C'est trop tôt. Encore trop tôt.

« Crois-moi, s'il te plaît. »


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Anonymous
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2016-02-25, 02:20
mon amour, ma haine
Tu te souviens de votre première fois.. ? Cette fois là où tout a commencé entre vous. Hannibal avait renversé son café sur ta dernière création, une fortune et surtout d'un crème presque irrécupérable, même avec la nouvelle technologie. Fichue, ta robe était fichue. Au coin d'une rue bondée de monde, où le simple fait de s'arrêter constituait un crime pour tous les passants. C'était comme-ci le monde avait cessé de tourner pour vous, seulement pour vous deux, âmes errantes et si bien trouvées. Il ne s'était pas excusé -il ne s'excuse jamais- parce qu'il avait provoqué lui-même son destin en le faisant.. Et le lien. Vos regards furent éternels, ces quelques minutes intactes dans ton esprit. C'est l'homme de ta vie, c'est celui qui a le droit de tout obtenir de toi. Juste en un regard.

Ta main s'éloigne doucement et suit le mouvement de la sienne, jusqu'à tomber contre ton manteau. En effet je ne suis pas là pour répondre à tes questions. Mais je ne vais pas courir non plus... Tu ne savais même pas si le "pourquoi" était pour le fait qu'il est choisis moi au lieu de toi, ou si c'était pour mon meurtre. A l'intérieur c'est le feu en toi, c'est la colère.. Le désespoir à n'arriver à rien dire, à ne pas savoir pour toi-même. Il parle, tu n'écoute pas vraiment. Jusqu'à cette phrase de trop. Crois moi, s'il te plait. C'est trop, c'est beaucoup trop. Tu as dit la même chose à Ellen avant de lui tirer dessus ? De te croire que tout allait bien se passer ? Que c'était pour son bien ? Qu'est ce que tu lui as dit avant de l'assassiner Hannibal ? Je t'aime ? Et par colère tu penses à lui infliger une douleur atroce au niveau du cœur, à l'écraser de ta simple pensée. Aussitôt tu arrêtes, avant qu'il n'ait le temps de subir assez pour tomber à tes pieds. Je vais détruire ta vie, tout ce que tu as. Un souffle, un long souffle épuisé, une gorge nouée, des larmes que tu tentais de retenir. Deux pas en arrière, tu lui tournes le dos. Le froid t'enlace mais tu es brûlante, tu as chaud, ça te bouscule.

Pas une seconde ton regard n'a quitté son visage fuyant et son air si innocent. Vous pourriez tout vous dire, jeter la vérité à pleine gueule. Ça serait plus simple, pour lui, pour toi. Il était Robin des Bois, tu étais Marianne, éprise par le plus grand des voyous. Il a raison, tu le sais Siobhàn.. Mais tu refuses de suivre ses conseils, tu refuses de croire qu'en lui il y a du bon, de la raison. La souffrance te pousse à ne plus voir l'humain.

Il y avait une histoire à construire, toi, moi et tant d'autres choses à découvrir. Et moi entre vous, éternellement. Tu fermais les yeux un instant, un long moment. Les dirigeants ont un but défini, j'ai le mien. Tu es mon but. J'ai besoin de ce rôle pour ça, qu'importe les dangers. Encore une fois, tu t'avances vers lui, toujours plus prêt, sans animosité cette fois. C'est de ta faute Hannibal. Tu baisses ton col et te rapproches davantage. Je suis leur proie.. Tu es la mienne.
Et de tes lèvres, elle a tiré un Hallujah.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-25, 13:13

She twines her spines up slowly towards the boiling sun, And when I touched her skin, my fingers ran with blood.
musiqueTu as dit la même chose à Ellen avant de lui tirer dessus ? Arrête. Arrête, Siobhàn. De te croire que tout allait bien se passer ? Je t'en supplie : arrête. Que c'était pour son bien ? À quoi tu joues ? Qu'est ce que tu lui as dit avant de l'assassiner Hannibal ? Pourquoi fais-tu ça ? Si tu ne sais pas, arrête. Arrête, par pitié. Je t'aime ?
Tu restes la regarder et ça y est, tu ne sais plus quoi dire. Tes yeux deviennent rougeâtres, ton cœur s'est arrêté de battre. Tu veux partir là, tout de suite. Tu veux retrouver ce semblant de bonheur que tu es parvenu à installer en compagnie de Carbone et Aurore. Tu veux retrouver l'illusion que tout va bien. L'illusion que t'es un homme bien comme certains le disent. L'illusion que tu vaux plus que ça. L'illusion que tu n'as jamais tué personne. Tu as pourtant envie de tout lui cracher à la figure : la vérité et ce que tu as sur le cœur, que cette balle qui a traversé Ellen est bien plus compliquée que ce qu'il n'y paraît : que tout est plus compliqué que ce que l'on pense. Tu vas éclater, exploser. Tu vas... C'est de ta faute Hannibal. Tu prends une grande inspiration et tu ne parviens pas à détacher ton regard d'elle. Elle serpente vers toi, elle continue de t'hypnotiser. Elle t'effraie, t'attire, te repousse, t'affoles, t'extasies.
Je suis leur proie... Tu es la mienne. Lance-t-elle comme une fusée. Tu passes ta langue sur tes lèvres et tu demeures tristement silencieux. Les sons de la ville bercent ton âme un instant, tu parviens à faire le vide et à reprendre le dessus sur tes émotions – mais pour combien de temps, hélas ?

Tu ignores ce qu'il te prend, si c'est ce besoin de la toucher malgré tout ou parce que tu es effrayé, mais tes paumes s'apposent contre ses épaules, les serrent avec cette violence maladroite qui t'est tant caractéristique. Tu t'apprêtes à la secouer doucement, tu as d'ces airs des hommes désespérés qui veulent récupérer leur amour en la tenant par la force physique alors qu'elle pleure, qu'elle est brisée, qu'il n'y a plus rien à faire. Mais t'es buté. T'es buté, et avant tout : un idiot.

« Les choses sont bien plus complexes que ça, Siobhàn ! Tu hausses le ton. Tu parais en colère alors que tu es juste bouleversé. Ta voix s'égare dans des trémolos te trahissant. Renonce à cette traque. Renonce, juste. »

Tes doigts s'abandonnent le long de ses bras avant de retomber ballant contre tes cuisses. « Ne fais pas de moi l'homme que je n'ai jamais voulu être. » Car si le jour de la prise d'Equilibrium arrive enfin, tu n'auras aucunement le courage de la tuer pour prendre sa place sur le trône. Tu resterais à la regarder droit dans les yeux, partagé entre ce désir de liberté, cette rage incessante envers cette cité et l'amertume du passé. Et peut-être qu'à ce moment là, c'est toi qu'on tuera. C'est toi qu'on tuera et ce sera la fin d'un règne, la fin d'un chapitre. On se souviendra de toi comme un chef de gang vide de sentiment à l'exception de quelques individus qui auront partagé ta vie. Siobhàn sera la dernière à t'avoir vu vivant. Est-ce qu'elle jubilerait en te voyant mourir sur le sol dans ton propre sang ? Ou te pleurera-t-elle ?

« Si tu veux te venger, fais-le maintenant. Fais-le maintenant et quitte ce poste. Tu écartes légèrement les bras, lui démontrant que tu n'as ni arme ni moyen de défense face à elle ce soir. Fais ce que tu as toujours voulu faire toutes ces années, vas-y, je suis prêt. Et comme ça, tu ne te mettras plus au travers de notre route... »


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Anonymous
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2016-02-25, 22:23
mon amour, ma haine
Renoncer. Le pacte avec le diable est signé depuis le début, depuis tes premiers pas.. Ton destin est scellé depuis toujours et à jamais, pourquoi croire un instant que tu peux y renoncer ? Ce n'est pas toi qui choisis, ce n'est plus toi, ni lui, ni moi. Ainsi soit-il. Les dirigeants de cette ville t'ont offert sur un plateau l'unique chance d'accomplir ton devoir. Et cet enfoiré te demande de renoncer maintenant alors que tout est à faire ? Sa pogne t'ébranle à peine, tu ne ressens rien hormis un vide, un vide béant et sans fond. Tu tentes de te ressaisir, tu tentes de garder l'esprit clair sans le laisser se noyer par un milliard de questions sans réponses. Fais ce que tu as toujours voulu faire toutes ces années, vas-y, je suis prêt. Et comme ça, tu ne te mettras plus au travers de notre route... La seule chose que tu as toujours désirer c'était l'embrasser. L'embrasser une dernière fois, pour que le sentiment de son abandon le hante, qu'il pense à vous, à tous ces projets de vie et futurs que tu as imaginé. Je voulais être ta femme. Je voulais m'appeler Siobhàn B-Y Somerset, porter tes enfants et conquérir le monde à tes côtés. C'était dit dans un long regard intense, bordé par des larmes.. La rose perd ses épines, elle éclos et laisse entrevoir ses plus belles pétales.

Tu te rends comptes du monstre que tu es, le temps de quelques mots, d'un aveu transcendant ; tu en oubliais même que l'homme en face de toi, désarmé, avait tué ta sœur.. Au profit de l'idée de pouvoir bâtir un futur à ses côtés. Les larmes coulaient, sans peine, sans retenu, parce qu'à présent c'était trop demandé que d'être une femme forte et inébranlable quand l'espoir d'une vie formidable t'étais définitivement enlevée. D'un coup sec tu attrapes son manteau, le serrant de tes deux poings. Je t'en veux de m'avoir abandonné, je t'en veux d'avoir pris la seule chose qui me rendait humaine et de l'avoir gâché. Bien que plus massif, tu bousculais son corps, toujours à chercher son regard dans cette sombre ruelle où la lumière elle-même fuyait pour ne pas montrer à jour cette scène désespérante. Ellen était.. Magnifique, gentille, elle avait l'avenir d'une vie beaucoup heureuse que la mienne et tu t'es permis de lui ôter ce droit.. Cette chance de pouvoir porter peut-être ton fils ! Tes fils ! En réalité c'est ce que tu avais toujours espéré pour toi, du plus profond de ton être.. Le travail, ta carrière paraissait à 22 ans une priorité plus qu'autre chose. Tout est de ma faute.. Et ton existence me le rappelle chaque jour qui passe.

Un râle et une pression contre son corps lâchée, tu recules, essuie tes larmes et tente de reprendre ton souffle.. Tes lèvres saignent à force de te les mordre de rage, de retenu pour ne pas définitivement exploser. Doucement tu les caresses pour en ôter le carmin.. Longtemps tu regardes la goutte glisser sur ton doigt. Son sang est aussi sur mes mains, en fin de compte.. Dévastateur.
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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
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2016-02-26, 01:04

You never go You're always here Beneath my skin I cannot run away Fading slowly
musiqueJe voulais être ta femme. Je voulais m'appeler Siobhàn B-Y Somerset, porter tes enfants et conquérir le monde à tes côtés. Tu as envie de vomir.
Pas vraiment de dégoût mais plutôt de tristesse. Tu ne sais pas quel en est la source : son égoïsme, le tien, ou ce passé qui aurait pu se produire si seulement tu n'avais pas fait certains choix. Le choix d'aimer Ellen. Le choix de vouloir continuer à l'aimer ainsi jusqu'au bout. Le choix de lui avoir tiré dessus. Le choix d'avoir échappé à ta condition de prisonnier. Le choix d'être revenu voir Siobhàn. Le choix de la regarder pleurer, se craqueler. D'aussi loin que tu t'en souviennes, elle n'a jamais versé une larme pour toi, même lorsque tu es parti. Elle a pleuré pour Ellen, pour sa sœur, sa chère petite sœur. Mais face à toi, elle s'est toujours caché derrière ce mur glacial, impartial. Tu peines à contenir tes sanglots... C'est pourtant maintenant ou jamais que tu peux enfin prouver que tu es un homme. Que tu peux passer au-dessus de tout cela, que tu peux faire en sorte qu'elle te déteste véritablement au lieu de te regretter.

 Je t'en veux de m'avoir abandonné, je t'en veux d'avoir pris la seule chose qui me rendait humaine et de l'avoir gâché.  Elle serre les pans de ton vêtement et te secoue avec rage et désespoir. Tu t'attendais à tout sauf ça : c'est presque trop doux comparé à ce que tu mérites. Sa voix te transperce et ses yeux t'assassinent. Ellen était.. Magnifique, gentille, elle avait l'avenir d'une vie beaucoup heureuse que la mienne et tu t'es permis de lui ôter ce droit.. Cette chance de pouvoir porter peut-être ton fils ! Tes fils ! Tu n'as jamais envisagé d'avoir des enfants avec qui que ce soit, Ellen ou Siobhàn. Tu n'as jamais été un adulte responsable et tu considérais déjà avoir failli ton existence très jeune. Alors impliquer ce que tu as – à peine – appris pendant ta jeunesse à ta progéniture... ? Tu n'en ferais que des échecs et tout le poids de leur avenir aurait reposé sur leur mère. Non, tu n'as jamais été prêt à ça et pourtant fonder une famille aurait fait de toi un homme heureux.
Mais n'en as-tu pas déjà une ? Tu repenses à Aurore, l'espace de quelques secondes. Si tu... Si tu avais eu une fille, aurait-ce été pareil ?

Tout est de ma faute.. Et ton existence me le rappelle chaque jour qui passe. Son sang est aussi sur mes mains, en fin de compte...

Tu t'approches d'elle, hésitant, essuies ses larmes avec ton pouce. Très vite, tu reprends tes distances. Tu ne veux juste pas la voir plus malheureuse que tu ne l'as déjà rendu. « C'est pour ça que ça n'aurait jamais marché... » Souffles-tu.

« Tu le sais mieux que n'importe qui, je suis terriblement lâche... Je ne suis pas de ceux qui veulent conquérir le monde... »

Le paradoxe de la vie a pourtant fait de toi un chef de gang, ou un chef de la libération d'Equilibrium si le futur le veut bien. Si le monde te le permet. « J'ai toujours voulu vivre éloigné de tout, dans ma propre bulle. Je me sens tellement mieux dans l'ombre des autres, si tu savais, Siobhàn. »

Tu n'as pas encore mentionné Ellen jusqu'alors, et pourtant son visage te revient en tête. Toi qui avais fini par l'effacer tout ce temps... « Alors que toi, tu dois briller. Tu dois briller comme tu l'as toujours fait. Je... Tu baisses la tête et plisses les yeux. Je n'aurais jamais les mots pour te dire combien je suis désolé. Pour tout. Ils sont inutiles, me diras-tu. Ils ne ramènent ni la joie et encore moins les morts. »

Ta main s'égare devant ton visage. Ton corps est traversé de spasmes. Ne pleure pas, ne vacille pas. « Si tu savais... Si seulement tu savais. » Si seulement elle savait quoi ?
Tu ne t'éparpilles pas plus sur le sujet et lèves les yeux au ciel, renifles et te perds dans le ciel étoilé. « Tu n'as jamais été fautive. Et si seulement je n'avais pas un devoir à accomplir, je t'aurais demandé de me tuer. Personne d'autre que toi n'aurais eu le mérite de le faire. »




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Anonymous
Invité
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2016-02-26, 17:43
mon amour, ma haine
Personne d'autre que toi n'aurais eu le mérite de le faire. C'est un droit qui t'a été donné dès lors où il a promis ton âme à la tienne, même si cela n'a été qu'éphémère. Depuis toujours -et à jamais- tu prends possession des êtres qui t’entourent, les rends serviles et bien ordonnés.. Le hasard te laisse de marbre, le bordel te rend instable. Le contrôle est une chose que tu maîtrises, qui t'apaise, pourquoi vouloir le changer, le bousculer. Ça en va de même avec ton frère : tu as éduqué Sloan à la manière d'un soldat pour qu'il tombe dans la même cercle vicieux qu'est celui de la vengeance. Le pire dans tout ça, c'est que même si il souffre, selon toi c'est pour une bonne cause, tant que ça  permet de mettre fin à cette tourmente. Mais au fond.. Tu crois vraiment que tuer Hannibal pansera tes plaies, elles ne deviendront pas plus vives, pas plus enflammées qu'auparavant. Réfléchis Siobhàn. De toute manière tu n'auras plus réellement le besoin de vivre si tu arrives à lui ôter la vie. Tu n'as pas le droit au bonheur. Tu as raison Doucement ta main se faufile à son cou, avec une délicate intention, une grâce inégalable, une caresse sublime... Puis cette poigne d'une force incomparable, emplis de haine. Il n'y a que moi qui a le droit de te tuer. Tu sers toujours plus fort et enlève ta main, mais de l'esprit tu continuais à provoquer en lui une douleur d'étranglement, intangible et tuante.

Ça t'amuse, tu éclates de rire et reprends le peu d'esprit que tu avais perdu.. C'est nerveux, ça t'empêche de suffoquer avec lui et de garder un semblant de façade. Mais pas tant que j'ai pas de réponses. Je trouverai tes points faibles, les personnes qui comptent pour toi -il y en a ?- et tout ce qui te rattache à espérer, à vivre, à sourire, à être heureux. Je leur ferai du mal, je les détruirais et je ferai en sorte qu'ils te haïssent, qu'ils veulent ta mort. Je les tuerai avant même qu'ils aient l'espoir de frôler ta peau. Tu pètes presque les plombs, tu exècres son visage, sa fausse innocence, son beau paraître alors qu'il n'en est rien. Je ne laisserai personne avoir ce que je n'ai pas eu de toi. Pendant tout ce temps tu n'avais pas lâché sa gorge de la pensée.. Tu sors le cutteur, sors la lame et joue avec, entre tes doigts à la manière d'un crayon qu'on use pour passer son temps. Lentement tu l'approche de sa gorge. Tu n'arrives plus à respirer ? C'est compliqué ? Ça fait mal ? Ça s'arrête, c'est fini, il peut reprendre souffle. Le cutteur tranche ta main, intentionnellement, et aussitôt la pose sur son visage, de quoi lui laisser une trace indélébile. Tu auras aussi mon sang sur tes mains, si je meurs. Comme pour Ellen. Le cutteur se plante dans le mur, tu commences à reculer comme-ci tu t'en allais.

T'es une putain de bipolaire Siobhàn.
La drogue.
La souffrance.

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Hannibal D-J Somerset
Hannibal D-J Somerset
FONDATEUR // CHEF DU NORD
far from any road ϟ siobhan Tumblr_inline_notu7edwTD1tpi6el_540
2016-02-27, 22:30

You never go You're always here Beneath my skin I cannot run away Fading slowly
musique – Alors que ses doigts encerclent ta jugulaire, d'abord dans une caresse puis dans une brutalité sans nom, tu fermes les yeux. Tu fermes les yeux sur ses crachats de haine, tu fermes les yeux sur sa violence, tu fermes les yeux sur ta suffocation prochaine. Sur ton visage : une sérénité étrange et paradoxale. Comme si tu étais prêt à mourir, là, tout de suite, abandonnant ce pour quoi tu vis et les promesses prononcées dans des murmures mesurés. Mais une part de toi sait. Elle sait que tu ne vas pas laisser ta vie t'abandonner ce soir. Elle sait. Oui, elle sait qu'il y a encore cette petite lueur en Siobhàn. Celle qui tu peinais à déceler dans votre jeunesse, celle que tu essayais d'attiser pour en faire plus qu'une étincelle : un feu ardent.
Lorsque tu rouvres les yeux, tu découvres non pas des larmes mais bien un sourire carnassier. Elle a relâché ta gorge mais tu te sens encore plus étouffé. La lame du cutter danse autour de ton visage mais ce qui te déchire, ce sont ses mots. ... Je leur ferai du mal, je les détruirais et je ferai en sorte qu'ils te haïssent, qu'ils veulent ta mort. Je les tuerai avant même qu'ils aient l'espoir de frôler ta peau.

Tes pensées ne se tournent que vers Jack. L'imaginer un seul instant désirer ta disparition te presse la poitrine. L'imaginer un seul instant qu'on puisse lui faire du mal, le briser de la tête aux pieds te rend fou de rage. Mais tu ne comptes pas offrir la satisfaction à Siobhàn de te voir effrayé. Car si c'est le cas, elle saurait. Elle saurait et elle te traquerait encore plus à la recherche de tes points faibles. Sa vengeance est si injuste. Si cruelle. Et quelque part, tu la mériterais. Tu la mériterais, oh ça oui.

Tu auras aussi mon sang sur tes mains, si je meurs. Comme pour Ellen
Le ton est monté d'un cran. Tu serres les poings, les dents, les traits de ton visage se durcisse. Que tu es mauvais pour masquer tes émotions, Hannibal.

« Tu te mens à toi-même, Siobhàn. »

Tu pars à la recherche de son bras et la retourne vers toi d'une brutalité sans nom. Ses cheveux se balancent dans la danse tandis que tes deux mains se cramponnent à ses épaules. Tu n'as plus envie de pleurer. Tu n'as plus envie de t'effondrer. Tu n'as plus envie de plier les genoux. Tu n'as plus envie de lui céder.

« Tu te venges pour toi, pas pour Ellen. Lequel des deux est un monstre maintenant ?! Tu as plus de haine en toi parce que je t'ai quitté plutôt que parce que j'ai assassiné ta sœur. »

Tu l'as dit.
Tu l'as dit.
Tu veux vomir. Tu ne parviens pas à croire en tes propres paroles, elles sont si froides.

« On avait vingt ans. Vingt ans ! Et toi... Toi tu me parles de la rupture comme de la fin de ta vie. Crois-moi. Crois-moi, ce n'est pas ça, la vie. Tu n'es qu'animée par une histoire vieille de quatorze ans, comme je te plains. »

Chacun de tes mots sonnent faux. Ce n'est pas toi qui les prononce. C'est simplement la peur. La peur dévorante de perdre ceux auxquels tu tiens à nouveau. Alors si elle pouvait... Si elle pouvait déverser sa haine uniquement sur toi, tu es prêt à dire les choses les plus immondes que le monde a pu entendre. Tu es prêt à parler du meurtre d'Ellen comme une partie de plaisir, tu es prêt à parler de ton histoire avec Siobhàn comme d'une anecdote pour la blesser un peu plus mais que, par pitié, elle n'aille jamais fouiller qui tu es vraiment.

Tu la relâches et tu la toises du regard. Ton souffle est si fort, si brûlant, mais pas plus que tes mirettes sombres.


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