D’où venez-vous comme ça ? – Du singe si on en croit les démocrates ! {fini}

description physique - En quatre mots ? Beau comme un dieu. Mais en détail ça en fait beaucoup plus. 1M80 pour un corps d’athlète, c’est que tu en as passé du temps à la salle de musculation pour perfectionner le tout, dans un teeshirt trop petit pour toi pour exhiber tes tatouages qui couvre une grande partie ce celle-ci. Il le fallait bien ! Ce besoin incessant de montrer ta virilité avec quelques poils qui rôdent par-ci par-là, c’est ça un homme, un vrai, enfin selon toi. M’en fin, quand on a un si joli minois, ce serait tout de même assez dommage d’avoir un corps d’écrevisse derrière et un fessier de grosse vache. L’image est charmante n’est-ce pas ?

Si ce n’est pas le corps, alors ce sera ce petit sourire d’ange diabolique. Il est à la fois ravageur et rassurant tout comme il peut être inquiétant quand l’humeur n’est absolument pas au rendez-vous. Tu le sais si bien que tu en profites toujours auprès des très jolies jeunes femmes qui ne te connaissent pas encore pour gratter un verre. Juste un. Pourquoi un seul ? Parce que c’est le seul, l’unique, THE GLASS que tu arriveras à avoir du premier coup. C’est comme la lumière au bout du tunnel, le trésor enfoui sous une montagne de glace. Pour faire cours… C’est toujours mieux que rien après tout.

Tu es brun ce qui te donne ce petit air mystérieux qu’on offre à certains privilégiés et qui s’accorde avec ton espèce de coupe « tentative de punk ». Avec tes beaux yeux bleus tel le ciel un beau jour d’été, ils sont tellement clairs que quelque fois, on a l’impression qu’ils virent au gris à cause de la lumière. Petit Nathan, tu es du genre à aimer les couleurs sombres. Très sombres. Ta seule exception réside dans tes caleçons… Rose, rouge, vert, jaune, arc-en-ciel… Attention les yeux ça fait très mal ! Pourquoi donc cela ? Simplement pour donner un peu plus de fantaisie, parce que ceci t’amuse et tu ne te lasseras jamais cette réaction qu’affichent généralement tes partenaires en voyant ça. En particulier quand sait le Snoopy que tu enfiles. Alors là, c’est violent pour les yeux…

à propos de toi - Je suis une petite bulle de 20 ans qui aime le chocolat et rester éveillée toute la nuit. Suis un peu timide alors le nombre de personnes me fait, un peu... beaucoup peur... mais j'aime les défis donc, ça devrait aller. Donne moi des fraises et je te vénère pour l'éternité

Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi -

Une main avec la télécommande. Une main avec une tasse à moitié remplit. Deux pieds aux chaussettes trouées d’un rouge écarlate écrasant la table basse. Un dos avachi contre le canapé. Un petit éternuement, puis un soupir, les yeux mi-clos voilà que tu te mets à réfléchir en pestant entre les dents.

En fait, tout ça… C’est à cause du frangin.Toute cette merde, c’est ça faute, c’est lui qu’à commencer, c’est lui qu’a menti depuis le début. Et je n’étais même pas au courant, je vous le jure ! Tout ça parce que m’sieur la tête blonde à une conscience ! Une conscience… LUI ! Non mais vous imaginez ça ? Non, bien sûr que non. Vous ne pouvez pas comprendre. En fait, personne ne le peut. Peut-être que même… non en fait non oublié, on ne peut pas.

Une, deux gorgées de ta tasse de thé – parce que oui, il n’y a pas que les femmes qui aiment le thé après tout – et te voilà en train de le maudire. Encore et encore… et malheureusement encore un peu.

Franchement, tout aller bien, on avait la belle vie... 'fin la belle vie… Ce n’était non plus le grand luxe, mais tout de même ! Y faisait son petit boulot de valkyries à danser et sauter de toit en toit pendant que je faisais le mien et c’était parfait. Tout le monde était gagnant. Mais non, un beau jour m’sieur la conscience se réveille en disant qu’il en a marre de mentir, j’sais pas quoi… La rébellion ne mène à rien, et patati et patata… S’il y a une loi ce n’est pas pour rien et blabla… Voilà que monsieur retourne sa veste du jour au lendemain et annonce qu’il était chez eux depuis l’entracte ! Vous le croyez ça l’entracte ?! Ce n’est même pas le milieu, ni même la fin. Non l’entracte ! Un putain de Ragnarök. Et qu’est-ce que je suis moi en plein milieu ? Le petit frère du traitre ! Et voilà, il a tout gagné !

Une. Deux. Cinq. Dix secondes à l’incendier de tous les noms possibles et inimaginables avant d’éteindre la télé, de déposer la tasse ainsi que la télécommande sur la table et de prendre ensuite ton visage entre tes mains. Est-ce que tu le détestes réellement malgré son choix qui ne te plaît guère ? Tu aimerais, hein avoue, tu aimerais avoir la force de le haïr, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Juste pour ton petit plaisir personnel. Sauf que ce n’est pas le cas. Il reste ton frère après tout que tu le veuilles ou non. Tu l’aimes. Tu l’admires même, malgré que tu sois complètement son contraire. Pourtant, cela n’empêche pas votre complicité fusionnelle. Peut-être même un peu trop ?

C’est le plus vieux et c’est moi qui dois réparer ses conneries !

Enfin, là, tu exagères légèrement… beaucoup. Parce que généralement, voir même constamment, c’est lui qui te sort des ennuis dans lesquels tu te fourres à chaque fois. C’est lui qui passe derrière toi et qui évite que ton corps ne finisse six pieds sous terre après être passée dans un broyeur à ordures. Pour être honnête, sur une échelle de cinq, tu as dû le sauver quoi… une fois. Et encore, en réalité, il n’avait pas vraiment besoin de ta présence pour rester en vie.

Et bien cette fois, le blondinet, il va se faire voir !

Oui… tu dis ça à chaque fois.