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M I N D F U C K Δ VISHOUS

Anonymous
Invité
Invité
2015-12-27, 02:07
ft. vishous
In my shoes, just to see What it's like, to be me ; I'll be you, let's trade shoes Just to see what it'd be like to Feel your pain, you feel mine Go inside each other's minds ; Just to see what we find Look at shit through each other's eyes
MUSIQUE DANS LA TÊTE L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure ou Alex se couche. La tête dans le cul, les yeux pratiquement cernés de noir ; une bonne nuit de sommeil, ça faisait bien longtemps que le jeune gars n'en avait pas eu une vraie. Son frère et lui menait leur mission à bien, mais au fond de lui quelque chose lui manquait ; comme s'il y avait un truc qui clochait ; la lassitude, voilà ce qui était sans aucun doute en train de lui tomber sur la gueule. Vivre comme un fantôme était devenu son quotidien, mais il en avait assez de se cacher ; pourtant, Alex ne changerait pas leur plan, il ne ferait pas le rebelle, il continuerait de mener sa mission à bien ; pour son frère, pour lui et pour tous ceux qui se trouvaient dans leur situation. Le cœur au bord des lèvres, il se précipite vers les toilettes ; accumulés les soirées, les fêtes, l'alcool et les substances illicites venait sans le moindre de doute de lui trouver le bide. Se vider les entrailles au réveil ; ça aussi s'était devenu son quotidien. Prise de conscience froide et flippante ; il aimerait se rendormir et se réveiller l'année suivante. Torse poil, il se dirige de nouveau vers la chambre ; Alexander dormait paisiblement, à croire que le bordel que venait de foutre son jumeau ne l'avait pas plus gêner que ça ; l'habitude, sans l'ombre d'un doute. Attrapant un pull à capuche noir, un jogging de la même couleur et son sac à dos, le jeune homme fourra des clopes et toutes les merdes qui lui seraient utiles avant d'attraper ses clés et de claquer la porte histoire de faire comprendre à son double que ; oui ; il était bien parti quelque part ; à quinze heures de l'après-midi.

Depuis quand se levait-il aussi tard ? Impossible de le savoir ; autant éviter se prendre la tête avec ce genre de questions ; ce n'est pas comme s'ils pouvaient bosser de toute façon. Ils sont des fantômes, présence imperceptible, inexistante aux yeux de ce monde et de cette société. Alexandre et Alexander étaient condamnés à vivre ainsi ; mais c'est en parti eux qui l'ont choisi. Ne pas suivre la société ; préparer un coup d'état, voilà ce qu'ils avaient décidé en toute connaissance de cause. Ne pas se plaindre, jamais. De toute façon, Alex n'avait pas de quoi se plaindre ; il pouvait dire ce qu'il voulait, vivre ainsi lui convenait et c'était sans doute cela le plus inquiétant. Encore une fois, il esquive les caméras que sa mémoire eidétique avait totalement imprimées dans son esprit encore un peu trop arraché à cause de ses délires de la veille. Sa capuche est vissée sur sa tête, une cigarette vient se loger entre ses lèvres un peu craquelés à cause du froid et de son manque d'hydratation. Sortant un peu de monnaie de sa poche, le jeune homme aux cheveux blancs s'arrêta devant un distributeur et acheta une petite bouteille de coca cherry avant de reprendre sa route vers l'inconnu ; oui, il était sorti, mais il n'avait aucune foutus idée d'où il allait, ni même vers où il se dirigeait. C'était ça la vie de toute façon ; marcher vers l'inconnu.

Le métro n'était pas une option, le taxi pas dans ses moyens et il n'avait pas envie de braquer une moto ; pas parce qu'il ne saurait pas la conduire ; il conduit illégalement depuis ses seize ans ; mais tout simplement parce que la plupart des motos ont des capteurs et tout ce bordel... Se battre avec l'électronique et la mécanique, c'était son point fort, mais il serait très vite repéré par les caméras de la ville et la police viendrait rapidement pour l'embarquer et ça s'était hors de question. La marche serait donc son option de la journée ; ou peut-être ferait-il vite une entorse à son propre règlement ? Aller savoir ; avec lui, on sait jamais ; jamais vraiment.

Andromeda ; quartier où il passe le plus clair de son temps ; essentiellement pour ne rien foutre ou pour squatter chez des gens quelconque. D'après ce qu'il sait, Andromeda serait le plus vieux quartier d'Equilibrium ; donc sans doute l'un des mieux surveillés vu que le grand marché avait lieu sur la grande place. Lui, il venait souvent ici pour faire la fête ; pour rencontrer des gens le temps d'une soirée avant de disparaître de nouveau de leurs vies. En soit, Alex en avait assez de cette vie. Toujours à fuir ; à quitter la vie d’autrui ; mais il y avait des exceptions qui échappaient à cette règle... C'était d'ailleurs sans doute l'envie de voir l'une de ses personnes qui l'avait guidé ici. Vishous ; un membre du Gang de l'Ouest ; un reflet dans le miroir ; un mec qu'il cernait sans vraiment comprendre ; sans piger l'engrenage de son esprit. Semblable, mais différent sur plusieurs points... Pourquoi ne pas aller lui rendre une petite visite ? Ce ne serait pas la première qu'il se pointerait à l'improviste...

Il ne passe pas par les escaliers, ni même par l'ascenseur ; il ne passe même pas la porte de l'immeuble, mais passe par-derrière ; par la sortie des artistes dira-t-on. Ni vu, ni connu, Alex commence son ascension, il escalade la façade jusqu'à l'escalier de sortie de secours. Il monte et monte et se retrouve devant une fenêtre, pas vraiment fermée ; mais pas vraiment ouverte non plus. C'est là que son matériel dans son sac à dos lui sert ; pour ce genre de mission. Quand on est pauvre et qu'on vit en dépouillant la plupart du temps les autres, on se doit d'être un minimum équipé. Fenêtre maintenant grande ouverte, le jeune homme entre alors en trombe, sans aucune discrétion ; mais... Pas de réaction. Vishous devait être sorti. Haussant les épaules, Alex lâcha son sac sur le sol et se laissa tomber sur un fauteuil. Il allait attendre ; d'ailleurs ; quelle tête allait faire son « acolyte » en le voyant ici, affalé dans un de ses fauteuils ? Alex était impatient de le savoir.
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Viszs
Viszs
2015-12-27, 14:21


Etrange.

Dans ses pensées recluses, il s'interroge, s’enterre sans peine dans la réflexion. Quelque part en ce moment, un caractère insondable avait vibré dans cette clarté et, invisible auprès de la masse grouillante, s’était niché au sein même du foyer de ce journaliste. Il s’était sans l’ombre d’un doute gambader là où la curiosité l’avait guidé. Les paupières de Vishous s’étaient alors dégagées, dévorant l’univers tout entier qui courrait à perte de vue. On ne pouvait irrévocablement rien cacher à ce démon, qui s’était de suite senti happé par son pouvoir dantesque, prudence qu’il avait alors inscrits sur une des nombreuses feuilles qu’il possédait et qu’il cachait en maître. Pouvant ainsi guidés les pas et la vie de ces chimères vivants dans une pluie de sensation, et dont son tableau violet ne faisait exception. Quand même leur ressemblance est immuable, le gouffre qui les sépare est aussi immense, dont les ténèbres rouillaient leurs esprits et le malsain grondait en leur thorax. Les pupilles papillonnent légèrement, le journaliste donnait à sa supposition une once de sûreté, car il n’y avait que cet Alexandre pour siéger sur son fauteuil.

Il ne pouvait cependant nier l’exempt de sentiment à son égard, qu’il soit féroce ou amical, car lui-même éprouver cette même complexité à son égal. Alors il exhale un soupir et déposa les quelques morceaux d’articles prêts à la publication. Il n’échappait guère à sa tâche et l’accomplissait avec brillance, mais son engouement s’était soudainement porter à cet être introduit sans peine dans sa résidence. Une volonté altérée de liberté sauvage ayant prit le dessus, ayant le besoin de pressentir ce remugle captivant. Son pantalon se défroisse, tandis que ses rotules se déplient avec lenteur. Il ressemble presque à un prédateur alerte, fasciné par ce qu’il décèle au loin. Les pas prennent alors un nouveau cheminement, longeant le pavé.
Faire attendre un hôte n’est que peu de chose pour Viszs, dont les billes d’acier parcourent l’horizon, tandis que ses pensées s’affrontent et se questionnent, se demandant très certainement dans quel état il allait retrouver un de ses appartements. Balloté par les vents perçants à cette heure, la marche progressive atteignit bien rapidement sa destination, non sans un engouement qu’il espère ne pas voir s’éteindre. Il est vrai qu’il s’était fané d’antan, mais avec la découverte d’un compagnon aussi divertissant et semblable, elle s’était peut-être fleurit plus qu’il ne l’aurait imaginé, attendant d’atteindre le faciès de son tableau violet vibrant d’une violence acerbe, prêt à exploser à la gueule de qui veut comme le plus ravageur des acides. Alexandre était certainement dans son fauteuil, une idée de brûler cet objet lui couva alors l’esprit et donc l’action sera orchestrée dès sa sortie.

Dans cet immense appartement, rien ne semble bouger, tout n’est que silence affreux. Vishous ne fait signe de sa présence qu’en refermant son antre d’un claquement, ainsi que des bruissements vestimentaires. Posant sa veste sur un des dossiers d’une chaise, son parcours se courbe vers un angle de la pièce, le frigo. D’un geste volatile de la paume, il prit alors deux boissons alcoolisées qu’il possédait, pour lui et le confort de son invité veineux. Les semelles revinrent sur le cheminent, quittant le rivage de la cuisine, il partir dans son bureau où était, comme le pensait-il, posé dans son fauteuil ce très cher Alexandre Godspell. Ses pieds arrivent à la hauteur de son convive, tandis que l’échine se courbe légèrement et les phalanges tendant la bière sans retenue, la déposant entre les mains de ce teint blafard.

« Bouge ton cul de ma chaise, va te coucher dans le canapé. »

Boyaux de paroles prononcés, peint d’une prospérité à la force dangereusement dissimulée, sous une menace silencieuse. Ce fauteuil était la place de ce cher Vishous, tandis que le canapé luxueux et spacieux était fait pour les convives, ainsi doit être la nature des choses. Le journaliste ne répète jamais la phrase énoncée dont les pupilles dévorent plus que de raison. Bien que l’habitude ne faisait partie du quotidien de Viszs, il n’y en avait pas, envolées, effacées, tout à recommencer. Mais il n’en voulait pas, il aimait se perdre, se disperser et en voir les immondes conséquences. C’était plaisant, c’était dantesque. Une simple et divine tragédie qu’est sa vie, soumis au sinistre souverain de sa conscience. Des envies poudrent les pupilles de ce journaliste, mais elles ne font qu’observer la marche silencieuse de ce teint blafard, n’ayant sans doute pas écoutés les paroles échappées et dont il s’en foutait très certainement. Il reprit place là il devait être, posant sa boisson sur le bureau ordonné. La tignasse bivouaque vers la carcasse d’os siégeant dans le canapé.

« Tu avais tellement envie de me voir que tu préfères passer par la fenêtre plutôt que par la porte pour me faire une surprise ? »

On ne pouvait rien cacher à Vishous, pas dans son antre, pas tant qu’il possédait cette vilénie et dont il soumettait son pouvoir à ce profit. Il se dit même que c’était la prochaine fois qu’Alexandre pénétrait dans cet appartement. Le journaliste allait le laisser faire, le laissait prendre son temps, prendre ses marques, renifler le territoire en étant prêt à frapper. Pas de répit. Rien de tel pour donner à ses babines un étirement nouveau, qui ne se fragmente pas pour autant. Il se délecte ou patiente, qui sait véritablement. Les billes ne font que sillonnait la masse rachitique de son interlocuteur, s’accrochant à ce regard qu’il pense presque comme le sien.
« Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, défilent lentement dans mon âme, l'Esoir Vaincu, pleure et l'Angoise atroce, despotique sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. »





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