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I LIKE IT LIKE THAT - NEM

Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
I LIKE IT LIKE THAT - NEM 271686iconeknny
2015-12-20, 23:48

UN ROUX AUX "À BOIRE !"
Codage fait par © PAINDORE

Vous avez déjà eu la folle envie d’hurler à quel point vous êtes heureux ? À quel point vous êtes bien ? Un bon gros « PUTAIN JE SUIS EN VIE ET JE LE VIS BIEN ». Un sentiment d’euphorie si fort que même si un croquemort nécrophile venait vous voir en vous disant « j’ai baisé le corps de vot’ mère » , ben vous lui fileriez un shot de vodka à sa santé ? Une pulsion de pure joie si intense que plutôt que de marcher, vous sauteriez et danseriez quitte à emmener les passants à votre suite ? Non ? Oui ?

Kenny, lui, il l’a vécu et le vit encore à l’instant où je vous parle.

Si la musique aux tonalités espagnoles cognait avec force contre les murs, elle couvrait avec mal les bavardages et rires des autres clients du bar. Une atmosphère chaude et gaie s’était installée depuis quelques heures, mêlées à des effluves de rhum, de whisky et de cigarettes. Kenny se déhanche, sur une chaise, riant aux éclats et perdant quelques larmes à la volée. Il balance des coups de pieds dans le vide, lève les bras en l’air. Ses joues son rouges, il a chaud, si chaud. Un fou ! Ivre de vie et d’alcool !

D’autres personnes dansent dans la salle, certaines se bousculent, s‘excusent en éclatant de rire, s’offrent à boire puis s’embrassent. Un homme prend exemple sur notre roux et monte également sur une chaise, entamant des pas maladroits de salsa, de rock… Allez savoir !

Or il n’y a qu’une seule personne pour qui Kenny danse vraiment, partageant là son émotion et son bonheur. Nemesis. S’il ne s’étaient pas correctement saoulés préalablement, nos deux compères n’en seraient pas arrivés à un tel état jubilatoire. Évidement monsieur n’avait pas lésiné sur les shooters et cocktails, rinçant son amie pour qu’elle soit au moins aussi éméchée que lui. Chose gagnée, sans doute…

- I LIKE IT LIKE THAAAAT ! OH OH OH ! I LIKE IIIIIIT, LIKE THAAAAAT !


Vl’à qu’il se met à chanter à tue-tête, lançant par la même occasion un mouvement de foule. Il fait chaud, l’ambiance est rouge, orange, ocre, comme le soleil, comme l’Espagne ! C’est fou ce qu’il est bien, ce qu’il est heureux. Il descend de sa chaise, prend Nemesis par la main et l’entraîne valser au milieu de la piste. Il joue des jambes, se lance dans des acrobaties rocambolesques, son sourire irrévocablement scotché au visage.

Même ses yeux semblent rirent !

- Channnnte Nem ! Chante avec moiiiiiii !

Et ça se dit président du Valhalla, la belle affaire… Ses cheveux roux se collent à ses tempes, ses yeux sont bridés par ses éclats de rire - les siens ? ou tous les autres ? Son corps n’est plus que souplesse, gestes, musique. Il se colle à Nemesis, il veut la sentir près de lui comme si la toucher lui permettait de faire couler son ivresse en elle.

Il ne se serait pas autant amusé si cela avait été une autre personne, de ça, il en était certain.

D’un coup, il s’écarte, bondissant presque de côté. Les autres lui font place, formant un cercle, créant une piste de danse. Kenny écarte les bras, l’air goguenard, un défi dans les yeux.

- Nemesis, prépare toi !

Bien sûr notre amie n’eut pas le temps de se demander «  à quoi ? ». Notre monstre roux s’élance, vite, volant presque, ses pas claquant le tempo ibérique. Puis il se saisit d’elle par les hanches, l’emmenant voler en l’air au dessus de lui, de son visage victorieux - hélas cela n’avait rien d’aussi glamour que la scène de Dirty Dancing entre Bebe et Johnny. Faut pas rêver ! Ils sont bourrés…

Encore quelques minutes s’écoulent puis Kenny se calme, très légèrement. Les autres applaudissent, il s’incline, offrant un clin d’oeil à sa partenaire. Sans ménagement, il lui prend la main, l’entrainant à nouveau à sa suite mais cette fois ci, jusqu’au comptoir.

Le patron salue leur folle prestation. Kenny rit. Encore.

- Mets nous deux rhums ambrés patron, et sans glace !

- J’te fais ça tout de suite mon gars !

Son regard se reporte sur Nemesis. Il colle son front contre le sien, laissant s’échapper plus d’effluves d’alcool encore. Son haleine en est pleine, sa peau en est recouverte. Son souffle est court, récupérant avec peine de ses précédents exploits.

- Alors ma belle, t’es prête à tenir toute la nuit ?

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Anonymous
Invité
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2015-12-21, 01:27













nemesis & kenny


love u so much bby





// YOU'VE GOT THE LAST LAUGH


on ne se remémore plus du trouble dans tes regards la toute première fois où tu t'es faufilée en ville avec lui parce que tu ne regardais plus en arrière, tu ne regardais plus en arrière. tu couronnais tes lèvres comme si tu avais besoin de lui, tes mèches qui pendent lourdement sur ton front ; il met le feu dans ta tête, ce soir. t'essaies de te refréner mais tout est coincé dans ton cerveau, tu voulais juste le suivre et t'effacer. tu voulais t'effacer.

tables blanches, lumières éclatantes, tes risées suffocantes et l'ardeur diurne. les nuages de marijuana qui enveloppent le bar, il s'amusent ils s'abusent. tu laisses les goulées d'alcool te brûler les veines, ta boite crânienne prête à détoner. tu le regardais se déhancher devant toi et tu riais, tu riais tant. délurée, le sourire aux commissures églantine de tes lippes à l'arrière-goût alcoolisé ; luisante, le rouge aux joues. tes yeux pétillaient et un certain penchant se lisait sur les traits adoucis de ton visage si pâle, si laiteux. mais tu t'étais promis que tu ne le laisserais jamais te compléter. kenny il est dangereux, kenny il n'a pas d'attaches, kenny c'est qu'un coup d'un soir.

tu tournes ton faciès, un verre en main. le contact de l'objet diamanté te fait sursauter. c'était si frais.
kenny, il marchait comme s'il était un dieu mais personne n'arrivait encore à croire que tu l'avais rendu faible. il a un feu à l'intérieur mais son cœur est si froid. il essaie de ne pas le faire paraître mais tu voyais dans ses yeux qu'il voulait continuellement te voir, t'avoir. comme si tu étais essentielle, pérenne pour lui.
il t'entraîne dans la danse. tu le contemples admirativement et tu agites légèrement ta chair pâle, lui tenant la main afin de ne pas le perdre de vue. il t'appelait à chanter mais tu ne voulais point, non, tu ne voulais pas gâcher ces instants. tu restais aphasique, souriant bêtement et lui donnant une tape sur la pommette. il n'arrêtait pas de brailler.

et comment il riait quand il disait ton prénom.
et comment il empoignait tes hanches si férocement.

tu te mets à détonner, les yeux plissés et ta tignasse cyanose te dérobant le visage. tu tournes sur toi-même et tu lui reprends la main, harassée. tu perds la tête, tu perds ton souffle. tu t'assieds au comptoir près de lui et tu te sens aliénée, étrange. tu ressassais la manière dont vous aviez bu verre sur verre jusqu'à trois heures et tu sentais son front contre le tien, de la buée fétide s'échappant de son haleine. tu te mettais à rire bêtement, comme tu savais si bien le faire quand tu étais gênée. tu cassais le moment en redressant ta tête et en reprenant un verre entre tes doigts, l'allure espiègle. j'ai toujours été prête. tu déposes un baiser sur sa joue en reprenant une gorgée. j'avais oublié à quel point t'étais tactile avec les filles. si besoin de te vider est, y a des jolies filles là-bas. je ne suis pas une putain à qui on écarte les jambes le premier soir, l'oublie pas. tu saboulais ses pensées en passant un doigt sur quelques mèches égarées afin de les replacer derrière ton oreille. j'ai jamais autant bu de ma vie, t'as pas une bonne influence sur moi tu sais? tu te mets à pouffer, observant autour de toi les filles qui jacassent sur lui. il ne s'en rendait même pas compte.
tu passais tes mains sur ton visage et tu sentais peu à peu la fatigue te devancer. t'as jamais bien tenu l'alcool, c'est un fait.


robb stark



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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
I LIKE IT LIKE THAT - NEM 271686iconeknny
2015-12-21, 21:07

UN ROUX AUX "À BOIRE !"
Codage fait par © PAINDORE

Ses yeux se perdent dans l’océan bleu que dessine sa chevelure. C’est étrange de se dire que l’alcool peut à quitte ou double, altérer vos sens ou les pousser à davantage de force. En l’occurence, la vue de Kenny n’avait d’objectif que de se concentrer sur ces méandres d’azur et de nuit, le coupant pour un temps de tout ce qui prenait séant autour d’eux.

Le toucher du baiser paillon, furtif et tendre sur sa joue, le laisse hébété. Sans compter le parfum de la belle qui, par cette brève proximité, s’engouffra malicieusement en lui…

Il cligne des yeux, plus que de normal et se détourne, lorgnant sans plus d’attention que cela leurs rhums fraîchement servis. Le bout de ses doigts picote, son coeur bat vite. Il ressent, enfin, petit à petit les désagréments de tous les verres précédents.

« j'avais oublié à quel point t'étais tactile avec les filles. si besoin de te vider est, y a des jolies filles là-bas. je ne suis pas une putain à qui on écarte les jambes le premier soir, l'oublie pas »

Kenny hausse un sourcil. Il se repasse les paroles en boucle, tente de les déchiffrer une à une - chose difficile avec un esprit aussi embué - et finit par regarder Nemesis, perplexe. Tactile ouais, il l’a été et pas qu’un peu… M’enfin c’était pour pour la beauté de la danse ? Non ? Oui ? Il doute, ses lèvres se pincent. L’aurait-il été par désir pur et simple de posséder son amie ? Y réfléchir, cela demande trop d’efforts. Il boit une gorgée de son rhum, se promettant que pour l’heure, il se laisserait vivre comme son coeur l’entendait et sans s’en inquiéter !

Rapidement, il jette un oeil aux dites précédemment nommées « jolies filles » agglutinées en bande dans un coin du bar. Elles gloussent, certaines croisent sont regard, d’autres bavardent, d’autres encore boivent. Il y en a des belles et pulpeuses, des minces et sexy. Kenny soupire - elles se ressemblent pourtant toutes. Elles n’ont rien de spécial, rien qui susciterait plus qu’une envie de sexe.

C’est différent d’avec Nemesis. Il le sait, il la regarde à nouveau. Elle est belle. Sa gêne presque dissipée le touche. Il lui sourit, assuré et plein d’entrain.

- Comment pourrais-je te confondre avec une putain ? Nemesis, sérieux. J’ai pas envie de baiser, j’me fiche de ces meufs. Je veux faire ma soirée avec toi.

Il mérite une médaille pour gros effort d’articulation correcte de chaque mot.

Il termine son whisky et lève le verre vide à l’attention du barman, signalant qu’il en souhaite un autre. Puis il passe une main dans l’océan aux mèches folles, toujours souriant, toujours chaleureux.

- Ah ma belle… Si seulement je t’avais connue à mon époque, ça m’aurait donné une raison valable pour y rester. Le passé est tellement compliqué…

Il pouffe, se prenant par la même occasion une cigarette d'un paquet traînant là. Il a du mal à l’allumer, par trois fois le briquet tombe au sol, par trois fois il manque de l’imiter ! S’il n’était pas si éméché, il se serait rendu compte de sa bourde. Interprétées sans attention, ses paroles seraient somme toutes celles d’un ivrogne lambda mais avec plus de réflexion, on y soupçonnerait une sacrée révélation : monsieur est un moonstruck. Ah quelle quiche, sérieux.

Le barman arrive quelques instants après avec un plateau remplis de shooters. Les yeux de notre roux s’écarquillent, son visage s’illumine. Il pouffe encore. "Offerts par la maison !"

Il se saisit de deux shooters et en place un directement dans les mains de son amie. À nouveau il colle son front à elle, ne résistant pas à ses envies de contact.

- On enchaîne ! Cul sec !

Le liquide brûle sa gorge, il tousse, sautille sur place et balance sa tête en arrière. Il commence à voir flou. Les bavardages des autres clients de la salle, la musique… parviennent en grésillement à ses oreilles. Il faut qu’il se concentre, qu’il garde un temps soit peu de lucidité.

Vite, il cherche du regard un point auquel se rattacher mais sa tête tourne, tourne. Il vacille et, par un éclair de survit, se rattrape… À Nemesis… Ses bras s’accrochent aux épaules frêles. Il glousse, idiot qu’il est !

- S’cuse. Putaaaaain j’ai chaud !


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Anonymous
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2015-12-23, 16:30













nemesis & kenny


mdr dramaqueen





// YOU'VE GOT THE LAST LAUGH


la chaleur t'étouffe d'une sécurité que tu ne pensais pas avoir besoin. tu n'aimes pas les contacts mais la flamme sa flamme contre toi est apaisante, rassurante.
tu souris un peu quand tu sens le nez de kenny frôler ton visage. tu ne le rejettes pas non tu te délectais des sensations -des paroles qu'il faisait naître en toi kenny il brûle kenny il a toujours brûlé et il brûlera à jamais. tu t'étais promise de ne jamais montrer tes faiblesses devant lui mais ses manières ses façons tu te sentais importante, forte, éternelle. et tu ne ressens plus rien, tu oublies presque demain. le rôle de jouer la morte pour ne pas mourir t'insupporte, tu voulais être vivante. tellement. vivante.

tu rougis, tu rougis comme le soleil en été et ;
tu t'éparpilles comme des nuages qui déclinent.

« si seulement je t'avais connue à mon époque
ça m’aurait donné une raison valable pour y rester
»

il y a cette douleur qui te brûle la peau ; lancinante, foudroyante, elle te saisit. tu ressasses en boucle, pourquoi. pour- pourquoi ses syntagmes te donnent la nausée. pourquoi tu as l'impression de t'être faite dupée? à ton... à ton époque? de quoi tu parles? tu as peur de tomber à nouveau, d'être prise pour une conne. laisse-moi te poser une question : t'es qui? t'es qui kenny? ta voix est risible, rouillée. comme si tu étais une religion qu'on avait cessé de prier depuis des doses d'années. kenny avait quelque chose d'irréel mais il était en même temps réel réel réel tellement réel. tu t'étais fidélisée à lui. il te faisait découvrir la vie, la vie que tu n'as jamais vraiment eue. la vie qui t'a toujours déçue, qui t'a toujours émue. toujours. toujours.

tu refuses son verre. j'n'en veux pas. tu l'abats de ton regard rouge -rouge sang rouge pomme. tu es le péché universel. il se défonce, il se pourrit le corps, et il tourne tourne pour retomber sur toi. tu le repêches et sa peau contre la tienne te fait sourire une seconde. t'as trop bu ken. ressaisis-toi. tu le prends quelques secondes dans tes bras kenny il t'écorche il écorche peu à peu ta défense ; cette défense que tu as mis des années à créer pour te préserver te protéger des autres.

tu tires sur sa tignasse brûlante légèrement afin de lui faire reprendre ses idées ;
et tu lui murmures on sort d'ici. faut qu'on parle.


robb stark



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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
I LIKE IT LIKE THAT - NEM 271686iconeknny
2015-12-27, 18:18

ET IL SE NOYA ET DE BONHEUR SOMBRA
Codage fait par © PAINDORE

Son corps vacille et s’entraîne dans des tourbillons lents et incertains. Ses bras brassent de l’air, son souffle le réchauffe et ses yeux se voilent. L’alcool, vicieux poison, grille petit à petit chaque parcelle de son esprit, le déconnectant du réel et du censé.

Kenny retient un hoquet. Il se ressaisit, pour une minute à peine, cherchant à comprendre par quelle magie il se fait entraîner en dehors du bar, par quel miracle il parvient encore à marcher. C’est étrange, devant lui du bleu s’agite, recouvrant le paysage de ses nuances marines. Il a des mèches le bleu, elles volent, sautillent. Il a une voix le bleu, il a des échos d’océan.

Kenny veut le toucher. Est-ce réel ? Rêve t-il ? Ce bleu est si joli.
Il le touche, du bout des doigts.

Le bleu est doux, un peu humide. C'est sa chevelure. Kenny sourit, niaisement, n'ayant pas un panel assez large d'émotions à disposition pour mieux faire ; il est trop embrumé, trop entravé par son ivresse.

à ton... à ton époque? de quoi tu parles?
laisse-moi te poser une question : t'es qui? t'es qui kenny?


Le bleu, la chevelure, c'est Nemesis. Kenny prend sur lui, se mord la lèvre inférieure si fort que sa raison abandonne les abysses indolores du rhum pour revenir à la réalité. Ses yeux s'écarquillent, ils cherchent à engloutir le monde. Les paroles s'entrechoquent en lui. Il pressent avoir dit une connerie, il pressent une suite d'évènements qu'il ne saura contrôler.

t'as trop bu ken. ressaisis-toi.
on sort d'ici. faut qu'on parle.


Le souvenir d'autres paroles viennent - souvenir appartenant au passé des trois minutes - mais, c'est si long à analyser, si long à comprendre. C'est de sa faute, à lui, l'imbécile ! Non, celle de son esprit ! C'est de sa la faute de son esprit ! Il est lent à se remettre en route...

on sort d'ici. faut qu'on parle.

Il ferme les yeux, se répète cette phrase. Il les rouvre, sur la nuque tamponnée du bleu. Son bleu.

- Je te suis...

Sa voix, quasi sourde, s'agrémente de ses pas lents, butant presque sur leurs congénères moins incertains - témoignant que son amie connaît une ivresse inférieure à la sienne.

Soudain, ils sont dehors. Devant le bar. Le silence les surprend, pesant et soudain, imposant un contraste lourd d'avec le brouhaha chaud de l'intérieur. Plus d'âpres parfums de transpiration, plus de buée de chaleur, plus de vapes de fumée grise.

Par enchantement, Kenny se redresse, inspire profondément. L'air froid lui fait du bien, la nuit aux couleurs ternes cajolent ses yeux si fatigués du trop plein de lumières précédent.

Enfin, il se concentre sur son amie. Son esprit est clair, ses gestes assurés. Il l'observe, la regarde, apprécie les pans de son visage. Elle semble muette d'une colère mince, d'une frustration timide. Il se souvient. "à mon époque".

Il déglutit. L'alcool ne s'en est pas totalement allé - aussi metrra t-il ses paroles à venir sur son compte pour se dédouaner d'affronter les responsabilités quant à son sort ; les responsabilités qui le frapperaient lorsque il serait, demain, sobre et lucide.

À l'instant, il s'en fiche. De tout, du reste du monde. Il fait face à elle. Ils sont proches. Il bouge, réduit la distance les séparant. Ses yeux se ferment, il tangue légèrement, imperceptiblement. Sa joue se colle à sa voisine, fraîche et parfumée.

Il murmure presque, ses yeux ne quittant par les reflets bleus de ses cheveux dans lesquels ils s'étaient réfugiés.

- Je suis un Moonstruck...

Kenny soupire, le souffle court. Il ne reprend pas sa position initiale, reste là, collé à elle. Il aimerait lire dans ses pensées, lire qu'elle s'en fiche de sa condition, qu'elle s'en fiche de tout, du reste du monde, comme lui.

- N'a t-on pas tous un secret bien caché...

Sa voix dénote une once de sérénité, une once de vérité calme et chaude.

Ses bras l'enlacent. Il ne peut faire autrement, il ne peut se contenir. Leur étau se referme, plus fort, plus possessif. Il aimerait ne jamais la lâcher, ne jamais la libérer.

Le silence tremble de quelques notes de musique, vestige d'échos outrepassant le bar.

Il sourit, abandonnant la naiveté de son ivresse, abandonnant le confort de sa paresse. Il sourit tendrement, il sourit amoureusement.

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Anonymous
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2016-01-08, 23:03













nemesis & kenny


late sorry





// YOU'VE GOT THE LAST LAUGH


il y avait cette fille, enveloppée de nuages
elle faisait rêver tout le monde
maintenant elle est à l'image de son visage
c'est la chose la plus triste au monde


tu fais une marche ridicule dans ta plus belle robe, tu mets tes bras en l'air parce que tout, les vérités & les élisions, se mêlaient. ses paroles te caressaient l'oreille mais t'inquiétaient -t'épouvantaient parce que tu savais comment étaient les jeunes cœurs, ils s'amusent puis se brisent ils font des erreurs & c'est pour ça qu'ils vivent.
tes beaux yeuxsont las, pauvre aimante -tu le fixes divinement avec cette allure nonchalante. tu voulais pleurer rire t'effondrer te relever -tu, tu étais si perdue & kenny te mettait hors de toi avec ses locutions implicites en prose. mais tu le respires, tu le gardes près de toi parce qu'il t'aide à rester en vie. dans ce monde, qui s'est écroulé en premier de toute façon? c'était toi, tu n'avais rien à lui reprocher.

avant que ton cœur ne se blase, son aveu te frappe de ses poings de géants et les yeux au ciel, tu tombes dans des trous avec tes yeux qui débordent -qui commencent à nager, qui commencent à nager loin. même si tout ce en quoi tu croyais se trouvait être des mensonges, ce ne serait plus grave. kenny avait beau venir de l'avenir, tu pardonnais parce que tu comprenais. tu comprenais ses douleurs & ses désirs.

pourquoi il t'enlace comme si vous aviez des chaines en papier autour de vos corps?
pourquoi aimez-vous rester les mêmes?

sous la coupole d'un nouveau matin, juste un contact et il te ramène à la vie, tu ressuscites. tu laisses tes lippes s'étaler sur sa pommette tachetée de nuances de rose saumon pour ensuite laisser ta tête tomber lourdement sur son épaule. c'est la beauté d'un secret. on est supposés le garder. tu relèves la tête. c'était de la merde le futur je suppose? il ne reste rien à dire, les mots ne peuvent pas exprimer tout ce que tu ressens alors tu voulais seulement savourer le fait qu'il t'aie révélé qui il était. il n'y aucune différence entre le sens de vos vies respectives. tu vois, tu as un cœur déchaîné et tu ne peux le contrôler, il continue à te faire de faux bonds. une atmosphère obscure enveloppait la ville & vous étiez les seules lumières qu'on voyait s'agiter au loin. deux étoiles, deux étoiles obstinées & vivantes. même le soleil jaloux était furibond -il s'était endormi sous une arche.

tu sens ton aile qui se casse parce que même un astre nonpareil ne peut briller indéfiniment -tu vivais dans un hologramme. tu es la reine de beauté en larmes.


robb stark



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Kenny
Kenny
PRÉSIDENT DU VALHALLA
I LIKE IT LIKE THAT - NEM 271686iconeknny
2016-01-21, 15:43

CHE VUOLO QUESTA MUSICA STASERA
Codage fait par © PAINDORE

Le monde se relève d'une énième nuit et du jour naissant s'empare. Ses yeux se voilent, refusant les rayons tendres qui perçaient au dessus des toits. L'ivresse est diable faisant du temps une denrée rare, si vite écoulée, si vite oubliée. Kenny n'aurait su dire à quelle heure il était sortit en dehors du bar, Nemesis à sa suite. Il n'aurait su dire si le matin était déjà en marche lorsqu'il lui confessa son identité, lorsqu'il sentit de furtives caresses sur ses pommettes.

Un sentiment mélancolique le submergeait tandis qu'il regrettait de s'être saoulé, de ne pas être assez sûr de lui pour poursuivre ses envies. L'atmosphère avait le goût de ces vieux films italiens où l'image est saturée, où la musique est lancinante, où l'amour est triste vainqueur.

S'il pouvait l'emmener... S'il pouvait lui couper les ailes et la mettre au banc de son âme, en cage de son coeur. Alors, il lui bâtirait le plus beau jardin, aux plus belles roses, aux plus beaux ouvrages. Il érigerait une cathédrale aux couleurs océan, aux couleurs ciel et ferait de son nom une religion, un poème, une prière. Que sa cellule soit de chaleur et d'égoïsme, de tendresse et de cruauté. Il veut la garder.

Ses lèvres sont closes, il ne sait comment les rouvrir, quel mot dire. Le futur, c'est de la merde, ouais. Il reflète l'échec d'une nation et les désillusions de l'Humanité toute entière.

Le futur...

Il aurait aimé lui avouer qu'à présent, le futur lui semblait bien plus vide, bien plus triste, car elle n'y était pas et n'y serait jamais. L'ivresse n'est pas le seul diable, la vie l'est aussi.

Sa gorge se serre et ses bras veulent l'étouffer. Je la veux.

C'est de concert avec sa triste réalité que la pluie s'écrasa sur eux. De cette amie traître, Kenny se moquait. Il demeurait à l'égale d'une statut, ne cillant pas, ne la libérant pas.

- Nemesis...

Son visage s'enfouit dans ses mèches bleus déjà ruisselantes. C'est agréable, frais, léger. Il inspire une bouffée de son parfum, l'expire dans un soupire las.

- Allons ailleurs...

Son épaule s'éclipse, s'acquittant d'être l'autel de son minois et à regret, il quitte également la nuit de sa chevelure. La pluie engorgeait les rues, engorgeait leurs vêtements.

Kenny ne savait où aller et s'il n'en dit rien, implora Nemesis de son regard misérable. Qu'elle lui cède, qu'elle le suive encore, qu'elle leur trouve un havre, un refuge...


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Anonymous
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2016-01-23, 22:31













nemesis & kenny


blblbl





// YOU'VE GOT THE LAST LAUGH


tu es glacée avec tes cheveux bleuet d'étoile et cette sale pluie qui te tambourine le crâne. tu restes dans ses grands bras, caressant son cou avec ton nez. tu n'avais jamais eu besoin d'un homme pour rendre ta vie plus agréable. tu as toujours été un camélia bleu, qui n'a jamais cherché à broder son propre avenir doré. parce qu'à chaque fois que tu essayes d'avancer tu recules. sans cesse tu te retournes vers ton passé riant. parce que dans le passé tu n'étais pas aussi cassée. parce que dans le passé tu n'étais pas bleue, tu n'étais pas clinquante. tu étais vraie et craquante.
tu étais roze mccarty, une petite fille seule si vulnérable en robe étroite et grise qui récitait ses prières tous les jours — pas nemesis celle qui se bat pour sa survie, pas pour sa vie.

tu gèles alors tu resserres plus profondément ton étreinte pour ensuite caresser ses accroche-cœurs crépitantes.  il est la cerise qui recouvre ton cœur. tu aimes son parfum, tu aimes son odeur et tu aimes sa peau palée humidifiée par le ciel noir qui coule sur vous. ses traits sont durs et tu frisonnes lorsqu'il prononce ton nom, tu as l'impression que les couleurs autour de vous se mélangent et forment des teintes extravagantes - inexistantes. sa voix est rauque, rassurante. tu n'avais jamais perçu sa voix de cette façon et elle te plaît, elle te plaît tellement cette voix. tu te reconnais en lui pendant quelques secondes et pourtant toi et kenny tout vous sépare. il est joie tu es souci, tu es rire qui pleure et lui pleur qui rit. l'avenir est pour toi une porte fermée et il est peut-être la clé. la clé de cette porte qui s'est toujours refermée lorsque tu avais réussi à l'ouvrir. mais kenny a l'air aussi brisé. kenny joue un rôle. kenny est un foutu bon acteur.
parce que kenny ce n'est qu'un bébé qui a vécu des choses difficiles et qui a grandi trop vite, qui a été rattrapé par la vie. c'est un bébé. ton bébé à toi.

tu mets le plus de douceur possible dans tes gestes lorsqu'il se retire de ton étreinte. tu le fixes sans ne pouvoir rien dire. tu adores le contempler, tu adores le regarder respirer et tu espères mon dieu qu'il ne te quittera jamais. il n'y a plus de flammes dans le ciel mais uniquement dans ses yeux qui illuminent de leur lumière le brouillard qui vous recouvre. je te suis, kenny. je te suivrai toujours. tu l'as à peine murmuré comme si tu ne voulais pas qu'on t'entende. ta voix n'a jamais été aussi sirupeuse. tu marches derrière sa silhouette et tu croises tes bras pour mieux résister contre le froid, avec les gouttes qui coulent sur tes cheveux plats. tu vois qu'il est perdu, et de ta voix fendue tu susurres. on devrait rentrer. il pleut, il fait froid et on est bourrés. tu lèves ton visage et les étoiles ont fui la tempête. le ciel est noir.
tu es l'océan lacté, le territoire inexploré et il est le cierge qui te baigne de sa clarté.


robb stark



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