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//DEMANDES DE RP*www.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudowww.titre//Par pseudo
Samuel se remémorait de cette fille aux cheveux bleus qu'il avait croisé aux côtés de son meilleur ami roux. Roze. Meh. Elle était plutôt étrange aux yeux de Sam ; calme, sérieuse, tout le contraire du trentenaire. Normalement ce serait plutôt un prétexte pour le danseur de la détester mais lorsqu'il lui avait tiré les joues elle ne s'était pas enfuie alors il y avait une petite chance pour qu'elle soit sympa. En plus cette fille avait de la malchance : Sammy était de bonne humeur et comptait bien lui rendre une visite dans l'après-midi ▬ tout en gardant un esprit innocent et pur évidemment. Il passa un coup de fil à son meilleur ami rouquin afin d'avoir l'adresse de ladite Roze. Une fois l'information recherchée dans la poche, il déclara sa flamme à Priam « La bise babtou fragile. » et raccrocha. J'suis un bon ami quand même.
Une fois prêt, présentable et parfumé tel l'homme viril qu'il était, Jacobson se mit en route pour aller chez Rotufaischieril avait déjà pensé à un surnom et tout. Samuel appela un taxi qui le déposa à Andromeda en quelques minutes. Damn le chauffeur était chelou quand même avec sa grosse barbe et ses lunettes carrées. Je me demande s'il cache pas des seringues ou du chloroforme dans sa boîte à gants. Le trentenaire chercha alors le logement de Nemesis et tomba nez à nez face à la porte d'un appartement. Selon les dires de Pripri son ami, c'était censé être la demeure de l'occidentale. Bon. Il haussa les épaules et toqua à la porte. Et miracle ! Il m'a pas menti ce sans âme ! C'était bel et bien la fille à la chevelure colorée qui habitait dans cet appartement. « Salut Rooo~ » Dit-il en tirant les joues de la jeune fille comme un enfant l'aurait fait. Ce qui était effrayant et malsain dans tout ça, c'est qu'il avait trente ans. Et il se comportait comme un gosse face à Mickey Mouse. Suite à cela il se permit d'entrer dans sa maison car il connaissait pas le respect et se tournait vers elle. « C'est cool que t'aies des joues élastiques comme ça genre on peut les tirer et tout c'est trop cool. Moi les miennes elles le sont genre un peu, mais pas beaucoup quoi. ALORS comment tu vas toi ? » Vu que le respect était définitivement en position latérale de sécurité, Samuel s'assit sur le canapé de Roze, les jambes croisées et le dos appuyé contre le sofa. « Bon j'sais on se connaît presque pas mais t'inquiètes j'suis sympa vraiment fais-moi confiance. Sinon tu peux m'appeler Sam ou Sammy même si généralement on me connaît sous le nom de Pedro la Castagne parce que je suis un gangster reconnu et craint par la populace. »
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2015-11-01, 18:10
nemesis & samuel
jtm bb
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le soleil se réveille, tes pensées s'emmêlent & tes yeux s'émerveillent.
tu ne travaillais pas aujourd'hui. tu te sentais si seule aujourd'hui. tu étais si inutile aujourd'hui.
la fillasse à la chevelure remuant de féeriques clartés qu'était nemesis n'était pas si différente qu'elle le prétendait. elle n'était pas différente, elle se voulait différente. bottes en cuir, un livre à la main & les fenêtres éventées ; tu te surprenais à regarder cette étrange société aux couleurs ineffables dont tu ne connaissais que le nom - et encore. ta vie change, les personnes que tu croises changent, tu changes. tu n'as pas toujours été cette fille, nemesis. tu t'aimais avant, tu souriais avant, tu avais du cœur avant. oui, avant. avant que tu ne gâches tout. t'avais vraiment une faible estime de toi.
tu sursautes ; ça cogne à la porte. tes mains agrippées à la poignée, tu n'arrives pas à te concentrer sur ce qui est en train de se passer devant tes yeux. tu trembles & tu palpites, comme un papillon. t'étais encore qu'une gamine au fond, tout t'effrayait. tu n'es pas forte, nemesis, t'as juste peur. tu ouvres la porte. salut rooo ? les yeux écarquillés, tu prends un léger recul. une forme inconnue se présente à toi & se glisse dans ton appartement, tu ne sais pas quoi dire. c'était samuel jacobson ; un ami à coma, un ami à l'un de tes supérieurs. tu lâches un couinement lorsqu'il te tire les pommettes, tu trésailles & tu te mets à rougir. il a envoyé tes pensées à la noyade, les bruits. tu souris timidement.
samuel attirait la sympathie mais était curieusement maladroit. tu t'approchais délicatement de lui, le regard évadé. euh je- salut, moi c'est nemesis. la nouvelle toi, celle qui n'a pas besoin qu'on la rassure. enchantée, je vois que je n'ai pas besoin de dire que tu peux faire comme chez toi hein. t'essayais de t'imposer avec fermeté, histoire de ne pas passer pour une vierge effarouchée. tu prends un verre dans la cuisine, une bouteille de jus fruité & tu poses le tout sur la table du séjour. il te faisait marrer, jacobson. sa manière de s'exprimer était plutôt amusante, ça le rendait un peu plus humain après tout. t'es craint par la population? t'as l'air adorable comme tout, pourtant. tu ne me fais pas peur à moi, ne t'inquiètes pas. pas le moins du monde.
Apparemment Roze aka. Nemesis souhaitait avoir un minimum d'autorité et de fermeté face au manque de respect flagrant de Samuel. C'est mignoooon. Mais les dernières paroles de la jeune fille eurent pour effet de frapper avec douceur et violence en même temps l'égo du trentenaire qui se leva et s'approcha de l'occidentale, se penchant légèrement en avant pour la regarder dans les yeux. « Ah ouais, je te fais pas peur ? » Son sourire n'était plus présent et son regard se voulait intense et pesant.
Puis ce fut au bout de quelques secondes qu'il vint agripper de ses deux mains les joues de « Roziiiiiiiiii~e » pour les tirer comme quelques minutes auparavant. Pendant cette agression spectaculaire, Sam gonflait les joues et faisait une grimace incroyable digne des plus grands films d'horreur il était ridicule. Il s'arrêta ensuite, revenant à un état déjà plus normal et civilisé. Cependant, le verre et la bouteille posés sur la table attiraient son regard de biche. Le trentenaire prit alors un verre de jus de fruit et se rassit sur le canapé de Nemesis. L'américain but une gorgée de la boisson et se mit à agiter doucement le récipient dans sa main. « Ouais non en fait tu m'as bien cerné je fais pas de mal à une mouche. Par contre c'était vrai pour l'histoire de Pedro la Castagne je te jure genre tu demandes ça à n'importe qui dans la rue, ils te répondront tous "Ah ouais cet homme viril et musclé oh mon dieu j'ai peur de lui" même les généraux, même les lieutenants de police et tout ; même le maire j'te jure une histoire de fou. » J'espère qu'elle va me croire damn en plus j'suis crédible j'ai le physique pour être un gangster de malade. « Mais sinon j'sais pas si tu t'en es rendu compte mais j'suis pas un connard ▬ sauf avec Priam mais ça voilà quoi ça c'est une autre histoire il est roux et en plus c'est pour rire je l'aime bien ce sans âme ▬ et en fait esh pourquoi tu sors pas en fait ? J'veux dire il fait beau et tout les oiseaux chantent on entend les cigales chanter. Encore si t'étais un vampire ou idk ça aurait été logique parce qu'ils craignent le soleil mais bon c'est un peu triste quand même en plus j'suis sûr t'es toute jeune ; tu dois avoir maximum quoi 18 piges ? Profite de la vie yo ! Bon après c'est vrai que c'est cool aussi de rester chez soi de temps en temps genre il m'arrive de pas sortir pendant des semaines quand j'suis à fond dans une série du genre policière, épique ou même un dessin animé mais bon. Du coup vu que je me suis dis "Ah elle doit être seule Roze ▬ 'fin j'espère pas quand même ▬ je vais lui rendre visite pour la divertir et tout" tu vois ? ... Je parle beaucoup en fait c'est ça ? Damn quand je commence j'arrive pas à m'arrêter. » Dit-il en se grattant la tête par la suite, prenant une nouvelle gorgée de jus de fruit.
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2015-11-01, 21:18
nemesis & samuel
tg un peu
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virginale, tu le dévisages lorsqu'il te fait face. éblouissante de pâleur, luxuriante, plantureuse ; tu ne cillais pas, tu ne flanchais pas. tu te demandais, au fond, comment tu arrivais à ne pas être horrifiée, à ne pas détourner ton regard rouge-flamme ; tu ne savais pas. samuel provoquait en toi une certaine plaisance, sa sympathie te rassurait quelque part. un flot de pensées s'engouffre alors en toi, comme un raz-de-marée emportant tout sur son passage. tu n'arrivais pas à les tarir, tu n'arrivais pas.
tu t'animes, les yeux entrouvris. roziiiiiiiiii-e. tes bajoues s'étiraient encore & encore, sous les mains inusables de samuel qui semblait s'amuser à déformer ton adorable faciès. c'était sûrement la seule personne qui s'intéressait à toi. ton cœur en éveil, les joues cramoisies ; tu te sentais pour la première fois, fragile & attaquable. on ne reconnaissait plus la brave enfant de l'ouest que l'on redoutait tant.
il s'assied. tu te lèves pour regarder par la fenêtre où le jour flamboie & tu écoutes ce qu'il énonce - avec grande prestance comme à son habitude. les commissures de tes lèvres s'étirent. & tu chutes, chutes, chutes au fur & à mesure qu'il parle de toi. tu avais vingt-deux ans & on te prenait encore pour une gamine de dix-huit cuvées, c'est vrai que t'étais petite, nemesis.
tu reviens t’asseoir, attendant patiemment qu'il finisse de raconter sa vie. il avait l'air perplexe. il n'est pas si sûr de lui qu'il en a l'air. il est paradoxal, un peu comme toi. ça te rassurait, au fond.
mais un détail te dérangeait depuis déjà quelques minutes.
comment connais-tu mon vrai prénom d'ailleurs? tu ne te souviens pas lui avoir donné ton adresse, ton nom ou même ton prénom... coma. j'ai vingt-deux ans, pas dix-huit ; je ne sors pas parce que je déteste cette ville & c'est moi qui ai décidé de me mettre à l'écart pour ne pas qu'on m'y mette. tu employais un ton airain. en effet, tu parles beaucoup ouais mais ça fait du bien de parler avec quelqu'un d'autre que soi-même. j'y suis pas habituée. le loup solitaire ; t'étais presque touchante si tu n'étais pas chiante, nemesis. tu baisses la tête.
Le trentenaire posa son verre à moitié-plein sur la table face à lui, se tournant légèrement sur lui-même pour regarder par la fenêtre afin d'apercevoir pour une énième fois la société qu'il côtoie quotidiennement. Samuel essayait de se mettre à la place de Roze afin de mieux la comprendre ▬ ou au moins du mieux qu'il le pouvait. Cependant il écoutait son interlocutrice, sa voix douce parvenant sans difficulté aux oreilles de l'américain. Lorsque Nemesis cessa de parler, Sam se leva et s'étira légèrement en enfilant ses mains dans ses poches. « Comme tu dois t'en douter car tu es sûrement loin d'être conne, c'est Priam qui m'a donné toutes ces informations. Bon, j'sais plus quel pseudonyme il utilise dans votre gang ; j'crois que ça doit être un truc du genre Cola, Camin, Carmin,... Carmen peut-être ? J'sais plus. » Jacobson expira et regarda la jeune fille avec un léger sourire, peut-être même avec une pointe de nostalgie. « La jeunesse... » Sam lâcha un petit rire qui se voulait discret. « ... J'ai toujours l'impression de devenir peu à peu un vieux con en utilisant cette expression ; mais bon, la trentaine quoi. Tu passeras un jour par cette phase de la vie... Enfin, j'espère ▬ genre s'il t'arrive pas des trucs de fou dangereux ou j'sais pas trop quoi, genre un enlèvement extra-terrestre t'sais. M'enfin, je divague pas mal quand même. » Samuel s'approcha de la fenêtre, regardant les voitures volantes passer à toute allure. Damn. Dire qu'il y a genre mille ans ils avaient peut-être pas ça. J'me demande s'ils s'étaient dits qu'un jour il allait vraiment y avoir une technologie aussi poussée. Hmpf. Peut-être que quelqu'un se posera aussi cette question dans mille ans, quand je serais mort et enterré... A moins qu'on trouve un truc pour devenir immortel ; c'serait génial.
Après un petit instant de réflexion sur la vie, le monde et les couleurs, Samuel revint vers Roze pour s'asseoir à ses côtés en reprenant son verre de jus de fruit pour en boire la moitié. « ... P'tain je sais même plus où je voulais en venir en fait. » Gros con. « AH OUAIS ! Donc ouais, t'inquiètes, si tu te plais dans la vie que tu mènes, reste comme ça. 'Fin, je dis ça mais t'as pas besoin d'ordres, t'es une grande fille quand même j'suppose... Peut-être même plus grande que moi ; et venant de moi c'est un compliment t'sais vraiment genre c'est très honorifique. » Samuel tourna la tête vers Nemesis et se mit de nouveau à rire assez "élégamment" genre pas du tout comme à son habitude quoi tmtc le rire de chaise et reprit une nouvelle gorgée du jus fruité, posant alors le verre vide sur la table de séjour. Jacobson regarda alors le plafond, complètement collé au canapé ; de cette manière, il pouvait réfléchir au sens de la vie avec plus d'intensité.
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2015-11-07, 21:24
nemesis & samuel
bisous
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tes mains sont si froides qu'elles se mettent à trembler ; un soupir affreux sort de ta poitrine. il ne savait pas à quel point tu te sentais mal. il ne savait pas à quel point ton cœur saignait & se gonflait de brisement à chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour. il ne le savait pas. personne ne le savait. tes cheveux flottent & volent avec frénésie, subissant le délire du vent qui passait par les voilages. ils retombent sur ton visage, syncopés. ton univers n'était plus aussi diapré qu'il l'était auparavant. tout te semble monochrome. tout te semble si vide, vide comme un trou noir, vide comme toi. une coquille vide.
les rires de samuel te tiraient finement de ta prison sonore. il t'emplissait d'éclats de rires & de rayons. tu es vraiment une imbécile de te lyncher toi-même. tu te détruis un peu plus chaque jour tout en te délectant des sensations que cela pouvait te procurer. tu n'es pas normale, nemesis, tu n'as jamais été normale de toute façon.
coma. son pseudonyme c'est coma. tu le reprends, un accent d'incertitude appuyant tes paroles. tes lèvres s'écartent en un rire amer lorsqu'il te dit que tu es une grande fille parce que non, tu n'es pas une grande fille. lui, il n'a pas de démons & il n'a pas le temps pour les tiens. tes démons te suivent, jouent de tes faiblesses & t'empoisonnent. un poison indélébile. de tes jolies mèches rebelles couleur bleuet & de tes lèvres fraîches, tu le dévisages. sur son épaule, dans un geste d'abandon, tu as posé ta tête fêlée. merci pour ce compliment 'très honorifique', alors.
t'es ainsi. tu n'aimes que les choses fleuries. tu récites en toi des éloquences muettes à propos de samuel. tu ne sais pas ce qui te prenait à te montrer si faible, si chétive & si lâche devant un autre homme - un homme d'un autre gang, en plus. mais tu y étais indifférente. tu avais aussi droit au repos. tu avais droit au réconfort.
Si jamais un flamand rose baise avec un poulet, est-ce que ça donne un poulet rose ou un flamand frit ? Genre un flamand qui pourrait être transformé en nuggets ? Samuel plissait les yeux en continuant de fixer le plafond, réfléchissant intensément à cette question. Il décida tout de même de tourner de nouveau la tête vers Nemesis au bout d'un moment. Peut-être qu'elle pourrait m'aider à répondre à cette question. Tout d'abord, Sam fut plutôt surpris de sentir la tête de l'occidentale sur son épaule ; cependant cette surprise fut vite remplacée par un petit sourire. Le trentenaire décida de rester dans cette position pendant encore quelques minutes. Il vint tout de même ébouriffer ses cheveux bleus comme pour la réveiller. « A ton avis, à quoi la progéniture d'un flamand rose et d'un poulet pourrait ressembler ? Parce que cette question me hante depuis quelques temps genre quelques minutes et du coup j'aurai besoin de ton avis sur le sujet en fait. » L'américain n'était pas con à ce point, il savait bien que c'était complètement inutile, hors-sujet et illogique mais il n'avait jamais été très à l'aise avec des personnes calmes comme Roze ; il ne savait jamais ce qu'il pouvait dire ou faire d'intelligent ou de pertinent, alors il se contentait de dire n'importe quoi et d'agir comme un enfant.
Samuel lâcha un petit rire sans raison apparente, se levant par la suite pour reprendre un peu de jus de fruit. « J'suis pas du tout habitué à être dans une atmosphère calme. Genre, j'ai besoin de sourire, de rire, et de faire ressentir ça aussi aux gens avec qui je suis t'sais. Genre... C'est bizarre du coup parce que t'es genre très calme et ça me perturbe. J'sais pas comment te faire rire genre bien dégueulassement en fait. Non parce que parfois Coma il est à deux doigts de s'étouffer avec mes blagues. J'te jure, vraiment. C'est vrai. Je le jure sur son âme. » Sam but une gorgée de la boisson dans son verre et vint s'accroupir face à la jeune fille pour la regarder dans les yeux. « En fait je pense que chacun d'entre nous pourrait apprendre de l'autre. Genre, je pourrais essayer de te redonner goût à la vie ou un truc du genre, pendant que toi tu pourrais essayer de me rendre plus fréquentable. » Le sourire sur ses lèvres s'agrandit. « 'Fin ça a l'air un peu malsain ou tordu dit comme ça mais 'fin voilà quoi. » Le trentenaire se releva, prenant une autre gorgée de jus fruité. « On serait un peu un senpai pour l'autre t'sais. Genre "Bonjour Rozie-senpai". Bon après faut pas forcément faire comme dans certains autres ouvrages du genre "Yamete kudasai senpai" et tout t'sais. »
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2015-11-14, 16:47
nemesis & samuel
♥♥♥
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un abrupt souffle emplit un long silence, long mais apaisant. tu n'avais jamais rayonné de cette façon-là : la rougeur de tes joues parvenait à tes épaules charmantes. sa caresse ruisselait de tendresse sur tes crins bleutés & un sourire coloré, pétillant étirait tes commissures nacrées. doré, éclatant, ton rire courait à travers la pièce devant la jobardise de cette question. tu ne comprenais même pas comment il arrivait à se poser ce genre de questions ; des questions qui nous font oublier la réalité & nous permettent de s'en aller d'un quotidien jaune amer. je pense qu'il ressemblerait à... toi. tu ris à voix pleine en lui tapant l'épaule & en jetant ta tête en arrière. non je plaisante mais, je pense pas qu'un poulet puisse enfanter avec un flamand rose... enfin je crois. tu savais très bien la réponse à cette question mais tu te contentais de rentrer dans son jeu parce qu'il t'amusait ; oui, ça t'amusait de raconter tout & n'importe quoi à samuel parce que tu sais que ce n'est pas lui qui dira que tu es une abrutie. mais si il l'aurait dit, là t'aurais ragé.
tu ouïs soucieusement ce qu'il te conte, ses sensations & ses besoins de déconner en toutes circonstances. il ravit ton cœur sanglant de ses risées éclatantes. il se baisse à ta portée & tu le fixes agréablement, reprenant tes airs tempérés. des anneaux d'argent pendent à tes oreilles & tes yeux brillent de bonheur. si on t'avait prise en photo à ce moment-là, on aurait pu croire que tu étais épanouie & heureuse. mais non, tu es pleine de dégoût des choses & d'autrui. tout est dans toi, tout sort de toi & tout rentre en toi. tu hoches la tête faiblement lorsqu'il dit qu'il pourrait t'aider & tu lâches un petit rire en entendant que tu pouvais le rendre plus fréquentable. je suis moi-même déjà pas très fréquentable, tu sais. tu n'es que morne impuissance & incurable ennui. elle est évanouie à jamais ta candeur. hors de question que je t'appelle 'senpai' même si t'as huit ans de plus que moi, c'est pas mon délire. tes yeux montrent le contraire. ça te plaisait mais tu ne voulais pas le dévoiler : c'est bien trop tôt. tu ne le connais que depuis quelques heures. & arrête de m'appeler rozie, j'ai l'impression d'être une pucelle de treize ans. ça aussi, c'était faux. c'était la première fois qu'on te donnait un surnom aussi affectueux & mignonnet. trop renfermée pour l'avouer. tu te redresses & tu déposes un baiser sur sa joue, un sourire capricieux aux lèvres dont toi seule connait le secret. t'es un homme bien, samuel.
Samuel se sentit comme transporté dans son passé durant un court instant. Ce baiser de Nemesis sur sa joue lui fit se rappeler de l'époque où il était encore avec son ex-femme. Vu de l'extérieur, il avait tout pour être heureux: une belle maison, des amis, un travail, une belle fiancée avec un boulot, de l'argent. Au final, le trentenaire vit ce mariage s'effondrer à cause de la blague de trop ; et il se sentait vraiment con par rapport à ça.
Jacobson secoua la tête et but une nouvelle gorgée de jus de fruit avant de poser pour la énième fois le verre sur la table. « Merci Roze. » Il mit ses mains dans ses poches et resta comme figé une nouvelle fois. Il se mordait les lèvres, l'air pensif. Une fois qu'il cessa de réfléchir à propos de la réponse à la vie, Samuel expira un grand coup. Un sourire presque forcé vint se dessiner sur son visage alors qu'il s'approcha de nouveau de Nemesis. L'américain ébouriffa sa chevelure bleue et tira ses joues de porcelaine une nouvelle fois ; il ne savait plus comment détendre l'atmosphère ou l'amuser, voire même comment s'amuser lui-même. « Mais tu resteras quand même Rozie la pucelle de treize ans qui est plus mature qu'un gangster trentenaire, vois-tu. » Samuel la regarda alors dans les yeux pendant quelques secondes et posa ses lèvres contre le front de la jeune femme. Se rendant compte qu'il était beaucoup trop sérieux et que l'atmosphère commençait à devenir presque mélancolique à ses yeux, Sammy toucha le visage de Roze plusieurs fois du bout de son index. « Meeeeh. »
L'américain s'arrêta pendant un petit moment, les yeux rivés sur ceux de la britannique. Il se mit alors à rire nerveusement, venant passer une main dans ses cheveux bruns. « Putain qu'est-ce que je fous... » Samuel se mordait les lèvres, regardant le sol puis son interlocutrice. « Bon. Tu préfères que je me casse pour x ou y raison ou tu penses pouvoir encore me supporter ? ... Sachant que dans ce dernier cas, ça veut surtout dire que t'es désespérée et que tu te fais vraiment chier dans ton quotidien en fait. »
tout est lugubre & pâle dans ta tête. tu te délectes de cette lueur pépite illuminant ses yeux mornes - joueurs, rieurs - comme des billes couleur or ; tu y percevais un peu d'amour & un brin de doléance. son regard apaise ton malaise, nemesis, & tu ne sais plus quoi penser. tu ne sais plus quoi répondre & tu te contentes de fermer tes lèvres pour l'écouter parler. résignée, tu avais toujours essayé de croire en toi toi toi toi & toi seule. mais tu savais très bien que ce désir estimable était trop pesant pour une fille aussi instable que toi & que tes jambes risquaient de se briser si tu te contentais de ne compter que sur toi-même. parce que tu n'as plus aucune confiance en toi, plus aucune. & tu es fatiguée d'errer sans repos sous les nuages. tu veux t'en aller de ce monde où tu n'espères rien.
ses lèvres pendent lourdement sur ton front soucieux ; un soupir s'arrache de ta bouche divine. l'intensité pétulante de son regard t'accable & tu t'avances près de lui. tu t'avances vers l'oubli, vers l'abri. samuel c'était un peu ton sauveur d'aujourd'hui. tes yeux essayent de s'échapper de leur prison d'écume qu'a créé tes perlées sur le coin de tes yeux. tu fronces les sourcils, n'oubliant pas ta fierté sauvage & tu ris, passant un doigt sur une de ses mèches pour la remettre en place derrière son oreille diamantée. tu ne te contrôlais plus & samuel t'arrachait les mots de la bouche, tu ne savais pas ce que tu foutais. sa lueur s'effaçait tristement. tu te redresses. je suis désespérée & je me fais chier. donc reste. tu as mal fait, tu t'es trompée. ... j-je veux dire que... j'apprécie ta présence. tu apportes un rayon de soleil à mon quotidien lamentable. c'est donc moi qui te remercie, sam. tu passes ton bras autour de sa nuque & tu le rapproches de toi, fermant les yeux & posant ton menton sur son épaule duveteuse. tu as serré ses bras. tu sens de l'affliction monter en toi. roze te manque. tu te manques.
Wow. Le trentenaire ne savait pas réellement quoi penser, quoi dire ou quoi faire. Son corps était comme paralysé par les paroles et les actes de la jeune femme. Samuel se laissa alors faire et posa sa main droite sur le dos de Roze suite à quelques secondes d'hésitation. Il la regardait et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Sérieusement, qu'est-ce que je fous. Il ne pouvait s'empêcher de penser à son ex-femme en se voyant ainsi avec Nemesis malgré lui. Amoureux ? Non - du moins, ce n'était pas ainsi qu'il définirait son regard vis-à-vis de la britannique. Jacobson était avant tout confus et perdu par rapport à ce qu'elle venait de faire et de lui dire ; en fait, il ne savait pas comment interpréter ces faits. Le membre de l'est décida alors de ne pas se prendre la tête avec ça et vint ébouriffer de plus belle la crinière bleue de Roze. « Un rayon de soleil, carrément... »Va te faire foutre Samuel. Ferme ta gueule et va bien te faire foutre putain t'es pathétique. Le trentenaire se sentait de plus en plus mal à l'aise et tourna le regard d'un air pensif. Ses membres tremblotaient un peu et il décida de se reculer afin de plonger son regard dans celui de Nemesis. « Ça te dit on danse ? Allez on danse. » Avec un grand sourire aux lèvres, il vint attraper ses mains et entrelaça ses doigts dans les siens. Sam commença à faire de grands gestes, secouant progressivement son bassin de gauche à droite. Ce n'était même plus de la danse, mais de la panique. Il voulait que l'atmosphère redevienne propice aux rires et aux blagues bien lourdes dignes d'un alcoolique au bar de Francis.
Légèrement essoufflé, Sam releva la jeune femme afin de replacer une mèche de ses cheveux colorés derrière son oreille. Il lâcha ses mains et recula d'un pas en riant. « Alors, tu l'as trouvée comment cette petite danse ? Et dis-toi que je fais régulièrement ça quand des réalisateurs de films ou de pièces de théâtre me contactent. Là c'est un p'tit truc. Il m'est déjà arrivé de frôler l'évanouissement tellement j'étais fatigué et en sueur après. »
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Samuel se remémorait de cette fille aux cheveux bleus qu'il avait croisé aux côtés de son meilleur ami roux. Roze. Meh. Elle était plutôt étrange aux yeux de Sam ; calme, sérieuse, tout le contraire du trentenaire. Normalement ce serait plutôt un prétexte pour le danseur de la détester mais lorsqu'il lui avait tiré les joues elle ne s'était pas enfuie alors il y avait une petite chance pour qu'elle soit sympa. En plus cette fille avait de la 
Le trentenaire posa son verre à moitié-plein sur la table face à lui, se tournant légèrement sur lui-même pour regarder par la fenêtre afin d'apercevoir pour une énième fois la société qu'il côtoie quotidiennement. Samuel essayait de se mettre à la place de Roze afin de mieux la comprendre ▬ ou au moins du mieux qu'il le pouvait. Cependant il écoutait son interlocutrice, sa voix douce parvenant sans difficulté aux oreilles de l'américain. Lorsque Nemesis cessa de parler, Sam se leva et s'étira légèrement en enfilant ses mains dans ses poches. « 
